jeudi 25 septembre 2014

Discours à l’ONU, Hassan Rohani aux Nations unies



Lors de son discours à l’ONU, Hassan Rohani a appelé à une coopération contre l’extrémisme


Hassan Rohani lors de son discours devant l'assemblée générale des Nations unies à New York, 
ce jeudi 25 septembre. Photo : l'agence iranienne ISNA.

Pendant une dizaine de minutes, les Iraniens qui suivaient en direct le discours du président Hassan Rohani n'en ont cru leurs yeux, lorsque son nom a totalement disparu de la liste des orateurs, programmés pour ce jeudi 25 septembre devant l'assemblée générale des Nations unies à New York. Le président iranien a finalement été placé en quatrième place.

Comme le laissaient présager les déclarations du chef de l'Etat iranien depuis son arrivée à New York, les agissements des groupes terroristes extrémistes et la sécurité dans la région, ainsi que la nécessité de laisser les puissances régionales s'occuper de cette nouvelle crise ont été au centre de son discours. A en croire Hassan Rohani, "les erreurs stratégiques de l'Occident au Moyen-Orient et au Caucase", également "le colonialisme et le racisme d'hier" sont les vraies causes de la montée en puissance des extrémistes dans la région.

Extrémisme
"Je viens d'une région dont une grande partie brûle de l'extrémisme et cet extrémisme menace [tout particulièrement] nos voisins", a ainsi déclaré Hassan Rohani en introduction de son discours. "Malheureusement, le terrorisme est devenu un problème international. De New York à Mossoul, de Damas à Bagdad. Les extrémistes se sont retrouvés et appellent à l'unisson. Sommes-nous aussi unis contre cela ?", s'est-il interrogé.

Malgré ces critiques à l'égard de la communauté internationale qui n'arrive pas à se montrer solidaire face à la menace des djihadistes de l'Etat islamique (EI), Hassan Rohani a mis en garde "les généraux" qui veulent mettre les pieds dans la région : "Il ne faut pas qu'ils s'attendent à être accueillis [à bras ouverts] par les diplomates. (...) La démocratie ne peut pas être transportée dans un sac à dos. La démocratie n'est pas un produit qui s'exporte de l'ouest à l'est", a ajouté Hassan Rohani, faisant allusion aux politiques de l'ancien président américain, George W. Bush ( 2000-2008), qui, ayant déclenché une guerre en Afghanistan et en Irak, disait chercher à "propager la démocratie".

Coopération avec les pays musulmans
Après avoir dressé un sombre tableau de la situation au Moyen-Orient, Hassan Rohani a essayé de mettre en valeur "les politiques et les élites modérés" dans cette région, "en qui les peuples ont confiance" et qui ne sont "ni pro-occidentaux, ni anti-occidentaux".(*) Il a ensuite invité les puissances occidentales à se servir de cet atout dans la lutte contre les extrémistes. Sans le dire explicitement, le président iranien a également offert sa coopération aux grands pays sur ce même sujet, car, selon lui, "dans la région tourmentée du Moyen-Orient, l'Iran est l'un des pays les plus sûrs et les plus stables". "L'Iran soutient toute coopération avec les pays musulmans contre l'extrémisme et est prêt à jouer son rôle effectif", a précisé le chef d'Etat.
"Sanctions injustes"
Alors que les négociations sur le dossier nucléaire de Téhéran se poursuivent entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne, Hassan Rohani a pris soin de rappeler que la donne a désormais changé, notamment en raison de la montée en puissance des djihadistes. "La poursuite des sanctions injustes contre l'Iran est synonyme de la poursuite d'une fausse stratégie contre un peuple indépendant alors que les circonstances sont critiques dans la région", a-t-il mis en garde.
Hassan Rohani a enfin conclu son discours, qui a duré une quinzaine de minutes, en souhaitant qu'un accord final sur le programme nucléaire serait prochainement conclu, car "cela pourra être le commencement d'une coopération tous azimuts dans la région et dans le monde", a-t-il souligné.

 (*) C'est exactement la position qu'avait le Général de Gaulle. Contrairement au non Président Actuel j'ai nommé François Hollande, qui refuse la proposition de Hasssan Rohani, Président de l'Iran qui nous demande de ne pas écarter la Syrie et Bachar el-Assad de la lutte contre l'extrémisme islamiste.
François Hollande est le seul Président occidental qui s'est empressé de refuser la parole de bon sens proposé par  Hasssan Rohani. Cela explique, pour les plus perspicaces d'entre nous, la politique menée par Laurent Fabius et par François Hollande, c'est une politique agressive en faveur d'intérêts qui ne sont pas les nôtres mais ceux des USA et d'Israël.

Nous n'avons pas élu François Hollande pour pérenniser Israël mais pour qu'il fasse de son mieux pour assainir la France de ses sangsues vivant sur le dos du peuple et qui l'amène à se soumettre aux intérêts privés. Les Organisations Internationales, c'est une évidence, n'ont pas été crées pour le bien des nations, mais pour asservir les peuples, et l'Europe fait partie de ces organisations.    

C'est sous l'administration G.W. Bush poussé par les Faucon ou Néocons*, que le concept attaque préventive qui permet a un Etat mieux armé d'attaquer sous le simple principe du :"procès d'intention" d'attaquer un Etat souverain ou le peuple indigène d'un territoire convoité.   

* (néoconservateurs voulant imposer leur point de vue par la manière forte, à majorité pro israéliens)  Fils spirituels de George Kennan et qui explique déjà la première diabolisation de l'Iran.  

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