Quand je vous dis que nous avons une résponsabilité dans les drames qui nous frappent.
Nous qualifions, un peu trop vite, y compris Barak Obama, le premier responsable, le père aujourd'hui, de ces terroristes.
Forces militaires israéliennes (déguisés)
prennent d'assaut un hôpitalà Hébron.
Ajoutée
le 13 nov. 2015
Des
Israéliens prennent d'assaut un hôpital à Hébron : Abdallah Shalaldeh, 28 ans,
a été tué dans l'attaque et son cousin Azzam Shalaldeh a été emmené.
Par Charlies Ingalls | 13
novembre 2015 |
Nous
sommes dans la nuit du 11 au 12 novembre dans un hôpital de Hébron en
Cisjordanie occupée.
Après
s’être déguisés pour se fondre dans la population local, plus de 20 militaires
israéliens, ont pris d’assaut un hôpital. Abdallah Shalaldeh, 28 ans, a
été tué dans l’attaque et son cousin Azzam Shalaldeh a été emmené alors
qu’il était là pour y être opéré.
Ce
dernier est accusé par Israël d’avoir poignardé un colon il y a quinze jours.
Abdallah
Shalaldeh, 28 ans, tué dans un hôpital à Hébron !
La
séquence ci-dessous a été filmée par les caméras de surveillance de l’hôpital.
On voit les assaillants pénétrer dans l’établissement. Un premier groupe pousse
un fauteuil roulant avec une « femme enceinte », un soldat en fait
déguisé, que l’on verra quelques secondes plus tard se lever.
Selon le Dr Jihad Shawar, directeur de l’établissement, ils se
sont dirigés directement vers le service de chirurgie où était Azzam Shalaldeh
et « lorsque le cousin de Azzam Abdullah est sorti de la salle de bains,
il a été abattu de plusieurs balles dans la tête et le corps. »
Hébron
est l’un des points de tension principaux en Cisjordanie. 500 colons juifs
vivent retranchés parmi 200 000 Palestiniens et pour rappel… en toute
illégalité au regard du droit international.
Amnesty
International a demandé qu’une enquête soit menée sur « une
exécution extrajudiciaire présumée à l’hôpital d’Hébron ». L’organisation
rappelle que « tirer sur un blessé constitue un homicide délibéré et une
grave atteinte à la Quatrième Convention de Genève. »
Palestine et révolution arabe. Entretien avec
Gilbert Achcar
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