Étiquetage des produits des colonies : la mesure qui
brouille les relations entre l'UE et Israël. L'UE a approuvé dans la
matinée la mise en œuvre de l'étiquetage des produits originaires des
colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés.
Un graffiti appelle au boycott d'Israël à Bethléem,
en Cisjordanie, le 5 juin 2015. (THOMAS COEX / AFP)
Les
dirigeants israéliens sont si surs de leur impunité, qu'ils s'offusquent que
l'on prenne des mesures contre leurs manquements aux règlements internationaux
et accords dont ils se sont librement engagé à respecter. Nous savons tous ou
nous devrions savoir qu'un sioniste engage sa "parole" pour parvenir
à ses fins, une fois l'objectif atteint il renie ses engagements et vous accuse
même d'avoir manqué de perspicacité. C'est le drame des palestiniens -avoir
fait confiance à des gens qui ne le méritaient pas-. La responsabilité de cet état-de-faits incombe,
sans discussion possible, aux dirigeants occidentaux qui absolvent, excusent et
financent les manquements au droit international, de cette dictature inhumaine et
là, il ne s'agit plus de commerce mais d'assassinat d'êtres humains et parce
que ces derniers ne sont pas d'accord avec une politique qui les spolie, les
assassine, les emprisonne sans motif ni jugement, qui détruit leur habitat avec
des prétextes apocryphes et les qualifie de terroristes, du seul fait de n'être
pas d'accord avec cette politique.
Dans
ces conditions le soutient inconditionnel de cet Occident hypocrite et
sournois, a laissé croire à ces va-t-en-guerre, assassins, racistes, voleurs de terres [...] que parce qu'ils
soudoyaient les dirigeants occidentaux, pouvoir tout se permettre.
L'injure la plus grossière que l'on
pouvait faire aux morts et rescapés de l'Holocauste, c'est d'avoir fait croire
que les crimes israéliens ont été commis en leur nom.
Même
les nazis ont assumé leurs crimes. C'est dire si la morale des responsables
sionistes ont placé la duplicité, la tartuferie et la schizophrénie au pinacle
de la déchéance humaine.
Les diplomates israéliens vont boycotter plusieurs
réunions avec l'Union européenne. En réaction à l'approbation par l'UE,
mercredi 11 novembre, de l'étiquetage
des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires
palestiniens occupés, le ministère israélien des Affaires étrangères a
indiqué qu'"Israël [suspendait] son dialogue diplomatique avec elle dans
plusieurs forums qui devaient avoir lieu au cours des prochaines
semaines".
La décision de l'UE, attendue depuis des mois mais
reportée à plusieurs reprises, est controversée. Francetv info revient sur
la polémique.
Comment réagit Israël ?
Israël a vivement réagi, notamment par la voix de son
Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Il a de nouveau évoqué le spectre
du nazisme et de l'antisémitisme, estimant que "l'étiquetage des produits
de l'État juif par l'Union européenne réveille de sombres souvenirs".
"L'Europe devrait avoir honte", a-t-il déclaré dans une vidéo
diffusée par ses services.
"Alors qu'il y a des centaines de conflits
territoriaux à travers le monde, [l'UE] a décidé de s'en prendre seulement à
Israël, alors qu'Israël combat le dos au mur contre une vague de
terrorisme", a-t-il plaidé. Alors que le processus de paix avec les
Palestiniens est au point mort depuis le printemps 2014, Israël a dénoncé
une "mesure discriminatoire" prise pour des "raisons
politiques".
Le gouvernement de droite de Benyamin Nétanyahou craint
que la mesure européenne ne "soutienne et encourage" le mouvement
international BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l'Etat hébreu,
qui monte en puissance. "Ce que l'UE est en train de faire va
soutenir et encourager le BDS contre Israël", a ainsi déploré le
représentant israélien auprès de l'UE.
Comment réagit l'Autorité palestinienne ?
Les Palestiniens ont salué un "pas dans la bonne
direction", quoique "insuffisant". Le Comité national
palestinien pour le BDS s'est réjoui de cette décision "qui montre
que les gouvernements européens réagissent à l'opinion publique, aux campagnes
de la société civile comme à l'intransigeance israélienne".
"Cela dit, mettre en place quelques étiquettes sur un
petit nombre de produits israéliens n'est pas une réponse à la mesure des
crimes de guerre israéliens continus", a estimé Mahmoud Nawajaa, le
coordinateur général du BDS palestinien.
Comment l'UE justifie-t-elle sa décision ?
Face à la colère du gouvernement israélien, l'UE s'est
efforcée de minimiser la portée de son geste. "La position de l'UE sur les
colonies est très claire. Elles sont illégales au regard du droit
international. [L'étiquetage] n'y change rien. Je ne pense pas qu'il affectera
notre rôle à l'avenir dans les négociations de paix", a commenté une
source à la Commission européenne.
"C'est une question technique, pas une prise de
position politique", a par ailleurs insisté le vice-président de
l'exécutif européen, Valdis Dombrovskis, rappelant que l'UE ne soutenait
"aucune forme de boycott ou de sanctions contre Israël".
Comment doit s'appliquer cet étiquetage ?
Débattue depuis 2012, cette décision s'impose aux 28 Etats
membres. Elle vise à informer et protéger les consommateurs européens de
l'origine des produits qu'ils consomment, conformément à la législation
commerciale de l'UE, selon la Commission.
Elle oblige désormais l'industrie alimentaire et la
distribution à mentionner spécifiquement sur les étiquettes que les
marchandises viennent des colonies, qui, pour l'UE comme pour la communauté
internationale, ne font pas partie du territoire d'Israël. Or,
aujourd'hui, les produits des implantations israéliennes en Cisjordanie, à
Jérusalem-Est et sur le plateau du Golan sont étiquetés comme fabriqués en
Israël.
Les marchandises concernées, en majorité des produits
agricoles (fruits, légumes, vins) et des cosmétiques, représentent "moins
de 1% du total des échanges commerciaux entre l'UE et Israël, soit 154 millions
d'euros en 2014", selon des chiffres de la Commission.
Espérons que ces 1%, ces 154
millions d'euros, ne soit pas l'arbre qui cache la forêt. Quand à la réponse de
Valdis Dombrovskis démontre l'anti-valeur du courage politique, démocratique et humain des dirigeants européens.
Comment peut-on prendre position contre des crimes en les mini
misant ?
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