Les Bébés palestiniens et la banalité du racisme israélien
palestinechronicle.com
14-07-2013
En Juin 2013 le discours de Bill Clinton en l'honneur du
criminel de guerre Shimon Peres a montré comment le fanatisme anti-palestinien
et anti-arabe israélien est devenu acceptable dans le discours occidental
dominant.
Comme un écho raciste de Golda Meir, qui quelque fois admettait
qu'elle avait du mal à dormir à cause du nombre d'enfants palestiniens qui se concevaient,
Clinton a déclaré: "Peu importe
combien de colons plantent là-bas [en Cisjordanie], les Palestiniens ont plus
de bébés que les Israéliens dans leur ensemble... Tu as (Shimon Peres)
une question existentielle à résoudre ".
Ces dirigeants sont des voyous, en
plus des crimes qu'ils avalisent ils ont un discours qu'Hitler aurait pu tenir.
"Solution à deux États» Clinton, qui aurait reçu
500.000$ (*) pour exprimer publiquement sa haine des bébés palestiniens, exprima
son fatisme, dans le cadre d'un discours sur la «paix» et la phrase en faillite
"d'une solution à deux Etats" Clinton a dit: «Si vous n'avez pas une
vision de ce que vous voulez atteindre, les mauvaises choses vont se produire
tôt ou tard.... L'on a une meilleure opportunité si on est motivé par une
vision de paix et de réconciliation." Dans
un langage simple, si Israël ne rend pas un pâle 22 pour cent des 100 pour cent
des terres palestiniennes volées, bientôt (horreur des horreurs) vous serez
envahis par les enfants palestiniens.
(*) Tous les dirigeants occidentaux (Nord-Américains &
Européens) reçoivent des sommes pour services rendus. Ce qui a changé s'est
qu'à cette époque l'argent circulait de la main à la main et qu'aujourd'hui
tous nos anciennes "têtes à claques" font des conférences, où ils
déclarent des niaiseries, payés à prix d'or, pour services rendus bien
entendu... Nous pensons élire des gens pour gérer notre quotidien et nous
élisons des escrocs qui se vendent aux plus offrant.
Les commentaires racistes de Clinton, révélés dans le
monde par les moyens traditionnels dépouillés de l'ironie, était également une
extension de sa propre peur et la haine de l'actuel président américain, Barack
Obama, aux enfants palestiniens, et clairement exprimée en mai 2011 à la grande
joie et les applaudissements de son auditoire à la commission de la Commission
des affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC) à Washington:
- "Ce sont les faits que nous devons tous affronter. Tout d'abord, le nombre de Palestiniens vivant à l'ouest du Jourdain, se développe rapidement et fondamentalement, la restructuration des réalités démographiques tant en Israël que dans les territoires palestiniens. Cela rendra plus difficile, sans un accord de paix de maintenir Israël dans ses deux conditions, en tant qu'Etat juif et Etat démocratique.
- Pour les Palestiniens, bien sûr, ni les déclarations moralement répugnantes de Clinton ou d'Obama ont été une surprise, puisqu'ils ont toujours été habitués au racisme israélien, a la violence et la brutalité qui l'accompagne. Termes racistes comme «bombe démographique» et «menace démographique» sont si communs dans les médias israéliens et le discours qui tout juste enregistrent quelque protestation dans le nommé «état juif et démocratique».
- Nous ne parlons pas de fans de football israéliens hurlant des obscénités comme "Mort aux Arabes" lors de manifestations sportives (un phénomène courant de nos jours), mais bien de l'incitation raciste des hauts fonctionnaires élus. Ces dirigeants, tant Peres et Benjamin Netanyahu, par exemple, ont utilisé l'expression «menace démographique» dans des déclarations publiques concernant les citoyens palestiniens résidents de l'Etat et de nationalité israélienne. En 2003, en tant que ministre des Finances, M. Netanyahu a déclaré: "S'il ya un problème démographique, et il y en a un, c'est avec les Arabes israéliens qui resteront citoyens israéliens» («Netanyahu: les Arabes israéliens sont la menace démographique réelle», Haaretz, 18 décembre 2003).
- De même, en 1977, Peres réfléchir publiquement sur le «problème» de l'accroissance de la population palestinienne de Jérusalem: «Je ne veux pas me réveiller un matin et découvrir que Jérusalem est soumise au destin démographique de [la] Galilée" ("Israël et la menace géographique-démographique à la "Royal United Services Institute, note d'information, Janvier 2011). Ehud Olmert, a également, dans un discours à la Knesset en 2007, a parlé d'un ton inquiétant d'une éventuelle "bataille démographique noyée dans le sang et les larmes."
- En 2009, le ministre du logement israélien, Ariel Atias a incité la haine contre les citoyens palestiniens de l'Etat justifiant l'apartheid dans un discours devant l'Association des avocats israéliens. «Je vois [sur la question] un devoir national pour prévenir la propagation d'une population qui, pour le moins, n'aime pas l'Etat d'Israël", a déclaré Atias. Parlant en particulier contre les Palestiniens en Galilée, il a ajouté: "Si nous continuons comme avant, nous allons perdre la Galilée. Populations qui ne doivent pas se mélanger sont en expansion. Je ne crois pas que se soit approprié [pour les Arabes et les Juifs en Israël] de vivre ensemble" (le ministre du Logement: "l'expansion de la population arabe doit être arrêté", Haaretz, Juillet 2009).
- Michael Oren, l'ambassadeur israélien actuel (et propagandiste en chef) aux Etats-Unis, aurait écrit un long et profond article article raciste publiée dans la revue Commentary, en 2009, intitulé "Sept menaces existentielles», incluant le sous-titre "la menace démographique arabe". Je pensé, avec sa voix grave et apocalyptique, que «la population palestinienne des deux côtés de la ligne d'armistice de 1949 se développe plus rapidement que dans le secteur juif et le dépassera en moins d'une décennie."
Cette tendance ne doit pas continuer, précise Oren, parce
que "Israël, l'état juif, est base
sur une majorité juive et stable de au moins 70% de la population. Un plus
petit pourcentage obligerait Israël à décider entre un Etat juif et un Etat
démocratique. Dans le cas que la démocratie soie élue, alors Israël entant
qu'Etat cessera d'exister".
Il y a aussi, des universitaires et intellectuels
israéliens se sont unis à la chorale de l'incitation raciste et, en simultané,
à la justification des crimes de guerre contre les palestiniens. Ainsi Benny
Morris, par exemple, après d'avoir documenté la destruction de la Palestine, le
nettoyage ethnique massif, le vol des terres, les massacres et violations
d'innocents, justifierait plus tard tous les crimes de l'Etat colonial et du
colonisateur sioniste depuis 1948 à ce jour.
"Il y a des
circonstances dans l'histoire qui justifient le Nettoyage Ethnique"
déclara Benny Morris dans une interview d'Ari Shavit en 2004.
"Cela est à ce
que le sionisme à été confronté [en 1948]. Un Etat juif n'aurait pu exister
sans le déracinement (expulsion
par la violence) de 700.000 palestiniens. Il était donc
nécessaire de supprimer ces populations. Il n'y avait pas d'autre solution que
l'expulsion de cette population. Il était nécessaire de nettoyer les zones
frontalières depuis lesquelles provenaient des tirs contre nos convoies et les
colonies. Après, dans un saut en avant de six décennies, fit référence aux
citoyens palestiniens de l'Etat, qui ne furent nettoyés ethniquement, en termes
typiquement racistes: "Les arabes israéliens sont une bombe à retardement.
Leur origine palestinienne les à transformés en émissaires de l'ennemi au sein
de notre société. Il est question d'un potentiel équivalent à une cinquième colonne.
En termes de démographiques et conditions de sécurité sont responsables de
l'affaiblissement de l'Etat" (Interview de Benny Morris,
Counterpunch.org, de janvier 2004).
Le
qualificatif d'Arabes, donné aux palestiniens restés dans ce qu'est Israël aujourd'hui,
est un terme raciste qui poursuit deux objectifs: Détacher l'origine
palestinienne de ces citoyens vivant en Israël et annihiler toute revendication
ultérieure, après la spoliation de leurs biens.
Quand
à Benny Morris, qui se dit intellectuel et universitaire, et fait comme l'à
fait le nazisme, il veut justifier l'injustifiable par des arguments
apocryphes, que seul justifie une politique criminelle.
De cette façon, Morris pose les bases d'un futur Nettoyage
Ethnique des palestiniens, inclus l'opération actuelle dans le Naqab ("Néguev"),
où des dizaines de milliers de Bédouins palestiniens citoyens d'Israël sont
l'objet d'expulsion par la force de leurs terres ancestrales.
En outre, ces termes, une fois utilisés exclusivement
contre les Palestiniens, sont maintenant utilisés par les fonctionnaires et les
citoyens israéliens de manière arrogante et effronté pour exhorter la haine
contre les demandeurs d'asile africains et contre les Juifs africains qui sont
nominalement citoyens de l'Etat. Tel que l'à rapporté le journal Haaretz en
2010, par exemple, la déclaration de M. Netanyahu: "le flot de
travailleurs illégaux s'infiltrant depuis l'Afrique [était] une menace concrète
pour le caractère juif et démocratique du pays". Sans perdre le rythme, il
a associé les demandeurs d'asile avec le trafic de drogue, le terrorisme et
décadence générale, pour justifier la construction d'un autre mur d'apartheid
pour maintenir à l'écart les indésirables [sous-entendu,
les palestiniens]
(«Netanyahu: les immigrés clandestins africains -une menace pour le caractère
juif d'Israël », Haaretz, Juillet 2010). Voir aussi l'excellent travail de
David Sheen qui a méticuleusement documenté les récentes marches a caractère
raciste d'étonnants fanatiques
anti-africains à Tel Aviv, organisé et dirigé par des fonctionnaires israéliens
élus et des dirigeants communautaires dans des dizaines de rapports officiels,
interviews et témoignages vidéo (www. davidsheen.com / racisme /).
Il est impossible d'imaginer Clinton, Obama, ou un autre
personnage politique important, parlant d'un quelconque groupe national,
ethnique ou religieux en des termes aussi racistes sans s'excuser. A-t-on fait des
observations similaires concernant, par exemple, les indigènes noirs pendant
l'apartheid en Afrique du Sud? Ou contre les peuples indigènes d'Amérique du
Nord à l'époque actuelle? Un ministre du Logement d'Australie ou du Canada
parler quelquefois d'un groupe minoritaire au sein de leur pays avec la même
haine et l'arrogance que l'a fait Ariel Atias? (ministre du logement israélien)
S'ils l'avaient fait, la réponse des experts occidentaux et intellectuels
libéraux aurait été rapide et indignée, avec raison.
La question est ici, aussi,
intéressante de la poser. Pourquoi lorsqu'un officiel israélien
"crache" de telles horreurs, les médias internationaux ne
relaient-ils pas l'information? Pourquoi cache-t-on ainsi les crimes que
commettent les juifs en Palestine. Car il faut être lucide, nous savons que
nombreux juifs sont respectables et à qui nous devons beaucoup, pour notre
silence, pour notre couardise, mais la majorité d'entre eux par
communautarisme, pour des raisons ethniques ou religieuses soutiennent
aujourd'hui des criminels qui les mèneront à de nouveaux pogroms... Pour le
moment les attenants contre des juifs sont qualifiés d'attenants terroristes
antisémites, mais le seront-ils encore
lorsque le monde connaitra les tenants et les aboutissants des crimes
que d'autres juifs commentent au Proche-Orient?
Le nettoyage ethnique, le vol des terres, la destruction
de centaines de villes anciennes et villages, les massacres, l'occupation
militaire et l'apartheid de plus de six décennies et demie en Palestine sont
profondément unis au racisme sioniste israélien. Dans les faits, l'intolérance israélienne
a souvent été, et continue de l'être, utilisée pour sanctionner et sanctifier
les crimes israéliens contre l'humanité, de sorte que les attitudes et les
actions se mutualisent. Le fait que les progressistes présumés aient fait
siennes les attitudes israéliennes envers les Palestiniens dans leurs
déclarations publiques (avec peu ou pas de controverse), et, par conséquent,
excusent aussi les crimes israéliens, montre les profondeurs méprisables qui a
plongé le discours dominant des médias.
Roger Sheety est un écrivain et investigateur indépendant.
Il a contribué avec cet article dans Palestine Chronicle.
Source: http://palestinechronicle.com/palestinian-babies-and-the-banality-of-israeli-racism/#.Ud-_cNJSiW1
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