samedi 25 mai 2013

Les rescapés des camps de la mort européens cautionnent la destruction de l'habitat palestinien



Jérusalem - 24 mai 2013

11 appartements détruits à Jérusalem occupée et une centaine de personnes sans abris dans la seule journée du 21 mai 2013
Par Wadi Hilweh Information Center

Nous pensons que cela est un acte isolé, qu'il n'est pas possible que les descendants des victimes d'un crime contre l'humanité puissent agir aussi bassement, que cela est une manipulation. 
Pour une personne égoïste ou éloigné des choses de ce monde, ignorant ou feignant ignorer les crimes que commet le sionisme, serait coupable d'un laisser faire, criminel. Mais que des personnes parfaitement informées qui, parce que l'honnêteté nuirait à leur carrière ou que parce que juif, ont un penchant pour le sionisme, sont, sans conteste, les nouveaux "COLLABOS", ces êtres répugnants que la morale reprouve. Se sont ces mêmes êtres qui dénonçaient les juif ou laissaient faire. Que l'on soit Juif n'est pas exempt du qualificatif "COLLABO", en effet pendant la Secondé guerre mondiale, des Juifs -les kapos- dénonçaient d'autres Juifs aux nazis. C'est dire, que le silence assourdissant de la communauté internationale, principalement de la "nomenclature régnante" est un crime contre l'humanité, qu'un jour il faudra juger.   

Les caméras du Centre d'information Wadi Hilweh ont filmé les démolitions qui ont eu lieu à Jérusalem le mardi 21 mai : 7 appartements à Al-Tur et 4 à Jabal Al-Mukabber, jetant à la rue au moins 100 personnes. Le prétexte avancé par la municipalité israélienne d'occupation est toujours le même, celui de construction sans permis, mais il ne trompe personne : les immeubles démolies se trouvent sur des terres que l'occupant a prévu de voler à leurs propriétaires palestiniens au profit de l'établissement de "parcs nationaux" autour de Jérusalem.


Le Centre Wadi Hilweh a documenté la démolition de l'immeuble résidentiel appartenant à la famille Abu Al-Dab'at, dans le quartier Al-Farouq de Jabal Al-Mukabber, sous le prétexte qu'il était construit sans permis.

L'immeuble de 2 étages avait 4 appartements et avait été construit en 1973. Raed Abu Al-Dab'at a déclaré au Centre d'information Wadi Hilweh qu'il avait été bâti sur une terre de 2000 m² appartenant à sa famille, au-dessus d'un vieux bâtiment qui était là depuis 1930.

La surface totale habitable était de 480 m² (chaque appartement ayant 3 pièces + le sanitaire) et 48 personnes y vivaient, pour la plupart des enfants.

Il a également souligné que sa famille a essayé d'obtenir tous les permis requis depuis la construction du bâtiment auprès des autorités compétentes, et a embauché des ingénieurs et des avocats, en vain, au prétexte que la terre allait être "confisquée" pour y créer un "parc national", ajoutant : "En 1982, mon père a été emprisonné pendant 2 ans pour construction illégale, et en 2007, ils nous ont imposé des taxes pour infraction à la construction qui se sont élevées à 160.000 NIS (33.000€). Lors de la dernière audience juridique en 2009, ils ont décidé de démolir la maison, mais l'ordre de démolition a été stoppé par l'avocat. Fin 2012, les équipes municipales ont surgi dans notre maison pour nous informer qu'un ordre de démolition avait été émis et qu'il allait être exécuté."

"Nous avons été surpris aujourd'hui lorsqu'ils ont attaqué l'immeuble et nous ont fait sortir avec tous les meubles. Nous sommes allés au tribunal de district qui a reporté la démolition jusqu'à 15h, heure à laquelle la Cour suprême devait prendre sa décision finale, mais les équipes municipales et la police ont précédé la décision et ont commencé la démolition à 14h05."

Pendant la démolition, les jeunes et les forces spéciales de l'occupation en sont venus aux mains. Les soldats ont attaqué et frappé Samer et Mohammad Abu Al-Dab'at et Mohammad Shweiki, et les ont arrêtés.
 

Raed Abu Al-Dab’at a réitéré sa détermination à rester sur sa terre malgré la démolition, soulignant que les Israéliens ont essayé pendant des années d'acheter sa terre pour mettre en oeuvre leurs projets dans le secteur, mais la famille a toujours refusé et maintiendra sa décision malgré toutes les difficultés.


Histoires et photos du nettoyage ethnique en cours et au grand jour à Al-Quds occupée sur le site Silwanic.

Source : Silwanic

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