dimanche 8 juillet 2012

Detroit d'Ormuz


Les Etats-Unis mettent en garde l'Iran et renforce sa présence militaire dans le Golfe Persique, Washington prend position devant la possible fermeture du détroit d'Ormuz. Téhéran menace de bloquer cette voie d'eau, par laquelle  passe le cinquième du pétrole mondial.  Le New York Times, révèle que la Marine US a envoyé jusqu'à huit navires de guerre dans la zone.

Mariano Zafra / El País


L'Iran et les États-Unis re-lancent des avertissements dans le golfe Persique.
Tandis que le premier prépare une législation pour empêcher le passage d'Ormuz aux pays qui le soumettent à l'embargo et réalise des manœuvres militaires avec missiles,  le second a renforcé sa présence militaire dans eaux internationales avec l'objectif d'empêcher la fermeture du détroit par lequel passe le cinquième du pétrole mondial. Pour le moment il est simplement question d'une prise de position, mais les pays voisins ne s'y risquent pas.  Les Emirats Arabes Unis (EAU) et l'Arabie Saoudite se préparent à mettre en fonctionnement deux oléoducs, afin d'éviter un éventuellement blocage.    


Plus d'information :

"La Marine US a doublé le nombre dragueurs-de-mines stationnés dans la zone, jusqu'a huit navires, révèle le The New York Times dans l'édition d'aujourd'hui.  En outre, s'est déplacé dans le Golfe sa première base d'opérations flottante, un transport amphibie reconverti en bateau d'accueil, baptisé Ponce. Sa première mission est de servir comme centre logistique pour l'éventuel déminage, mais Ponce dispose de la chirurgie,  d'héliport et cabines pour les troupes, ce qui lui permet loger des forces spéciales.
Bien que ces navires sont la part la plus visible, le déploiement, initié au printemps dernier inclue aussi une augmentation d'avions de combat F-22 et FF-15C basées dans la zone. (Les intéressés ne disent pas ces avions sont basés en Israël)  
Selon le journal américain, les nouveaux appareils renforcent la capacité de ceux déjà déployés contre les batteries de missiles que l'Iran à installés sur ses cotes  et qui pourraient menacer la navigation sur le détroit d'Ormuz, en plus d'être en mesure d'atteindre des objectifs à l'intérieur du pays.
Les sources citées par le Times décrivent le déploiement comme un message à l'Iran pour que "ne lui vienne à l'idée de fermer le détroit". Ils mentionnent également qu'il s'agit de "tranquilliser Israël", dont les dirigeants ont menacé d'attaquer les installations nucléaires de l'Iran si la communauté internationale  ne parvient pas à stopper son programme d'enrichissement d'uranium.  Cependant,  les auteurs de l'information renoncent reconnaissent que la concentration des forces navales "pose des risques significatifs, incluse la possibilité que les puissants Gardiens de la Paix de la Révolution [plus connus sous le nom de Pasdaran] décident de répondre à l'augmentation de ce déploiement".
En fait, la tentions entre l'Iran et l'Occident à augmenté après l'échec de le dernier sommet  sur le nucléaire et l'entrée en vigueur, dimanche dernier, de l'embargo de l'Union Européenne du pétrole iranien? Cette mesure, ajoutée à l'interdiction d'assurer les cargaisons pétrolières iraniennes et les sanctions étatsuniennes des pays qui tracteraient avec sa Banque Centrale,  il s'agit de "noyer" la principale source de devises de Téhéran.  Selon le calcul des analystes,  la baisse des exportations de pétrole va priver mensuellement l'Iran de 2.500 millions de dollars.
Lorsqu'en janvier, l'UE approuva l'embargo et accorda la possibilité de conclure les contrat en place jusqu'au 1r juillet, les dirigeants iraniens firent savoir qu'ils considéraient que le harcèlement économique auquel était soumis le pays le considéraient comme une déclaration de guerre. 
Certaines voix ont suggéré de répondra par la fermeture du détroit d'Ormuz, bien que cette fermeture ait été officiellement rejetée, cette simple est une forme de pression comparable au déploiement militaire étatsunien.

L'Iran a déclaré ce mardi qu'il a testé avec succès un missile de moyenne portée Sahab 3 dans le cadre de ses manœuvres Grand Prophète 7. L'annonce parait un avertissement a Israël, dont le territoire serait à porté du missile, tels que les médias iranien ont pris soin de souligner. Ce geste s'additionne aux déclaration d'un député iranien, selon lequel le Comité de Sécurité National et Politique Extérieure du Parlement a rédigé un projet de loi pour bloquer le passage par le détroit d'Ormuz de pétroliers qui transportent le brut de pays qui appuient les sanctions.
Le régime iranien utilise le Parlement comme caisse de résonnance à leurs signaux politiques. Même si la Chambre devait adopter le projet de loi, son effectivité serait nulle jusqu'à la ratification de la loi par le chef suprême. Pourtant, le timing de l'annonce est un autre signe d'inquiétude de la pression internationale sur Téhéran.
Mais les pays Arabes voisins de l'Iran ne peuvent prendre le risque. Le détroit d'Ormuz est la principale issue pour le pétrole de l'Arabie Saoudite, EAU, Irak, Koweït et pour le gaz du Qatar.
En 2011, entre 13 et 15  pétroliers avec un total de 17 millions de barils de brut  croisèrent journellement cette étroite voie d'eau de seulement 34 Km. en son point le plus étroit. Il en résulte, néanmoins,  qu'il sera difficile de distinguer lequel d'entre eux est destiné à l'UE.
Les Emirats Arabes Unis (EAU) viennent d'inaugurer un oléoduc entre les puis de Habshan et le port de Fujairah.  Le conduit a une capacité de 1.8 millions de barils jour, ce qui permettrait à Abu-Dhabi d'exporter jusqu'a 70% de sa production par cette voie et redoute significativement sa dépendance d'Ormuz. Les médias locaux  on fait remarquer que en plus que la nouvelle infrastructure, de 360 Km. et a couté 10.000 millions de dirhams (quelque 2.200 millions d'euros), va couter moins cher que le cout du transport classique et les assurance.  
Pour sa part, l'Arabie Saoudite, premier producteur et exportateur du monde, a ré-ouvert un vieux oléoduc construit pour l'Irak durant la guerre qui l'opposa à l'Iran dans les années quatre-vingt du siècle passé. Appelé Oléoduc Iraquien en Arabie Saoudite (plus connu par le sigle anglais, IPSA), qui traverse la péninsule Arabique  d'Est en Ouest, et qui fut confisqué par Riad en 2001 en compensation de la dette contracté par Bagdad. Dès lors il est utilisé pour transporter gaz aux centrales électriques de la cote saoudite à la mer Rouge. Mais à la suite, en janvier dernier, que l'Iran ait agité le spectre de la fermeture du détroit d'Ormuz, les saoudiens l'ont conditionné pour le transport du brut.       
L'IPSA peut transporter 1.65 millions de barils jour vers le dépôt de stockage de Muajjiz, dans la zone industrielle  de Yanbu. Ces 1.65 millions s'additionnerait aux 5 millions de barils que peuvent transporter les oléoducs de la Petroline, qui n'ont jamais été utilisés à leur pleine capacité et dont l'un est dédié au gaz.


Cela me rappelle :
Le 26 juillet 1956, Gamal Abdel Nasser, décide de nationaliser le canal de Suez et gèle les avoirs de la Compagnie Internationale, la décision provoque une crise au plan mondial (la France et l'Angleterre percevaient des royalties de l'exploitation du canal reliant la Méditerranée à la Mer Rouge).
Le 29 octobre Israël, aidé des Britanniques et des Français, attaque l'Egypte et envahit le Sinaï. Les Britanniques et les Français  occupent la zone du canal de Suez. Nasser par l'intermédiaire de l'ONU, obtient le retrait des troupes militaires européennes début novembre sous la pression des USA et de la Russie.
Plus tard, la paix conclue entre l'Egypte et Israël sous l’égide des USA, aura comme conséquence, la restitution du Sinaï par Israël  et l'aliénation de l'Etat égyptien à l'Amérique, donc aux Gouvernements israélien, moyennant  une allocation de 500 millions de dollars, que le contribuable américain assurait à l'Egypte. Une fois de plus, les Lobbys juifs aux USA, ont pris le peuple Américain pour un demeuré.  
De 1958 à 1961, l'Egypte forme avec la Syrie et le Yémen la République arabe unie, tournée vers l'URSS.
Ces pays que l'Occident à colonisé, absorbé leur économie (c'est à cela que sert la colonisation, n'en déplaise à ces démocrates d'opérette, prompts à s'allouer des fastueux subsides sur le "dos" des colonisées.), mais le jour où ces pays réclament leur dû, "rien ne va plus", comme se fut le cas, aussi, de Mohammad Mossadegh, Premier ministre de l'Iran de 1951 à 1953, lorsqu'il nationalisa l’industrie pétrolière iranienne en 1951, fut immédiatement diabolisé par les USA (sangsue du peuple iranien) pour les avoir écarté des royalties pétrolières.
 Je reconnais néanmoins que le cas de l'Iran aujourd'hui est un peu différent.  En effet, l'Iran est moins diabolisé pour sa volonté d'accéder au club des puissances nucléaires, que pour son opposition a la  politique sioniste de l'Etat israélien.  Et de la même manière qu'Israël avait attaqué l'Egypte, moins par la nationalisation du canal que pour éliminer un opposant à sa politique raciste et  "anti-palestinienne", Israël menace aujourd'hui d'attaquer les installations nucléaires iraniennes, moins pour le danger que soi-disant il ferait peser sur l'occident, que pour son opposition à la politique  hégémonique et raciste, digne du plus infâme va-t-en-guerre, que pour l'accession à l'arme dissuasive par excellence qu'est larme nucléaire.  
L'Iran en possession de l'arme nucléaire, aurait comme conséquence de faire réfléchir, le courageux gouvernement israélien,  avants de se jeter dans des aventures douteuses. C'est parce que il n'y avait pas de puissance équivalente au Proche et Moyen-Orient  qu'Israël a pu se permettre de continuer sa politique raciste, d'une autre temps, et bombarder les installations Syriennes et Irakiennes.

Sans oublier que les USA se lancent dans cette aventure, au risque de déclencher un conflit généralisé,  pour au moins deux raisons :

·        Empêcher Israël de faire usage de son armement nucléaire.*
·        De contenir les Lobbys juifs américains.

Car en effet,  qu'ont a craindre les USA d'un Iran en possession de l'arme nucléaire ? L’Iran, dans l’ère moderne, n'a pas été une seule fois à l'origine d'aucune guerre. Et condamner l'hégémonie Américaine, n'est pas une raison suffisante pour lui déclarer la guerre. Barak Obama, sait que l'Iran à signé les accords de l'AIEA, il sait aussi qu'Israël ne les a pas signé, qu'il est entré dans le club des puissances nucléaires illégalement. Mais nous savons tous que M Barak Obama est un Président pour le prestige, comme d'ailleurs l'a été G.W. Bush, Clinton, [...] la politique étrangère des USA, principalement celle qui a attrait aux intérêts israéliens, se fait à Tel-Aviv.  Malheureusement il n'y a pas que les USA, victime d'influence que lobbys juifs ont su acquérir.
L'incompréhensible réside dans la propension de ces êtres que l'on croyait intelligents et qui se plaisent à jouer les marionnettes. 


* Israël, c'est un secret de polichinelle, fait le chantage de l'utilisation de la bombe nucléaire, pour faire céder les USA, et exiger des gouvernements américains, l'acceptation de leur politique. Politique  qui n'a d'autre but que celui de faire plier tout État qui s'opposera à ses intérêts. ON comprends mieux pourquoi l'Iran ou la Syrie sont dans le "collimateur" occidental. Les USA, l'Europe à voulu, dans un premier temps, faire passer pour manifestations pacifiques ce qui était en réalité une révolution armé, comme se fut le cas en Libye, contrairement à la Tunisie ou à l’Égypte. 


Israël est toujours en guerre avec la Syrie, (plateau du Golan, annexé de fait par Israël, contrairement à la 4me convention de Genève) Le renversement de l'autocrate syrien arrangerait Israël, faut-il encore qu'un fantoche soit mis en place. Il y a cependant un point dont aucun média n'y fait allusion, est qu'un pays en guerre avec une opposition qui pourrait être favorable à l'ennemi entraine indubitablement une autorité sans partage où l'opposition n'y a pas sa place, cependant ayons l'intelligence d'admettre qu'en Israël il n'y a pas de véritable opposition, non plus. Et l'opposition existante est de pure forme et les gouvernements, quels qu'ils soient, doivent exécuter les consignes sionistes au risque de se voir assassinés.


Aujourd'hui, l'Occident, les USA, l'Europe prendraient le risque d'un conflit généralisé pour permettre à un Etat illégal, un Etat voyou de poursuivre sa politique criminelle. S'est dire si les gouvernements et institutions occidentales sont phagocytés par des êtres qui, juifs ou non, favorisent et absolvent une politique qui ne devrait plus avoir lieu de nos jours. Ou alors il faudrait admettre que les  vingt siècles de l'ère moderne n'ont servi à rien.

 
Oscar Wilde : " je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dons notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible."

Oscar Wilde, emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la démocratie où le médiocre est la valeur de référence.
Ces réflexions il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte. 











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