Quel être
serait assez stupide pour croire que les juifs immigrés en Palestine sont
innocents ou rédemptifs ?
La spoliation du peuple autochtone, n'est-il pas l'acte originel du terrorisme dit musulman. Ou, aurions-nous la fatuité de croire que notre terrorisme est acceptable, que seul le terrorisme que nous engendrons doit être combattu ?
La spoliation du peuple autochtone, n'est-il pas l'acte originel du terrorisme dit musulman. Ou, aurions-nous la fatuité de croire que notre terrorisme est acceptable, que seul le terrorisme que nous engendrons doit être combattu ?
Raymond Samuel dit Raymond Aubrac (nom de Résistance) est mort ce 10 avril
2012. Homme de conviction et de devoir, lui-a-t-on posé la question de savoir
ce qu'il pensait des crimes que des juifs, qui comme lui avaient souffert du nazisme,
commettaient en Palestine ?
En tout état de
cause, en admettant que cela fut le cas, sa parole n'a pas été diffusée comme
l'a été la parole de tous ces menteurs patentés, juifs ou non, appartenant aux
médias, à la classe politique ou économique, ces intellectuels, cette
nomenclature pour "moutons de
Panurge" qui parce qu'il connaissent un texte par cœur, se disent intelligents.
Quand ils sont les adeptes illuminées d'une idéologie nauséeuse, une idéologie
ayant eu cours mais qui ne peut plus être admise de nos jours, tant, elle avilit
l'homme... Pourtant ces êtres déloyaux
au possible se vautrent dans cette fange, pensant sans doute, en tirer profit.
Qui peut nier que le désespoir de la jeunesse y compris en Occident n'est pas due à la vision sioniste du monde, qui voudrait : qu'une minorité détienne la suprématie sur l'ensemble : d'une communauté ; d'une nation ; d'une ethnie ou tout simplement sur les êtres humains, au prétexte qu'ils seraient le peuple élu ou voulant en faire partie. (Mais élu par qui ?) Il est admis, que les juifs seraient plus intelligents. Erreur simple d'êtres simplistes. Les Juifs ont la réputation de s'adapter à toutes les situations, admettons. Ils ont aussi la réputation d'être très rusés, admettons. Cependant si l’intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui l'accepte... Or, si les juifs ont la réputation d'être instruits et si le fonctionnement népotique fait le reste, Ils ne sont ni plus, ni moins, intelligents que vous ou moi. Et j'admets volontiers qu'il tirent mieux profit de concepts inventés par d'autres, mais ceci, n'est pas d'intelligence, mais, la compréhension de la stupidité humaine succombant à la flatterie ou à la cupidité.
[L’intelligence consiste d'avantage à s'entendre, y compris, avec celui qui n'a pas les mêmes intérêts que vous et non à le dominer. Surtout si cette domination se réalise par la puissance brutale d'une armée contre des civils ou encore par la ruse, par la manipulation, par le complot, ont est plus dans la sphère humaine mais bestiale. C'est en tout cas comme cela que s'applique la loi de la jungle.]
Qui peut nier que le désespoir de la jeunesse y compris en Occident n'est pas due à la vision sioniste du monde, qui voudrait : qu'une minorité détienne la suprématie sur l'ensemble : d'une communauté ; d'une nation ; d'une ethnie ou tout simplement sur les êtres humains, au prétexte qu'ils seraient le peuple élu ou voulant en faire partie. (Mais élu par qui ?) Il est admis, que les juifs seraient plus intelligents. Erreur simple d'êtres simplistes. Les Juifs ont la réputation de s'adapter à toutes les situations, admettons. Ils ont aussi la réputation d'être très rusés, admettons. Cependant si l’intelligence fait accepter un concept, la ruse berne celui qui l'accepte... Or, si les juifs ont la réputation d'être instruits et si le fonctionnement népotique fait le reste, Ils ne sont ni plus, ni moins, intelligents que vous ou moi. Et j'admets volontiers qu'il tirent mieux profit de concepts inventés par d'autres, mais ceci, n'est pas d'intelligence, mais, la compréhension de la stupidité humaine succombant à la flatterie ou à la cupidité.
[L’intelligence consiste d'avantage à s'entendre, y compris, avec celui qui n'a pas les mêmes intérêts que vous et non à le dominer. Surtout si cette domination se réalise par la puissance brutale d'une armée contre des civils ou encore par la ruse, par la manipulation, par le complot, ont est plus dans la sphère humaine mais bestiale. C'est en tout cas comme cela que s'applique la loi de la jungle.]
Ils tirent sur les jeunes, non ?
[ 08/04/2012 - 15:46 ]
Le 30
mars 1976 le peuple palestinien a fait une grève générale et manifesté contre
la confiscation par Israël de milliers d’arpents de terre en Galilée. Les Israéliens
ont répondu par la violence et tué six Palestiniens désarmés et en ont blessé
des centaines. Chaque année on commémore le Jour de la Terre en Palestine en
souvenir de ceux qui voulaient protéger leur terre.
Jeune
garçon avec une fleur jaune... Photo : Johnny Barber
Cette
année, pendant la commémoration du Jour de la Terre, je me trouvais au
check-point d’Erez. Plusieurs centaines de jeunes avaient réussi à contourner
la police du Hamas qui fermait la route menant à Erez. Ils se sont arrêtés à
environ 50 mètres du check point israélien. La route était barrée par des
rouleaux de fils de fer barbelé. Les shabab (jeunes ndt )ont mis le feu à des
pneus et ont jeté des pierres sur le mur israélien dont la plupart sont tombées
sur la route loin de la cible. Sans sommation et avec régularité, les forces
d’occupation israéliennes ouvraient le feu sur les jeunes lanceurs de pierre.
Chaque salve consistait en deux ou trois séries de tirs et à chaque salve des
jeunes tombaient. D’autres les ramassaient immédiatement. Des dizaines de
jeunes entouraient les blessés. On parvenait tant bien que mal à les
transporter à travers la foule pour les charger sur des motos et les emmener du
côté palestinien du check-point vers les ambulances qui attendaient.
Je
m’interroge sur ces jeunes soldats qui choisissaient une cible parmi la foule
et qui tirent, comme sur un vache dans un couloir. Je me souviens qu’en 2002,
le chef de la IAF (Israel Air Force) à qui on demandait quel effet ça faisait
de lâcher une bombe sur Gaza, avait répondu : "Votre question n’est
pas légitime et ne mérite pas d’être posée. Mais si vous tenez à le savoir, je
vais vous le dire : je sens un léger choc de l’appareil au moment où la
bombe en sort. Une seconde plus tard, elle est partie et c’est tout. Voilà ce
que je ressens." Je ne suis pas d’accord avec Hurlitz. La question est
parfaitement légitime. C’est la réponse qui est problématique. C’est la réponse
d’un sociopathe. Je me demande si cette déshumanisation s’est propagée à tous
les soldats qui nous font face, je me demande ce qu’ils ressentent.
Et je
m’interroge sur les jeunes lanceurs de pierre qui s’exposent au feu des
Israéliens en sachant parfaitement qu’on va leur tirer dessus.
Dès que
les derniers blessés ont été emmenés à l’arrière des motos, les shabab
retournent au mur pour lancer des pierres. D’autres essaient d’enlever le
rouleau de fils de fer barbelé de la route. J’attends le bruit du M-16 et je
regarde qui est tombé. "Nous allons à Jérusalem, en millions de
martyrs" chantent les shabab et on entend crier "Allahu
Akbar !". Des jeunes gens couverts de sang essaient d’aider au
transport des nouveaux blessés, d’autres sont assis sur le côté, raillant les
derniers blessés, imitant leurs cris quand on les emmène.
Je
regarde en me demandant à quoi ça sert de jeter des pierres sur un mur en béton
sous l’oeil d’Israéliens qui sélectionnent méthodiquement des cibles dans la
foule pour leur tirer dessus.
Pendant
les funérailles de Mahmoud Zaqout, le jeune qui a été tué ce jour-là et qui
aurait eu 20 ans le 19 avril, j’ai parlé avec son père Mohamed et son cousin,
Nizar Zaqout.
Mohamed
m’a dit qu’il était fier de son fils, le sixième de ses sept garçons. Il m’a
dit que c’était un enfant calme et affectueux et que, bien qu’approchant la
vingtaine, c’était encore un enfant.
Le cousin
de Mahmoud, Nizar, qui était avec lui à Erez, est venu nous rejoindre en
sautillant sur ses béquilles pour nous parler des moment qui avaient précédé la
mort de Mahmoud. Ils étaient allés à Erez avec deux amis. Ils avaient amené un
drapeau palestinien. Nizar nous a dit que Mahmoud avait eu la prémonition de sa
mort imminente et il s’était arrêté avant le barrage pour prier. Ils ont décidé
de s’approcher pour accrocher le drapeau palestinien sur la grille du
check-point. Ils ont donc essayé de déplacer le rouleau de fils barbelés pour
passer. Des soldats israéliens qui étaient accroupis derrière des blocs de béton
leur ont fait un signe qui signifiait : "Que faites-vous là ?
Gare à vous !" En voyant les soldats, les deux amis ont fait
demi-tour.
Mais
Mahmoud et Nizar, qui étaient déterminés à accrocher le drapeau à la grille,
ont continué à tirer sur les barbelés. Nizar dit que les soldats leur ont fait
un signe avec les pouces tournés vers le haut. Et ils ont tiré. Nizar et
Mahmoud se sont enfuis en courant. Nizar a vu le sang sur le cou de Mahmoud et
après quelques pas Mahmoud s’est effondré dans les bras de Nizar. Nizar a porté
son cousin au milieu de la foule des jeunes Palestiniens. Il a mis sa main sur
la blessure pendant qu’on les chargeait sur une moto. Quand ils sont arrivés à
l’ambulance, un infirmier à montré sa cuisse à Nizar. Il avait été blessé
aussi.
J’ai
demandé à Nizar ce qu’il avait ressenti en face des soldats. Il m’a dit qu’il
avait décidé d’accrocher le drapeau même s’il devait le payer de sa vie. Il m’a
parlé de la résistance de sa famille, de la perte d’un oncle pendant
l’opération Cast Lead, et de sa détermination à se battre. "Je veux
pouvoir aller prier à Jérusalem. C’est notre droit. Depuis que nous sommes nés,
Mahmoud et moi nous luttons contre les Israéliens."
Quelqu’un
a tendu à Nizar un drapeau tâché de sang. C’était le sang de Mahmoud. Nizar l’a
mis contre sa joue, en respirant profondément. Nizar, silencieusement, a
communié un temps, à travers le drapeau ensanglanté, avec Mahmoud, son oncle
mort et toute la souffrance et la spoliation de la Palestine. Puis il a
dit : "Mahmoud n’a pas réussi à accrocher le drapeau sur la grille,
mais moi je le ferai. Nous continuerons à résister jusqu’à ce qu’on nous rende
nos droits. Le sang de Mahmoud n’aura pas coulé en vain. Des centaines de
jeunes prendront sa place. Nous lutterons pour nos droits et pour nos enfants,
nous nous battrons pour reprendre notre terre."
"Les
occupant veulent nous faire oublier nos terres et Jérusalem en nous accablant
de soucis matériels —en nous privant de travail, d’essence, d’électricité, de
fuel, mais nous n’oublierons pas. Ma famille a une tradition de résistance. Mes
oncles ont été assassinés, d’autres ont été emprisonnés. Ils sont morts pour
Jérusalem. Tout le monde ici est capable de mourir pour Jérusalem, nous en
sommes fiers", s’est écrié Nizar. Je me suis retourné pour regarder les
visages attentifs des jeunes qui l’écoutaient.
Au moment
de nous séparer, Nizar m’a demandé d’où je venais. Quand j’ai dit que je venais
d’Amérique, il m’a répondu que pour beaucoup de Gazaouis l’Amérique était
l’ennemi mais qu’il appréciait que je sois venu parce qu’il fallait absolument
que les Américains sachent ce qui se passe à Gaza.
Eh bien
voilà ce qui se passe à Gaza. Les 36ième Jour de la Terre a eu lieu. Les
soldats israéliens ont tiré à bout portant sur deux jeunes dont la seule arme
était un drapeau. Dans la journée, ils ont tiré sur des dizaines de jeunes qui
n’avaient comme armes que des cailloux. Pendant tout le temps où je suis resté
au check-point d’Erez ils n’ont pas envoyé de gaz lacrymogène ni utilisé aucune
autre méthode que les tirs pour disperser la foule. Il n’y a pas eu non plus de
tirs de sommation. Chaque tir a atteint un être humain. Les médias américaines
ne trouvent pas ces événements assez importants pour en parler. Le Jour de la
Nakba, "La Catastrophe" arrive dans la foulée, le 15 mai. Les jeunes
vont retourner à Erez. Combien seront assassinés ? Le monde va-t-il s’en
soucier ?
A Gaza,
la résistance continue et ce sont les jeunes qui l’incarnent. J’ai compris que
leur lutte n’est pas inutile, les Palestiniens résistent avec ce qu’ils ont. On
ne les apprend pas à haïr, mais à demander le respect de leurs droits et à se
battre pour la liberté.
Mohamed
ajoute, avec la voix presque inaudible de quelqu’un qui a le cœur brisé :
"Tous les jeunes vont à ces manifestations, nous ne les en empêchons pas,
c’est leur combat. Je suis fier que Mahmoud soit allé en première ligne. Nous
résistons comme nos aïeuls avant nous."
* Johnny
Barber a été en Afghanistan, Irak, Israël, Palestine, Liban, Jordanie, Syrie et
Gaza pour témoigner des souffrances des populations dans les pays en guerre.
Visitez son site : www.oneBrightpearl.com
« Jésus
est un terroriste » - 25 décembre 2006
3 mars
2012 - The Palestine Chronicle - Pour consulter l’original :
http://www.palestinechronicle.com/
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet
http://www.palestinechronicle.com/
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet
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