jeudi 16 août 2012

Palestine/Israël [Chronologie du Conflit IV ]




Eretz-Israël : 
du Sinaï au Litani, de la Méditerranée au Jourdain.
En 1982, la guerre contre le Liban sera largement motivée par la volonté d’atteindre le fleuve Litani convoité par le mouvement sioniste dès les années 20. Le Mur en cours de construction en Cisjordanie confisque les ressources en eau de l’aquifère de Cisjordanie, en plus des terres.


La Consommation moyenne des Palestiniens est entre 12 et 40 litres d’eau par personne et par jour, pour 300 à 400 lires pour un israélien. Sur les 350 millions de m³ de l’aquifère occidental de Cisjordanie, seuls 20 millions reviennent aux Palestiniens.

Des juifs racistes prétendent, en France, que les Arabes
ont toujours vécu avec peu d'eau.
Pourquoi devrions-nous leur en donner plus !!!  
(Cela se passe de commentaires)

« Tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau… nous considérons qu’il est essentiel que la frontière nord de la Palestine englobe la vallée du Litani. »  (Chaïm Weizmann au Premier Ministre Anglais en 1949)
Prétextant de la tentative d’assassinat de l’ambassadeur d’Israël à Londres -un fait irakien-, l’armée israélienne envahit le Liban, occupe le sud (où il se maintiendra avec des éléments fantoches  jusqu’en 2000), puis Beyrouth d’où elle chasse l’OLP protectrice des Palestiniens. 
Quelques jours plu tard, Israël combine avec les milices chrétiennes le massacre de 3 500 réfugies dans le camp de Sabra etChatila. Le scandale cause la naissance du mouvement refuznik et la démission du chef des armées Ariel Sharon… pas pour toujours. Israël, entre occupation, bombardements et raids meurtriers  -comme celui commandé par Shimon Pères en 1966 à Cana, se maintiendra au Liban jusqu’en 2000, causant près de 18 000 morts et plus de 30 000 blesses. Malmené par la résistance militaire celle du Hezbollah avant tout –Israël échoue finalement dans sa tentative d’expansion vers le nord. 
(Israël c’est-il vengé sur Gaza en 2008-09..., il faut reconnaître cependant, qu'Israël n'a pas besoin de motivation, autre que les ambitions sionistes, pour commettre ses crimes.)

« Quand nous aurons colonisé cette terre, tout ce que les arabes pourront y faire sera de Zigzaguer en rond comme des cafards drogués dans une bouteille. » Rafael Eitan, chef d’Etat Major de l’IDF (armée israélienne). New York Times, 14 avril 1983. Rafael Eitan a aussi été directeur des opérations des services secrets (Mossad) pendant près de 25 ans.

« Nous nous comportons déjà dans les territoires occupés de la rive ouest du Jourdain, dans la bande de Gaza et du Liban, comme se sont comportés les Nazis dans les territoires occupées de Tchécoslovaquie et de l’Ouest. Nous n’avons pas établi de camp d’extermination comme ils l’ont fait à l’est. Voila où nous en sommes, avec cette seule différence qui nous distingue des nazis. »  Professeur Yeshaiyahu Leibowitz, 1987

Encore aujourd’hui des personnalités affirment qu’Israël a tous les droits, qu’il a raison d’agir comme il le fait, les colonies sont parfaitement légales -sur un territoire non attribué-  du fait même que la Palestine n’est pas un Etat ni un peuple reconnu !  Or ces sionistes ignorent ou feignent d’ignorer que l’Assemblée générale de l’ONU reconnaît l’existence du peuple palestinien le 10 décembre 1969.  Instance qui : sous un même procédé reconnut Israël.  Si un Etat palestinien ne peut voir le jour ce n’est pas de leur fait. Cela s'explique même succinctement : Les colonies, le mur de 738 km. Alors même que la frontière est de 352 km. ce mur a été érigé arbitrairement son d’utilité ne se comprend que comme un volonté de porter préjudice à la dynamique socio-économique, coupant l’accès de leur terres arables aux paysans palestiniens, de couper les villages entre eux… Les 638 Check-points de Cisjordanie, rendent les déplacements extrêmement difficiles, voire impossibles si le l’armée n’est pas bien disposée… . En 6 ans la colonisation est passée de 300 000 à 600 000 colons une augmentation de 61% en même temps Israël détruisait 3 000 logement palestiniens.  La Cisjordanie est partagé en deux bantoustans, minuscules, plus Jérusalem-est enfermé dans un ghetto mal desservi et entouré de colonies juives. Gaza ? Est sous blocus depuis 2007 blocus total depuis 2008. Comment peut-on dans ces condition prétendre à un Etat ?  
Ces personnalités sont des êtres ignorants, qui, parce que forts se croient intelligents !




Les Falachas, juifs noirs Éthiopiens. 
Entre 1984-1985 : Malgré les réticences racistes de nombreux dirigeants, Israël Organise le transfert de 6 500 Falachas, Ethiopiens membres d’une branche lointaine du judaïsme, soucieux d’un meilleur sort alors que sévit la guerre civile.   Une évacuation de 14 000 Falachas est effectuée en 1991. En 2003, Israël a décidé l’importation de 15 000 Falachas, destinés, à faire le plein des colonies. 

Parqués dans les villes et les quartiers les plus défavorisés, coupés de leurs racines de leur culture, victimes du racisme de la majorité des israéliens, les 80 000 Falachas d’Israël témoignent d’une manipulation à visée coloniale faite sous un prétexte humanitaire, alors que la vrai action humanitaire vise à l’aide des peuples sur place.

« Maintenant que les Etats d’Afrique noire ont rompu avec nous de manière aussi brutale […] nous sommes dégagés du devoir de discrétion que nous avions si fidèlement respecté jusqu’ici […] C’est pourquoi nous pouvons dire maintenant tout ce que nous pensons. Il y a quelques semaines était publiée en Grande Bretagne une étude du professeur Baker qui, entre autres choses, comparait l’histoire des juifs et celle des Noirs aux USA, pour montrer les différences que présente le développement  -dans des conditions semblables- des races différentes du point de vue de l’intelligence et autres caractères. La question soulevée est celle de savoir si l’infériorité des noirs est le résultat des conditions difficiles qu’ils ont connues pendant des générations ou si elle est la cause. En dépit des objections faites par les milieux progressistes, qui qualifient de telles études de racistes, il semble bien qu’il existe une différence héréditaire entre le niveau intellectuel d’une personne dont le père vivait dans la jungle et celui d’un autre, dont les ancêtres étaient des prêtres dans le temple. »  Abba Aban, ministre des Affaires Erangères d’Israël,  (Cité par Tidiane N’Diaye, « Les Falachas, nègres errant du peuple juif », Gallimard, p.54)

Alors que l’OLP est réunifié, les Etats arabes réunis à Amman ne trouvent rien de mieux à faire que de condamner… l’Iran, et de 1987 à 1990 laissent au second plan la question palestinienne.    En décembre 1987, commence le soulèvement de la population des territoires occupés : L’Intifada des pierres.  En 1988 l’OLP s’installe à Alger, reconnaît les résolutions 181, 242 et 338 de l’ONU. Un mois après, Yasser Arafat reconnaît explicitement le droit à l’existence d’Israël, l’article en objet, disparaît des statuts de l’OLP et condamne à nouveau toute forme de terrorisme. 
Encore aujourd'hui, en 2012, nombreux sont les juifs en France, sans doute honnêtes mais ignorants de la réalité, qui justifient la violence juive en Palestine ou le terrorisme d'Etat des gouvernements israéliens par le fait que les STATUTS de l'OLP ne reconnaissent pas ISRAËL
Reconnaissant implicitement l’attentat terroriste de l’OLP de Munich.  Malgré ces concessions capitales par lesquelles les Palestiniens cèdent au peuple occupant 78% de la Palestine Historique, le gouvernement Shamir ne répond que par plus de répression armée.   La violence des gouvernements israéliens se disait, jusque-là, motivé par l’article en objet, par le refus de L’OLP des palestiniens de reconnaître Israël.    
       
Le constat est : que malgré cette reconnaissance, sans ambiguïté, de la part de Yasser Arafat, Président de l’Autorité palestinienne cette violence non seulement ne cessa mais le colonisation, les manquements au Droit international s’amplifièrent.  On ne peut pas comprendre le sionisme si l’on n’intègre pas : « qu’ils ne sont pas des hommes loyaux, les intrigues et les  complots sont pour eux comme faisant partie intégrante d’une négociation, principe , strictement utilisé pour parvenir au but fixé ou la meilleure option possible. Une fois le but ou la meilleure option atteinte, il ne sont plus concernées par les engagements pris, ce n’est plus leur affaire c’est à vous, si vous en avez les moyens de faire respecter les engagement qu’ils ont eux même en toute indépendance pris. 
(Pour un sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, cet engagement n'implique nullement de le respecter.) -(De ce principe découlent les pourparlers de paix, qui, non seulement n'aboutissent à rien, mais encore d’entérinent les rapines sionistes en Palestine.)-
En quelque sorte comme un enfant qui ne voit que sont intérêt sans se soucier du bien fondé de l'action »   L’intelligence n’est pas de soumettre plus faible que soi, mais de s’entendre y compris avec celui qui  a, justement, des intérêts divergents.  La Palestine sans armée et abandonnée par ceux-là même qui sont à l’origine de ce conflit, l’Occident, n’a pas les moyens de faire respecter les engagements que les gouvernements israéliens prennent. C’est une constante jusque-là vérifiée. Cependant : le vrai obstacle à la paix c’est moins le gouvernement israélien que l’organisation sioniste mondiale.  Qui n’ambitionne pas uniquement la Palestine… c’est une évidence.

« Israël aurait dû profiter de la répression des manifestations en Chine, quand l’attention du monde était sur ce pays là, pour expulser massivement des Arabes des territoires. »   Benyamin Nétanyahu, alors ministre des Affaires Etrangères, à l’Université Bar Ilan, Hotam, 24 11/1989

 « Les anciens leaders de notre mouvement ont légué un message clair de conserver Eretz Israël de la mer au Jourdain pour les génération futures, pour la grande aliya [immigration], et pour le peuple Juif, qui sera entièrement rassemblé dans ce pays. »   Déclaration de l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir à un service en mémoire des anciens leaders du Likoud à Tel-Aviv, novembre 1990, Service radio de Jérusalem. 

Octobre 1991. Au lendemain de la première guerre du Golfe, à la Conférence de Madrid , les USA poussent Israël à des négociations bilatérales avec ses voisins. Rien ne se passe avant l’élection d’Yitzhak Rabin (mi 1992).
Septembre 1993. A Oslo est conclu un accord dans lequel les questions essentielles : la décolonisation, l’Etat palestinien, sont laissées à la fin d’un « processus de paix » sur 5 ans.
Enrayé dès le massacre du « tombeau des patriarches » par le sioniste Baruch Goldstein (février 1994), puis par l’assassinat de Rabin par un autre extrémiste juif (novembre 1995), le « processus » accorde une autonomie partielle à une fraction des territoires . Il donne aussi à la Jordanie le motif pour signer la paix avec Israël et se désengager définitivement vis-à-vis des Palestiniens.  Cinq ans pour acquérir une autonomie partielle sur 40% des territoires occupés…
Nous sommes là, dans la politique politicienne, dans le cœur même des atavismes sionistes, lorsque contrains de signer des engagements  opposés à leur intérêt, le moindre fait illégal fortuit, provoqué ou fomenté, y compris par Israël lui-même,  est pris comme prétexte pour renier ces engagements.  Nous sommes là face à une organisation consciente de sa force, grâce, (que l’on le veuille ou non, que l’on accepte ou pas à sa « diaspora » aux hommes politiques faisant parti de nos gouvernements) qui, parce que juifs oeuvrent pour la pérennisation de l’Etat d’Israël y compris en dehors du droit. Ce principe est, aussi, celui qui justifie le mieux l’impunité dont bénéficie Israël depuis plus de soixante années.   

« Alors que, s’ils prennent ce qu’on leur propose et exigent encore plus, en exerçant la violence et la terreur. Dans l’accord proposé, Israël sera en position de boucler la Palestine et de supprimer l’accord. Si le moins bon vient du pire, il sera toujours plus facile  -militairement parlant- de briser l’échine d’un tout petit Etat démilitarisé que d’aller sans arrêt taper sur des Palestiniens de huit ans qui jettent des pierres. » Amos OZ, Jérusalem Post, 3/10/1993

Amos Oz, est un romancier mélangeant l’intrigue et sexe. Comment voulez-vous que, si, même ceux qui devraient réfléchir s’adonnent à de telles âneries, le citoyen illuminé par la doctrine sioniste, puisse lui, avoir un raisonnement intelligent ?   



Colonisation

La période de 1945-2009 voit la colonisation exploser de façon exponentielle en six ans elle passe de 300 000 à 600 000 colons, une augmentation de 61% alors que la destruction de l’habitat autochtone pendant cette même période atteint les 3 000 logements. A ces constructions, à ces destructions il faut y ajouter la construction d’un mur dit de sécurité suivant une ligne arbitraire sans rapport avec la frontière de 352 km. alors que le mur fait 753 km. !!    Si Oslo a permis la création d’institutions civiles palestiniennes, c’est aussi une période de confiscations des terres et de colonisation des territoires occupés. Dans la même période, la main d’œuvre palestinienne est massivement exclue au profit de travailleurs immigrés venant d’extrême orient  et des pays de l’ex bloc de l’Est, privés de tous droits.     Dès 1997, il est clair qu’Israël ne veut pas d’un Etat palestinien et se prépare à nouveau à l’affrontement. L’assassinat de Yitzhak Rabbin n’a pas été un acte fortuit mais belle et bien réfléchi.

« Chacun doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il ne le peut pour agrandir les colonies parce tout ce que tout ce que nous prenons maintenant restera à nous…Tout ce que nous ne prendrons pas par la force, ira à eux. » (Ariel Sharon, alors Ministre des Affaires Etrangères, à un meeting du parti d’extrême droite  Tsomet. AFP 15/11/1998.)

2000   Israël/Palestine :
5.400.000 Juifs ; 950.000 Arabes : en Israël  
600.000 colons : dans les territoires occupés.
2.600.000 Palestiniens : dans les territoires occupés.
4.200.000 Palestiniens hors Palestine dont 3.500.000 réfugiés.

Prévues par les accords d’Oslo, des « négociations finales » ont cours en juillet 2000 à Camp David, avec deux ans de retard.    Israël « offre généreusement » d’annexer les 20% des terres les plus fertiles de la Cisjordanie et tout Jérusalem, et de cantonner les Palestiniens dans quatre bantoustans isolés, sans frontière internationale, ni Jérusalem pour capitale. Le droit au retour des réfugiés est nié. Bien sur, les Palestiniens refusent.
C’est une réalité incontournable. Les négociations, dites de paix, Camp David, Oslo, Annapolis…  ne visaient pas autre chose que de tenter de faire plier l’Autorité palestinienne aux desiderata sionistes des gouvernements israéliens. 
Immédiatement, Israël diabolise ces Palestiniens qui ne se sont pas soumis à ces « offres généreuses », et prépare le passage en force. Il faut provoquer les Palestiniens pour justifier un déploiement armé. C’est chose faite dès septembre 2000, avec la provocation de l’esplanade des Mosquées (*) et les 30 Palestiniens assassinés le mois suivant, avant toute réaction armée de la résistance palestinienne.       
(*) Ariel Sharon provoqua les palestiniens en se promenant avec une cinquantaine d’hommes en armes sur l’esplanade des mosquées où immanquablement  des échauffourées. Sharon fit tirer a balles réelles sur la foule mécontente. Ces faits pris comme prétexte pour, revenir sur les accords  C’est ce que l’on appelle « loyauté ! » « la tolérance du plus fort ! ».

« Dans une prison, 95% de l’enceinte est manifestement pour les prisonniers  -les cellules, les cafétérias, la salle de gymnastique et les installations médicales pour le personnel,  5%, de l'espace suffisent pour garder le contrôle sur la population de prisonniers »  (Commentaire de la direction palestinienne sur Camp David)

« …il est profondément hypocrite pour les israéliens de demander à haute voix pourquoi les Palestiniens n’emploient pas une stratégie non violente. Une raison évidente, c’est que de tous temps, quand ils l’emploient (manifestation non violente) Israël le réprime brutalement. »  (Norman G. Finkelstein, 11 septembre 2003)

Avants le blocus actuel commencé en 2007 et intensifié en 2008 jusqu’au blocus total, entre 2001 -2002  La bande de Gaza est entièrement emmurée, tandis que l’ensemble des territoires palestiniens occupés est hérissé de plus 700 point de contrôle militaire (check points) -un talus tous les quatre kilomètres-  qui sont des instruments d’humiliation et de destruction sociale et économique de la société palestinienne.  L’Intifada armée « Al Aqsa » fait des ravages des deux côtés, mais bien plus du côté palestinien, (4.500 tués, 40.000 blessés). En avril 2002, Israël envahit les villes de Cisjordanie, causant d’immenses destructions (Jénine, Naplouse), puis ce sont d’interminables couvre-feux… plus de 8.000 Palestiniens sont maintenus prisonniers dans des conditions effroyables, le plus souvent dans l’arbitraire le plus total.   Israël nomme ces arrestations « administratives ».  Concept n’existant pas en droit français. Qui permet l’emprisonnement sans preuves, sans jugement… avec un maximum de six mois. Le très démocratique gouvernement israélien permet la reconduction de ces arrestations tous les six mois, ad-vitam-aeternam ! C’est le cas pour plus de 8 500 dès 11 000 prisonniers détenus par Israël dont le jeune français Salah Hamouri. Contraint de reconnaître les crimes qu’il n’avait pas commis pour éviter que sa peine ne soit alourdie par un chantage « loyal ». Salah est un jeune étudiant  que aucune preuve de sa culpabilité ne peut lui être opposée. Nous affaire là, a...

« Les Arabes prolifèrent à Jérusalem comme des fourmis »… […] « Dieu a regretté d’avoir crée les Arabes » Grand Rabbin Sépharade Ovadia Yossef, chef du parti Shas, le 5 août 2000. Cité par Sylvain Cypel, p.101

 « Les Palestiniens ne se comportent pas comme s’ils venaient de la même planète que nous. »  Moshe Katsav, président d’Israël, reçu en visite officielle en France en février 2004.

 « Ce serait mieux de noyer si possible ces prisonniers dans la mer morte, parce que c’est le point le plus bas du monde ». Avigdor Lieberman, extrémiste parmi les extrémistes Ministre israélien des transports, le 7 juillet 2003  (AFP)  (Ministre en 2009 des A. Etrangères). 

[comment un homme avec une mentalité de voyou, de raciste, peut être accepté dans un gouvernement, qui ne soit lui-même raciste ?] 

L’enfermement total de 2002 à 2005, c’est-à-dire que Gaza pour une raison ou une autre le régime de Gaza est toujours l’enfermement ! Et remonte à l’époque des accords d’Oslo.
Dès juin 2002, Sharon reprend à son compte la proposition travailliste d’un enfermement similaire des Palestiniens de Cisjordanie. Le tracé des murs obéit a ce même critère : s’emparer d’un maximum de terres : 58% et d’un maximum de Palestiniens : 11%. Ajoutée à la destruction systématique de l’économie palestinienne, la construction des murs plonge les palestiniens dans une misère sans précèdent.   Dans le premier temps, la répression s’intensifie contre les citoyens palestiniens d'Israël, principalement dans le Nord : le Naqab et en Galilée.

Depuis 2004, alors que les opinions publique mondiales réalisent de plus en plus les causes du drame palestinien, la situation sur place ne cesse de se dégrader : plus de 10.000 maisons détruites, 8.000 prisonniers maintenus dans des conditions dénoncées par toutes les associations de droits de l’homme, appauvrissement absolu  -plus de 60% de chômage, 60% de Palestiniens avec moins de 2 euros par jour. Et Israël poursuit sans discontinuer sa politique d’exclusion : confiscation de terres, nouvelles colonies, violences des colons sionistes-religieux. C’est dans ces conditions que Sharon annonce son intention de renouer avec la tradition séculaire du mouvement sioniste, en se passant indéfiniment de l’avis des Palestiniens, avec le soutien politique américain, qui s’ajoute aux 3 milliards de dollars annuels d’aide américaine. 

« Le plan de désengagement…fournit le formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens. Le processus politique, c’est l’évacuation des colonies, le retour des réfugiés, le partage de Jérusalem. Tout cela est gelé maintenant. […] Le retrait en Samarie est bidon. On l’a accepté seulement pour qu’on ne puisse pas dire qu’on à terminé nos obligations avec Gaza […] D’un autre côté, pour les grands blocs de colonies, grâce au plan de désengagement, on a en main la première déclaration américaine disant qu’ils seront des morceaux d’Israël. Dans les années, peut être dans les décennies à venir, quand il y aura des négociations entre Israël et les Palestiniens, le maître du monde tapera sur la table et dira : nous avons déjà déclaré il y a dix ans que les grands bloc font partie d’Israël. » (Dov Weisglass, conseiller de Sharon, Ha’aretz, 8 octobre 2004)

Dans la salle d’attente de mon médecin, un hebdomadaire « Le Nouvel Obs », je crois ou un autre, enfin peu importe,  un article portait sur des « fouilles archéologiques » que le gouvernement Israélien faisait ou laissait faire en Palestine, jusqu’à là rien d’inhabituel, tout parait logique mais là où l’article devenait épique c’est que les interprétations qui en étaient faites par les autorités israéliennes tendaient à utiliser ce travail scientifique pour apporter la preuve de l’appartenance exclusive de cette terre au peuple Hébreu Terre donnée par Dieu, je le rappelle !!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire