mercredi 12 février 2014

Yichouv - Le plan d’expulsion « Daleth »



« LA NAKBA », ou « Le nettoyage Ethnique de la Palestine »,

Ainsi débute un crime contre l’humanité qui encore aujourd’hui est niée par les instances internationales. A la honte d’hier on rajoute  le cynisme d’aujourd’hui. Ce cynisme qui caractérise si bien nos dirigeants.



Le plan d’expulsion « Daleth » ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).



Nous pensons que l'on est protégés, que cataloguer des gens, d'établir des dossiers sur les êtres humains, de lister les événements,  appartient au passé.
Qu'aujourd'hui Informatique & Libertés veuille sur nous. Pourtant nous savons tous que nous exposer sur la "toile" peut nous dévoiler au-delà de ce que nous aurions souhaité.

Mais aujourd'hui la "chose" est bien plus grave et va plus loin, puisque à notre insu des groupes  nous listent avec des visées précises.
Nous le constatons en France où des journalistes, des intellectuels [...] se brident pour ne pas ruiner leurs carrière. Et ce que l'on remarque c'est que dès qu'une personne déclare au grand jour son désaccord avec la politique israélienne, risque de voir sa carrière au mieux ralentie. C'est si flagrant que l'on n'a même pas besoin de donner d'exemple.

Mais alors le Plan Daleth  serait remis en route ? En réalité il n'a jamais cessé  mais cette fois il ne se réalise pas en  vu d'une quelconque conquête,  pas plus d'ailleurs que, pour mettre en cause cette conquête, contrairement à l'argumentaire déployée, qui voudrait sous prétexte des crimes (qu'ils ont eux même provoqués) cette conquête ne puisse être remise en cause, non cette fois tel que l'on peut le remarquer clairement aux États-Unis : il s'agit de classer les gens en fonctions de leurs sympathies, du tord que leur engagement pourrait faire à la d'idéologie sioniste dont la communauté juive organisée "gère" les avancées.  L'argument qui ne convainc que les irresponsables, éventuellement les cupides,  c'est que le sionisme existe parce que les Juifs sont persécutés. Mais se gardent bien de dire y compris aux Juifs lambda, qu'ils en sont à l'origine. Comment croire que les exigences d'un Patrick Cohen, par exemple, sans compter les manipulations de cette intelligentsia pro israélienne, que ces agissements dignes de la  Gestapo, puissent rester impunis ?  
Car on ne peut pas traiter ainsi l'être humain sans qu'un jour, il dise ce la suffit. Je reconnais cependant que le génocide des Juifs par les nazis est un crime contre l'humanité et qu'il ne doit plus se reproduire. Mais est-ce la bonne méthode qui est employé, est-ce la bonne méthode de commettre le même crime (en Palestine), est-ce la bonne méthode de lister des personnes, qui finalement ne sont pas d'accord avec  les crimes qu'au nom du sionisme commet cette secte qui se veut le Peuple élu ?
Si le nazisme avait eu la même méthodologie, s'il avait pris son temps, s'il avait listé les êtres à combattre, je crois que l'histoire aurait pris un tournant encore plus dramatique. Dans ces conditions il est inacceptable que les souteneurs des crimes commis en Palestine viennent nous dire ce que nous devons faire ou penser. Qui croient-il être pour dresser des listes de ceux a qui ils vont faire du tord ?



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