dimanche 2 février 2014

Pour ou contre la "Fusion des Régions"



La réforme territoriale que prôné le Gouvernement pourrait faire disparaitre sept région de la carte de France. Le redécoupage issu de la fusion proposé par lui, touchera le sentiment d'appartenance au plus profond des citoyens.

L'argument de faire des économies est un leurre.
  • Thierry Mandon (député de l'Essonne) déclare : "Mieux organiser les territoires, c'est mieux maîtriser les dépenses".
  • Jean la Salle (député des Pyrénées-Atlantiques) déclare : "On est entrain de démanteler ce qui a fondé la patrie des droits de l'homme".

Le sentiment d'appartenance à une région, à son terroir, a son parler, est une sensation   supra constructrice de notre identité. Qui devrait dépasser toutes les considérations.
Lorsque l'on est né en Bretagne, on peut habiter Paris, Lyon ou Marseille ont reste Breton. Ce phénomène est identique pour Auvergnat, pour un Basque...

Vous l'avez compris, ma perception de l'identité qui construit l'individu reste le terroir, son parler, qui, où que l'on se trouve dans le monde tisse un lien bien plus fort que celui de la nationalité. Rencontrer un compatriote à l'autre coin de la planète, procure un sentiment d'appartenance commune qui rapproche les gens, mais lorsque l'on rencontre, comme l'on dit, un pays, quelqu'un qui parle la même langue régionale ce sentiment est amplifié fois dix.     

Thierry Mandon dit : "que cela permet de maintenir un bon niveau de services publics au cout le moins élevé possible grâce à des économies d'échelle". Il dit aussi : "Des régions plus grandes confèrent une meilleure capacité de négociation avec l'Etat" et s'empresse de préciser, on se demande pourquoi, que les fonctionnaires en poste ne sont pas menacés.
C'est un mensonge, il n'y a pas d'économies d'échelle puisqu'une super structure (a gros salaires) viendra chapeauter la fusion des structures actuelles. Et contradiction suprême, si les régions doivent avoir une capacité de négociation c'est que nous sommes dans une république bananière, puisque l’état qui doit veiller à la gestion de la nation pour le bien de tous ne devrait pas avoir besoin de s'opposer à eux ! C'est a dire : "les régions ne devraient pas être obligés d'exercer de pression sur l’État pour leur développement". Si tel est le cas, c'est quelle se trouve devant des responsables idéologiques utilisant la nation comme un moyen, au lieu de rendre le service pour lequel ils ont été élus.    

Jean Lasalle dit : "Plus on va étendre les zones, moins on va identifier les personnes qui nous représentent et moins les citoyens vont aller voter".
Ce que je crois c'est que les français ont compris qu'avec les dirigeants actuels, aller voter ne servait à rient. Si non que d'entériner les malversations et abus en tous genres de nos dirigeants. Qui prennent nos bulletins pour des chèques en blanc. Les populations ont une capacité de résistance phénoménale que les êtres imbus de leur personne confondent avec la soumission, et lorsque cette capacité de résistance est dépassé, s'étonnent du mécontentement (lorsqu'il s'arrête là) que leur incurie à soulevé...

La déconstruction sociétale n'est pas quelque chose de nouveau. La perte des valeurs qui nous construisent se fait pas à pas, brique après brique, nous en sommes les témoins de son accélération depuis la mort du Général de Gaulle. Mais je reconnais qu'avec l'avènement des "socialistes" [ouvertement pro israéliens] au gouvernement cette déconstruction prône par Heidegger (antisémite déclaré) et vulgarisé par Jacques Derrida (né en Algérie issu d'une famille juive), a passé (sans jeu de mot) la surmultipliée.

La notion de déconstruction, et on le remarque aisément, a été reprise par le sionisme. La déconstruction de la société palestinienne a été un modèle du genre. Mais, cela n'est pas suffisant pour pérenniser un État qui a obtenu sa légalité d'un chantage et qui ne respecte pas les Résolutions de l'ONU, le Droit International, les Droits Humain, vous, l'avez reconnu : Israël.
Et si dans nos sociétés sa mise-en-œuvre est moins brutale, elle est belle et bien présente. Il fallait donc prendre appui là où des personnes adoptant la même vision de ce que doit être l'Occident. Les USA avec les lobbys juifs pro israéliens et les associations créées ad-hoc ; en Europe, et particulièrement en France (pays où réside la plus grande communauté juive d'Europe) qui avec le CRIF et ses ramification la LYCRA etc. œuvrent à cette pérennisation. Mais cela n'est pas suffisant il fallait poursuivre l'œuvre de Derrida et démanteler la famille. Le mariage, fondement de cette famille [un père, une mère des enfants] que l'on le veuille ou non c'est la loi de la nature. Et quelques exceptions ne peuvent pas faire office de loi. Qu'est Aujourd'hui une famille ? En toute honnête, on se perd dans des explications pour le justifier. L'actuelle "Théorie du Genre" suit cette déconstruction de la perte de repères. Et de mon point de vue la "Fusion des Régions" suit ce même objectif. Démonter pierre après pierre les fondements qui nous ont construits. Car en effet, il faut avoir selon l'expression populaire : "une idée derrière la tête" pour confondre l’égalité des sexes et la confusion des sexes. C'est pourtant ce que fait le gouvernement Hollande et l'on sait qu'il n'y a pas derrière ses décisions, une réflexion philosophique mais idéologique.  

Avec cette volonté de déconstruction il y a l'idéologie de la suprématie qui nous amène à combattre tous ceux qui ont une vision de la société différente de la notre.
Aujourd'hui l'intérêt économico/financier à devancé l'intérêt humain, la cupidité l'indulgence, la duplicité l'intelligence. 

Car si le but, et cela devrait le but, est de réduire la Dette et par conséquent les dépenses, il me semble que la classe politique, devrait, au lieu de continuer à vivre sur un grand pied, réduire son cout. Autrement dit au lieu des 577 députés que compte le Palais Bourbon, s'il y avait 202 députés cela devraient être suffisant pour légiférer. (Hémicycle n'est-il pas, très souvent, au 3/4 vide !)   [Ce qui représente 2 députes par département , c'est à dire  101 départements X 2 = 202 députes]. Les Sénateurs qui d'un point de vue législatif n'ont pas une grande utilité, mais au lieu que le gouvernement crée des commissions, pour donner du travail aux copains, pourrait confier aux sénateurs les commission d'enquête et dans ce cas là, au lieu des 348 sénateurs du palais du Luxembourg, un tiers devrait largement suffire. La réelle économie que la France réaliserait serait évidente. Je reconnais cependant le coté utopique d'une telle mesure. Nous n'élisons des hommes pour qu'ils servent la Nation, qui pensent être élus pour qu'ils se servent de la nation, nuance somme toute vénale et ruineuse. 
   



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