mercredi 13 mars 2013

CIA -Détentions illégales



Ignorer las accusations, nier les évidences.
Prisons de la CIA en Roumanie



Au début de Février l'ONG "Initiative Justice de l'Open Society" (OSJI) basée à New York a publié un rapport :

Dénonçant, l'implication de 54 pays, ayant couvert les détentions illégales menées par la CIA, après les attentats du 11 Septembre 2001, et l'opacité des États-Unis dans l'enquête sur ces détentions.

Pour contourner les limites légales de la loi américaine et avec l'aide de nombreux alliés, George W. Bush a mis en place, après les attentats contre les tours jumelles, la théorie Dwight Eisenhower: si un problème ne peut être résolu, étend-le.

Avant de remporter sa première élection présidentielle, le candidat Obama est apparu comme un défenseur des droits de l'homme, promettant entre autres, la fermeture de Guantanamo et l'interdiction de l'usage de la torture et des mauvais traitements de détenus dans la prison irakienne d'Abou Ghraib.

S'il est vrai qu'il y a eu des avancés dans la bonne direction (en 2007 a ​​été interdit waterboarding -noyade simulé- lors des interrogatoires), le flambant prix Nobel de la Paix Obama semble reconsidérer ses principes pour plus de pragmatisme dans la lutte contre le terrorisme. Son principal conseiller dans cette affaire, John O Brennan, parvint il y a longtemps l'approbation présidentielle pour élaborer la liste des assassinats ciblés à l'aide de drones à partir des bases saoudiennes. Étranges paradoxes de la haute politique, en particulier pour le prix Nobel de la Paix.

Prison secrètes de la CIA en Roumanie
Dans ce rapport, l'ONG OSJI fait mention de plusieurs centres de détention de la CIA, connu sous le nom de "Balck sites", dans au moins trois pays: la Roumanie, la Thaïlande et la Lituanie.
La prison roumaine fonctionnait depuis 2003 jusqu'au début de 2006, tel que l'à dénoncé à l'époque Human Rights Watch en Novembre 2005 et confirmé par le Conseil de l'Europe en 2006 par la voix de son Commissaire Hammarberg Thomas.
Le soutien roumain à la politique américaine devrait s'inscrire dans le cadre des négociations d'entrée de la Roumanie dans l'Union Européenne. Tant le président Iliescu social-démocrate (2000-04), que le conservateur Traian Basescu (depuis Décembre 2004) reçut les promesses américaines de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour intercéder en leur faveur auprès de divers alliés atlantiques européennes.


Il faut réellement que nous élisions des nabots pour que tous ces élus européens, nous expriment dans le cloaque de la politique. Et ils ont l'outrecuidance de se prétendre démocratiques, ce sont des escrocs de haut vol à l'état de conscience d'une... Nous n'avons que faire d'une Europe soumise à des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Arrêtons de financer et armer le terrorisme, arrêtons de piller le pays du Sud, arrêtons de soutenir les criminels israéliens et le monde redeviendra vivable. Il n'est pas nécessaire d'être intelligent pour comprendre que la politique occidentale ne peut  qu'engendrer l'opposition. 

Le rapport cite jusqu'à 21 escales d'avions de la CIA dans des aéroports roumains. Vols soupçonnes, comme celui du 22 Septembre 2003, qui parti de Szymany (Pologne), a fait une brève escale à Bucarest et poursuivit jusqu'à Rabat (Maroc).
Un rapport du Parlement européen de Février 2007 a indiqué que le vol de la base de Bagram (Afghanistan), avec numéro d'enregistrement N4786S, a eu un accident lors de son atterrissage à Bucarest le 6 Décembre 2004, et que ses "sept passagers ont disparurent".
Toutes ces indications, toujours nié avec véhémence par les autorités roumaines, ont été étudiés par le programme de télévision.
C'est la première vidéo de la chaîne allemande ARD. Ce programme a localisé l'endroit exact où il se trouvait la prison secrète de la CIA, connu sous le nom de code «Bright Light" (lumière intense).

En Novembre 2002, le gouvernement roumain a créé un nouvel organisme, l'Officine du Registre national des Informations Classifiées (ORNISS son sigle en roumain), dont le siège se trouvait dans un bâtiment du gouvernement situé au 4 de la rue Mures, un peu plus d'un km du siège du gouvernement.
Selon touts les indices, ce fut à l'intérieur de ce bâtiment où la CIA a maintenu une prison secrète de 2003 à 2006. Il y a été détenu et interrogé Sheikh Mohammed, considéré par les Etats-Unis, comme le principal idéologue des attentats du 11-S.
Actuellement, le bâtiment abrite toujours le même organisme, dont les fonctions sont secrètes, et toute tentative de photographier le bâtiment est puni d'une amende, après le policier de service vous annonce très aimablement que "tout ce que vous avez entendu sur ce site est totalement faux", il manquait plus que ça.

Lorsque le scandale des prétendues prisons secrètes de la CIA sur le territoire roumain, les autorités ont tenté de neutraliser les accusations, initiant une enquête superficielle sur le thème.
Malgré tous les efforts pour paraître transparent, l'ONG OSJI dénonçait en août 2012 la Roumanie, au nom du détenu Abd al-Rahim al-Nashiri, présenté devant la Cour européenne des droits de l'homme. Pour voir si une hypothétique condamnation allait changer l'attitude de déni maintenue jusqu'ici par le gouvernement roumain.

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