samedi 15 février 2014

Les attaques spéculatives



Loin, sans doute, des tourments du citoyen palestinien la finance internationale poursuit un chemin où parmi ses instigateurs il y a les inquisiteurs de son infortune.
Ces inquisiteurs ne se bornent pas à maltraiter ces êtres innocents du malheur  qui les frappe par un "Dieu" qui ne fait, finalement, que dénoncer une dictature de la puissance financière qui permet par l'alliance soutenue, le martyr d'un peuple étrangement loin du bourreau qui l'avait frappé.
J'ai nommé le SIONISME, la racine du mal qui frappe nos sociétés et où les escrocs de la mondialisation financière y trouvent leur liant*. La globalisation ne se réalise pas pour l'émergence d'un meilleur monde, mais pour le Meilleur des Mondes où chaque citoyen se verra obligé d'aimer le travail pour lequel a été fait. Les vicissitudes rencontrées permettront à ces escrocs de nous faire accepter ce que normalement nous aurions refusé... N'ayons pas la stupidité de croire que nous en Europe soyons à l'abri de leurs manigances. Car si nous avons unifié l'espace commercial et plus ou moins l'espace économique, trop de nos dirigeants exécutent les directives d'"Aldous Huxley" qui sous la prétendue crise voudraient nous faire accepter ce que normalement nous aurions refusé. Notre indépendance financière dépendra des hommes que nous aurons élus. Et élire un sioniste équivaut à renoncer à cette indépendance. C'est une évidence.      

[* Réseau d'amitiés où le népotisme est la valeur de référence.]


Traduction : Domingo67

07-02-2014

L'Argentine et le Venezuela en particulier, mais tous les pays d'Amérique latine-, les appelés émergents et d'autres pays aussi, souffrent des attaques de capitaux spéculatifs. Il s'agit d'une caractéristique structurelle de la période néolibérale du capitalisme.
Le capital financier, qui est né pour soutenir l'investissement productif, dans la période historique a été autonomisé et s'est vêtu du rôle du capitalisme hégémonique. Le système bancaire n'est pas utilisée principalement pour financer les investissements ou la recherche ou encore la consommation productive mais pour acheter et vendre du papier monnaie, dans une activité strictement spéculative.

C'est un capital qui reçoit un traitement préférentiel parce que les taux d'intérêt sont plus élevés que les taux de la production, ils gagnent plus en bourse qu'en finançant le capital productif. Les impôts sont inférieurs, parce que les gouvernements attirent ces capitaux, en minorant l'imposition. Et bénéficient de l'énorme pouvoir de liquidité, qui peut se déplacer vers d'autres places, quand cela les arrange pour des raisons financières et / ou politiques.

Ils disposent ainsi, d'une grande capacité de pression politique sur les gouvernements. Vous n'avez même pas besoin de quitter un pays, il suffit de les menacer de le faire pour obtenir des concessions, telles que la hausse des taux d'intérêt, par exemple, en leur faveur. Dans les années 90 un cabinet de conseil américain des capitaux spéculatifs, réussit, dans un accès de franchise, à conseiller: "que participent à la fête, mais restant près de la porte (sortie)." La «fête» consistait dans les procédés de privatisation, les jeux de prêts à intérêts très élevés, de l'achat d'entreprises en faillite.

Dans de nombreux pays du continent la fête a disparu, mais l'hégémonie du capital financier à l'échelle mondiale continue de faire pression pour orienter les capitaux vers la spéculation, au détriment des investissements productifs. Chaque jour, nous entendons les chiffres astronomiques des Bourses, qui n'ont pas produit ni un bien, ni un emploi, ils n'ont fait qu'accentuer le processus de concentration des rentes.

Nos pays rencontrent des difficultés pour se défendre de ces actions prédatrices du capital financier. La Banque du Sud est encore un projet naissant, qui ne parvient pas à articuler des stratégies pour la région dans son ensemble, qui puissent élaborer des mesures de défense à ces attaques spéculatives. Les monnaies nationales sont plus faibles face à ces manœuvres, principalement par rapport au dollar, surtout, s'il était possible de construire une monnaie commune pour l'intégration régionale. Le président de l'Equateur, Rafael Correa, a déclaré que son pays est prêt à quitter la "dollarisation", mais ne peut pas retourner à Sucre, il faudrait le faire dans le cadre d'une monnaie régionale.
C'est le plus grand combat auquel sont confrontés les pays qui cherchent à construire des alternatives à la face du modèle néolibéral. Un modèle axé sur l'hégémonie du capital financier dans son mode spéculatif. Une proposition où nos sociétés seront réduites au marchés, où tout est marchandise, tout peut se vendre, que tout peut être acheté, tout a un prix, au détriment des droits des individus.

La composition plus large et plus homogène du nouveau Mercosur est un espace privilégié pour que la région puisse faire des projets d'intégration à caractère économique et technologique, financiers, éducatifs et de communication, entre autres. Il est donc essentiel d'imposer un nouveau rythme au Mercosur, laissant derrière la période où les sociétés brésiliennes et argentines traitent du marché entre eux. Comme l'affirmait l'ancien ministre des Affaires étrangères brésilien, Celso Amorim, ministre actuel de la Défense, qui a déclaré: "il pas question de concurrencer le marché des réfrigérateurs entre Argentins et Brésiliens, mais de construire le réfrigérateur du Mercosur".

Ainsi pour que la région puisse mieux se défendre en des meilleurs conditions des pressions de la récession arrivant du centre du capitalisme et de l'intérieur même de nos pays, il est essentiel que l'Unasur résolve, une fois pour toutes, le thème de sa direction, et reprendre son rôle fondamental en Amérique du Sud. Au moment même où la proposition de l'Alliance pour le Pacifique perd de son inertie, avec une perspective plus intégrante pour la région que cherche à impulser Michelle Bachelet à sa politique extérieure et l'affaiblissement des autres économies du projet, briser l'hégémonie du capital spéculatifs est la condition décisive pour nos pays de reprendre un cycle économique d'expansion, cette fois sous des projets d'intégration régionale plus larges.




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