samedi 21 février 2015

Militer pour le droit des palestiniens, contitue-t-il un danger?



A priori ce "post" n'a pas, normalement, sa place dans ce blog, cependant depuis plus de 20 ans que je milite pour le droit du Peuple palestinien, j'ai toujours une petite crainte, que cet engagement soit à l'origine, de désagréments, et lorsque ces derniers s'accumulent a ce point en si peu de temps... Et quand on a fait une expérience comme la mienne avec la C.R.A.V. (aujourd'hui CARSAT), au moment de solder ma retraite, le doute est permis.  L'acharnement, de la dame en charge des admission, à porter tort est stupéfiante et inadmissible.
Je voudrais dénoncer, ici, l’attitude du personnel d’étage et de la responsable des admissions qu’une, manifeste, mauvaise volonté ou qu’une raréfaction de personnel, ne saurait excuser le manque de professionnalisme. Il s’agit de la Clinique de l’Orangerie à Strasbourg.


Clinique de l'Orangerie
29 Allée de la Robertsau
67000 STRASBOURG
Strasbourg le 9 février 2015
  
Messieurs,

Le but de cette lettre n'est pas de dénoncer les mesquineries auxquelles se sont livrés certains membres du personnel d'étage, mais de mettre en lumière un dysfonctionnement et un comportement inadéquat de ce même personnel, car on ne peut pas croire a leur seule incompétence.
Que l'équipe soignante ne soit pas là, pour satisfaire les volontés des "clients", [une demande de chocolat, de bombons...] me semble tout a fait juste, mais, veiller à la  santé et au confort du malade me parait faire partie intégrante de leur profession, esquiver la déontologie qui devrait être la leur, relèverait, quelque soit le motif, de l'incompétence professionnelle.

Concerne mon séjour du:
Mardi               27/01 admission
Mercredi          28/01 intervention CORONAROGRAPHIE
Jeudi                29/01 départ

Lundi               02/02 admission
Mardi               03/02 intervention angioplastie FEMORALE G/D
Mercredi          04/02 intervention angioplastie CORONAIRE
Jeudi                05/02 départ

Après mon premier séjour pour une Coronarographie de la région Iliaque où des problèmes coronariens se sont également révélés, rendez-vous fut pris (avec le Dr. Wenger) pour le lundi 2 mars après-midi pour une admission de trois nuits.

Lundi 02, les Faits:
Je me suis donc présente le lundi après-midi pour l'admission.
La responsable des admissions a déclaré à mon intention:
·          Vous étiez  attendu hier.
·          Revenez demain, (sans en préciser les modalités).
N'étant pas d'accord avec le ton péremptoire de ses affirmations, je lui demandais qu'elle téléphone au Dr. Wagner  pour confirmation.
Le  Dr. Wagner confirmait bien le jour de l'admission pour le lundi 02 mars, elle répondit:
·          Il n'y a plus de place.
Le Dr. Wagner, me demanda si je pouvais revenir le lendemain à 10h. à jeun. N'habitant pas très loin je répondis par l'affirmative.

Mais quelle ne fut pas ma surprise, le lendemain, quand le lit qui me fut attribué, était inoccupé depuis la veille, c'est a dire que personne n'y avait dormi durant la nuit, confirmé par le voisin de chambre.

Arrêtons-nous là, une seconde si vous le permettez, non seulement la Clinique venait de commettre une erreur, et rien ne m'est proposé pour la réparer, mais encore si je m'étais arrêté aux dires de la "responsable" des admissions je revenais le mardi après-midi et manquait la première et par conséquent la deuxième intervention.  
Mais la véritable question à se poser est pourquoi cette dame, en charge des admissions renvoie un patient, dans un premier temps, et, ne fait rient pour réparer l'erreur de communication de la clinique, dans un second temps! Et la suite nous a démontré que, dans un temps comme dans l'autre l'erreur était réparable. En conséquence, soit cette dame est incompétente, soit quelle a une raison pour procéder de la sorte. 
[Comment croire à l'honnêteté de cette dame, quand le lit qui m'a été alloué (le lendemain matin) est resté inoccupé durant la nuit!]

Mercredi 03/02
L'intervention angioplastie FEMORALE G/D achevé (à ma connaissance sans encombres), je me préparais à l'intervention angioplastie CORONAIRE, qui devait avoir lieu le lendemain dans la matinée du mercredi.

Mercredi 03/02 dans la soirée un léger mal de gorge s'est déclaré. Demandant à l'infirmière de me donner un produit pour le mal de gorge, le médecin qui s'entretenait avec mon voisin de chambre, arrivé dans l'après-midi, dit en s'adressant à l'infirmière: donnez-lui de LYSOPAÏNE.
Mais comme cette demande restait sans effet, au bout d'un certain temps, j'ai appelé le service, pour réitérer ma demande, et pour m'entendre dire:
·          Je n'ai rien pour le mal de gorge
·          - Comment se fait-il qu'un établissement comme celui-ci, il n'y ait pas quelque chose pour soigner un mal de gorge naissant.
·          Je ne vais pas courir dans les services pour savoir s'ils ont quelque chose pour le mal de gorge.
Cette réponse, pour logique quelle soit, n'est pas adapté dans un établissement de soins, l'infirmière de nuit devait trouver une solution, contacter le médecin de garde, s'adresser à un autre service ou que sais-je encore...
- Cette attitude (celle de l'infirmière ou celle de la clinique) n'est pas, ne peut pas être acceptable dans un établissement de soins d'un un pays développé comme la France.

Le lendemain il devait y avoir l'intervention au niveau coronaire, l'inquiétude était d'autant plus présente, que je me suis dit: "si je commence à tousser et à me racler la gorge le chirurgien ne pourra pas intervenir". La conséquence à été que je n'arrivais plus à dormir. J'ai rappelé le service de nuit pour avoir un "petit quelque chose" pour m'aider à m'endormir. Il m'a été répondu:
·          Je ne peux rien vous donner qu'il n'ait été prescrit pas le Docteur.  
·          - Bon, alors demandez au Docteur.
L'infirmière est revenu avec un godait, qu'elle me posa sur la desserte. Je plongeais mon doit dans le godet et en sortis une pilule, dont l'effet n'a pas été satisfaisant.
Je l'ai rappelé de nouveau, pour lui dire que je n'arrivais pas à m'endormir:
·          Je vous ait donné les deux cachets prescrits par le médecin,
·          - Il y en avait qu'un,
·          Non il y en avait deux,
·          - Vous mentez,
Devant sa certitude je regardais de plus prés le godet et, en effet, un deuxième cachet était resté au fond.
·          Vous voyez, vous m'avez traité de menteuse,
·          - Excusez-moi, je n'en avait trouvé qu'un.

Dans la nuit du 3au 4.
Comme il faisait trop chaud et transpirais, pensant même avoir de la fièvre, j'ai demandé que l'on baisse un peu la température. (au matin, le thermostat était à zéro!) Pourtant la logique voudrait que ma demande n'imposât pas de couper le chauffage.

Un peu plus tard dans la nuit. Le flacon de la perfusion s'étant vidé, l'infirmière est arrivé avec l'ensemble flacon et "tuyauterie". [Je me suis dit, il est inutile de changer l'ensemble!]  
Ses difficultés a "piquer" à nouveau, laissait transparaitre un manque d'habitude. Je lui ai dit:
·          Laissez, ce n'est pas grave, demain matin les équipes d'intervention le feront déjà.
Mais comme la jeune infirmière insistait, je n'ai pas voulu la décourager. (mais, le choix de placer l'aiguille sur la main au niveau de l'index ne me paraissait pas judicieux)

Ce manque d'expérience aurait put avoir des conséquences graves, autant à cause de la fragilité du "picage", (comme on le verra) que de l'infirmière de nuit (du 4 au 5) qui n'a pas fait le nécessaire, alors que l'avais appelé pour éviter que le sang et la perfusion, avec le produit régulateur de tension, ne se répande sur le lit. (se contentant de coller simplement un "patch" par dessus l'autre "patch" améliorant éventuellement un peu l'étanchéité, mais non le réel problème qui se posait qui était: "l'aiguille sorti de la veine". Elle l'à, d'ailleurs fait remarquer à sa collègue.)

Tout n'a pas été négatif: Je dois ajouter pour être honnête que l'aide-soignant m'a parfaitement aidé à la toilette préalable à l'angioplastie coronaire de mercredi 4 au matin .
 
Le 4 au matin
Au changement de service, je demandais à l'infirmière:
·          - est-ce que vous auriez un médicament pour la gorge,
·          Je ne sais pas, je vais voir,
après quelques minutes:
·          Non, on n'a rient pour la gorge,
·          -  Bien, et alors, qu'est-ce que l'on fait ? [un peu énervé, c'est vrai] dois-je vous donner des sous pour que vous ou quelqu'un aille à la pharmacie ?  
L'infirmière  s'est retourné en claquant la porte. Booon...
Mais enfin, a quoi sert un service de soins hospitalier, s'il faut changer de service chaque fois qu'un patient présente une "pathologie" qui s'éloigne un peu des habitudes du service. Une machine a cette attitude mais c'est aussi pour cela que l'homme a la faculté de réflexion.
 [Par la suite, je dois le dire, elle a eu un comportement normal]

Vers Midi
L'Intervention d'angioplastie CORONAIRE, s'est déroulée sans difficulté particulière, mon lit rangé en attendant. Le Cardiologue étonné de me voir toujours là, rappelle une nouvelle fois le service pour qu'ils me ramènent dans la chambre. 

Une équipe formé de l'infirmier (qui s'écoute parler) et d'un interne ou étudiant 3e année, se sont chargés du "transport". Lui signalant que en plus des papiers au pied du lit il y avait, aussi, le dossier scanner de la veille sous l'oreiller, me répond:
·          Oui, je les ai vu. (d'un ton agacé). Booon...
Le voyant avancer vers la tête du lit, je lui également signalé qu'un "urinal" était posé par terre, il m'a répondu:
·          Je ne suis pas aveugle, ou quelque chose comme ça. Booon...

Une fois dans la chambre (l'homme qui s'écoute parler) donnait les explications sur l'utilité de l'appareil à prendre la tension et de l'appareil à Télémétrie, a quoi servait la pompe à réguler la tension, couple à la perfusion etc...très utiles, sans doute, pour l'interne.
J'eus l'audace d'allonger le bras pour prendre la boite renfermant ma prothèse dentaire et aussitôt, tel un maitre d'école offensé par le désintérêt de son élève, (m'ordonne en pointant la boite du doigt et d'un ton autocratique) de la reposer. Pour ne pas entrer dans une discussion stérile, je me suis exécuté. J'ai avalé ma fierté et mis à jour ma belle dentition que la grosse Berta avait foré. Cet homme non seulement s'écoute parler, mais exige l'écoute des autres et ne tolère pas d'être interrompu.  Un vrai petit chef de bande!

Une fois ses explications terminés, comme il était près du radiateur, je lui ait demandé:
s'il voulait bien monter un peu la température, (je le rappelle le thermostat était sur 0) et comme un être stupide et borné tourne le bouton au maximum. Là aussi, entre couper le chauffage et le régler à fond, y a une moyenne intelligente.
Je rappelle que la nuit où je me suis senti mal, le thermostat était au maximum.
(A la visite de ma femme je lui demandée de régler la température, thermostat 2.5)

De retour à la chambre vers midi, une collation était prévue à 15 heures. A 16 réclamant la pitance, l'infirmière me déclare "que la collation était épuisé et qu'elle devait en recommander" Booon..., j'ai mangé une pâtisserie que ma femme venait de m'apporter, puis la collation, est arrivée vers 16:45.  L'ennui c'est que, le repas du soir est servi à 18h. 

Début de la soirée
L'homme qui s'écoute parler avait programmé l'appareil à prendre la tension pour s'exécuter toutes les heures et bipait toutes les 5 minutes. La pression exercé sur l'humérus était si forte que le bras me faisait mal, j'ai enlève le brassard, [venant contrôler la tension, enregistrée, 1 fois sur 3 je me suis dit qu'elle n'était pas indispensable] l'infirmière l'à remis, et moi j'ai desserré un peu l'étreinte, s'était toujours ça de gagné, sur une pression, à mon avis, exagérée et inutile. (Jamais une prise de tension ne m'a occasionné une telle gène)  

Soir du 4, équipe de nuit
Lorsque vous cherchez a vous endormir et que vous entendez un bip à quelques centimètres de votre oreille, la mission est quasi impossible. (même "Barracuda" n'y est jamais arrivé)   Ayant remarqué que l'appareil de mon voisin de chambre, avec exactement le même appareillage, ne "bipait" pas, je pensée que l'on devait pouvoir le programmer.

J'ai appelé d'infirmière, ai lui demandé de programmer l'appareil pour qu'il ne "bipe" plus, l'équipé a opté pour le changement d'appareil.  Celui-ci ne bipait plus mais prenait la tension toutes les 15 minutes..., j'ai donc rappelé l'infirmière et cette dernière en entrant  dit :
·          Qu'est-ce qu'il y a encore.
·          - Je lui ait répondu: excusez-moi si je vous dérange.
La prescription est: que l'appareil prenne la tentions toutes les heures et celui que vous m'avez mis en remplacement, la prend toutes les 15 minutes. Je vous demande donc, de le reprogrammer en conséquence.
Elle a reprogrammé l'appareil et j'ai pu dormir.

J'ai tout de même trouvé assez étrange que celui qui s'écoute parler ait mis un appareil silencieux à mon voisin de chambre. Qui plus est le service de nuit en changeant l'appareil ne pouvait ignorer que l'appareil mis en remplacement avait été programmé pour s'exécuter toutes les quinze minutes au lieu d'une heure, tel la prescription. Ou alors, il faudrait admettre leur incompétence. 

Le clou
Pendant la nuit je me suis aperçu que là où je posais la main était humide.
Dans les faits, le produit de la perfusion (mise en place par l'infirmière de la nuit du 2 au 3) et le produit de la pompe régulatrice se diffusait dans le lit. Et là je eu un peu peur. En effet, si l'on devait réguler la tension et que une partie du produit se répandait  dans le lit, cela aurait pu avoir d'autres conséquences. 

Appel au service de nuit, l'infirmière ne trouve rien de mieux à me dire que:
·          Vous vus êtes levé?
·          Vous avez du sang partout! 
Intéressant, moi, qui ait une perfusion à droite et l'appareil à tension à gauche, et un appareil de télémétrie au centre. (il n'y a pas là aucune allusion politique)
L'infirmière de nuit à a procédé à la réparation (comme stipulé un peu plus haut) en superposant un "patch" au "patch" existant, améliorant sans doute l'étanchéité mais non sont efficacité, le flacon changé, la dame laisse le "bébé " à l'équipe du matin.

Matin du 5
interpellant l'aide soignante, qui venait denter dans la chambre, lui montrant la main en sang, elle à eu une attitude consterné (comme si j'étais responsable) et d'un geste auguste,  a retiré l'aiguille décollé les "patch" essuyé grossièrement la main, le bras, change le drap et constaté que la couette était aussi souillé, et me demandant, avec la gentillesse d'un phacochère, d'aller me laver les mains.

L'homme qui s'écoute parler nous dit que les médecins vont passer pour nous donner toutes les information et quitus du séjour.  Vers 9 heures mon voisin à reçu la visite du chirurgien, et fourni les papiers pour sa sortie, vers 10 heures le VSL est venu le chercher.

Las d'attendre vers 11 heures je me suis dit est-ce que M Wagner ou le Chirurgien qui m'a opéré auraient oublie de passer? J'ai donc posé la question au personnel soignant, l'homme qui (s'écoute parler) m'a répondu que le médecin été passé. - ah bon ! Ce n'est pas du tout, ce que lui même m'avait dit la veille...
Ce manque de respect, malgré la politesse feinte, ne peut pas être l'œuvre de gens intelligents. Butés, rusés peut-être, mais intelligents non..., le médecin passe voir mon voisin de chambre, ne m'a même pas adressé la parole, comment aurais-je pu savoir ? Non vraiment, un tel manque de courtoisie ne peut pas être le seul fait d'un manque d'éducation.

C'est émouvant de constater avec quels manque d'égards, cette unité de "soins" s'adresse a ses patients, dès que vous leur demandez de réaliser une tâche, qu'ils jugeront moins noble, les uns vous répondent: "j'arrive, d'autres je vais voir ou je vais chercher des gants (comme homme qui s'écoute parle a l'habitude)" et vous l'attendez... ad-vitam aeternam.
 
A partir de la demande du médicament pour la gorge, non satisfaite,  l'hostilité a été clairement affiché par presque tous les membres des différentes équipes qui ont suivi. (Il y en à même un qui a traduit cette hostilité en de mesquineries tangibles.) Que l'on se tienne les "coudes" (selon l'expression populaire) c'est plutôt un bien, qui n'explique pas, cependant, un comportement appliqué sans discernement, que la sagesse populaire a qualifié de: "deux sons de cloche" par opposition à "l'esprit de clocher" auquel j'ai du faire face.
IL y a cependant un point qui, peut-être n'est pas en rapport. Aucune des équipes qu'il m'a été permis de côtoyer, n'a de la considération pour les patients, politesse de façade OUI, considération NON.
(C'est de la stricte observation...)

Bien entendu il n'y a intrinsèquement rien a reprocher à l'intervention médicale à proprement dit, il est néanmoins dommage que la faiblesse psychologique d'élément subalternes vienne ternir une intervention chirurgicale. Car il est évident que le malade concerné n'a plus envie de s'y trouver a nouveau confronté.

Je vous prie d'agréer, Messieurs, l'expression de mes salutations distinguées.



PS: Lorsqu'un infirmier et plus largement le personnel soignant, considère que son métier peut être compartimenté, qu'il ya des tâches qu'il considère valorisantes et d'autres qu'il jugera moins nobles, c'est que la vision qu'il a de son métier manque de considération envers les patients, grâce auxquels il gagne sa vie..., si son intelligence ne lui permet pas d'intégrer cette réalité, mieux vaudrait qu'il change de métier. Le comportement du service angiologie (4e. étage) est inadmissible.    



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire