Une famille hispano-palestinienne résident a Gaza vit avec "colère
et impuissance" les attaques.
Esperons qu'ils ne feront plus de mal aux enfants"
Ana Cárdenes (EFE) Gaza 18/11/2012 09:30 Actualizado: 18/11/2012 09:56
La famille, Sousi de nationalité
espagnole et palestinienne, reste enfermé dans sa
maisons en bord
de la mer à Gaza city depuis
quatre jours, en essayant de conjurer la peur et tenter d'entretenir l'espoir
que l'offensive militaire israélienne touche
bientôt à sa fin. Les Sousi
dorment ces jours-ci installés sur
des matelas dans le bureau du
père, Salah Awad, professeur en pharmacie de l'Université Complutense de Madrid et
ancien doyen de l'Université de Gaza.
«Nous sommes face à la mer. Ici arrivent
les avions israéliens et des
navires, et on ne sait jamais d'où
ils tireront. C'est une
zone dangereuse, car ils l'utilisent pour attaquer, à partir d'ici, toute la bande de Gaza. Pendant la nuit les vitres et
les chambres vibrent de manière ininterrompue», explique le professeur, qui ajoute que sa jeune fille, Rania, «est était la plus apeurée au début, mais
maintenant elle s'y est adapté. »
Saleh Awad qualifie les attaques d' «épouvantables» et «inutiles» et dit : «que la résistance ne fait que résister et qu'il n'y a pas d'équivalence entre
les attaques, les milices ne peuvent que causer des dommages
psychologiques à Israël».
«Je suis en colère et je me sens impuissant parce que je suis un universitaire, qui se dédie à enseigner et maintenant je ne vois pas de possibilité à une future paix, pour les deux peuples», a dit Saleh, qui a vécu vingt ans à Madrid, où il a eu quatre de ses cinq enfants.
«Je suis en colère et je me sens impuissant parce que je suis un universitaire, qui se dédie à enseigner et maintenant je ne vois pas de possibilité à une future paix, pour les deux peuples», a dit Saleh, qui a vécu vingt ans à Madrid, où il a eu quatre de ses cinq enfants.
"Nous avons très peur, à peine je quitté
la chambre, à cause des bombes. Si
je vais à la cuisine ou le balcon
peut-être qu'il m'arrive quelque chose,
nous avons très peur", a
déclaré son épouse Omaya. Et nous passons des longues heures à parler avec la famille
et les amis pour nous assurer que
tout le monde va bien.
Salah explique que "tout le monde a
peur, même si les enfants jouent
au football dans la rue tout en entendant les bombardements.
Ici les enfants se sont accoutumés à cette
situation, c'est une barbarie".
Le moral des habitants de la bande, dit-il, est «très
élevé» , que la majorité veut
que la résistance "continue les
tirs de roquettes, de sorte de pouvoir négocier dans des meilleures conditions et de
convenir d'un cessez-le feu équilibré
avec des garanties internationales."
"Les gens pensent que si les palestiniens continuent
de résister, l'opinion publique arabe et islamique manifestera, comme dans la précédente guerre
et lancera un mouvement de protestation». Le professeur d'université, estime que cette guerre est totalement
politique, que les élections israéliennes anticipées
ont poussé le gouvernement Netanyahu
a tuer le plus possible des militants du Hamas qualifiés de "terroristes"
pour tenter de gagner les élections."
L'autre motif qu'il y a derrière l'offensive israélienne est à son avis, de provoquer l'Egypte pour vérifier jusqu'à quel point le nouveau
gouvernement islamiste est solidaire du Hamas. L'objectif ultime est de montrer que le Sinaï est un nid de terroristes
et réclamer la présence
des troupes internationales sur
la péninsule."
Le troisième objectif est de «présenter au monde une image de terroriste de la Palestine
au moment où elle cherche la reconnaissance de l'Organisation
des Nations Unies», ce qui fait penser à Sousi que l'offensive
se poursuivra "jusqu'à ce que le président Mahmoud
Abbas présente à l'ONU sa demande, le 29 Novembre.
"
Enfin,
il estime que cette opération est de préparer
l'opinion israélienne à une future attaque israélienne sur l'Iran, ce qui entraînera
aussi une pluie de roquettes sur
sa population tel qui la vivent maintenant,
sinon plus intense. Mais Salah, qui politiquement n'est ni pour le Fatah ou le Hamas, mais pour Adolfo Suárez, considère
qu'Israël n'aura pas la tâche facile.
"Gaza
ne peut tenir ainsi très longtemps, du
moins tant que l'Egypte a ouvert la frontière de Rafah,» dit-il, attendu que «cette fois, Israël n'osera pas procéder à une invasion terrestre." Sa fille Amina, kinésithérapeute, 27 ans, dit que, pour elle, «ces
quatre jours ont été très difficiles" et que ce qui la fait souffrir le plus
ce sont les enfants tués, ici ou en Israël, parce qu'ils n'ont pas à payer ce prix. je souhaite mettre fin à cette guerre et que des enfants ne
soient plus tués."
Je crois,
qu'il n'est pas nécessaire
d'ajouter un commentaire,
il n'y a que les va-t-en-guerre occidentaux,
et cela pour des mauvaises raisons,
pour fomenter ainsi des tueries.
Le porte
parole du Ministère de la Santé de, Ashraf al-Qedra, à précisé que cinq des morts étaient des frères et quatre autres
résidaient tout près.
EFE
Gaza/Jérusalem 18/11/2012 08:32 Actualisé : 18/11/2012 16:43
Dix des
palestiniens tués, parmi eux cinq enfants de moins de trois ans et deux femmes,
a été la
conséquence des bombardements israéliens de cette nuit, depuis les navires de
guerre et par air contre la bande de Gaza, selon l'agence EFE. Quelques trente
personnes ont été blessés y compris six journalistes dont l'un d'entre eux
gravement.
Le nombre
de morts s'élève à 55. Ashraf Al Qedra, porte parole du Ministère de la Santé à
Gaza, a signalé aux journalistes qu'un des enfants de trois ans appelé Tamer
Abu Isefan et sa sœur de un an, ont été tués lors d'une attaque au nord de Gaza
où 17 personnes ont été blessés. Entre les victimes tués ce dimanche en plus de
Tamer Al Hamri, dirigeant du Jiad Islamique, Samahar Qidih, résident de Jan
Yunis de 30 ans et Ali Bin Saed, de 25, et Muhammad Aydat, morts a Juhor
al-Dik, au centre de la Bande.
Le porte
parole signale que des hélicoptères et bateaux de guerre israéliens ont
bombardé aussi l'officine du canal satellitaire
Al Quds, au huitième étage d'un édifice du centre de Gaza qui accueille le
Siège social de divers journaux et chaines de télévision. Six des journalistes
et travailleurs des médias furent blessés lors de l'attaque et transportés à l'hôpital de Shifa, le plus
grand de Gaza city.
L'agence
palestinienne d'informations Maan a indiqué qu'un d'entre eux, un photographe,
a souffert de blessures graves à la jambe, qui a été amputée. Selon Al Qedra, le
nombre de victimes depuis ce mercredi, début de l'opération "Pilier défensif"*
s'élève à 49 morts, 500 blessés, dont 70% des victimes sont civiles.
* (décidément
ces israélien nous prennent pour des "tartes", il faut avoir une
sacré dose hypocrisie pathologique, pour appeler ainsi une agression contre des
civils et quelques miliciens.)
19/11/2012 10:33
Israël fait
un geste : l'Etat hébreu estime lundi préférer la solution diplomatique, mais
menace toujours d'une opération terrestre en cas d'échec de cette solution. Du
côté palestinien, les mouvements du Fatah, Hamas et Jihad islamique en
Cisjordanie ...
La
solution diplomatique réclamée par ce psychopathes tout le monde la connait.
- Gagner du temps, puis, rejeter la faute de la rupture des négociations, où les psychopathes se taillent la part du lion, aux palestiniens.
- Faire abandonner le projet de Mahmoud Abbas, pour qu'il renonce à demander la reconnaissance de la Palestine par les Nations Unies.
Gaza : L'occupation admet avoir
bombardé délibérément les bureaux de médias
[
18/11/2012 - 12:08 ]
Nazareth-CPI
Des
sources militaires officielles israéliennes affirment que l'armée a bombarde, en connaissance de cause, deux bâtiments dans la bande de Gaza dans lesquels s'y trouvait les bureaux des médias locaux, arabes et internationaux.
La radio
hébreu a cité, dans les nouvelles diffusées il y a quelques instants, que des
sources militaires israéliennes officielles ont affirmé, suite au bombardement
des étages supérieurs des tours de Choa et Chourouk dans la ville de Gaza où se
trouvent les bureaux de divers médias y compris les chaînes d’Al-Qods, Al-Manar,
Al-Aqsa et Al-Arabiya en plus des radios britanniques comme la BBC et Sky
News, Radio-France, blessant six journalistes,
dont l'un d'eux à dû être amputé de la jambe, que le bombardement avait ciblé
les antennes de diffusion des chaînes de télévision, ajoutant que les
bombardements aériens israéliens continuent.
Les
bombardements avaient d'abord ciblé spécifiquement le bureau de la chaine d’Al-Qods.
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