L'avocat
du journaliste palestinien en prison dit que les interrogateurs israéliens l'ont menacé de violer, lui et sa famille, parce qu'il a entamé une grève de la faim
Mondoweiss
22-02-2016
Le journaliste en grève de la faim Muhammad al-Qiq,
avant son arrestation
Les agents israéliens ont menacé de violer
le prisonnier palestinien en
grève de la faim, sa femme et
leurs enfants, selon son avocat, Ashraf Abu Sneineh.
"Au début de l'enquête Mohammed dit qu'il serait maintenu en détention administrative pendant sept ans s'il n'avoué pas", a déclaré Abu Sneineh à Mondoweiss par téléphone mercredi matin. Il a répondu, «Je n'ai rien à confesser et ne veux pas poursuivre cette enquête de cette façon."Puis ils l'ont menacé lui, sa femme et leurs enfants de viol".
"Au début de l'enquête Mohammed dit qu'il serait maintenu en détention administrative pendant sept ans s'il n'avoué pas", a déclaré Abu Sneineh à Mondoweiss par téléphone mercredi matin. Il a répondu, «Je n'ai rien à confesser et ne veux pas poursuivre cette enquête de cette façon."Puis ils l'ont menacé lui, sa femme et leurs enfants de viol".
Après
ces menaces al-Qiq
a commencé sa grève de la faim, selon Abu Sneineh.
Le tribunal israélien a refusé de transférer le journaliste su Centre Médical HaEmek à Afula pour recevoir le traitement dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée. Après 86 jours de grève de la faim, l'état de santé d'Al-Qiq se détériore et pourrait mourir à tout moment. "Une ligne fine le sépare de la mort. Mohammed se bat pour sa vie. Il souffre de crampes dans les bras et les jambes et le rythme cardiaque est irrégulier", a déclaré Abou Sneineh.
Le tribunal israélien a refusé de transférer le journaliste su Centre Médical HaEmek à Afula pour recevoir le traitement dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée. Après 86 jours de grève de la faim, l'état de santé d'Al-Qiq se détériore et pourrait mourir à tout moment. "Une ligne fine le sépare de la mort. Mohammed se bat pour sa vie. Il souffre de crampes dans les bras et les jambes et le rythme cardiaque est irrégulier", a déclaré Abou Sneineh.
Une video publié
en debut de semaine montre Muhammad al-Qiq sur son lit d' hôpital, criant de
douleur et demandant a voir son fils de trois ans.
Selon
Abu Sneineh, Israël n'a pas accusé officiellement Muhammad al-oiq par manque de
preuves et par l'incohérence des services
d'intelligence.
Comme l'a
signalé Jonás
Jeremy Bob du Jérusalem Post, les accusations d'incitation
sont souvent insuffisants pour la
détention administrative.
Faa'a
Shalash, l'épouse d'al-Qiq, dit lorsque
les forces israéliennes ont attaqué sa maison au milieu de
la nuit dans la ville de Ramallah
en Cisjordanie occupée, les soldats ont
frappé à la porte d'abord avec
des armes, puis ont
fait sauter la porte avec des
explosifs. "On
n'a même pas eu le temps de se rhabiller
avant ils ont fait sauter la porte," a-t-il dit Mondoweiss. Puis les
soldats ont interrogé al-Qiq avant de l'emmener vers la colonie de Beit El, où
ils ont laissé a l'extérieur, menotté et les yeux bandés par un temps froid de Novembre pendant vingt heures et finalement l'ont transféré à la prison al-Jalame, a déclaré Faa'a
Shalash.
Malgré
la douloureuse absence de son mari,
elle croit qu'il se bat pour une plus grande cause. «Si Mohammad ne fait rien, il ouvrira la voie qui permettra a l'occupant d'incarcérer
plus de Palestiniens, notamment les
journalistes, en détention administrative",
a déclaré Faiha'a Shalash.
Après presque trois mois de grève de la faim, Mohammad al-Qiq n'a
reçu que très peu de couverture médiatique aux États-Unis et cela arrive
à un moment où la pression sur les journalistes augmente.
Cette semaine, le chef du bureau de
Jérusalem du Washington Post, William
Booth et un de ses collègues ont été arrêtés
par la police israélienne devant la porte de Damas à Jérusalem-Est
occupée. Comme pour Mohammad al-Qiq, la police les a
accusés d'incitation. Dans une première déclaration, la police les a
accusés de «troubler l'ordre public» à
des «fins de propagande» et plus
tard expliquait que l'accusation
originale était "sans
fondement".
Peu de temps après, le Bureau de presse du gouvernement d'Israël a publié une déclaration disant: "la liberté de la presse est une valeur suprême dans la démocratie israélienne." Le Washington Post a
simplement couvert le cas de al-Qiq, en utilisant les
rapports des agences de presse.
Il n'est pas rare que les interrogateurs israéliens menacent de violences
sexuelles. Après avoir battu jusqu'au sang la prisonnière palestinienne
Rasmea Odeh, son
père Josef Odeh a été amené et a subi des pressions pour
qu'il ait des relations sexuelles avec
elle, selon Alfred
Lilienthal dans "The Zionist
connection", devant son refus, les interrogateurs
les ont battus avant "d'ouvrir les jambes de la prisonnière et d'introduire un bâton".
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