jeudi 12 avril 2012

" Moi, juif anti-sioniste..."



Le sionisme devrait passer du mode de penser où  les événements  sont mythifiés à un mode de pensée fondé sur l’expérience et la raison. 

Interview de Pierre Stambul : " Moi, juif anti-sioniste..." dans le journal "Le Matin -
Texte de Michèle Sibony : " Le CRIF : Un sale boulot pour les juifs français"

Tandis qu’à Gaza un fragile cessez-le-feu se maintient depuis le 18 janvier 2009,  les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve durable entre le Hamas et Israël, de nombreuses voix s’élèvent et demandent des comptes à Israël. Celle de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, en est l’une d’elles.

Du côté du CRIF et des institutions communautaires juives, nous sommes plus que jamais des traîtres « ayant la haine de soi ». Notre existence les irrite.
Ce qui vient de se passer contre les palestiniens confirme notre raison d’être et nos analyses : le sionisme est un obstacle à la paix. La politique de destruction consciente et obstinée menée par tous les gouvernements israéliens contre la Palestine est un crime. Elle est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.
LM : Le crime à Gaza a été rendu possible grâce au soutien renforcé de l’Union Européenne notamment de la France. Comment analysez-vous ce « permis de tuer » qui a été accordé à Israël ?
Tzipi Livni est allée chercher chez Moubarak mais surtout chez Sarkozy le permis de tuer dont elle avait besoin et elle l’a eu sans problème. C’est au forceps que Sarkozy et Kouchner ont obtenu le « rehaussement » des relations entre l’Europe et Israël contre l’avis du Parlement européen. La responsabilité occidentale est totale. C’est l’Europe qui a financé le port ou l’aéroport de Gaza et l’Europe s’est tue quand l’armée israélienne les a pulvérisés. L’Europe a participé au blocus de Gaza, déclaré « entité hostile » par l’occupant.
LM : l’UJFP fait partie de ces centaines de mouvements et ONG qui ont déposé une plainte contre Israël auprès du TPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pensez-vous que cette démarche a des chances d’aboutir ?
Je ne suis pas juriste et je suis donc incapable de savoir quelles suites auront ces actions juridiques.
Au-delà d’un recours à une justice internationale, il y a la création d’un « tribunal Russel » à l’image de celui qui avait contribué à retourner l’opinion publique mondiale contre les crimes de l’impérialisme américain au Viêt-Nam.
LM : Comment expliquez-vous le malaise d’une partie de la gauche française et son aveuglement à l’égard d’Israël, ses hésitations à prendre position dans le sens du droit international, de la justice et de la morale humaine ?
L’histoire bégaie. En 1956, une bonne partie de la gauche française votait les pleins pouvoirs aux militaires en pleine guerre d’Algérie et couvrait la gégène sous la surveillance tranquille des « socialistes » Lejeune ou Lacoste. Et c’est un gouvernement « de gauche » (Guy Mollet) qui attaquait Nasser aux côtés de l’armée israélienne. Une partie de cette gauche a toujours été colonialiste et manifeste vis-à-vis des Arabes un racisme certain teinté de condescendance paternaliste.
L’attaque contre Gaza a été rendue possible en Israël par une propagande efficace visant à faire passer le Hamas (après le Hezbollah 3 ans avant) comme des sauvages terroristes qu’on a le droit de tuer. Cette propagande a parfaitement fonctionné aussi en France. On a l’impression que cette gauche n’accepte que des Arabes européanisés, mais qu’elle n’a toujours pas fait son deuil de ses années d’errements colonialistes.

Les messages du CRIF pour l’année 2009, l’année Gaza :
1 – la France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Monsieur Prasquier parle de haine dans ces manifestations. Non, il n’y avait pas de haine, mais une immense colère contre la violence sans limite, « sauvage » selon le terme recommandé par Tsipi Livni pour l’action de ses soldats. Oui, c’est la colère, et aussi une immense douleur devant le sort des habitants de Gaza livrés aux criminels de guerre par nos dirigeants politiques et que nous étions, nous la société civile, des millions dans le monde à défendre, exigeant que les crimes soient punis.
Car en réalité le CRIF et Monsieur Prasquier ont un problème : leur minable et pathétique tactique d’allumage du contre-feu « antisémitisme » pour faire oublier Gaza.
2 - La France ne doit pas aller à Genève : Prasquier a utilisé, lui, l’expression israélienne consacrée pour désigner le quatrième Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies qui se tiendra à Genève en Avril. Il l’a appelé comme le gouvernement israélien et ses soutiens : « Durban 2 », afin de clairement l’aligner sur le premier qui s’était tenu à Durban en août 2001 au moment de la seconde Intifada.
Ainsi, il faut donc se débarrasser de cette conférence : une véritable conquête pour les peuples, une organisation de l’ONU qui repère sur tous les continents les violations des droits humains et le racisme, qui fait des recommandations à chaque Etat, et qui mesure de session en session l’avancement des situations. Tout cela se fera sans Israël bien sûr, sans le Canada qui a déjà cédé à l’intimidation, sans les Etats-Unis qui viennent de se retirer, et sans doute sans la France a pratiquement annoncé Monsieur Fillon, au dîner du CRIF.

Vous trouver cette interview in extenso sur :


La France doit être placée sous le signe de l’antisémitisme qui monte.
Cette phrase prononcée dans le cadre d'une réunion du C.R.I.F. résume à elle seule toute la nocivité de ces "associations" qui justifient leur création par la volonté de manipuler les citoyens de l’État qui l'abrite.
En effet, comment peut-on présumer à l'avance, du caractère raciste d'une nation ? Cette volonté de placer la France sous le signe de l'antisémitisme n'a d'autre but que celui d'influencer la population, mais surtout, les autorités pour qu'elles cautionnent et absolvent les crimes que les israéliens commettent en Palestine.

Cela à fonctionné à merveille. Sarkozy, n'a-t-il pas cautionné et aidé cet  Etat, fournissant des vedettes la marine israélienne, au moment même où l'armée israélienne bombardait des civils à Gaza. 

Ce placement sous le signe de l’antisémitisme de la France, voulue par le sionisme, on pouvait la ressentir y compris au sein d'associations militant pour que le droit s'applique en Palestine, où des juifs y militaient, s'est dire l'ambigüité qu'il peut exister dans ces associations où les juifs militent.    

Il n’y pas de cas avéré permettant d’affirmer une montée de l’antisémitisme si ce n’est la structure sioniste ayant tout intérêt à le laisser croire.  Cependant parle-t-on de la montée de la brutalité israélienne ? Pourtant elle n’a jamais cessée depuis 1948. Bien au contraire, avec des pics les pics de criminalité aiguë comme à Gaza en 2008 au doux nom de : « plomb durci », voila la vrai monte de racisme, là est l’origine des peurs.

La paranoïa est la résultante de ses propres actes, du mal que l’on fait ou que l’on croit avoir fait. Dans le cas des peurs des juifs français, cette paranoïa, vient du comportement délictueux d’Israël et pourrait être à l’origine du mal être que certains juifs peuvent ressentir en France. Ce sont les juifs eux-mêmes qui détiennent la solution. A soutenir le sionisme et ses mythes, mythes auxquels le sionisme ne croit pas mais s'en sert pour y adhérer les juifs sans lesquels le sionisme resterait une chimère. 

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