jeudi 12 juillet 2012

M Alain Juppé, déclare




M Alain Juppé, déclare à propos du président syrien, le mercredi 11 juillet 2012 sur RMC : "C'est criminel. IL ya de 15.000 à 17.000 morts sur les main. [Ne pas le voir quitter le pouvoir] c'est ma plus grande frustration."
M Juppé exprime là un point de vue occidental. En rendant l'autocrate syrien responsable des morts, fait preuve d'une remarquable amnésie. Mais est-ce réellement de l'amnésie ou une volonté manipulatrice ? Les véritables victimes de ces affrontements sont les syriens qui ne sont ni pour les forces gouvernementales, ni pour les insurgés. Or M Alain Juppé, comme l'Occident, est pour les insurgés.  Je rappellerais simplement que Mme Aliot-Marie, Nicolas Sarkozy et l'Occident en général étaient pour le despote tunisien et égyptien. C'est donc logiquement que la France, l'Occident n'a pas armé les manifestants. Où est la logique ? Si ce n'est, le fait que ces deux autocrates étaient des fantoches occidentaux et a des degrés divers favorables à Israël..."la boucle est bouclée"



Je rappellerais succinctement quelques cas d'histoire :


C'est la maladresse politique de Louis XVI qui déclenche la Révolution.
En effet, lors de la première séance des États-généraux, le 5 mai 1789, il n'annonce pas de réformes, si attendues pourtant.
Il ne décide pas non plus la façon dont le vote se ferait (soit par tête, ce qui favoriserait le Tiers-état qui représente 98% de la population, soit par ordre, ce qui favoriserait les privilégiés, c'est-à-dire la Noblesse et le Clergé.)
Louis XVI, est-il le seul responsable des morts commis pendant la révolution française ? Non, la responsabilité est partagé entre les belligérants.

La guerre civile espagnole est un conflit qui opposa, en Espagne, le camp des « nationalistes » à celui des « républicains » (Front populaire) ces derniers réunissant, parfois avec de vives tensions, communistes, socialistes, républicains et anarchistes. Elle se déroula de juillet 1936 à avril 1939 et s'acheva par la défaite des républicains et l'établissement de la dictature de Francisco Franco, qui conserva le pouvoir absolu jusqu'à sa mort.
Le Front populaire, est-il le seul responsable des morts que fit la Guerre civile espagnole ? Non, la responsabilité est partagé entre les belligérants.

Agression de l'Irak
En mars 2003, 250 000 soldats américains, appuyés par quelques supplétifs britanniques, se sont lancés à l’assaut de Bagdad. C’est dès le lendemain du 11 septembre 2001 que l’administration Bush décida de faire du renversement du régime irakien un axe de sa stratégie. Bien sûr, des responsables (Néoconservateurs (Néocons) sionistes notoires) aussi importants que MM. Richard Cheney, Donald Rumsfeld ou Paul Wolfowitz préconisaient depuis longtemps une telle attaque. Mais les conditions dans laquelle le président George W. Bush avait été élu rendaient difficile la mise en œuvre de cet objectif. Grâce au 11-Septembre, cela devenait possible.
C’est une vision manichéenne du monde qui prévaut désormais à Washington. «  Qui n’est pas avec nous est avec les terroristes  » affirmait le président Bush. Le document de septembre 2002, «  The National Security Strategy of the United States  », qui inclut pour la première fois la notion de guerre préventive, confirme la nouvelle orientation de l’hyperpuissance, qui considère que ses intérêts s’identifient désormais au droit (lire les documents de la deuxième partie, Stratégie des Etats-Unis).
Le despote irakien, est-il le seul responsable des morts que fit l'agression de la coalition ? Non, la responsabilité est partagé entre les belligérants. Et je rappelle que la coalition a à son actif, directement et indirectement, des dizaines de milliers de morts. Mais bien entendu, d'un point de vue Occidental, ce n'est pas vrai...
Ce que l'Occident et les médias occidentaux n'ont pas dit, c'est que les "Neocons" voulaient remodeler le Proche et Moyen-Orient et cela dès la présidence Clinton et l'agression contre l'Irak s'est faite, plus, pour punir Saddam Hussein de l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens, que de châtier le despote de son peuple . Cependant, l'argument utilisé pour convaincre le plus stupide des présidents américains fut : les royalties versées pour chaque bombe tombé sur l'Irak et les bénéfices qu'il y avait a mettre le pétrole irakien "sous tutelle"... L'attaque du WTC du 11 septembre 2001, fut l'argument, comme pour Pearl-Arbor, pour convaincre le Sénat US. Le seul bénéficiaire de l'agression de l'Irak est Israël, qui élimine là un des opposants à sa politique raciste, coloniale, hégémonique. Le reste n'est que de la littérature.


Encore plus près de nous :
La guerre de Gaza est une opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, qui débuta le samedi 27 décembre 2008 à 11 h 30 du matin UTC+2 (9 h 30 du matin UTC) caractérisée par des raids et bombardements aériens suivis par une offensive terrestre.

La guerre contre GAZA. Contrairement aux affirmation occidentales, l'agression israélienne avait une seule motivation, celle de renverser le Hamas, pourtant démocratiquement élu, sur ce point il ne peut y avoir aucune contestation. L'agression de Gaza (Hamas) l'à été pour son opposition à la politique sioniste et non pour des actes de terrorisme, comme les hirondelles israéliennes nous l'on fait avaler. Mais la question reste posée, comment est-il possible que les gouvernements israéliens aient tant d'influence sur nos États ? Au point de cautionner des crimes de guerre, voir contre l'humanité. Le reste c'est de la littérature.

Le Gouvernement du Hamas, est-il le seul responsable des morts que fit l'agression israélienne ? Non, la responsabilité est partagé entre les belligérants.

Dans ces condition pourquoi Bachar el-Assad serait-il le seul responsable des morts qu'a fait la révolution syrienne ? Et même si les fourbes occidentaux auraient voulu faire passer cette révolution pour des manifestations pacifiques, c'est belle et bien une révolution armé qui s'est dressé face au pouvoir.
Révolutionnaires armés par la CIA, depuis la Turquie, et qui dit CIA dit Tel-Aviv et qui dit Tel-Aviv, dit Israël. La Syrie n'a pas été déstabilisé par la dureté du régime, dont l'occident se fout comme de sa première chemise, mais pour sa désapprobation à la politique sioniste des gouvernements israéliens.
Ignorer cet état de fait c'est ne rien connaître des affaires du monde.

Par ailleurs l’enquête diligenté par la France sur la mort du journaliste français, tué par un obus, a conclu : que l'obus avait été lancé par les rebelles.
Ceci prouve et confirme qu'une nouvelle fois l'Occident, pour des intérêts économiques ou stratégiques est à l'origine de ce drame. Il faut reconnaitre, cependant, que pour avoir une vision juste des événements, il faille aussi être honnête et loyal.     

Il n'y a pas un conflit dans le monde où l'Occident y est mêle, qu'il n'en soit pas à l'Origine. Le jour où cette vérité sera admise, alors, et seulement alors il sera, éventuellement, possible de voir notre planète en paix.   



Aujourd'hui, en réalité depuis quelque temps déjà, nous sommes au pire moment de la guerre froide. Elle ne se fait pas entre les blocs Soviétique et Nord-Américain, accompagnées de leur supplétifs respectifs, mais entre une élite supra-nationale favorable à une globalisation et les populations, moins bien achalandées économiquement.

Cette élite supra nationale est "chapeautée" par le GROUPE BILDERBERG, dont les Rockefeller et Rothschild, font partie des membres les plus éminents et surtout les chantres de la mondialisation tel qu'elle se présente à nous  "un rouleau compresseur qui arase tout sur son passage"  : principes fondateurs de nos sociétés ; valeurs humaines qu'il n'y a pas si longtemps étaient encore les nôtres ; les valeurs que véhiculait le travail ; l'honnête, comme principe fondateur de toute chose ; la famille, comme fondement de la société ; lé caractère responsable de nos dirigeants, aussi bien économiques que politiques ; des administrations au service des populations et non, comme s'est le cas aujourd'hui, au service d'idéologies [...].

Dans ce GROUPE BILDERBERG, les hommes les plus influents de la planète, qui, ont su petit à petit mettre en place toute une panoplie d'outils qui, présentés comme étant indispensables à la démocratie, rendent surtout service à cette minorité, que l'on nomme "marché". Une image désincarnée et dépolitisé du capitalisme mondial, qui comme en Grèce ou en l'Italie ou encore en France..., prennent les rênes des États et justifient leurs bénéfices par les sacrifices de l'ensemble des populations.

Extrait du journal Le Monde Diplomatique :

[Passé de la banque publique à la finance privée, et de François Mitterrand à M. François Bayrou, Jean Peyrelevade expliquait en 2005 : « Le capitaliste n’est plus directement saisissable. (…) Rompre avec le capitalisme, c’est rompre avec qui ? Mettre fin à la dictature du marché, fluide, mondial et anonyme, c’est s’attaquer à quelles institutions ? » Et cet ancien directeur adjoint du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy de conclure : « Marx est impuissant faute d’ennemi identifié. »
Qu’un représentant de la haute finance — président de Banca Leonardo France (familles Albert Frère, Agnelli et David-Weill) et administrateur du groupe Bouygues — nie l’existence d’une oligarchie, cela doit-il vraiment étonner ? Plus étrange est le fait que les médias dominants relaient cette image désincarnée et dépolitisée des puissances d’argent. La couverture journalistique de la nomination de M. Mario Monti au poste de président du conseil italien pourrait bien, à cet égard, constituer le parfait exemple d’un discours-écran évoquant « technocrates » et « experts » là où se constitue un gouvernement de banquiers. On put même lire sur le site Web de certains quotidiens que des « personnalités de la société civile » venaient de prendre les commandes.
L’équipe Monti comptant également dans ses rangs des professeurs d’université, la scientificité de sa politique était par avance établie par les commentateurs. Sauf que, à y regarder de plus près, la plupart des ministres siégeaient dans les conseils d’administration des principaux trusts de la Péninsule.]
Geoffrey Geuens
Maître de conférences à l’université de Liège. Auteur de La Finance imaginaire. Anatomie du capitalisme : des « marchés financiers » à l’oligarchie, Aden, Bruxelles, 2011.

Les États sont mis sous tutelle, mais aussi les institutions internationales comme : 
L'ONU, Le Conseil de Sécurité ; La Banque mondiale ; L’Organisation Mondiale du Commerce ; L’Organisation Mondiale de la Santé ; Le Fond Monétaire International [...] Sans parler du Traité de l'Atlantique Nord, qui avec le démantèlement de l'Union Soviétique  aurait du, aussi, être abrogé. Et Si le Conseil de sécurité sert de "gendarme du monde"  l'OTAN sert, surtout de police à L’Occident.        

Qui fait partie de ce GROUPE BILDERBERG ? S'ils sont des charognards il n'en sont pas moins rusées et l'éclectisme qui le compose va des multimillionnaires aux têtes couronnés en passant par des criminels, des dirigeants économiques malhonnêtes, des hommes politiques cupides, tous ceux qui dans le monde favorisent leurs intérêts. Et la, sionisme aux nationalités multiples joue, si j'ose dire, son rôle à plein. Et si Israël accorde la double nationalité, pour raison religieuse ou ethnique, n'est pas anodin, c'est un moyen de pénétrer au cœur même de nos instances démocratiques de nos États, pour faire voter des règlements permettant, comme le disait le Général de Gaulle : de robotiser une population (la manipuler au point de lui enlever toute réflexion) pour la rendre a la condition d'esclave. Ces populations subiront le népotisme de caste supra-nationale et accepteront la pensée unique que par tous moyens cette caste a toujours cherche à répandre. 
Nos États que nous voulons démocratiques, sont devenus des dictatures où seul bénéficient du droit, ceux qui on les moyens de le faire appliquer. Cela n'est pas la démocratie...

Chose extraordinaire l'Occident, dit démocratique, fait la "guerre"  à tout système politique qu'il considère comme non démocratique, mais seulement aux États qui ne favorisent pas sa politique ou ses intérêts. Pourtant la dictature que cette élite économique, avec l'assentiment de nos politiques cupides, fait subir y a ses propres citoyens est tout autant abjecte que celle qu'ils combattent au nom d'une démocratie qu'ils imposent par les armes.

Bien entendu, à part le futur que ces êtres  sans état de conscience nous préparent il y a, quoi que nous pensions, la pérennisation d'un État illégal, j'ai nommé Israël, que seul la puissance des armes et l'exclusion par l’appauvrissement des citoyens de la région maintiendra. Mais il faudra également annihiler les aspiration démocratiques des citoyens du monde par ce même appauvrissement...,
ne le remarquons-nous dorés-et-déjà. Nous perdons nos avantages acquis un à un, au bénéfice d'une gestion, nous dit-on, équilibrée. 
Mais équilibré au profit de qui ?


Ce que fait là M Juppé, mais rassurez-vous il n'est pas le seul, il est même un des moins fourbes. Je ne comprends pas d'ailleurs ce qui lui arrive... (je les dénonce suffisamment souvent, pour que vous vous faisiez une idée)


Pour confirmer ce que j'ai tenté d'expliquer, hier samedi 14 juillet M François Copé, "patron" de l'UMP déclare sur BFMtv, "qu'il s’inquiète vraiment pour la France" (au sujet de l'abrogation de la défiscalisation des heures supplémentaires). Apparemment lorsqu'il introduisait, conjointement avec Christian Jacob, la proposition qui voulait que les Députés "oubliant" de déclarer tout ou partie de leurs avoir au fisc ne soient pas sanctionnés, on croit rêver.   
Ah j'oubliais, ces messieurs sont sionistes notoires...





Alors vous comprendrez, ou vous ne comprendrez pas, que tous ceux qui réclament que la démocratie et la justice s'applique, ça et là, mais dont ils tirent profit de cette soi-disant démocratie, de cette soi-disant justice, pour des raisons d'intérêt personnel, carriérisme, communautarisme, ou que sais-je encore, sont des êtres qui par stupidité ou idéologie abondent dans le sens de cette caste supranationale que l'on appelle anonymement "MARCHE" et désigne des êtres sans état de conscience fusse-t-ils les plus influents de la planète, qui ont su présenter leurs rapines comme un bien commun...  

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