samedi 22 février 2014

L'aide militaire de Washington à Israël



Faux processus de paix, véritable processus de guerre.


Ce "post", un peu long, néanmoins considérablement important. Analyse, Chiffre, Décortique, Décompose, Épluche, Dissèque..., l'aide militaire que Washington apporte à Israël par l'influence des Lobbys pro-israéliens qui agissent pour le versement de cette aide. Aide qui corrompt toute véritable représentation d'une paix, juste et durable.


 

TomDispatch.com
17-02-2014

Nous, les Américains, avons des idées très curieuses sur l'aide étrangère. Des sondages récents montrent qu'en moyenne nous pensons que cette aide absorbe 28% du budget fédéral, et qu'en ces temps d'austérité, son budget devrait être réduit à 10%. En réalité, c'est seulement 1% du budget qui est destiné  à l'aide étrangère de toute sorte.

Toutefois, dans ce cas, la vérité est au moins aussi étrange que la fiction. Il faut noter que le principal bénéficiaire de l'aide étrangère des États-Unis au cours des trois dernières décades n'est pas une nation appauvrie, pleine d'enfants affamés, mais un pays riche avec un PIB par habitant similaire à la moyenne de l'Union Européenne et supérieur à celui de l'Italie, l'Espagne et la Corée du Sud.
Considérez aussi que le grand récepteur de cette aide -depuis 2008, la quasi totalité  militaire- est activement engagé dans un projet colonisation propre au XIXe siècle. Dans les dernières années des années 1940, notre bénéficiaire à expulsé environ 750.000 personnes indigènes de la terre réclamée. En 1967, notre client a pris possession d'une partie des territoires contigus et depuis continue de coloniser les territoires avec près de 650.000 individus issus de ses rangs. A divisé les terres annexées par d'innombrables check-points et des routes accessibles uniquement aux colons, et construit un mur d'environ 710 km entourant (et morcelant) le territoire annexé, créant une géographie de contrôle qui viole le droit international.
Le "nettoyage ethnique" est un terme dur, mais adéquat à la situation dans laquelle s'expulse un peuple de leurs maisons et leurs terres, parce qu'ils n'appartiennent pas à la tribu élu. Bien que beaucoup refusent de faire cette accusation contre Israël parce que ce pays est, bien sûr, le principal bénéficiaire de l'aide américaine et surtout de la splendeur militaire, qui douterait du pragmatisme de ce terme si, dans une image spéculative du monde, tout cela était infligé aux Juifs israéliens  ?

Aide militaire à Israël
À première vue, armant et finançant un pays riche qui agit de cette manière peut, à première vue, sembler une politique indigne. Toutefois, l'aide américaine vers Israël coule en quantités toujours plus grandes. En fait, Israël a absorbé au cours des soixante dernières années, près d'un quart de milliard de dollars de ce type d'aide. Rien que l'an dernier, Washington a envoyé environ 3.100 millions d'aide militaire, complété par des dotations en matière pour collaborer en recherches militaires et d'exercices d'entrainements conjoints.
Habituellement les USA couvrent près du quart du budget de la défense d'Israël, des bombes lacrymogènes pour les avions de combat F-16. Dans l'attaque d'Israël contre Gaza, l'hiver 2008-2009, l'armée israélienne a utilisé des "bombes -tradition-" M-92 et M-84, "bombes intelligentes" Paveway II et JDAM, hélicoptères d'attaque Apache AH-64 équipés de missiles guidés Hellfire AGM- 114, munitions "anti-bunker" M141 [pour la destruction des tunnels entre Gaza et l'Egypte] et armes spéciales,  comme les munitions au phosphore blanc M825A1 de 155 mm, tous cela fourni par le biais de l'aide étrangère des États-Unis. (Seuls Israël, parmi les bénéficiaires de l'aide de Washington, a également été autorisé à dépenser 25% du financement militaire de Washington en armes fabriqués par sa propre industrie de l'armement.)
Je crois que là, il faut s'arrêter un peu. Demander pardon au peuple américain et reconnaitre qu'ils élisent des criminels. Je n'en suis pas fier, nous en Europe faisons la même chose, en France nous faisons même mieux puisque nos dirigeants politiques, tous nos grands médias, protègent et absolvent ces criminels.
Pourquoi Washington fait cela ? La réponse la plus commune est la plus simple: Israël est un «allié» de Washington. Mais les États-Unis a des dizaines d'alliés dans le monde et aucun d'entre eux est ainsi subventionné par l'argent des contribuables américains. Comme il n'y a pas de traité-alliance entre les deux pays et, compte tenu de la nature asymétrique des coûts et des avantages de cette relation, un terme plus adéquat pour les liens d'Israël avec Washington pourrait être celui "d'état clientéliste".
Bien vu. Ce n'est pas un secret d'Etat que les lobbys, et parmi eux le lobby juif pro israélien, financent l'élection à la Présidence. Là, est le dilemme U.S., puisque ces lobbys demanderont un retour sur investissement. Les uns requérant des mesures profitables et le lobby juif n'est pas en reste, puisqu'il exige que la politique extérieure Américaine au Proche-Orient lui soit bénéfique.  
Mais il n'est pas non plus un client particulièrement fidèle. En supposant que cette aide militaire massive permet à Washington d'avoir la capacité de tirer parti et de l'influence sur Israël (comme cela arrive souvent dans les relations clientélistes avec les Etats), la vérité est que ce n'est pas facile à détecter. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, rares sont les visites diplomatiques étatsunienne à Israël, où ce dernier n'annonce de la manière la plus effrontée : L'intensification de la colonisation en territoire palestinien, appelée par euphémisme " colonies de peuplement".

Washington fournit également un soutien à la Palestine totalisant, en moyenne, 875 millions de dollars par an dans le premier mandat d'Obama (plus de deux fois ce que George W. Bush a donné lors de son second mandat). Cela représente plus d'un quart de ce que reçoit Israël. Une grande partie de cette aide va à des projets de valeur nette douteux, comme le développement des réseaux d'irrigation à un moment où les Israéliens sont en train de détruire les puits palestiniens et des citernes dans de nombreuses parties de la Cisjordanie. Une autre part importante de ce financement est consacrée à la formation des forces de sécurité palestiniennes. Connu comme «forces de Dayton» (par le général américain Keith Dayton, qui a dirigé l'entrainement de 2005 à 2010), ces troupes ont un triste historial de violations des droits de l'homme, notamment la torture, contre leurs propres concitoyens, comme Dayton lui-même l'à admis. Un ancien adjoint de Dayton, un colonel américain, a décrit ces forces à al-Jazeera comme une sous-traitance "troisième bras de la sécurité d'Israël". Selon Josh Ruebner, -conseiller principal national U.S. Campaign to End the Occupation [Campagne américaine pour mettre fin à l'occupation] et auteur de “Shattered Hopes: Obama’s Failure to Broker Israeli-Palestinian Peace” ["espoirs déçus : l'échec d'Obama pour négocier la paix israélo- palestinienne"] l'aide américaine à la Palestine sert avant tout à renforcer l'occupation israélienne.

Un intermédiaire malhonnête
Rien n'est identique ou similaire en ce qui concerne les Israéliens et les Palestiniens en Cisjordanie, Jérusalem-Est ou la Bande de Gaza, et les chiffres disent tout. Pour donner un seul exemple: le nombre de victimes de l'opération Plomb durci, l'attaque d'Israël sur Gaza qui a eu lieu en Décembre 2008 à Janvier 2009 a été 1385 Palestiniens (la plupart des civils) et 13 Israéliens, dont trois civils.
Pourtant, l'opinion dominante aux États-Unis se détermine en considérant les deux parties sensiblement égales. Harold Koh, ancien Doyen de la de la Faculté de Droit de Yale "Yale Law School" et, jusqu'à récemment juriste principal du Département d'Etat, agissant en ce sens comparant le rôle de Washington dans une "supervision adulte» d'un «Terrain de jeu enfantin peuplée d'affrontements de gangs de "Navajeros" (manieurs de couteaux). Se fut un choix de métaphore étrange, puisque une partie est équipée d'armes légères et de roquettes plus ou moins complexes, et l'autre des armes nucléaires et une armée moderne dotée de la technologie de dernière génération subventionné par l'unique superpuissance du monde.
Dans le scénario global, tout le monde est conscient du rôle actif de Washington, à l'exception des Américains, qui se sont déclarés, eux mêmes, l'arbitre impartial d'un conflit qui suppose des efforts infructueux sans fin dans la négociation d'un «processus de paix». Au niveau mondial, chaque fois moins d'observateurs croient en la fiction de Washington comme spectateur bienveillant au lieu d'un participant profondément impliqué dans les crises humanitaires. En 2012, le très respecté International Crisis Group a décrit le «processus de paix» comme "une addiction collective qui sert d'avantage a toutes sortes de besoins, mais pas pour d'obtenir l'accord principal."
Il n'y a pas dans le monde un conflit où l'Occident y est mêlé, qu'il n'en soit pas à l'origine. Et la mansuétude démontrée par tous les autres Etats dits "démocratiques" dans ce conflit, s'approche d'avantage de la collaboration pendant la Seconde guerre mondiale avec le régime nazi, que d'une réelle volonté de justice.
La contradiction entre le soutien diplomatique et militaire de l'une des parties au conflit et la prétention de neutralité ne peut être justifiée. "En regardant objectivement, on pourrait dire, en tout cas, que les efforts diplomatiques américains au Moyen-Orient ont rendu encore plus difficile l'obtention de la paix entre Palestiniens et Israéliens", écrit Rashid Jalidi, historien de l'Université de Columbia et auteur de “Brokers of Deceit: How the U.S. Has Undermined Peace in the Middle East” ["Courtiers de mensonges: Comment les États-Unis été miné la paix au Moyen-Orient"].

Silence évasif
Les élites politiques américaines ne parviennent pas, ou ne le veulent pas, parler du rôle destructeur de Washington dans cette situation. Il y a une montagne de discussions au sujet de la solution à un Etat par rapport à celle de deux Etats, une désapprobation constante de la violence palestinienne, une vénielle critique occasionnelle («inutile») aux colonies israéliennes et, finalement, un débat animé sur le mouvement pour le Boycott, Désinvestissement Sanctions (BDS, pour son sigle en anglais) entrepris par la société civile palestinienne pour faire pression sur Israël pour une paix "juste et durable". Mais en ce qui concerne l'action des Américains, qui sont les grands responsables, -toute cette prodigalité dans l'aide militaire et la couverture diplomatique d'une seule des parties- ainsi que les déclarations qu'il faut espérer, sont un euphémisme ou un silence évasif.

Dans l'ensemble, les médias américains ont tendance à aborder la façon dont nous armons Israël dans le cadre de l'ordre naturel de l'univers, comme la force de gravité est incontestable. Inclus les médias "de qualité" évitent toute discussion sur le rôle réel de Washington attisant le conflit israélo-palestinien. Le mois dernier, par exemple, le New York Times a publié un article sur un futur Moyen-Orient "post USA" sans faire aucune référence à l'aide de Washington à Israël, l'Egypte ou à la question de la V flotte amarrée au Bahreïn.
Ils doivent penser que les troupes progressistes des programmes d'information MSNBC n'ont la moindre idée de ce que les contribuables américains subventionnent, parce que le sujet à peine entrevu dans les colloques de Rachel Maddow, Chris Hayes et autres. Tenant compte de la réticence sélectifs de toutes parts, la couverture Etatsunienne d'Israël et de la Palestine, et en particulier l'aide militaire à Israël ressemble à  un roman d'Agatha Christie où narrateur en première personne, qui observe et commente l'action avec un calme désinvolte, s'avère être le meurtrier.

Intérêts stratégiques propres et l'inconditionnelle aide militaire
Sur le front militant, ne se discute, non plus, le patronage militaire américaine, du en grande partie à l'ensemble de l'aide à Israël est profondément ancrée, que toute tentative d'y mettre fin ou de la diminuer pourrait être couronnée de succès dans un avenir proche. D'où la campagne pour le Boycott, Désinvestissement, Sanctions, BDS, a été centré en objectifs plus petits, plus abordables, même si, comme me l'à dit Yusef Munayer, directeur exécutif du: Jérusalem Funds, un groupe de soutien, le mouvement BDS prétend, à long terme, mettre fin aux transferts militaires de Washington. Cela a un sens tactique et, tant le Jérusalem Funds, que la Campagne pour mettre fin à l'occupation israélienne sont engagés dans de durables campagnes pour informer  le public de l'aide militaire américaine à Israël.


Moins compréhensible sont les groupes de pression qui s'annoncent comme étant " en faveur de la paix " champions du " dialogue " et des " conversassions ", mais qui partagent la même ligne de fond sur l'aide militaire à Israël que ses homologues ouvertement militaristes. Par exemple, J Street ("en faveur d'Israël et de la paix"), une organisation à but non lucratif basée à Washington qui se targue d'être une alternative modérée au tout puissant groupe de lobbying le Public Affairs Committee USA- Israël  (AIPAC), qui soutient tant la "robuste" aide militaire comme un quelconque moyen de payement supplémentaire  que Washington doit offrir l'armée israélienne. Americans for Peace Now adopte de la même façon la position que Washington doit fournir "un soutien fort" pour assurer "un avantage militaire qualitatif" à Israël. Au risque de paraitre peu imaginatif, il est clair que tout groupe en faveur de ces énormes "paquets" d'aide militaire pour un pays qui agit comme le fait Israël, ne peut évidemment pas être "pour la paix". C'est presque comme si les groupes de solidarité dans les années quatre-vingt en Amerique-Centrale avaient demandé la paix tout en soutenant que Washington continue de financer les Contras et l'armée salvadorienne.
En aparté des diverses factions du lobby israélien, l'image est tout aussi plate. Le Center for American Progress, un think tank de Washington proche du Parti démocratique,  publie régulièrement des pieux communiqués de presse sur un nouvel espoir pour le "processus de paix" sans jamais mentionner la façon dont notre flux inconditionnel d'armement de pointe pourrait décourager toute solution juste de la situation.

Par ailleurs, il ya une dynamique similaire en marche en ce qui concerne le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide étrangère de Washington, l'Egypte. Le décaissement de plus de 60.000 milliards de dollars à l'Egypte au cours des trente dernières années, a assurée à la fois la paix avec Israël comme sa loyauté pendant la guerre froide, tout en soutenant un gouvernement autoritaire avec une terrible histoire de violations des droits de l'homme. Alors que l'armée post-Moubarak rétablissait son contrôle de l'Egypte, le Washington officiel s'employait à trouver des moyens qui permettraient de maintenir le flux de l'aide militaire, malgré l'interdiction du Congrès d'armer les régimes  qui ont renversé des gouvernements élus. Cependant, il y a un débat dans les médias dominants aux États-Unis sur le fait de mettre fin à l'aide des généraux égyptiens qui ont récupéré par la violence le pouvoir. Le journalisme d'investigation ProPublica, une organisation à but non lucratif, élaboré un "illustrateur" pratique sur l'aide militaire américaine à l'Egypte, mais ils n'ont pas tenté d'illustrer l'aide à Israël.

Le silence sur les relations américano-israéliennes est largement intégré dans la culture de Beltway. Comme George Perkovich, directeur du programme de la politique nucléaire de Carnegie Endowment for International Peace [Fondation Carnegie pour la paix internationale], a déclaré au Washington Post: "C'est comme toutes les choses en rapport avec Israël et les Etats-Unis. Si vous voulez prendre de l'avance, mieux vaut ne pas en parler, mais si vous ne critiquez pas Israël, tu protèges cette avance".


Ce paragraphe vaut aussi, pour l'Europe et particulièrement pour la France, où les dirigeants politiques, ne peuvent critiquer Israël au risque de mettre en danger leurs carrières, par ailleurs il n'y a pas d'homme politique français de haut rang, qui s'y risque. A contrario des dirigeants politiques médiocres voient leur carrière "flamber" du seul fait d'apporter un soutien -réel ou en paroles- à Israël. Pour soutenir Israël et le sionisme, aujourd'hui en France, la Shoah est érigée en religion d'état. Les journalistes de légende se brident ou en parlent en comité restreint pour ne pas compromettre leur carrière, journalistes de légende par opposition aux journalistes de brocante qui se livrent honteusement à la propagande pro israélienne quelque soit le crime commis et toujours présenté comme une riposte en référence au droit de se défendre d'Israël, [comme si le fait de l'avoir déclarée, faisait force de loi] alors que l'on sait qu'Israël harcelle les palestiniens jusqu'à un point insoupçonné, en attendant qu'ils manifestent leur désaccord et là prétextant la riposte frappent ces êtres sans la moindre compassion.  Mais je crois qu'en France nous allons bien plus loin puisque ces atavismes et se répercutent dans le septième art et le showbiz. En effet, tout artiste développant un concept contraire aux intérêts israéliens, risque de voir sa carrière ralentie, s'il est un artiste confirmé et  beaucoup de mal à percer, s'il y arrive,  au cas où il serait débutant. A contrario un artiste ouvertement favorable à Israël  verra sa carrière "exploser" y compris s'il est médiocre.
Aujourd'hui (février 2014) tous les médias de France et de Navarre fustigent le pouvoir Ukrainien, (sans doute avec raison)  pourtant ils ont "porte ouverte" dans le pays. Lorsque Israël a agressé la Bande de Gaza dans un combat que l'on appelle aujourd'hui "asymétrique" où les dernières "avancées" technologiques, en matière d'armement meurtrier, ont été utilisées par Israël, contre quelques fusils et quelques roquettes. Israël n'a laissé entrer aucun media dans la Bande de Gaza, le peu d'informations qui nous est parvenu étaient "suggérées" par l'armée israélienne.
Où étaient, les François Hollande, les Laurent Fabius si prompts à voler au secours du Peuple Ukrainien ? Et l'on voudrait nous faire croire qu'Israël est un Etat acceptable ? Ces médias là, ces dirigeants là, sont la lie, les excrétions d'une influence qu'il faudra un jour éliminer.  







Cela est lamentable, parce que l'aide militaire de Washington à Israël, invisible politiquement, n'est pas seulement un obstacle à une paix durable, mais aussi un obstacle stratégique et de sécurité. Comme le général David Petraeus, alors chef du Commandement Central US, attesta en 2010 devant le Comité des Services Armés du Sénat: "l'échec pour parvenir à un règlement durable du conflit entre Israéliens et Palestiniens fait qu'il est plus difficile d'atteindre tout autre objectif la politique étrangère de Washington". Il a aussi, déclaré, "que cela encourage la haine contre les USA dont se nourrit d'Al-Qaïda et d'autres groupes violents". Le successeur de Petraeus à CENTCOM, le général James Mattis, se fait l'écho de cette liste d'obstacles lors d'une déclaration publique avec Wolf Blitzer en juillet dernier :
"En tant que commandant de CENTCOM, je dois payer tous les jours le prix de sécurité militaire parce que les Américains sont vus favorisant Israël et cela nous éloigne, nous oppose aus Arabes modérés qui seraient de notre coté mais ne peuvent pas soutenir publiquement un peuple qui n'a aucun respect pour les Arabes palestiniens".

Vous ne devez pas croire les généraux ? Demandez à un terroriste. Khalid Sheikh Muhammad, le cerveau des attentats du 11 / S, maintenant emprisonné à Guantanamo, a déclaré à des interrogateurs que la motivation principale de l'attaque sur les Etats-Unis a été le rôle que Washington à joué dans l'aide apportée à d'Israël dans ses invasions répétées du Liban et la dépossession continue des Palestiniens.
Le lobby israélien apporte toujours toute une batterie d'arguments en faveur de l'armement et le financement Israël, y compris l'affirmation selon laquelle un pas en arrière de l'aide signifierait un «retrait» et a «l'isolationnisme». Mais comment les USA pourraient devenir isolés, une hégémonie mondiale intensément impliqué dans presque tous les aspects des affaires du monde, si elle n'a pas réussi à donner sa somptueuse aide à Israël ? Les Etats-Unis ont été «isolés» avant 1967, lorsqu'e, cette aide, a commencé à augmenter de manière significative ? Ces questions répondent d'elles mêmes à toute interrogation.
Quelquefois, le simple fait d'indiquer le degré de l'aide américaine à Israël provoque des accusations d'avoir une antipathie particulière envers Israël. Cela peut fonctionner entant que chantage affectif, mais si quelqu'un a proposait que Washington commence à envoyer des armes à l'Arménie d'une valeur de 3,100 millions de dollars par an afin qu'il puisse commencer à conquérir leur province ancestrale du Haut-Karabakh en Azerbaïdjan voisin, serait considéré comme un plan  absurde et non à cause de l'aversion viscérale pour les Arméniens. Et pourtant, dans ce pays la présomption que Washington doit armer généreusement l'armée israélienne est profondément institutionnalisée.


Faux processus de paix, véritable processus de guerre
Actuellement, le secrétaire d'État John Kerry dirige les efforts pour parvenir à une autre série des interminables processus de paix que les États-Unis dirigent dans la région depuis le milieu de la décade 1970. N'est pas exactement très audacieux de prédire que cette série sera également un échec. Le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon, a déjà moqué publiquement de Kerry dans sa quête de paix en disant: "qu'elle est "obsessionnelle et messianique", ajoutant que le cadre récemment proposé pour la présente ronde de négociations "ne vaut pas le papier sur lequel est imprimé". D'autres hauts responsables israéliens ont accablé Kerry pour la mention simpliste qu'il fit aux potentielles conséquences négatives du boycott mondial pour Israël si la paix n'est pas atteinte.
Mais, pourquoi Yaalon et d'autres autorités israéliennes ne devraient-elles pas agacer le malheureux Kerry ? Après tout, le ministre de la Défense israélien sait que Washington n'agitera pas le gourdin et par contre il sait qu'il y a des montagnes de carottes en vue pour Israël comme : réduire ou augmenter l'appropriation des terres palestiniennes et les efforts de colonisation. Le président Obama s'est vanté que les États-Unis n'a jamais donné beaucoup d'aide militaire à Israël au cours de sa présidence. Le 29 janvier, le Comité des Affaires Etrangères du Congrès a voté à l'unanimité de relever le statut d'Israël en "partenaire stratégique majeur". Avec le Congrès et le Président garantissant que l'aide militaire va continuer affluant à des niveaux sans précédent, Israël n'a aucun intérêt à changer de comportement.

Habituellement on accuse les palestiniens de ces point mortes diplomatiques, mais étant donné le peu qu'ils peuvent s'exprimer, les blâme à nouveau prouvera cette fois la créativité des autorités de Washington. Cependant, quoi qu'il arrive, dans le post-mortem à venir, il n'y aura pas des discussions à Washington sur le rôle joué par leurs propres politiques qui minent la réalisation d'un règlement juste et durable.

Combien de temps durera ce silence ? Le fait d'armer et de financer un pays riche qui perpétue un nettoyage ethnique  devrait offenser, de quelque manière que ce soit, les conservateurs, les progressistes et tout autre groupement politique aux États-Unis. Après tout, combien de fois dans la politique étrangère des Etats sont alignés aussi clairement les intérêts stratégiques d'un Etat avec les droits humains et la décence commun à l'humanité, que de parvenir à la paix ?
Il ya des gens intelligents qui peuvent ne pas être d'accord avec la solution a un Etat face à celle de deux Etats, Israël et la Palestine. Il ya des gens de bonne volonté qui sont en désaccord avec la campagne mondiale BDS. Mais il est difficile d'imaginer quel type de procédé peut quelquefois parvenir à un accord juste et durable entre Israël et la Palestine si Washington n'arrête pas armer jusqu'aux dents une des parties.

"Si le soutien américain à Israël n'avait pas existé, ce conflit aurait été résolu depuis longtemps", a dit Josh Ruebner. Reconnaîtrons-nous, les américains, un jour le rôle actif de notre gouvernement détruisant les possibilités d'une paix juste et durable entre la Palestine et Israël?



Chase Madar est avocat à New York, collaborateur régulier de TomDispatch et auteur de

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