La
commission de l'Organisation des Nations Unies (ONU) dénonce la politique des
colonies de l'exécutif hébreu, qui constitue un crime de guerre et viole les
droits des palestiniens.
PÚBLICO / AGENCE Genève 31/01/2013
14:08
Les
colonies en territoire palestinien constituent un crime de guerre. Déclare
la Commission d'enquête du Conseil des Droits Humains des Nations Unies.
La
commission internationale, parrainée par l'ONU, a annoncé que la politique de colonisation
israélienne viole la Quatrième Convention de Genève et, avec elle, les droits
de la population palestinienne.
"Ces crimes correspondent pleinement
aux dispositions légales de l'article 8 du statut de la
Cour Pénale Internationale, qui est celui de crime de guerre", a expliqué la juriste française Christine Chanet, présidente
de la commission qui enquête sur l'impact des colonies israéliennes. Les
colonies selon les experts de l'ONU, " destinés à une annexion progressive, qui empêche l'établissement d'un Etat palestinien dans sa continuité territoriale hypothéquant sa viabilité, sape le droit du Peuple palestinien à l'autodétermination et qui discrimine de manière systématique et
quotidienne la population.
La Commission
de l'ONU exige d'Israël qu'il mette fin "sans conditions" à sa
politique de colonisation. "Transférer sa propre population dans un
territoire occupé va contre le droit de la libre détermination et si nous
sommes devant une carte nous pouvons constater que les colonies brisent la
continuité du territoire de Palestine", a déclaré Chanet dans une
conférence de presse.
En
réponse, l'équipe d'investigation, a approuvé en mars 2012 par le Conseil des
Droits Humains de l'ONU, exige qu'"Israël,
en conformité de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève, doit mettre
fin à toute politique de colonisation sans conditions".
Quelques
250 colonies juives ont été crées en Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967,
avec ou sans autorisation officielle*, avec quelques 520.000 colons y résidant.
Selon le rapport, dans la dernière décennie la population de colons à cru a un
rythme annuel plus élevé (5.3%) que
celui de la population israélienne (1.8%).
Ce que l'on entend par colonisation
avec autorisation officielle, ce sont les colonies financés par l’État juif. (Par
Israël, mais aussi, par les levés de fonds des lobbys juifs aux USA ou en
Europe) Toutes les colonies, officielles et non officielles, sont encouragées
par les gouvernements israéliens ou pro-juifs (élus, que nous élisons et qui œuvrent
à l'avènement sioniste). Colonies protégées par
l'armée israélienne.
Christine Chanet à souligné que les colonies "ont été établis et développés
au bénéficie exclusif des juifs israéliens", et que son existence repose
"sur un système de totale ségrégation raciale entre les colons et la
population (palestinienne) locale".
Il faut préciser, que les
lobbys Américains ont été condamnés, par la justice américaine, pour la lève de
fonds, prétextant des aides culturelles et qui servaient au final à la construction
de colonies.
Et à rappelé
que ces colonies implique que la liberté de mouvement des palestiniens est
restreinte et perdent l'accès à leurs ressources naturelles, souffrent de la
démolition de leurs habitations et de la destruction des leurs arbres. Parmi
les principales espèces qui disparaissent il y a les oliviers, qui
pendant des générations ont été
la principale source de revenus pour de
nombreuses familles palestiniennes.
Tout cela
se produit avec "la totale connaissance et complaisance du gouvernement
israélmien" a déclaré la présidente de la Commission. Les autorités (israéliennes) ont le contrôle total
de la planification des colonies et cela est évident pour tous",
ajouta-t-elle.
Les
Nations Unies calcule qu'il y a 520.000 colons en Cisjordanie et Jérusalem-Est.
Le groupe, complété par les juristes Asma Jahangir (Pakistan) et Unity Dow (Botswana),
ont attiré l'attention sur le manque total de coopération d'Israël à leurs
investigations, et a nié une quelconque autorisation pour entrer dans les
territoires palestiniens. Cela à obligé
aux trois juristes à réaliser une partie du travail depuis la Jordanie, d'où
elles ont pu s'entretenir avec des avocats, fonctionnaires, diplomates et
surtout des personnes ayant souffert directement de la construction des
colonies, comme la confiscation des terres, des dommages à leurs moyens de subsistance
-inclus les oliviers- et agressions de la part des colons juifs, indique le
document.
La
Convention de Genève de 1949 interdit le transfert de populations civiles aux
territoires occupés et sa violation, rappelle le document, peut être considéré
comme un crime de guerre et enter dans la compétence de la Cour Pénale
Internationale. En conséquence, selon les textes, de la ratification par le Statut
de Rome, qui régit la C.P.I., la Palestine -récemment reconnue comme Etat
observateur non membre de la part de l'Assemblée Générale de l'ONU- "pourrait conduire à un processus pour
qu'Israël rende des comptes pour les violations des Droits Humains et les
graves violations du Droit International Humanitaire et du droit à la justice
pour les victimes."
Au mois
de décembre dernier, la Palestine a accusé Israël dans une lettre envoyé aux
Nations Unies de planifier de nouveau "crimes de guerre" par l'expansion
des colonies.
Après la
décision de l'Assemblé Générale de reconnaitre la Palestine, Israël annonçait
la construction de 3.000 nouvelles constructions en Cisjordanie et Jérusalem-Est,
deux territoires qui devaient, avec le Territoire de Gaza, composer le futur
Etat indépendant palestinien.
Il faut reconnaitre, c'est
une évidence, que tant que nous élirons dans nos propres États des personnalités
favorables au sionisme le monde aura du mal à faire respecter le Droit International.
C'est tellement plus aisé de
faire la guerre au soi-disant terrorisme au lieu de chercher la cause
originelle qui les amène à la lutte armée...
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