mercredi 8 février 2012

Analyse 07/02/2012




Analyse : L’enlèvement de députés sert à saboter le Conseil Législatif Palestinien
[ 07/02/2012 - 22:50 ]

Gaza – CPI

L'armée israélienne continue a enlever et a emprisonner les représentants du peuple palestinien, en Cisjordanie et dans la sainte ville d’Al-Quds (Jérusalem-Est). Des analystes politiques confirment que ces agissements ont pour objectif d’asservir le peuple palestinien, d’abolir le rôle du Conseil Législatif Palestinien et d’affirmer le contrôle juif sur la Cisjordanie et sur Jérusalem-Est.

Pour sa part, Dr. Abdou As-Sattar Qassem, professeur en sciences politiques à l’Université Nationale d’Al-Najah, croit que l’enlèvement des deux députés Tottah et Abou Arafa vise à briser le moral des Palestiniens et à semer l’anarchie dans la société palestinienne ; et cela fait partie de la politique générale des occupants sionistes menée contre les Palestiniens.

Ces déclarations ont été faites après la "descente" des forces spéciales de l’armée de israélienne au siège de la Croix-Rouge de la ville d'Al-Quds et l’enlèvement du député Mohammed Tottah et du ministre Khaled Abou Arafa.

Dans des déclarations fournies au Centre Palestinien d’Information (CPI), Qassem s’est indigné de ces kidnappings :
« Les enlèvements continuent depuis la victoire du mouvement du Hamas aux élections. Les occupants israéliens ne veulent pas que la vie politique continue normalement. Ils veulent qu’un groupe particulier prenne la Cisjordanie et la ville d'Al-Quds en main ». Ainsi, ajoute-t-il :
« Les occupants sionistes veulent façonner la Cisjordanie selon leurs désirs ».
Et la Croix-Rouge est une institution qui fait partie du paysage politique international, note-t-il : 
« La Croix-Rouge ne peut rien faire. Et nous ne nous attendons pas à une action de leur part. Et si nous leur demandons quelque chose, nous ne faisons que perdre notre temps et nos efforts pour rien ».
Il ne faut pas rester à ce point passif face aux enlèvements des députés, dit Qassem : 
« Il faut mettre les bouchées doubles et changer la donne ; notre vie et nos actions ne nous permettent pas la résistance, mais la soumission ».

L’occupation sioniste ne veut pas la paix

Dans le même contexte, l’analyste politique Mustapha As-Sawwaf note que la politique de l’occupation sioniste n’est pas nouvelle. Elle vise à asservir le peuple palestinien et à dire que l’intérêt juif passe avant tout.

Les occupants israéliens ne veulent aucunement faire la paix avec les Palestiniens, « y compris avec le Fatah de Mahmoud Abbas  », dit-il.
Et pour la descente effectuée par les occupants sionistes au siège de la Croix-Rouge, il la considère comme une agression de toutes les lois et d’une institution internationale.
Et pour lui, cette descente n’est ni la première, ni la dernière ; le problème, c’est que la Croix-Rouge ne travaille pas de façon neutre et ne montre aucune réaction à ce qui s’est passé.

Le deuxième problème, ajoute-t-il, c’est que « l’autorité palestinienne cède à l’occupant et reste à ses côtés. La preuve, ce sont les négociations d’Amman et leur continuité ».

Cette descente exige de l’autorité de Ramallah et de son président Mahmoud Abbas, souligne As-Sawwaf, qu’ils laissent tomber ces négociations, qu’ils reviennent aux côtés du peuple palestiniens et qu’ils bâtissent une nouvelle stratégie basée sur ses principes.

Frapper le Conseil Législatif Palestinien
De son côté, l’analyste politique Naji Charabe dit que l’enlèvement des députés palestiniens, surtout ceux du mouvement du Hamas, vise à frapper la vie politique palestinienne, détruire le Conseil Législatif Palestinien, et créer des difficultés dans les discutions de la réconciliation.
De plus, ajoute-t-il, les occupants sionistes veulent confirmer leur mainmise sur la ville d'Al-Quds, sans aucun égard pour toutes les institutions politiques et juridiques.

Il appelle la Croix-Rouge à réagir, en dénonçant au grand-jour les mesures inhumaines, antidémocratiques pratiquées à l’encontre des Palestiniens.

Notons enfin que le 4 juin 2010, les occupants sionistes ont retiré les cartes d’identité de députés du Conseil Législatif Palestinien. Les députés Khaled Abou Arfa, Ahmed Attoun et Mohammed Tottah s’étaient réfugiés, depuis le 1er juillet 2010, au siège de la Croix-Rouge, où ils vivaient dans des conditions aussi difficiles que celles d’une prison.

Là, est le vrai visage de ces voyous, qui, parce que protèges  par les juifs disséminées de par le monde a qui nous avons fait confiance et élus aux postes de responsabilités politique, utilisent le pouvoir que nous leur avons conféré pour pérenniser cet Etat voyou, aujourd'hui, clairement immérité. Ces juifs que nous avons élus, qui utilisant nos institutions démocratiques s'immiscent au sein des centres de décision  et  se révèlent à nous, comme les souteneurs de criminels. 

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