mardi 5 février 2013

L'ONU presse Israël pour qu'il démantèle ses colonies en Palestine



La commission de l'Organisation des Nations Unies (ONU) dénonce la politique des colonies de l'exécutif hébreu, qui constitue un crime de guerre et viole les droits des palestiniens.
PÚBLICO / AGENCE  Genève 31/01/2013 14:08



Les colonies en territoire palestinien constituent un crime de guerre. Déclare la Commission d'enquête du Conseil des Droits Humains des Nations Unies.
La commission internationale, parrainée par l'ONU, a annoncé que la politique de colonisation israélienne viole la Quatrième Convention de Genève et, avec elle, les droits de la population palestinienne.


"Ces crimes correspondent pleinement aux dispositions légales de l'article 8 du statut de la Cour Pénale Internationale, qui est celui de crime de guerre", a expliqué la juriste française Christine Chanet, présidente de la commission qui enquête sur l'impact des colonies israéliennes. Les colonies selon les experts de l'ONU, " destinés à une annexion progressive, qui empêche l'établissement d'un Etat palestinien dans sa continuité territoriale  hypothéquant sa  viabilité, sape le droit du Peuple palestinien à l'autodétermination et qui discrimine de manière systématique et quotidienne la population.

La Commission de l'ONU exige d'Israël qu'il mette fin "sans conditions" à sa politique de colonisation. "Transférer sa propre population dans un territoire occupé va contre le droit de la libre détermination et si nous sommes devant une carte nous pouvons constater que les colonies brisent la continuité du territoire de Palestine", a déclaré Chanet dans une conférence de presse.
En réponse, l'équipe d'investigation, a approuvé en mars 2012 par le Conseil des Droits Humains de l'ONU, exige qu'"Israël, en conformité de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève, doit mettre fin à toute politique de colonisation sans conditions".

Quelques 250 colonies juives ont été crées en Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967, avec ou sans autorisation officielle*, avec quelques 520.000 colons y résidant. Selon le rapport, dans la dernière décennie la population de colons à cru a un rythme annuel plus élevé (5.3%)  que celui de la population israélienne (1.8%).
Ce que l'on entend par colonisation avec autorisation officielle, ce sont les colonies financés par l’État juif. (Par Israël, mais aussi, par les levés de fonds des lobbys juifs aux USA ou en Europe) Toutes les colonies, officielles et non officielles, sont encouragées par les gouvernements israéliens ou pro-juifs (élus, que nous élisons et qui œuvrent à l'avènement sioniste). Colonies protégées par l'armée israélienne.


Christine Chanet à souligné que les colonies "ont été établis et développés au bénéficie exclusif des juifs israéliens", et que son existence repose "sur un système de totale ségrégation raciale entre les colons et la population (palestinienne) locale".
Il faut préciser, que les lobbys Américains ont été condamnés, par la justice américaine, pour la lève de fonds, prétextant des aides culturelles et qui servaient au final à la construction de colonies.   
Et à rappelé que ces colonies implique que la liberté de mouvement des palestiniens est restreinte et perdent l'accès à leurs ressources naturelles, souffrent de la démolition de leurs habitations et de la destruction des leurs arbres. Parmi les principales espèces qui disparaissent il y a les oliviers, qui pendant des générations ont été la principale source de revenus pour de nombreuses familles palestiniennes.
Tout cela se produit avec "la totale connaissance et complaisance du gouvernement israélmien" a déclaré la présidente de la Commission.  Les autorités (israéliennes) ont le contrôle total de la planification des colonies et cela est évident pour tous", ajouta-t-elle.

Les Nations Unies calcule qu'il y a 520.000 colons en Cisjordanie et Jérusalem-Est. Le groupe, complété par les juristes Asma Jahangir (Pakistan) et Unity Dow (Botswana), ont attiré l'attention sur le manque total de coopération d'Israël à leurs investigations, et a nié une quelconque autorisation pour entrer dans les territoires palestiniens.  Cela à obligé aux trois juristes à réaliser une partie du travail depuis la Jordanie, d'où elles ont pu s'entretenir avec des avocats, fonctionnaires, diplomates et surtout des personnes ayant souffert directement de la construction des colonies, comme la confiscation des terres, des dommages à leurs moyens de subsistance -inclus les oliviers- et agressions de la part des colons juifs, indique le document.    

La Convention de Genève de 1949 interdit le transfert de populations civiles aux territoires occupés et sa violation, rappelle le document, peut être considéré comme un crime de guerre et enter dans la compétence de la Cour Pénale Internationale. En conséquence, selon les textes, de la ratification par le Statut de Rome, qui régit la C.P.I., la Palestine -récemment reconnue comme Etat observateur non membre de la part de l'Assemblée Générale de l'ONU- "pourrait conduire à un processus pour qu'Israël rende des comptes pour les violations des Droits Humains et les graves violations du Droit International Humanitaire et du droit à la justice pour les victimes."

Au mois de décembre dernier, la Palestine a accusé Israël dans une lettre envoyé aux Nations Unies de planifier de nouveau "crimes de guerre" par l'expansion des colonies.
Après la décision de l'Assemblé Générale de reconnaitre la Palestine, Israël annonçait la construction de 3.000 nouvelles constructions en Cisjordanie et Jérusalem-Est, deux territoires qui devaient, avec le Territoire de Gaza, composer le futur Etat indépendant palestinien.
Il faut reconnaitre, c'est une évidence, que tant que nous élirons dans nos propres États des personnalités favorables au sionisme le monde aura du mal à faire respecter le Droit International.

C'est tellement plus aisé de faire la guerre au soi-disant terrorisme au lieu de chercher la cause originelle qui les amène à la lutte armée...

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