Loin,
sans doute, des tourments du citoyen palestinien la finance internationale
poursuit un chemin où parmi ses instigateurs il y a les inquisiteurs de son infortune.
Ces
inquisiteurs ne se bornent pas à maltraiter ces êtres innocents du malheur qui les frappe par un "Dieu" qui ne
fait, finalement, que dénoncer une dictature de la puissance financière qui
permet par l'alliance soutenue, le martyr d'un peuple étrangement loin du bourreau
qui l'avait frappé.
J'ai
nommé le SIONISME, la racine du mal qui frappe nos sociétés et où
les escrocs de la mondialisation financière y trouvent leur liant*. La globalisation
ne se réalise pas pour l'émergence d'un meilleur monde, mais pour le Meilleur
des Mondes où chaque citoyen se verra obligé d'aimer le travail pour lequel a
été fait. Les vicissitudes rencontrées permettront à ces escrocs de nous faire
accepter ce que normalement nous aurions refusé... N'ayons pas la stupidité de
croire que nous en Europe soyons à l'abri de leurs manigances. Car si
nous avons unifié l'espace commercial et plus ou moins l'espace économique,
trop de nos dirigeants exécutent les directives d'"Aldous Huxley" qui sous la
prétendue crise voudraient nous faire accepter ce que normalement nous aurions
refusé. Notre indépendance financière dépendra des hommes que nous aurons élus. Et élire un sioniste équivaut à renoncer à cette indépendance. C'est une évidence.
[*
Réseau d'amitiés où le népotisme est la valeur de référence.]
Traduction : Domingo67
07-02-2014
L'Argentine et le Venezuela en particulier, mais tous les
pays d'Amérique latine-, les appelés émergents et d'autres pays aussi,
souffrent des attaques de capitaux spéculatifs. Il s'agit d'une caractéristique
structurelle de la période néolibérale du capitalisme.
Le capital financier, qui est né pour soutenir
l'investissement productif, dans la période historique a été autonomisé et s'est
vêtu du rôle du capitalisme hégémonique. Le système bancaire n'est pas utilisée
principalement pour financer les investissements ou la recherche ou encore la
consommation productive mais pour acheter et vendre du papier monnaie, dans une
activité strictement spéculative.
C'est un capital qui reçoit un traitement préférentiel
parce que les taux d'intérêt sont plus élevés que les taux de la production, ils
gagnent plus en bourse qu'en finançant le capital productif. Les impôts sont inférieurs,
parce que les gouvernements attirent ces capitaux, en minorant l'imposition. Et
bénéficient de l'énorme pouvoir de liquidité, qui peut se déplacer vers d'autres places,
quand cela les arrange pour des raisons financières et / ou politiques.
Ils disposent ainsi, d'une grande capacité de pression
politique sur les gouvernements. Vous n'avez même pas besoin de quitter un
pays, il suffit de les menacer de le faire pour obtenir des concessions,
telles que la hausse des taux d'intérêt, par exemple, en leur faveur. Dans les
années 90 un cabinet de conseil américain des capitaux spéculatifs, réussit, dans
un accès de franchise, à conseiller: "que participent à la fête, mais restant
près de la porte (sortie)." La «fête» consistait dans les procédés de
privatisation, les jeux de prêts à intérêts très élevés, de l'achat
d'entreprises en faillite.
Dans de nombreux pays du continent la fête a disparu, mais
l'hégémonie du capital financier à l'échelle mondiale continue de faire pression
pour orienter les capitaux vers la spéculation, au détriment des
investissements productifs. Chaque jour, nous entendons les chiffres
astronomiques des Bourses, qui n'ont pas produit ni un bien, ni un emploi, ils n'ont
fait qu'accentuer le processus de concentration des rentes.
Nos pays rencontrent des difficultés pour se défendre de
ces actions prédatrices du capital financier. La Banque du Sud est encore un
projet naissant, qui ne parvient pas à articuler des stratégies pour la région
dans son ensemble, qui puissent élaborer des mesures de défense à ces attaques
spéculatives. Les monnaies nationales sont plus faibles face à ces manœuvres,
principalement par rapport au dollar, surtout, s'il était possible de
construire une monnaie commune pour l'intégration régionale. Le président de
l'Equateur, Rafael Correa, a déclaré que son pays est prêt à quitter la "dollarisation",
mais ne peut pas retourner à Sucre, il faudrait le faire dans le cadre d'une
monnaie régionale.
C'est le plus grand combat auquel sont confrontés les pays
qui cherchent à construire des alternatives à la face du modèle néolibéral. Un
modèle axé sur l'hégémonie du capital financier dans son mode spéculatif. Une
proposition où nos sociétés seront réduites au marchés, où tout est marchandise,
tout peut se vendre, que tout peut être acheté, tout a un prix, au détriment
des droits des individus.
La composition plus large et plus homogène du nouveau
Mercosur est un espace privilégié pour que la région puisse faire des projets
d'intégration à caractère économique et technologique, financiers, éducatifs et
de communication, entre autres. Il est donc essentiel d'imposer un nouveau
rythme au Mercosur, laissant derrière la période où les sociétés brésiliennes
et argentines traitent du marché entre eux. Comme l'affirmait l'ancien ministre
des Affaires étrangères brésilien, Celso Amorim, ministre actuel de la Défense,
qui a déclaré: "il pas question de concurrencer le marché des réfrigérateurs
entre Argentins et Brésiliens, mais de construire le réfrigérateur du Mercosur".
Ainsi pour que la région puisse mieux se défendre en des
meilleurs conditions des pressions de la récession arrivant du centre du
capitalisme et de l'intérieur même de nos pays, il est essentiel que l'Unasur
résolve, une fois pour toutes, le thème de sa direction, et reprendre son rôle fondamental
en Amérique du Sud. Au moment même où la proposition de l'Alliance pour le
Pacifique perd de son inertie, avec une perspective plus intégrante pour la
région que cherche à impulser Michelle Bachelet à sa politique extérieure et
l'affaiblissement des autres économies du projet, briser l'hégémonie du capital
spéculatifs est la condition décisive pour nos pays de reprendre un cycle
économique d'expansion, cette fois sous des projets d'intégration régionale
plus larges.
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