Le
Gouvernement israéliens bloque les fonds.
PÚBLICO
/ EFE Ramala 02/12/2012 17:02
Il est clair qu'Israël va faire payer très cher sa défaite
diplomatique à l'ONU. Les Nations
Unies ont accepté la Palestine entant qu'Etat observateur et, comme représailles
et après des semaines de menaces, le Gouvernement israélien a confisqué l'allocation
mensuelle qui transfère les taxes perçues pour le compte des Palestiniens.
Ce sont quelque 92 millions d'euros, plus de la moitié du
total exigible, qui doivent revenir à l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP)
et au Gouvernement du Premier ministre Salam Fayad.
Ce n'est pas l'unique châtiment qu'Israël impose après la
reconnaissance par l'ONU de Palestine. Vendredi les autorités israéliennes approuvé
la construction de 3.000 nouvelles résidences dans les colonies juives de Cisjordanie
et Jérusalem-Este, c'est une zone connue sous la dénomination E1 et qui bloque
la continuité territoriale du futur Etat de Palestine, mesure censuré par los
palestiniens, et aussi par les USA.
Cette mesure unilatérale est dans la droite ligne des
menaces faites par les autorités israélienne si les palestiniens persistaient
dans leur volonté de reconnaissance internationale à l'ONU, demande que les
israéliens considèrent comme violant les Accords d'Oslo.
(Accords, non seulement léonins mais encore rompus par Israël le
lendemain même de la signature)
Face
à la situation en Palestine :
L’urgence
des citoyens du monde.
La campagne Civile Internationale pour la protection du
Peuple Palestinien (CCIPPP) est née en juin 2001, au moment où l’offensive
répressive israélienne passait à une nouvelle étape dont les objectifs étaient
explicitement déclarés : « terminer 1948 ».
En effet l’arrivé au pouvoir d’Ariel Sharon, largement
plébiscité, mettait un terme définitif aux Accords d’Oslo que Sharon qualifiait
« d’erreur historique ». Les gouvernements d’unité nationale qui s’en
suivirent marquent la reprise franche de la « vocation »
expansionniste et guerrière d’Israël.
Auparavant, et durant dix ans, le processus de paix à
souffert d’ajournements répétés de ces plans d’applications et de remise en
cause des résultats des négociations. (Processus de paix qui avaient comme but
premier d’aliéner l’indépendance
palestinienne aux exigences israéliennes.) Cette conduite était
accompagnée par la création de nouvelles colonies et l’extension de celles
existantes (ce qui ne pouvait se faire qu’au détriment des terres et des
ressources palestiniennes) par la généralisation des check-points qui
morcellent les terres arables et l’espace palestinien, des humiliations
froidement calculées et les assassinats sans conséquences judiciaires, ni pour
les forces de sécurité ni pour les colons fanatiques.
(Mais nos médias, nous informent au jour le jour dès qu’un
Palestinien désespérée commet un attentat, qualifié par ailleurs, de
terroriste.)
Ces pratiques ont caractérisé la politique des
gouvernements israéliens successifs, tant du parti travailliste que du Likoud,
ont fini par venir à bout des « Accords d’Oslo », et avec eux la
possibilité d’une paix, si non juste au moins négocié, et plus ou moins viable.
La seconde Intifada a éclaté dans le contexte de
l’effondrement du « du processus de paix » et de la provocation d’Ariel Sharon où il tirait, sur l’Esplanade
des mosquées, sur une foule mécontente.
La Direction des finances israéliennes perçoit des frais
mensuels et les droits de douane sur les produits entrant dans le territoire
palestinien sous son contrôle.
Tel-Aviv à décrété que les droit devant être transférés à
l'Exécutif palestinien, collectés en novembre,
seront employés pour payer la dette représentant quelque 700 millions shékels
(141 millions de euros) que la ANP a accumulé ces dernières années avec la compagnie
électrique israélienne.
Cette méthode est typique du "savoir-faire" juif en
général et plus précisément israélien, qui fait valoir ses droits sous un
argumentaire, sorti de son contexte ou qui n'est pas en rapport avec l'objet,
s'autorisent la transgression des lois ou/et des engagements pris. Aujourd'hui
les juifs immigrés en Palestine défient la communauté internationale, l'ONU,
mais comme cela ne peut être un argumentaire acceptable, c'est l'argutie de la
dette (si dette il-y-a) par laquelle ces êtres à l'"intelligence supérieure"
châtient les palestiniens.
[Accorder des avantages visant à subordonner quelqu'un, au
moment où on en a besoin, est une tactique connue de tous les truands.
Généralement les avantages ainsi concédés sont de moindre importance, comparés
à ceux que l'on en attend.]
Ce n'est pas la première fois que les gouvernements israéliens
bloquent les avoir palestiniens. Israël détruit les infrastructures
palestiniennes et oblige ces dernier, sous le silence assourdissant de la
communauté internationale, à la soumission a l'occupant.
Comment, nous occidentaux qui nous prévalons de la lutte contre
le terrorisme islamiste, pour assoir notre domination, n'avons pas encore
compris que le "Djihad contre l'infidèle" prend son comburant dans le
terrorisme que les juifs immigrés en Palestine imposent aux musulmans !
L'arrogance que nous leur témoignions, juifs ou non, est la
principale raison de leur résistance. Résistance qualifié de terrorisme parce
qu'il fait des victimes innocentes. Mais les habitants de la Palestine (juifs,
musulmans, chrétiens) ne sont ils pas, aussi, innocents des crimes que les
Juifs peuvent reprocher aux européens ?
Car le "Foyer juif" en Palestine, réclamé par le sionisme
est une argutie de plus, basé sur la Shoah, mais qui, par la référence qui est
faite de l'époque romaine, voudraient s'emparer aujourd'hui d'un territoire qui
ne leur a jamais appartenu. En effet, la Palestine appartient a ceux qui ne
l'on jamais quitté et si les rescapées des camps de la mort voulaient vivre en
paix sur la "terre promise" il fallait le faire avec sa population et
non à sa place. Surtout après avoir été accueilli, pour les premiers
immigrants, comme des frères, ce n'est qu'une fois le constat fait, des
intentions sionistes, que les palestiniens ont vu dans ces derniers leur futur
bourreau et n'ont plus été d'accord. Seul la pusillanimité, l'indignité
occidentale, à permis au sionisme de perpétrer ses crimes encore de nos jours.
Des sources diplomatiques israéliennes ont expliqué que le
Ministre des finances, Yuvan Steinitz, n'encaissait pas les factures
d'électricité par un geste de bonne volonté envers l'ANP, mais après le vote
onusien, il n'y a plus de raisons pour le faire.
Qui peut croire de telles sornettes ? Que les juifs en général,
les israéliens en particulier, prennent les goïm pour des gogos, cela nous le
savions. Cette "facilité de payement" n'a d'autre but d'existence que
de s'en servir comme argument légitime à tout comportement palestinien que les
représailles habituelles ne pourraient justifier.
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