Le mur de l'apartheid israélien menace deux lieux
emblématiques Palestiniens
31-01-2014,
Comme
dans nos sociétés, les arguments sécuritaires, culturels, sociétaux sont avancés lorsqu'il s'agit en réalité de la
déconstruction socioculturelle, ici une partie du patrimoine palestinien. La construction
d'un mur pour raisons sécuritaires est un leurre, comme d'ailleurs les Check-points
contrôlant les différents point de passage entre les bantoustans. Le mur est un
outil d'appropriation illégale, sans recours aux armes, de territoires qui ne
leur appartiennent pas, le deuxième point, est utilisé d'avantage pour rendre
la vie impossible aux palestinien qu'un véritable contrôle du déplacement des
populations encerclées. Des palestiniens qui doivent se rendre de l'autre coté
du mur -pour y travailler illégalement- sont aussi nombreux qu'avants,
(autrement dit, si l'objectif actuel était d'agir en kamikaze, il pourrait le
faire) les check-points, que vous ayez des papiers en règle ou non, ne change
rien puisque s'est au bon vouloir de la "sentinelle" que vous serez
soumis, que vous soyez une femme, un vieillard, un enfant.
Les
gouvernements israéliens, comme l'intelligentsia qui lui est favorable en
France et généralement en Occident n'ont aucun respect des convenances, des règlements,
des lois. Ils se savant, du moins jusqu’à aujourd'hui, invulnérables, puisqu'ils
sont présents par nos votes, jusqu'au centre des décisions gouvernementales,
mais aussi des décisions des instances internationales.
La
résistance internationale, contre le sionisme, s'organise, c'est vrai, autant
pour que le Droit International s'applique en Palestine, que pour tenter de desserrer
l'étau qui étreint nos gouvernements et ces instances internationales.
Autrement
dit, il s'agit autant de donner la voix aux palestiniens pour connaitre quelle
est leur vision de l'avenir de la Palestine. Quelles populations pourront
rester et quels criminels devront partir, mais aussi d'épurer nos
gouvernements, les instances internationales de ces êtres cupides qui nous malmènent
pour des considérations...
Le sort des deux sites du patrimoine palestinien, la vile
de Battir, célèbre pour son ancien système d'irrigation, et la vallée de
Cremisan, attendent la décision de la Cour suprême israélienne sur le tracé du mur
qui fragmente les terrains en Cisjordanie. La Cour suprême israélienne examine
un recours contre le tracé du mur qui morcelle les terres où terrasses
agricoles de Battir, qui remontent à la période romaine et sont considérés
comme un candidat sérieux au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
«La construction du
mur détruira des parties de systèmes d'irrigation qui existaient depuis 2500
ans, y compris les canaux en pierre romains», a expliqué le maire de Battir,
Akram Badr. "Ce serait catastrophique, non seulement pour les Palestiniens
mais pour ce site du patrimoine mondial", a-t-il averti. L'inhabituel de l'appel
déposée par l'ONG Amis de la Terre, c'est d'avoir reçu l'appui de l'autorité
israélienne des réserves et des parcs naturels, dirigé par les partisans de la
colonisation, au nom de la protection de l'environnement. L'ONG a déclaré que
le gouvernement est divisé. et doit aussi répondre à un appel sur Cremisan; une
vallée, couverte d'oliviers, de citronniers, connue pour ses vignobles, des
ressources qui sont la principale source de revenus pour des centaines de palestiniens
et qui vont rester hors de leur portée, une fois le mur construit. Ces terres
feraient partie d'Israël et seraient annexés aux colonies israéliennes. Nael
Salman, maire de Beit Jala, Bethléem municipalité voisine où 80% de la population
est chrétienne, a expliqué que la décision finale pourrait encore être retardée
de deux mois.
La Cour Internationale de Justice, comme l'Assemblée de
l'ONU, a jugé le mur de l'apartheid illégal en 2004 et a exigé son
démantèlement.
En outre, le ministre de l'économie d'Israël d'extrême-droite
Naftali Bennett, a présenté ses excuses hier au Premier ministre, Benjamin
Netanyahu, pour les attaques lancées ces derniers jours, qui ont menacé de
rompre la coalition gouvernementale. "Si le Premier ministre s'est offensé,
ce n'était pas mon intention," Bennett, chef du parti Habayit Hayehudi,
lié au mouvement des colons.
La crise a comme origine un avis du ministre Netanyahu
qui, dans le cas d'un éventuel accord
avec les Palestiniens, certains colons juifs pourraient rester sous
souveraineté palestinienne afin de ne pas les déplacer de leur domicile.
Netanyahu a sommé Bennet de s'excuser.
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