L’Occident essaie, semble-t-il, de lutter contre la Russie
au moyen d’agences de notation. La récente baisse par Standard&Poor’s de la
notation souveraine de la Russie jusqu’au niveau de non-investissements fait
penser à une décision politique.
Il n’existe pas de raisons économiques sérieuses pour une
telle notation, estiment les experts. Il est possible que ce soit un élément de
la guerre informationnelle et économique qui nous a été déclarée, la Russie
ayant refusé de se soumettre à la volonté politique des pays de l’OTAN.
© REUTERS/ Brendan McDermid/Files
Deux types essentiels de paramètres sont pris en
considération lors de l’évaluation de la notation. Premièrement, les critères
qualitatifs financiers du pays, par exemple le taux de corruption et le degré
de protection des droits de la propriété. En ce qui concerne l’argent, tout est
bien en Russie. La dette extérieure et le déficit budgétaire sont peu
importants. Au reste, de l’avis des agences de notation comme Moody`s,
Standard&Poor`s et Fіtch, il existe des problèmes, en particulier une basse
diversification de l’économie. Le bien-être du pays dépend des prix du pétrole
et du gaz: s’ils montent ou non. La Russie est sans doute exposée aux risques
dans ce domaine. C’est l’argument invoqué par S&P lors de la baisse de la
notation de la Russie jusqu’au «BB-». Les autres agences se sont pour le moment
abstenues.
Pratiquement tous les processus économiques sont
actuellement empreints de la politique, dit le membre du Conseil de direction
de l’organisation publique des PME « Appui de la Russie » Alexandre
Svinine:
Il n’y a pas de formules objectives, les notations sont
subjectives, politisées. Ainsi, la chute du rouble c’est la chute des prix du
pétrole, ce sont des problèmes liés aux relations entre Etats, etc. Quant aux
prix du pétrole, les Etats-Unis essaient, ne fut-ce qu’au détriment de leur
pétrole de schiste, de reprendre le scénario des années 1970. Alors on a
réussi à baisser les prix du pétrole grâce à l’Arabie saoudite. Ils ont sapé
par là même l’économie de l’URSS orientée vers les exportations
d’hydrocarbures.
Il convient d’évoquer un fait qui confirme que les actes
de Moody`s, de Standard&Poor`s et de Fіtch sont politisés. Les Etats-Unis
ont une dette colossale dépassant 17 trillions de dollars. La notation des
Etats-Unis est parmi les plus élevées d’après S&P: «АА+». Dans le même
temps, celle de la RPC aux immenses réserves de change est, selon S&P –
«АА-». Cependant, la Chine est depuis longtemps sur le point de rattraper
l’Amérique.
Lire la suite:
Si l'on ne comprends pas que
derrière ces "règlements" il y a une organisation supranationale, qui
parce qu'illégale doit phagocyter tout concept qui n'y adhère pas, on n'a rien
compris. Si l'on pense que le groupe "Bilderberg" dirigé par les
chantres de la modalisation, que sont Roquefeller et Rothschild, (sionistes
notoires) est une organisation estimable, là non plus on a rien
compris. La Russie (Poutine) oppose son droit de VETO à tout
résolution contre l"Iran, la Syrie. Il est donc un ennemi du sionisme...,
qu'il faut "dégommer" comme les dirigeants de l'Irak, la Libye,
l’Égypte [...] J'entends déjà les "langues de pute": "il est
antisémite, il 'est pas d'accord avec les crimes que commettent quelques juifs
en Palestine..., sans compter les manipulations dans nos pays d'organisations
nauséeuses comme le CRIF en France.
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