lundi 10 février 2014

Israélien menace deux lieux emblématiques



Le mur de l'apartheid israélien menace deux lieux emblématiques Palestiniens

31-01-2014,

Comme dans nos sociétés, les arguments sécuritaires, culturels, sociétaux  sont avancés lorsqu'il s'agit en réalité de la déconstruction socioculturelle, ici une partie du patrimoine palestinien. La construction d'un mur pour raisons sécuritaires est un leurre, comme d'ailleurs les Check-points contrôlant les différents point de passage entre les bantoustans. Le mur est un outil d'appropriation illégale, sans recours aux armes, de territoires qui ne leur appartiennent pas, le deuxième point, est utilisé d'avantage pour rendre la vie impossible aux palestinien qu'un véritable contrôle du déplacement des populations encerclées. Des palestiniens qui doivent se rendre de l'autre coté du mur -pour y travailler illégalement- sont aussi nombreux qu'avants, (autrement dit, si l'objectif actuel était d'agir en kamikaze, il pourrait le faire) les check-points, que vous ayez des papiers en règle ou non, ne change rien puisque s'est au bon vouloir de la "sentinelle" que vous serez soumis, que vous soyez une femme, un vieillard, un enfant.
Les gouvernements israéliens, comme l'intelligentsia qui lui est favorable en France et généralement en Occident n'ont aucun respect des convenances, des règlements, des lois. Ils se savant, du moins jusqu’à aujourd'hui, invulnérables, puisqu'ils sont présents par nos votes, jusqu'au centre des décisions gouvernementales, mais aussi des décisions des instances internationales.
La résistance internationale, contre le sionisme, s'organise, c'est vrai, autant pour que le Droit International s'applique en Palestine, que pour tenter de desserrer l'étau qui étreint nos gouvernements et ces instances internationales.
Autrement dit, il s'agit autant de donner la voix aux palestiniens pour connaitre quelle est leur vision de l'avenir de la Palestine. Quelles populations pourront rester et quels criminels devront partir, mais aussi d'épurer nos gouvernements, les instances internationales de ces êtres cupides qui nous malmènent pour des considérations...     

Le sort des deux sites du patrimoine palestinien, la vile de Battir, célèbre pour son ancien système d'irrigation, et la vallée de Cremisan, attendent la décision de la Cour suprême israélienne sur le tracé du mur qui fragmente les terrains en Cisjordanie. La Cour suprême israélienne examine un recours contre le tracé du mur qui morcelle les terres où terrasses agricoles de Battir, qui remontent à la période romaine et sont considérés comme un candidat sérieux au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
 «La construction du mur détruira des parties de systèmes d'irrigation qui existaient depuis 2500 ans, y compris les canaux en pierre romains», a expliqué le maire de Battir, Akram Badr. "Ce serait catastrophique, non seulement pour les Palestiniens mais pour ce site du patrimoine mondial", a-t-il averti. L'inhabituel de l'appel déposée par l'ONG Amis de la Terre, c'est d'avoir reçu l'appui de l'autorité israélienne des réserves et des parcs naturels, dirigé par les partisans de la colonisation, au nom de la protection de l'environnement. L'ONG a déclaré que le gouvernement est divisé. et doit aussi répondre à un appel sur Cremisan; une vallée, couverte d'oliviers, de citronniers, connue pour ses vignobles, des ressources qui sont la principale source de revenus pour des centaines de palestiniens et qui vont rester hors de leur portée, une fois le mur construit. Ces terres feraient partie d'Israël et seraient annexés aux colonies israéliennes. Nael Salman, maire de Beit Jala, Bethléem municipalité voisine où 80% de la population est chrétienne, a expliqué que la décision finale pourrait encore être retardée de deux mois.

La Cour Internationale de Justice, comme l'Assemblée de l'ONU, a jugé le mur de l'apartheid illégal en 2004 et a exigé son démantèlement.
En outre, le ministre de l'économie d'Israël d'extrême-droite Naftali Bennett, a présenté ses excuses hier au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour les attaques lancées ces derniers jours, qui ont menacé de rompre la coalition gouvernementale. "Si le Premier ministre s'est offensé, ce n'était pas mon intention," Bennett, chef du parti Habayit Hayehudi, lié au mouvement des colons.

La crise a comme origine un avis du ministre Netanyahu qui, dans le cas d'un éventuel  accord avec les Palestiniens, certains colons juifs pourraient rester sous souveraineté palestinienne afin de ne pas les déplacer de leur domicile. Netanyahu a sommé Bennet de s'excuser.

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