samedi 6 juillet 2013

Evo Morales/Edward Snowden



La démocratie occidentale s'avère, dans les faits, être une dictature.
La dictature occidentale n'impose pas sa vision du monde, au vu et au su de tous, comme le font les dictateur : -si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi-,  mais, c'est en cercle restreint (entre amis idéologiques) que l'Occident fomente et réfléchit sur la RÉPRESSION à exercer, contre, aussi bien, sa propre population que les Etats "concurrents", c'est à dire les États qui n'adhèrent pas à sa pensée idéologique.
Comme disait Oscar Wilde: "je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dans notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible."
Oscar Wilde emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la démocratie où le médiocre est la valeur de référence.
Ces réflexions il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte.

Les populations de ces "médiocraties" pourtant, au sens démocratique développé, sont considérées comme des faire valoir. Il est nécessaire de les manipuler pour qu'ils adhèrent à la politique menée par les dirigeants de ces médiocraties, la plupart des médias occidentaux jouent-là le rôle qui leur est attribué. De la même manière les États qui n’adhèrent pas a la vision occidentale du monde sont dénigrés, déstabilisées, mis sur la liste noire des Nations à combattre. Jamais un dirigeant occidental ne se pose la question des conséquences de son comportement ou des interactions que sa politique engendre. C'est tellement aisé d'être dans le vrai, ce sont les autres les terroristes ! C'est un raisonnement puéril.
  • Les populations occidentales sont manipulées honteusement par la plupart des dirigeants politiques, médias, dirigeants économiques, ces populations sont "délestées" de leur acquis avec méthode, petit à petit, mais inexorablement. Les crises savamment organisées donnent à ces escrocs les arguments pour que nous acceptions ce que normalement nous aurions refusé.   
  • Les États, m’adhérant pas a la politique occidentale, sont contrés par tous les moyens, les uns par les armes,  d'autres par des mesures économiques ou par la déstabilisation de l'Etat, (via leur opposition, oppositions inhérentes à tous les pays) les exemples les plus récents: la Syrie, l'Egypte. Il y a aussi le dénigrement  systématique des dirigeants qui combattent la vision du monde occidentale, les exemples de manipulation de la population occidentale les plus récents, le Président Egyptien Mohamed Morsi, et le Président Bolivien Evo Morales, tous deux élus lors d'élection ne souffrant d'aucune irrégularité, et présentés en Occident comme des paria de la démocratie, comme étant un danger pour la démocratie que les dirigeants occidentaux, eux mêmes violent, très souvent.

Avec la bénédiction de l'Occident la démocratie est ridiculisée en Égypte, l'armée, à qui appartient des pans entiers  de l'économie, aux ordres des États-Unis, accomplit un coup d’État du type Sud-Américain, tel que la CIA sait si bien les réaliser. L’Égypte, à qui l'Amérique -du Nord- verse 1300 millions de dollars tous les ans, ne pouvait pas être un ennemi d'Israël, ne pouvait pas avoir un Président -fusse-t-il démocratiquement élu- qui n'adhérerait complètement à l'idéologie sioniste du Moyen-Orient ou à l'idée que les USA se font de cette idéologie. L’Amérique attisant l'opposition prend le risque d'une guerre civile (comme il l'à fait en Syrie) plutôt que de décevoir un des lobbys qui finance ses campagnes électorales à la Présidence. Les médias occidentaux utilisent un vocabulaire trompeur et affirment que le Président Égyptien à été destitué par l'armée. Or il n'est pas difficile d'imaginer que c'est un coup d’État militaire et un renversement d'un pouvoir démocratiquement élu. Que les militaires n'aient pas la volonté de prendre le pouvoir ne change rien aux fait, puisque seul un gouvernement préservant les intérêts des militaires et favorable à l'Occident pourra se maintenir. C'est à dire qu'une fois de plus l'Occident sera à l'origine d'une démocratie tronquée.  

Le cas du Président Bolivien Evo Morales, un homme intègre et près de son peuple, est intolérable, mise à part le fait que c'est un acte de grossièreté antidémocratique. Ces agissements nous révèlent l'assujettissement de nos Nations à la superpuissance que sont les États-Unis d'Amérique. [Un seul État, lui résiste et l'utilise , j'ai nommé Israël. Israël, grâce à l'influence du lobby pro-israélien en Amérique -mais c'est aussi le cas de l'Europe-, non seulement préserve ses intérêts, mais encore dicte ses priorités pour leur préservation.] 

Quel exemple plus "parlant" que celui où nous venons d'être les témoins :     
Les 25 vérités sur le cas Evo Morales/Edward Snowden.

Opera Mundi
05-07-2013

L'affaire Edward Snowden était à l'origine d'un grave incident diplomatique entre la Bolivie et plusieurs pays européens. Suite à un ordre de Washington, la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal a interdit l'avion présidentiel Morales Evo survoler leur territoire.

  1. Après une visite officielle en Russie pour participer à un sommet des pays producteurs de gaz, le président Evo Morales a pris son avion pour retourner à la Bolivie.
  2. États-Unis, pensant que Edward Snowden, ancien CIA et de la NSA et auteur des révélations sur des activités d'espionnage dans son pays était dans l'Air Force, a commandé quatre pays européens, France, Italie, Espagne et Portugal, interdire leur espace aérien Evo Morales.
  3. Paris a immédiatement accompli l'ordre de Washington et a annulé l'autorisation de survoler son territoire qui avait été accordé à la Bolivie le 27 Juillet 2013, lorsque l'avion présidentiel était à quelques kilomètres de la frontière française.
  4. Ainsi, Paris a mis en danger la vie du président bolivien, qui a dû faire un atterrissage d'urgence en Autriche, par manque de carburant.
  5. Depuis 1945, aucune nation dans le monde a empêché un avion présidentiel survoler sont territoire.
  6. Paris, en plus d'initier une crise d'une gravité extrême, viole le droit international et l'immunité diplomatique absolue dont bénéficie tout chef d'Etat.
  7. Le gouvernement socialiste de François Hollande a compromis sérieusement le prestige de la nation. La France apparaît aux yeux du monde comme un pays servile et docile qui n'a pas hésité un instant à obéir aux ordres de Washington, contre leurs propres intérêts.
  8. En prenant une telle décision, Hollande a déprécié la voix de la France sur la scène internationale.
  9. Paris s'est aussi converti en objet de risée dans le monde. Les révélations d'Edward Snowden ont permis de découvrir que les États-Unis ont espionné plusieurs pays de l'Union européenne, dont la France. Suite à ces révélations, François Hollande a demandé publiquement avec fermette à Washington de cesser de tels actes hostiles. Toutefois, dans les coulisses, l'Elysée a suivi fidèlement les ordres de la Maison Blanche.
  10. Après avoir découvert que l'information était fausse et que Snowden n'était pas dans l'avion, Paris a décidé d'annuler l'interdiction.
  11. Italie, l'Espagne et le Portugal ont également suivi les ordres de Washington et interdit à Evo Morales de survoler leur territoire avant de se raviser après avoir appris que l'information n'était pas vrai et permettre au président bolivien à suivre son itinéraire.
  12. Avants cela, l'Espagne a même exigé de visiter l'avion présidentiel, en violation de toutes les lois internationales. "C'est un chantage, nous ne le permettrons pas c'est une question de dignité. Nous allons attendre aussi longtemps que nécessaire ", a déclaré la présidence bolivienne. "Je ne suis pas un criminel", a déclaré Evo Morales.
  13. La Bolivie a dénoncé une atteinte contre leur souveraineté et contre  l'immunité de son président. «Il s'agit d'une instruction du gouvernement américain", selon La Paz.
  14. L'Amérique latine a unanimement condamné l'attitude de la France, de l'Espagne, de l'Italie et du Portugal.
  15. L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) a convoqué une réunion extraordinaire d'urgence après ce scandale international  et fait part de son "indignation" à travers son secrétaire général, Ali Rodriguez.
  16. Le Venezuela et l'Equateur ont condamné "l'offense" et "l'attaque" du président Evo Morales.
  17. Le président Nicolas Maduro du Venezuela a condamné «l'agression grossière, brutal, inadéquate et non civilisé».
  18. Le président équatorien Rafael Correa a exprimé son indignation: «Notre Amérique ne peut pas tolérer tant d'abus!"
  19. Le Nicaragua a dénoncé un "acte criminel et barbare."
  20. La Havane a fustigé l' "acte inacceptable, infondé et arbitraire qui offense toute l'Amérique latine et les Caraïbes."
  21. La Présidente Argentine Cristina Fernandez a exprimé sa consternation: «Définitivement ils sont tous fous. Le Chef de l'Etat et son avion ont une immunité totale. Il ne peut pas être ce degré d'impunité ".
  22. A travers son secrétaire général, José Miguel Insulza, l'Organisation des États américains (OEA) a condamné la décision des pays européens: "Il n'existe aucune circonstance pour à commettre de tels actes au détriment du président de la Bolivie. Les pays concernés doivent donner une explication des raisons pour lesquelles ils ont pris cette décision, notamment parce qu'elle met en danger la vie du président d'un pays membre de l'OEA ".
  23. L'Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) a dénoncé "une discrimination flagrante et une menace pour l'immunité diplomatique d'un chef d'Etat".
  24. Au lieu d'accorder l'asile politique à la personne qui lui a permis de découvrir qu'il a été victime d'espionnage hostile, l'Europe, notamment la France, n'hésitez pas à créer une crise diplomatique avec l'objectif de livrer Edward Snowden aux États-Unis.
  25. Ce cas illustre le fait que si l'Union européenne est une puissance économique, est un nain politique et diplomatique incapable de prendre une position indépendante des Etats-Unis.

Salim Lamrani. Docteur en Études Ibériques et Latino-Américains de l'Université de Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani es professeur titulaire de l'Université de La Réunion et journaliste, spécialisé des relacions entre Cuba y États Unis. son dernier ouvrage s'intitulent "The Economic War Against Cuba".
A Historical and Legal Perspective on the U.S. Blockade, New York, Monthly Review Press, 2013, avec un prologue de Wayne S. Smith préface  de Paul Estrade. http://monthlyreview.org/press/books/pb3409/
 

L'Occident après la guerre annoncée des civilisations à laquelle il contribue de manière aigüe, il s'attache à faire de ce monde deux blocs idéologiques, que sa puissance militaire ou économique ne peut excuser. Nos dirigeants sont des va-t-en guerre que aucune bassesse répugne. Et comme le disait HEMINGWAY (Ernest Miller)  : Écrivain américain (1899-1961)
"La première panacée d’une nation mal gouvernée est l’inflation monétaire ; la seconde, c’est la guerre. Toutes deux apportent une prospérité temporaire ; toutes deux apportent une ruine permanente. Mais toutes deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques."

Cet exemple démontre, si nécessaire le genre d'hommes que produit, un Occident qui se veut, pourtant, démocratique. Il est d'autant plus significatif que, Evo Morales est un homme intègre et droit, il n'est pas contrairement à ces dirigeants, un homme cupide, un opportuniste, un vulgaire va-t-en-guerre qui, pour assoir sa puissance ou assouvir sa cupidité doive maltraiter le genre humain..., le monde voit sa démographie croitre exponentiellement, cela est un soucis réel que ces démocrates d'opérette, ces criminels ne peuvent résoudre, leur intelligence ne le permet pas. Avec Bush et sa sinistre suite, [Sarkozy, Obama, Blair, Aznar, Cameron, Merkel, Hollande (...)] tous sans exception souteneurs du sionisme, ont entré dans une ère d'opposition, d'illégalité et de guerre ou les plus violents d'entre-nous trouvent aisément leurs place et nous avons la stupidité de croire que nos actions n'auront pas de conséquences et comble de la bêtise, nous sommes étonnés ensuite des réactions que procurent ces conséquences.
Les autres sont des terroristes, nous, nous croyons innocents !!!!!!!!!          

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