jeudi 16 août 2012

Palestine/Israël [ Chronologie du Conflit III ]


Bien sûr, les résolutions 181 et 194, pas plus que les plus de 65 autres résolutions de l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël. Sans compter plus de 30 résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui n’empêche pas Israël de continuer à siéger à l’ONU. Israël et les USA, que la population mondiale a désignés comme les Etats les plus dangereux pour la paix.  Ben Gourion mais aussi le sionisme en général, nous l’avons constaté, n’engage sa parole que pour parvenir à ses fins, pour lui engager sa parole n’implique nullement de devoir la respecter.

En 1950, les juifs d’Irak furent victimes du sionisme ! 
D'avril 1950 a janvier 1951 : trois bombes et des explosifs divers visant des juifs tonnent dans sa capitale Bagdad, où réside la plus ancienne communauté juive du Moyen-Orient, 170 000 Irakiens juifs. A chaque fois les attentats son mis sur le compte d’une mystérieuse organisation extrémiste. ("Aujourd’hui on dirait terrorisme islamiste") La troisième bombe fait un mort et la panique s’installe. Israël met en place un pont aérien et à la fin de 1951 il ne reste plus que 5.000 Juifs en Irak. 
Peu après, les auteurs des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font des aveux détaillés. 
Ces attentats venaient après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment favorables au sionisme, et israélienne  pour pousser les Juifs d’Irak à partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser l’immigration vers Israël  se répétera dans les autres pays du Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de la peur de l'antisémitisme est récurrente chez les  le sionistes, le sionisme s'en est toujours servi, y compris de nos jours.]  
«  J’e n’ai pas honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-, convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption des Juifs  - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés dans une autosatisfaction  pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme « maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. »    (Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex York, p. 47)

La France, l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La situation socio-économique oblige nombreux palestiniens à enter en Israël. De 1949 à 1956, entre 2 700 et 5 000 palestiniens « infiltrés » furent tués par l’armée israélienne. Neuf sur dix d’entre eux étaient des réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des raisons sociales ou économiques. Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans la colonie juive à l’est de Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants,  l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait exploser 45 maisons du village cisjordanien frontalier de Kibya en forçant les habitants à rester dedans : 69 morts. Les massacres dans la tradition de celui de Deir Yassin portent désormais un nouveau nom : « représailles ».

« C’est à la charge du peuple de préparer la guerre, mais c’est à l’armée israélienne de mener le combat avec l’objectif ultime d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé Dayan (Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12 février 1952 (Radio Israël.)

Comment expliquer que tant de Juifs de par le monde soutiennent le sionisme quoi qu’il fasse :
1.     Le sionisme n’a pas toujours été soutenu comme il l’est aujourd’hui.
2.     Ce soutien tient à plusieurs facteurs, parfois souhaitable lorsque il est protecteur, parfois népotique lorsqu’il favorise un membre de la communauté du seul fait d’être juif ou lorsque ce soutien sert à justifier des actes délictueux ou non recommandables, cela s’appelle de la complicité.
3.     La communauté Hébreu, comme toute autre communauté, subit l’influence de la morale moderne, universaliste, globalisante, individualisant les hommes, les communautés. L’homme,  quoi que l’on pense, est attiré par l’individualisme  il ne s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible, la cupidité est très largement inscrite dans nos gènes.
Conclusion : le sionisme par son organisation mondiale a su rassembler tous les avantages que sa situation ethnologique lui procure. Ses adeptes occupent des postes importants dans les pays d’où ils sont les citoyens et influent les politiques de ces pays, comme c’est le cas aux USA, mais aussi de la France, Danemark, Hollande… et en plus généralement en Europe où le « lobbying » est institutionnalisé et instrumentalisé outrageusement en faveur d’Israël (accords bilatéraux, par exemple y compris illégalement, par le non respect des accords conclus, sans que l’Europe agisse en conséquence). Dans ces conditions les juifs qu’ils soient européens, américains ou quelque fusse leur nationalité ont tout intérêt à se faire remarquer comme pro sionistes, s’il veulent réussir aussi bien professionnellement que socialement.
Du l’impérieuse nécessite pour Israël d’être un Etat « fort », « sans faiblesse ». Car il me semble évident que si la diaspora juive perd confiance dans la certitude  qu’Israël sera son « sauveur » le soutien indéfectible à  Israël s’effriterait lamentablement, (cela, malgré la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que le fanatisme islamiste) qui avec le soutien US est aussi une des raison du non respect du droit International.  Soutien de l’Europe clairement établi aujourd’hui. Il est bien entendu que tirent avantage de ce soutien tous ceux qui  abondent dans l’intérêt Israël, juif ou goï. 
Il tient par conséquent a nous de faire comprendre à Israël, à la diaspora juive, à tous ces politiques que nous élisons et qui nous trahissent dès le soir de l’élection,  que la meilleure sécurité d’Israël, que la pérennisation de cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est nous et non sa force. Que la manipulation des citoyens est le plus sur moyen de voir revenir les affres d’un passé somme toute récent.

le 14 octobre 1954, Gamal Abder Nasser prend le pouvoir en Egypte.
Pinhas Lavon, ministre de la défense israélien est accusé le 21 février 1955 d’avoir ordonné une série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet 1954 est contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui nommera Moshe Dayan chef d’état-major en octobre. 
Les Etats arabes insistent, selon la charte acceptée par Israël, sur le retour des réfugiés, un statut international de Jérusalem et des concessions territoriales israéliennes. Refus catégorique israélien. Aucun accord de paix ne peut intervenir. 1956, Nasser fait pression en refusant le passage du canal de Suez aux navires israéliens et en bloquant le détroit de Tiran.
Ben Gourion a une hantise : renverser Nasser. Puis l’Angleterre et la France veulent abolir la nationalisation du canal de Suez, tandis que le gouvernement Guy Mollet en France voir en Nasser l’inspirateur de la rébellion anticoloniale en Algérie. Les trois pays fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la zone du canal. Les USA et l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure militaire et forcent les trois pays à se retirer. Israël  restera un an de plus à Gaza. Le canal restera nationalisé – et ouvert.

« Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire d’eux [les prisonniers de guerre égyptiens en 1956]. Il n’y avait pas d’autre choix  que de les tuer. Ce n’était pas une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires d’Auschwitz. »   L’ex Brigadier général israélien Arieh Biro. The New York Times, 21 août 1995.

Israël et la bombe :

En marge de la  guerre de Suez, se noue des copinages. Et 1956 la France (gouvernement socialiste) accepte de vendre un réacteur nucléaire à Israël. Alors même qu’Israël ne fait pas partie des puissances nucléaires et qu’il refuse signer les accords de l'AIEA,  Il sera livré entièrement malgré le refus d’Israël de livrer ses projets militaires.  Dans les années 60, Israël produit du plutonium militaire et entrave les inspections internationales, vite abandonnées sous la pression du Lobbiing juif.  Puis Israël se fait livrer de l’uranium enrichi par une entreprise américaine, « Appolo », au vu et au su de tous les services de renseignements… Par la suite le régime raciste d’Afrique du Sud allié d’Israël -l’Etat raciste du Proche-Orient- qui lui fournira l’uranium naturel…
Il faudra attendre 1986 pour qu’un ancien technicien du site de fabrication nucléaire à Dimona (Néguev)Mordechaï Vanunu, révèle le pot aux roses. Au moins 200 bombes sont stockées par Israël au cœur du Moyen-Orient. Des ogives nucléaires pointées sur toutes les Capitales Arabes ! Aujourd’hui Israël ne persiste plus à nier sa puissance nucléaire et travaille à les l’installer sur des vecteurs intercontinentaux et des sous-marins lanceurs de missiles.  Au début des années 2000 l’arsenal nucléaire israélien était évaluée à  50 Mégatonnes (source : Observatoire des armements/CDRPC) l’équivalent de 3850 bombes d’Hiroshima. 
Pour un Etat qui affirme n’ambitionner que la paix, comme le dicton : il prépare la guerre, contre une population quasi désarmé ! Israël se servira ensuite de son armement nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer un chantage sur l'Occident, principalement les USA, qui pour qu'Israël ne l'utilise pas, cédera à toutes ses exigences. 

Les quarante ans de collaboration ou de complicité des Etats occidentaux avec leur fer-de-lance au Moyen-Orient, Israël complète la volontéd’intervention des USA dans les pays arabes, y compris sur des motifs apocryphes. 

Juin 1959 : Une manifestation de Juifs Arabes éclate à Haïfa, contre les discriminations dont ils sont victimes.

29 mai 1964. Création de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP)

1965 : La population juive d’Israël atteint 2,2 millions d’habitants. Israël a consolidé son pouvoir militaire et travaille "secrètement" à l’acquisition de l’arme nucléaire, avec l’aide de la France.

1965, le Fatah, fondé en 1959 à Beyrouth à partir d’une revue qui prône la libération de la Palestine par les Palestiniens, lance sa première opération militaire. Ces opérations très glorifiées sont généralement des échecs, il s’ensuit une répression féroce, mais elles font valoir au Fatah un immense prestige, même au-delà de la population palestinienne. 
Dans le même temps, Israël prépare la guerre des six jours…

1966. Fin du régime spécial d’administration militaire auquel les Palestiniens d’Israël étaient soumis depuis 1948.

1967  Château d’eau ou la  première guerre préventive menée par Israël :
Depuis plusieurs années, Israël mène une guerre de conquête larvée vers le château d’eau de la région : les hauteurs du Golan : destruction des villages arabes, exploitation agricole de la zone démilitarisée, détournement des eaux du Jourdain. Chaque coup de feu contre les tracteurs blindés conduit à de violentes actions militaires israéliennes.  Israël menace la Syrie d’une « guerre préventive » Nasser soutien la Syrie et annonce le 23 mai 1967 la fermeture du détroit  de Tiran qui alimente le port de Eilat, puis la mobilisation de deux divisions dans le Sinaï. C’est assez pour qu’Israël déclenche une guerre préparée dans ses moindres détails, qui en six jours lui permet d’occuper la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. L’opinion publique internationale, intoxiquée depuis des mois sur le thème du « petit David » Israélien contre le « grand Goliath » arabe célèbre le « miracle ».

« Toutes les histoires débitées sur l’énorme danger que nous courrions en raison de l’exiguïté de notre territoire, argument avancé une fois la guerre terminée, n’ont jamais été prises en considération dans nos calculs avant les hostilités. […] Prétendre que les forces Egyptiennes massées à la frontière étaient en mesure de menacer l’existence d’Israël constitue une injure non seulement à l’intelligence de toute personne capable d’analyser ce genre de situation. Mais avant tout une injure à Tsahal. »  Général Mattitahu Peled, de l’Etat Major de l’IDF, Le Monde, 3 juin 19672.

 « En juin 1967, nous avions encore un choix. Les concentrations de l’armée égyptienne dans les voisinages du Sinaï ne prouvent pas que Nasser fût réellement disposé à nous attaquer. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé de l’attaquer. »   Manachem  Begin, The Nex York Times, 21 augoust 1982.

Dès juin 1967, le plan Allon prévoit une annexion de grandes parties de la Cisjordanie et de Gaza, similaires au plan mis en œuvre par Sharon. Les dynamitages commençaient immédiatement dans les territoires occupés et a Gaza. Dynamitages sous couvert de « représailles » Des villages sont à nouveau rayés de la carte, plus de 200 000 Palestiniens  sont soumis à une première ou seconde expulsion. La colonisation, entièrement financé par l’Etat d’Israël, débute peu après ; 44 000 en 1985, 76 000 en 1990 – hors Jérusalem. Jérusalem-Est est annexé et judaïsé administrativement dès juin 1967. Les 35 années suivantes seront consacrées à « geler » les quartiers arabes (interdiction de construire, gel des infrastructures) et à étouffer une ville dans une nouvelle ceinture de banlieues juives bien desservies.

En 1967 la Palestine occupé était déjà à cette époque coupée en trois, au Nord avec Jenine, Naplouse et Ramallah, au Sud avec Bethléem et Hébron. Gaza et la bande jouxtant le Jourdain jusqu'à la mer Morte avec Jéricho et Jérusalem, occupée.   Le Golan est annexé à Israël en 1981, par volonté d’affirmer la conquête sur le château d’eau de la région. 

Gaza, déjà surpeuplée par les réfugiées de 1948 est colonisé par la volonté politique des sionistes extrémistes. En 2005, 8 000 colons occupent 40% de l’espace, et des ressources en eau, tandis que 1 200 000 Palestiniens sont dans le reste de l’espace et croupissent dans la misère, et dans leur volonté de vengeance.
« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »… « Il n’y a jamais rien eu de tel que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé »     Golda Meir, Premier ministre d’Israël, 15 juin 1969 Dans son style perfide habituel, qui lui va si bien.

Nous parlons souvent d’Israël comme un Etat dans les frontières de 1967, les frontières que lui a attribué l’ONU, sans que cela empêche Israël pendant près de quinze ans de 1968 à 1982 d‘avoir le Liban en ligne de mire : Décembre 1968 : Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. -Attaquer le premier est un avantage certain, mais cela implique aussi une volonté belliqueuse indéniable. (aucun Etat au monde ne pourrait mener une politique guerrière tel que le fait Israël, sans l'accord tacite et le soutient occidental) Israël, sait que tout désordre lui est profitable. Seule puissance militaire de la région possédant l’arme atomique. Un opportunisme somme toute réfléchi, à l’épreuve de toute force ! En tout cas une volonté certaine  d’en découdre pour atteindre ses buts avoués ou non.   Ce que veulent les sionistes dans un premier temps, c’est englober la Cisjordanie et Gaza dans les frontières attribuées en 1967. Cependant le sionisme n’aura pas atteint là son objectif final du « Grand Israël ». C’est ainsi qu’entre 1968 et 1982 le Sud Liban (jusqu'au fleuve Litani) se trouve en ligne de mire : Décembre 1968 : à la suite d’un attentat contre un appareil de la compagnie El Al à Athènes Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. (sans qu'aucune preuve tangible vienne étayer les accusation israéliennes)  Israël bombarde l’aéroport de Beyrouth et détruit 16 avions de ligne. Aucune enquête n’a confirmé l’implication du Liban, ni même du Hezbollah dans cet attentat, pourtant…

Jouant des divisions communautaires et de la faiblesse du pouvoir libanais, Israël se rend coupable de : 42 violations du territoire libanais par mois en moyenne de 1968 à 1974. Israël va grandement contribuer au déclenchement de la guerre civile libanaise de 1975, tout en continuant à jouer son propre jeu, comme toujours sous des justifications « sécuritaires », « représailles ».  Plus de 150 villes et villages libanais sont attaqués  avant l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont la ville martyre d’Al-Khiyam, où ne demeurent plus que 32 des 30 000 habitants en 1982…

(Combien de morts, combien de manquements au droit international faudra-t-il qu’Israël se rende coupable,  pour que  la communauté internationale exerce la pression coercitive que les nations démocratique sont endroit d’exercer contre cet Etat, va-t’en guerre ?

D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… En suite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur.   (Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26) 

D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche -tel que le fait l’occident dans les pays qu’il affirme "libérer"- et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… Ensuite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur.   (Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26)

La France décrète un embargo total  sur les livraisons d’armes à destination d’Israël le 6 janvier 1969. Ce qui n’empêche pas Dassault, de livrer des avions en pièces détachées avec les plans de montage. 
Pourquoi l'à t-il-fait ? 
C’est le dilemme d’un grand nombre de français avec l’origine juive. Principalement dans le conflit israélo/palestinien. Après la Shoah cela se comprendrait, mais permettre au sionisme de commettre les mêmes crimes que les nazis, c’est prendre, aussi, le risque de les reproduire. On ne peut pas justifier un crime par un autre crime, sans qu'un jour il faille rendre des comptes. 
Marcel Dassault, bien que Chrétien est d’origine juive. Je suppose que dans son esprit le sentiment d’appartenance ethnique était le plus fort, un acte héroïque, en somme.

Depuis les premières escarmouches de 1965, la résistance palestinienne opérant hors des frontières s’est renforcée et a acquis un grand prestige, trop pour les régimes arabes réactionnaires qui utilisent la critique d’Israël mais ne tolèrent pas le progressisme des directions politiques palestiniennes.
Dès 1970, Nasser cède aux pression américaines, et laisse Israël reprendre le contrôle de la bande de Gaza (1970-72). Le petit roi Hussein « Hussie » de Jordanie envoie son armée en septembre 1970 contre la résistance palestinienne « Septembre Noir », c’est la 2eme grande trahison de la cause palestinienne par la Jordanie. La Syrie, malgré sa politique radicale, laisse faire. Un an plus tard, la direction de la résistance palestinienne sera forcée d’émigrer au Liban. Douze ans plus tard elle sera forcée de le quitter pour la Tunisie…  Force est de constater que l’unité au sein des pays du Proche et Moyen-Orient est absente, que le Droit du peuple palestinien n’intéresse grand monde. Pourtant les visées sionistes pour cette contrée du monde ne s’arrêtent à la Palestine, dans un premier temps : de la Méditerranée au Jourdain/Golan et du Sinaï au Litani (fleuve du Sud-Liban). Mais après

Le 7 janvier 1970, Israël déclenche des frappes aériennes  contre des villes égyptiennes.  
En 1973 Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de cessez-le-feu soviéto-américain (22 et 24 octobre). L’Egypte (sous financement des USA) s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan (« château d’eau » de la région), et y implantation de nombreuses colonies juives par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances occidentales.

Dans la guerre de 1973 et la suite, les deux pays n’ont eu que des visées nationales, et les ont soldées sans considération des Palestiniens.
   
À la fin des années 70, l’URSS autorise une certaine émigration juive, au total 130 000 juifs émigrent, avec un maximum en 1979. Autorisés, dans les aéroports de transit (Vienne, Rome) à choisir leur pays d’accueil, la grande majorité opte à cette époque pour l’Amérique. A la fin des années 80, l’émigration est à nouveau permise. Israël vote la suppression des stations de transit en Europe, tandis que les USA limitent l’immigration russe. Aussi de 1988 à 2002, 950 000 russes s’établissent en Israël, dont près de la moitié se disent non-juifs. Le renouveau du judaïsme russe conduit maintenant à des retours vers la Russie…  
« Dans l’activité exercée par les émissaires sionistesnous voyons une certaine tension inhérente à l’attitude sioniste envers la "Galout" [Juifs hors de Palestine]. Etant donné que le sionisme idéologique ne croit pas, à long terme, à la survie de la vie juive hors d’Israël, ces shlihim [émissaires] sionistes qui sont envoyés d’Israël pour travailler dans les communautés juives de Diaspora et qui s’investissent dans le travail éducatif et culturel, veulent donc réussir seulement jusqu’à un certain point. » Steve Israël, « Les relations Israël-diaspora », cours du Département d’éducation sioniste juive

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire