dimanche 12 octobre 2014

Conférence internationale sur la reconstruction de la bande de Gaza



Un jeune Palestinien sur le toit des décombres de son immeuble, 
le 19 septembre à Gaza.

Le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale, est entré solennellement dans la bande de Gaza, le jeudi 9 octobre. Revenant sur ses positions antérieures, Israël a accepté de laisser passer le gouvernement dirigée par Rami Hamdallah.

L’événement est considérable. Annoncé en avril, le gouvernement de réconciliation devait commencer à travailler en juin. L'agression israélienne de cet été, a retardé l’initiative. Mais, une fois le cessez-le feu conclu fin août, le Hamas et le Fatah, ont jugé que l’union était la seule option, après sept ans de rivalité. « Les années de conflit entre factions sont derrière nous », a assuré Rami Hamdallah. Dimanche, les donateurs internationaux se réunissent au Caire. L’Autorité palestinienne espère 4 milliards de dollars – 3,15 milliards d’euros.

Contrairement à 2009, où une conférence similaire s’était tenue à Charm El-Cheikh (Egypte) après l'agression israélienne « Plomb durci », la réconciliation Fatah-Hamas a été cette fois exigée en préalable par les donateurs.

Première réunion du gouvernement d’union nationale à Gaza
C'est du jamais vu depuis 2007. Le Premier ministre Rami Hamdallah s'est rendu hier dans l'enclave dirigée par le Hamas.
[Le Hamas qui contrairement au mensonges et articles orientées du journal le "Monde" a été, ne leur en déplaise, élu démocratiquement. Ce journal est une poubelle où seul des sionistes (juifs ou non) peuvent trouver ses manipulations acceptables. Des journalistes de brocante qui se complaisent dans les malheurs que sèment leurs commanditaires.]  

Le premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre dans la bande de Gaza. 
AFP / Khalil Hamra

Des Palestiniens préparent l'arrivée du premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre dans le bande de Gaza. 
AFP / SAID KHATIB

Des Palestiniens attendent le premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre. 
AFP / MOHAMMED ABED


LE CAIRE -
Le Caire accueille dimanche une Conférence internationale sur la reconstruction de la bande de Gaza au cours de laquelle le secrétaire d'État américain John Kerry veut plaider pour une relance du processus de paix israélo-palestinien.

Les délégués d'une cinquantaine de pays, une trentaine de ministres des Affaires étrangères, le secrétaire général des Nations unies ainsi que les représentants de multiples organisations humanitaires, financières ou politiques comme le Fonds monétaire ou la Ligue arabe sont attendus dans la capitale égyptienne.
Co-organisée par l'Égypte et la Norvège, cette conférence des donateurs dira si la communauté internationale est vraiment prête à financer la reconstruction d'un territoire dévasté cet été par sa troisième guerre en six ans car si le besoin d'argent est énorme, les motifs de réticence sont considérables.

Après 50 jours de guerre entre Israël et des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, qui ont fait plus de 2100 morts palestiniens et 73 israéliens, la bande de Gaza est à genoux.

Quelque 100 000 Palestiniens se retrouvent sans abri dans cette enclave exiguë et surpeuplée, où 45 % de la population active et 63 % des jeunes étaient au chômage avant même la guerre.
Infrastructures et entreprises ont été endommagées alors que l'électricité et l'eau manquent dans ce territoire qui reste sous blocus israélien et égyptien.

L'Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Gaza de 76 pages, pour un montant de 4 milliards de dollars US dont la plus grande partie est affectée à la construction de logements.
D'autres chiffres encore plus importants ont été avancés, la reconstruction devant durer de longues années.
La conférence pourrait produire un chiffre de promesses élevé, mais «un certain pessimisme est de rigueur, les gens en ont assez de payer sans horizon politique», affirme un diplomate sous couvert d'anonymat.

Les États-Unis sont les seuls pour le moment à avoir pris un engagement pour verser 118 millions de dollars mais l'Europe et les pays arabes devraient aussi promettre des sommes importantes.


«Casser le cycle»
Une grande partie de la communauté internationale espère pouvoir miser à terme sur plus de stabilité politique à Gaza avec la réconciliation récente entre l'Autorité palestinienne, dominée par le parti nationaliste Fatah de Mahmoud Abbas, et le Hamas islamiste, qui contrôle la petite enclave coincée entre l'Égypte et Israël.

Il s'agit d'envoyer aux donateurs un message clair: l'argent destiné à la reconstruction sera bien utilisé par une autorité composée de personnalités indépendantes et non pas acquises à tel ou tel bord.
Car le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon l'a dit lui-même: pas de solution durable aux problèmes de Gaza sans règlement global entre Palestiniens et Israéliens.
Et c'est d'ailleurs pour une relance du dialogue que va plaider John Kerry durant la conférence, en marge de laquelle il devrait rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas, selon des diplomates américains.
«Plus largement, nous avons un intérêt à casser le cycle de guerres et de reconstructions que nous voyons à l’œuvre depuis six ans», a souligné l'un de ces diplomates, qui a indiqué que M. Kerry exprimera la volonté des États-Unis «de ré-engager des négociations et de contribuer à faciliter leur succès».
Le secrétaire d'État «parlera de la nécessité de régler les questions sous-jacentes au conflit israélo-palestinien afin d'avoir vraiment une solution durable au problème de Gaza», a-t-il ajouté.

Ce matin les informations radiophoniques discourent de la reconstruction de Gaza. Que les voyous israéliens vont desserrer un peu l'étau. Cependant les responsables des association pour la reconstruction de Gaza assurent que les quelques camions supplémentaires de matériaux seront très insuffisants et qu'a ce rythme il faudra 10 ans pour une hypothétique reconstruction, si Israël ne bombarde à nouveau les civils palestiniens, leur habitat ou leurs infrastructures.

Sur France-Inter le journaliste expliquait que les entreprises israéliennes, moins chères que les palestiniennes, allaient conquérir la plus part des marchés de reconstruction. Et là je me dis qu'il n'est pas acceptable qu'un criminel tire profit de son forfait.  Cette rapacité, cette façon de privilégier le gain d'argent avants la condition humaine est insupportable, comment est-il possible que le monde accepte qu'un criminel tire profit de son forfait. Comment est-il possible qu'un Etat coupable d'un crime contre l'humanité, continue d'imposer sa loi, maintenir 1.800.000 êtres humains dans le dénouement le plus complet et non seulement cet Etat criminel impose son impunité, par le communautarisme que la religion prescrit et qui se dissout dans nos pays, a nos dirigeants les plus cupides

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