mardi 26 février 2013

Israël craint le début d'une nouvelle intifada





Palestine - 25 février 2013

Arafat Jaradat : Un crime d’Etat

Par Gilles Devers


La mort du jeune Palestinien Arafat Jaradat est un crime d’Etat. La première main est celle des bourreaux, qui ont tué sous la torture ; la seconde, qui est la principale responsable, est celle des dirigeants politiques qui organisent cette gestion sereine du crime.



1/ Regardons les faits
- La vie 
Arafat Jaradat était un Palestinien âgé de 30 ans, père de deux enfants : Yara, 4 ans, et Mohammed, 2 ans. Il vivait à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, territoire de Palestine occupée. Il était en bonne santé. C’était un militant du Fatah. 


- L’arrestation 
Il a été arrêté par les services israéliens le 18 février, à la suite d’incidents du 18 novembre 2012, où des heurts avaient eu lieu près de la colonie de Kiryat Arba, à proximité d'Hébron. Un Israélien avait été blessé par des jets de pierre.

L’épouse d’Arafat, Dalal, a déclaré à l'agence Ma’an que l’officier du renseignement israélien avait ramené son mari un moment à son domicile, juste après son arrestation, et qu’il lui avait dit de dire adieu à ses enfants : « Pour cette raison, j’étais très inquiète. Mon mari a été arrêté plusieurs fois auparavant, mais cette fois, l’agent israélien du renseignement a parlé d’une façon étrange ». 

- Le transfert en Israël 
Il a été emmené à la prison d’al-Jalama, dans le Nord de la Cisjordanie , avant d’être transféré à la prison Megido en Israël. Il était sous le contrôle du Shin Bet, le service de la sécurité intérieure israélien. 

- La mort 
Il est décédé dans cette prison samedi 23. 

- La preuve de la torture 
Le corps d’Arafat Jaradat a été autopsié dimanche au Centre national médico-légal d'Israël. Selon le Shin Bet, le jeune homme a été « victime d'un malaise » samedi après le déjeuner. Le ministère israélien de la Santé a estimé que les premières constatations n'étaient « pas suffisantes » pour déterminer la cause de la mort.

Une autopsie a été pratiquée au retour du corps en Palestine. Issa Qaraqaë, le ministre palestinien des prisonniers, a divulgué des détails de l'expertise, mentionnant des blessures et des contusions sur le dos et à la poitrine, des traces de torture sur le haut de l'épaule gauche ainsi que deux côtes cassées. « Les résultats de l'autopsie prouvent qu'Israël l'a assassiné », a déclaré le ministre. 

2/ Que dit le droit ?
- L’occupation et la résistance 
La Cisjordanie est un territoire palestinien sous occupation militaire israélienne depuis 1967. La Palestine est un pays souverain, et l’occupation militaire légitime la résistance. C’était valable pour la France de Jean Moulin, c’est valable pour la Palestine et c’est valable pour toutes les occupations militaires.


- La violation de la IV° Convention de Genève 
Le droit est bien connu, car c’est celui défini par la 4° Convention de Genève de 1949. Sur tous les points en cause dans cette affaire, le texte reprend des règles existantes depuis le Règlement de la Haye de 1907, précisées par le Protocole additionnel de 1979, reposant sur maintes décisions de justice, et reprises dans le Statut de la CPI. Ces règles sont tellement sûres qu’elles sont considérées comme faisant partie de la coutume internationale, laquelle est opposable aux États n’ayant pas ratifié les traités. 

- Israël n’avait pas le droit de transférer Arafat Jaradat sur son territoire 
La puissance militaire occupante ne peut arrêter, juger et emprisonner les ressortissants de la puissance occupée qu’à condition de rester sur le territoire occupé. C’est l’article 49 de la 4° Convention de Genève : « Les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la Puissance occupante ou dans celui de tout autre État, occupé ou non, sont interdits, quel qu'en soit le motif ». Tout transfert de prisonnier est illicite  et constitue un crime de guerre (CPI, art. 8, 2, b, viii). Or, c’était le cas pour Arafat Jaradat, mais c’est le cas pour les 5000 prisonniers, ce qui rend toutes ces détentions irrévocablement illégales et désigne les dirigeants politiques comme principaux responsables. 

- Israël n’avait pas le droit de confier les interrogatoires  au Shin Bet 
C’est le Shin Bet, le service de la sécurité intérieure israélien, qui interrogeait Arafat Jaradat, et qui a annoncé son décès. Cela signifie que l’arrestation, la détention et l’accusation se joue sans le contrôle d’un juge. Or, même en temps d’occupation, la privation des règles du procès équitable est un crime de guerre. (CPI, art. 8, 1, a, vi). C’est une règle de jus cogens, indérogeable (CEDH Golder ; CIADH, Goiburú ; TPIY, Tadic). 

- Le Shin Bet n’a aucun droit de recourir à la torture 
La torture comme cause de la mort est établie par l’autopsie pratiquée en Palestine, et elle est la seule cause possible. Il faut un cynisme infini pour évoquer un malaise après le déjeuner… La torture des prisonniers est interdite, comme tous les traitements inhumains, et aucun fait ne peut justifier le recours à la torture. C’est en toutes circonstances un crime (Art. 3 commun aux quatre conventions de Genève; CPI, art. 8, 1, a, ii ; TPIY, Furundzija, 1998 ; CEDH, Selmouni, 1999). La France peut juger les faits grâce à un régime de compétence universelle (CEDH, Ould Dah, 2009). En Israël, c’est une méthode d’enquête reconnue, ce qui engage la responsabilité des responsables politiques, dont le ministre de la défense, compétent pour les prisons israéliennes où sont détenus les Palestiniens. 

- Les dirigeants israéliens n’avaient aucun droit de procéder à une autopsie 
Les services israéliens n’ayant aucun droit pour transférer Arafat Jaradat chez eux, tout ce qu’ils ont pu faire, dont l’autopsie, est illicite. De même, ils ne pouvaient procéder d’autorité à l’autopsie sans demander l’avis de la famille, et sans processus judiciaire respectant les principes du droit. C’est une violation du cadavre (CPI, art. 8, 2, b, xxi).  




Arafat Jaradat a été inhumé ce lundi matin dans son village natal de Sa'ir, à côté d'Hébron.  

 




Le Nouvel Observateur
Publié le 24/02/2013 à 19:15

La mort d'un jeune Palestinien dans une prison israélienne intervient dans un climat déjà très détérioré.
De notre correspondant à Jérusalem
La mort d'un détenu palestinien dans une prison israélienne a fait encore monter la tension en Cisjordanie ce week-end, où les incidents entre Palestiniens et soldats israéliens se sont récemment multipliés au point de faire craindre à Israël le début d'une nouvelle intifada.

Arafat Jaradat, un Palestinien âgé de 30 ans, est mort samedi après-midi dans la prison israélienne de Meggido, officiellement d'un arrêt cardiaque.

Résidant d'un village proche de Hébron, Jaradat avait été arrêté lundi près de la colonie de Kiryat Arba pour avoir jeté des pierres contre des soldats et des civils israéliens. Ayant reconnu les faits, il avait été incarcéré à la prison de Meggido en attendant d'être jugé. Selon les autorités israéliennes, il souffrait de traumatismes dus à des blessures anciennes et, après son examen par un médecin, son interrogatoire avait été suspendu.

Cette version des faits n'a pas convaincu la famille de Jaradat, qui a affirmé qu'il était en parfaite santé. Les autorités palestiniennes ont demandé l'ouverture d'une enquête. Le ministre palestinien des Prisonniers, Issa, Qaraqaë, a affirmé dimanche soir lors d'une conférence de presse que l'autopsie du détenu avait révélé «des fractures sur tout le corps et sur le crâne» de la victime, ce qui, selon lui «prouve qu'Israël l'a assassiné».

Des milliers de détenus en grève de la faim
Plusieurs milliers de détenus Palestiniens ont annoncé qu'ils suivraient une journée de grève de la faim en solidarité avec Jaradat. Cette mort survient dans un climat déjà particulièrement tendu. Depuis plusieurs jours, les manifestations se multiplient en Cisjordanie pour réclamer la libération de quatre détenus palestiniens en grève de la faim intermittente depuis plusieurs mois.

Deux de ces détenus, Samir Issaoui et Iman Sharouna, font partie du millier de prisonniers palestiniens libérés en échange du soldat Gilad Shalit. Ils ont été de nouveau arrêtés pour avoir repris leurs activités clandestines. Les deux autres, Jafar Ezzedine et Tariq Kaadan, membre du Djihad islamique, ont été arrêtés ces derniers mois pour avoir fomenté des attentats en Cisjordanie.
Les manifestations de soutien à ces quatre détenus se sont multipliées. Vendredi, la police israélienne est intervenue devant la prison d'Ofer, à côté de Ramallah, et dans la Vieille Ville de Jérusalem pour disperser des manifestants palestiniens.
(Est désigné comme veille ville de Jérusalem la partie Arabe de Jérusalem, appelé aussi Jérusalem-Est, qu'Israël est entrain d'annexer par l'expulsion violente ou l'expropriation forcé, s'approprie des l'Esplanade des Mosquées..., sous le silence assourdissant des ministres des Affaires étrangères, des soi-disant démocraties occidentales, et notre Petit ministre à l'outrecuidance de s'occuper de la Syrie, quand entant que juif, il ferait mieux de s'occuper des crimes que commettent ses coreligionnaires.)
La mort de Jaradat a donné le signal d'autres manifestations en Cisjordanie.
Pour ajouter à la détérioration du climat, trois Palestiniens ont été blessés par balles près de la colonie de Shilo, dans le nord de la Cisjordanie. Les colons sont soupçonnés d'avoir ouvert le feu.

Les incidents se sont multipliés en Cisjordanie depuis la fin de l'opération «Pilier de défense» lancée par Israël en novembre 2012 contre le Hamas (*) à Gaza. À plusieurs reprises, ces derniers mois, l'armée israélienne a mis en garde contre la possibilité d'une troisième intifada. Les Israéliens accusent l'Autorité palestinienne de fomenter ces troubles, selon la nouvelle stratégie de «résistance populaire», qui évite de recourir aux attentats et aux armes à feu pour se concentrer sur des manifestations coordonnées contre la présence israélienne dans les Territoires.

(*) Erreur c'est contre les palestiniens de Gaza qu'eut lieu l'agression. Le Hamas fut l'argutie par laquelle ces assassins pensent se dédouaner, avec tous les gobeurs de mouches, bien entendu. Et en plus ces psychopathes voudraient qu'ils se taisent ! Israël bombarde, assassine, affame ses enfants et il faudrait que la Palestine dise merci ! Il faut posséder une arrogance et une stupidité incommensurable, pour croire que l'on peut faire aux autres ce que l'on ne voudrait pas qu'ils nous fassent.
Si le Nouvel Observateur parait plus objectif que ne peux l'être Le Point, par exemple, il est loin des tenants et des aboutissants qui permettraient de comprendre les enjeux de ce conflit, à croitre qu'il est payé pour répandre un brouillard, qui enfin de compte favorise des criminels à l'aune du néocolonialisme.   



Le Point.fr - Publié le 25/02/2013 à 19:04

Cisjordanie : pourquoi la Palestine implose
Pour bien comprendre l'information, il est nécessaire de savoir que l'hebdomadaire Le Point, fait partie des média pro-sionistes. Ce genre de média ne craint de "s'arranger" avec l'histoire, la vérité ou les faits réels, pour répandre la pensée unique, qui laisse croire à la victimisation d'Israël, que le sionisme voudrait universelle. C'est un mensonge, c'est une manipulation, c'est une injure faite à l'information. Rien de ce qui est répandu par ces médias, n'est réellement et totalement vrai. La vérité est pleine et entière, une vérité partielle n'est plus la vérité.  
C'est grâce à ces journalistes de brocante que les français, plus qu'un autre peuple, ignore la réalité de ce qu'est la vie des palestiniens.
Pour ces raisons, j'ai enlevé les liens internet qui, finalement, n'auraient rien apporté à la vérité historique. En France il y a, c'est vrai, la plus grande communauté juive d'Europe. Mais le problème n'est pas là, le problème réside dans leur capacité à phagocyter ou s'approprier  de nos médias ou/et de nos instances dirigeantes, politiques, sociales ou encore sociétales.

Les manifestations populaires - et parfois violentes - se multiplient dans les territoires palestiniens, suscitant l'inquiétude d'Israël.
Un étudiant palestinien de l'université de Birzeit jette une pierre en direction de soldats israéliens, après une manifestation de soutien à ses compatriotes prisonniers en Israël.
Des manifestations pacifiques en Palestine il y en a depuis bientôt dix ans, elles sont toutes réprimées avec une férocité inouïe. Très souvent les jets de pierres est une réponse aux provocations de l'armée ou/et des colons protégés par elle.
Le sens même de l'INTIFADA est : se dresser face à l'injustice, la fierté de résister.   
© ISSAM RIMAWI / Sipa

Des pierres jetées par des dizaines de jeunes manifestants encagoulés. Des soldats israéliens répliquant par des tirs à balles réelles. Ces scènes ne sont pas sans rappeler les deux intifadas (soulèvements, NDLR) qui ont secoué le Proche-Orient dans les années 1990 et 2000. Elles se reproduisent pourtant à nouveau depuis la semaine dernière à Ramallah, Hébron, Naplouse ou encore Jenine, en Cisjordanie, en solidarité avec les quelque 4 700 prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Mais ces escrocs de la pense omettent de préciser que toutes les semaines il y a une manifestation pacifique à Bil'in, réprimé a chaque fois, avec une violence digne d'une dictature. 

La mobilisation a pris une nouvelle intensité samedi, après le décès de l'un des détenus, Arafat Jaradat. Ce militant du Fatah, au pouvoir en Cisjordanie, avait été arrêté le 18 février à la suite de heurts près de la colonie de Kiryat Arba, au sud de la Cisjordanie, au cours desquels un Israélien avait été blessé. Durant ses obsèques, organisées ce lundi près d'Hébron, les Brigades des martyrs Al-Aqsa, la branche armée du mouvement nationaliste palestinien, ont promis "à l'occupant sioniste de riposter".

Une mystérieuse mort
D'après le Shin Beth, (contre espionnage) les services de sécurité intérieure de l'État hébreu, qui a soumis le prisonnier palestinien à des interrogatoires en prison, Arafat Jaradat aurait été victime d'un malaise. (Comme par hasard, à 30ans) Faux, répond sa famille, pour qui le détenu, 30 ans et père de deux enfants, était en parfaite santé. Sa mort a en tout cas provoqué de vives réactions de la part des dirigeants palestiniens, qui n'ont pas hésité à accuser Israël. Le président Mahmoud Abbas a accusé lundi l'État hébreu de vouloir délibérément "créer le chaos" dans les Territoires palestiniens.
La veille, le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë, avait imputé à Israël l'"assassinat" du militant du Fatah, mort selon lui des suites de "tortures". Interrogé par Le Point.fr, Yaron Gamburg, porte-parole de l'ambassade d'Israël en France, regrette que la question des prisonniers palestiniens soit "manipulée" par les dirigeants. Désormais scandé dans les manifestations, le nom d'Arafat Jaradat est venu s'ajouter à celui de quatre détenus palestiniens en grève de la faim depuis plusieurs mois (par intermittence).

Détention administrative"
La détention administrative est un concept qui n'existe pas en Droit français, c'est une arrestation sans motif, sans accusation, sans procès, en prison en point c'est tout. Le "très démocratique" gouvernement israélien limite cet emprisonnement à six moi, mais précise aussi, qu'il peut être renouvelé indéfiniment. C'est ainsi qu'il y a des prisonniers enfermes sous ce régime depuis vingt ans... Et contrairement  à l'affirmation de ces fourbes il y a plus de 6.000 prisonniers dont plus de la moitié le sont sous le régime de l'arrestation administrative. Israël est un Etat voyou qui n'a pas respecté, une seule fois, les résolutions de l'ONU ou le Droit international.
Contrairement à ce qu'affirme Le Point cette détention administrative n'est pas hérité du "Mandat", (en tous cas, pas sous la forme actuelle) mais c'est toujours ainsi avec un sioniste, ils sont obligé de faire le mal, ce n'est jamais de leur faute. Ces criminels assassinent des êtres humains qui ne leur avaient rien fait au seul prétexte qu'ils résistent une idéologie insane, idéologie qui voudrait s'approprier d'une terre qui ne leur appartient pas "sans le sou débourser".
Et puis on n'est pas obligé de faire le mal, même par hérédité.    
Samer Issaoui, Aymane Charawneh, Jaafar Ezzeddine et Tariq Qaadane entendent protester contre le régime de détention administrative qui frappe 178 prisonniers palestiniens. Cette disposition spécifique, héritée du mandat britannique sur la Palestine, permet à l'État hébreu d'incarcérer sans inculpation ni jugement un suspect  pour une période de six mois, renouvelable indéfiniment. Leur combat est d'autant plus sensible que deux des grévistes - Samer Issaoui et Aymane Charawneh - faisaient partie du millier de prisonniers palestiniens relâchés en octobre 2011, dans le cadre de l'accord sur la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.
(Gilad Shalid soldat israélien né en France de parents juifs, fait prisonnier dans l'exercice de son métier, et dont, la France de Sarkozy le sioniste, réclamait sa libération. Mais cette même France qui n'a rien fait pour le jeune étudiant Franco/palestinien Salah Amouri, arrêté dans le cadre de l'arrestation administrative, sans qu'il n'y eut aucun grief. Tous deux de vingt ans.)  
Mais ils ont été à nouveau arrêtés par Tsahal l'année dernière, pour avoir violé les conditions de leur libération. "Ils ont participé à des activités qui menacent l'ordre public, (Ils se trouvaient dans une manifestation) comme c'est le cas à chaque fois que des militants appartenant à des groupes terroristes commettent de tels actes", précise Yaron Gamburg. "Ils ont été arrêtés à nouveau parce qu'ils se trouvaient dans une zone de Cisjordanie où ils n'étaient pas autorisés à se rendre", estime de son côté Ghassan Khatib, professeur en études arabes contemporaines à l'université de Birzeit (Cisjordanie). "Ceci n'a rien à voir avec des activités violentes", insiste-t-il.
(Vous rendez-vous compte du crime. Israël annexe des territoires sous prétexte de terrains militaires, dans lesquels  il construit des colonies, mais les palestiniens n'ont plus le droit de visiter ce qui était encore hier la cour de leur école. Il n'y a plus d'école, s'est vrai, l'armée des trous du cul l'à détruite) 

Frustration énorme
"Si les autorités israéliennes possèdent des preuves de la culpabilité de ces individus, elles n'ont qu'à les juger, au lieu de les maintenir ainsi en détention sans accusation", souligne une source bien informée sur place. "Israël n'est pas le seul pays au monde à utiliser ce procédé. Les États-Unis et la Grande-Bretagne le font aussi", rappelle pour sa part Yaron Gamburg, le porte-parole de l'ambassade israélienne. (Les nazis aussi emprisonnaient et assassinaient sous simple dénonciation.) Si les manifestants palestiniens ont pris à leur compte les revendications de leurs compatriotes prisonniers, le sort de ces derniers est loin d'expliquer à lui seul les tensions actuelles.
(Ces palestiniens qui vivent depuis plus de 62 ans sous le joug de gouvernements criminels, manifestent pour le traitement qui est infligé à leurs compatriotes en prison, mais aussi pour le droit a une vie décente où il n'y aurait pas de colonisateur qui vole leur existence et qui commet, même lent, un génocide.)   
"Les Palestiniens baignent dans la frustration", rappelle le chercheur Ghassan Khatib. Tout d'abord parce que l'Autorité palestinienne connaît une crise financière sans précédent. Les monarchies arabes du Golfe peinent aujourd'hui à honorer le versement de leurs dons, indispensables à sa survie. Quant aux États-Unis, le Congrès, dominé par les Républicains, bloque pour le moment les 500 millions d'euros qui lui ont pourtant été promis. Conséquence directe, les salaires des 100 000 fonctionnaires palestiniens sont versés sporadiquement. Et ce n'est pas le blocage des taxes qu'Israël perçoit pour le compte de l'Autorité palestinienne, en représailles à l'initiative "unilatérale" de la Palestine à l'ONU, qui arrange la donne. FAUX ARCHI FAUX, un mensonge de plus.
(Encore une fois si les palestiniens vivent sous une domination sans partage de la part de criminels, c'est la faute des autres !) Pourtant si nous avons "soutenu" le printemps Arabe, pourquoi refusons-nous ce droit aux palestiniens ?
La menace est en tout cas prise très au sérieux par l'État hébreu. Face à une mobilisation qui persiste dans la durée et gagne en intensité, Benyamin Netanyahou a exigé de l'Autorité palestinienne qu'elle prenne ses "responsabilités" en empêchant les violences en Cisjordanie. Problème, les forces de sécurité palestiniennes n'ont elles-mêmes pas été payées le mois dernier. Voilà peut-être ce qui explique pourquoi le Premier ministre israélien a décidé à la hâte dimanche de dégeler le transfert des taxes dues à l'Autorité palestinienne pour le mois de décembre.
Que les Juifs venus d'Europe violent les Droit du Peuple palestiniens, volent leurs terres, les spolient de leurs biens, volent l'existence même de l'habitant autochtone, les assassinent, les emprisonnent -souvent sans motifs réel et avéré, autre que celui de résister- n'émeut pas ce criminel de Netanyahu mais c'est à une Autorité sans pouvoir réel qu'incombe de faire en sorte que les victimes se taisent !

L'autre question intéressante est : pourquoi qu'Israël doit phagocyter toute émergence de la vérité historique ? 
La réponse est simple : Israël est un Etat illégal, en effet, la résolution 181 sur la partition de la Palestine votée le 29 novembre 1947, fut obtenue par le chantage des USA sur les pays du -tiers-monde- poussé au crime par le lobby juif américain. Or la loi ne peut être plus claire là dessus, tout avantage acquis par un chantage est de facto caduc.
Des petits esprits vont faire référence au génocide des Juifs par les nazis (la Shoah) pour légitimer la politique criminelle de l'idéologie sioniste, mais aucun  de ces petits hommes ne dira : que le sionisme est né en 1897 lors du 1r. Congrès de Bâle et que la Shoah (le crime des crimes) eut lieu entre 1939 et 1945.
(Shoah, terme moderne pour désigner le génocide des Juifs par les nazis, oubliant du même coup, l'Holocauste qui lui comprenait toutes les victimes du nazisme.) 




A.F.P.
Tirs de roquette depuis Gaza
AFP Publié le 26/02/2013 à 17:2

L'ONU a condamné cet après-midi le tir d'une roquette sur Israël depuis la bande de Gaza, jugé "très inquiétant", et a demandé à Israël et au Hamas de respecter le cessez-le-feu instauré en novembre dernier. "Nous sommes très inquiets de (cette) attaque à la roquette (...), rien ne peut justifier de telles attaques", a déclaré devant le Conseil de sécurité Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques.

"Il incombe aux autorités de facto dans la bande de Gaza de prévenir la répétition de l'attaque d'aujourd'hui", a-t-il ajouté en demandant à Israël de son côté "de faire preuve du maximum de retenue" afin d'éviter "une nouvelle spirale de violence". "Les deux parties doivent s'efforcer de consolider le calme qui prévalait" avant ce tir, a-t-il souligné.


Précision : "Israël n'a pas une seule fois respecté les résolutions de l'ONU qui le condamnaient". Ce M Feltmann devrait balayer devant sa propre porte avants de demander à son voisin de le faire devant la sienne.  


Un groupe armé issu du mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, a revendiqué le tir, affirmant qu'il s'agissait de "représailles" à la mort samedi d'un Palestinien détenu par Israël à la suite de "tortures", selon l'Autorité palestinienne.

M. Feltman a renouvelé l'appel de l'ONU à une "enquête indépendante et transparente par les autorités israéliennes" sur les circonstances de ce décès et il a demandé que les résulats de cette enquête soient "rendus publics dès que possible".
Israël et le Hamas ont conclu par l'intermédiaire de l'Egypte un cessez-le-feu entré en vigueur le 21 novembre.

Phagocyter le Pentagone, c'est fait.

Phagocyter la CIA, c'est fait.

Phagocyter le Sénat américain, c'est fait.
Phagocyter le Gouvernement américain, c'est fait
Phagocyter le F.MI., c'est fait.
Phagocyter la Banque Mondiale, c'est fait.
Phagocyter la Conseil de Sécurité de l'ONU, c'est fait.
Phagocyter la France, cela fait longtemps que c'est fait.
Phagocyter la Conseil de l'Europe, c'est fait depuis quelque temps déjà.
Phagocyter la Parlement Européen, c'est presque fait.
Phagocyter les Affaires politiques de l'ONU, ça vient d'être fait.

Trop souvent ces êtres incultes,
opposent les raisons des Juges aux actes des jugés,
au lieu d'opposer les raisons des Juges
aux raisons des jugés.

 

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