mercredi 24 février 2016

Pourquoi Israël combat les Palestiniens de souche?



Tous ceux qui responsables ou simples citoyens, cautionnent ou favorisent la politique dictatoriale israélienne sont: sans conteste possible les nouveau collabo, des criminels par procuration qu'ils soient juifs ou non.
Cet article n'est pas écrit par un terroriste ou un de ces "inutiles" militants des droits de l'homme, mais par une femme élue au Parlement israélien. 
  
J'accuse ici la plupart des dirigeants occidentaux : d'hypocrisie, de malhonnêteté intellectuelle et physique, de manipulations, de cautionner des crimes [...] d'assassiner (par la politique menée) ses militaires et ses propres citoyens et tout cela pourquoi ? Sans doute pour tenter de laver un crime, l'Holocauste, et qui par leur soutient au sionisme le salissent d'avantage... Honte à tous cette intelligentsia malodorante.
Principalement ce gouvernement, comme celui de Sarkozy, sont les suppôts d'une idéologie criminelle qui ne dit pas son nom, qui décide de notre existence intellectuelle et économique. C'est vrai qu'ils en ont les moyens. 


 Women mourn during the funeral of Palestinian Ahmed Zakarna in the West Bank town of Qabatya, February 5, 2016. Zakarna and two other Palestinians killed an Israeli border policewoman and seriously wounded another before being shot dead by officers, Israeli police said.Reuters/Mohamad Torokman


  


Europe Newsweek
19-02-2016

Les femmes pleurent lors des funérailles du palestinien Ahmed Zakaria, dans la ville cisjordanienne de Qabatya, le 5 Février 2016. Zakarna et deux autres Palestiniens ont tué un policier à la frontière israélienne et grièvement blessé un autre avant d'âtre abattu par les agents, selon la police israélienne. Reuters / Mohamad Torokman

Une enfant de 15 ans grièvement blessé git sur le trottoir, saignant de ses multiples blessures par balles. Un homme s'approche et de sang-froid  lui tire une balle dans la tête, un coup final et fatal qui en termine avec une jeune vie sur un trottoir de Jérusalem. Un autre «terroriste» tué par des tirs d'un «héros» ou s'agit-il d'une autre exécution extrajudiciaire du type comme nous en avons pris maintenant l'habitude

Même le langage a changé: "neutraliser" est le terme utilisé par les médias israéliens lorsque l'on tire pour mettre fin à une vie humaine, une vie palestinienne.
Nous ne sommes plus en mesure de voir l'horrible tragédie d'un uniforme scolaire ensanglante, cartable, timbres autocollants éparpillés sur le trottoir. Et parmi tout cela, aussi une petite paire de ciseaux avec laquelle la jeune fille avait essayé de poignarder un homme âgé.

Elle est là, une autre "terroriste" sans nom, une jeune victime dans la réalité quotidienne de l'occupation de leur raids nocturnes, l'oppression et l'humiliation, le mur de la discrimination (pour la sécurité), la démolition de maisons, routes seulement pour les Israéliens, leurs barrages routiers, leur incendies d'églises et de mosquées. Les colons, les forces de sécurité tirant au hasard. Une vie de tous les jours grise et dépouillé de tout espoir.
Je ne veux pas justifier ces actes désespérés. Chaque mort sous l'occupation doit être évitée. Ces enfants ne font pas partie d'un mouvement politique, mais sont le résultat d'une oppression bien organisé. Ils sont tant victimes de l'oppression que les victimes de leurs actes désespérés.

La police de Jérusalem refusant de rendre les corps de Palestiniens impliqués dans des actes individuels qui sont morts ces derniers mois. C'est une façon de punir leurs familles. Maintenant il y a dix corps retenus. La police insistent pour que les funérailles se fassent de nuit avec un maximum de 50 personnes présentes, les familles ont accepté mais les cadavres n'ont pas été restitués. Maintenu dans leur prison de glace, ils sont devenus des pions dans un jeu politique dégoutant.

Trois législateurs israéliens, Jamal Zahalka, Basal Gatas et moi on s'est réunis la semaine dernière avec les représentants de ces 10 familles et leurs avocats pour tenter de faire avancer l'enterrement de leurs enfants. Avant cette réunion j'avais été en contact avec le ministre de la Sécurité intérieure, et après on a présenté une demande écrite au ministre avec détails sur les 10 familles et les conditions que la police avait établi pour les funérailles de leurs enfants. Au début de la rencontre avec les familles, qui ont eu lieu dans un espace culturel à Jérusalem-Est, nous avons lu le premier verset du Coran en silence, une coutume religieuse et culturelle.

Mais Netanyahu utilise notre acte comme prétexte nous accuser de mener une campagne de haine, qui a conduit à notre suspension du parlement israélien (Knesset) pendant plusieurs mois. Nous avons été qualifiés de traîtres et pire. La démocratie d'Israël implique la souveraineté de la majorité tandis qu'il y a une carence flagrante des  droits des minorités. Le danger de la tyrannie de la majorité est constituée, c'est ainsi que l'on peut le dire.

Cette campagne ne se soutiens pas par elle-même: la déclaration de l'organisation illégale de la branche nord du Mouvement islamique, la loi sur les ONG, qui limite sévèrement la fonctionnement des organisations des droits humains, la censure militaire de sites Web, arrestations préventives de militants politiques avant les manifestations, les lois criminalisant le soutien du mouvement international boycott, désinvestissement, sanction (BDS), différentes lois qui permettent de refuser l'accès aux Arabes, ainsi  d'autres lois qui légalisent la discrimination dans le domaine de la propriété de la terre, droits de construire et bien plus encore, tout peut être vu comme des indicateurs clairs de la volonté d'adopter des politiques discriminatoires contre les peuples indigènes du pays et de leurs défenseurs.

"Légitime défense" est le terme utilisé par Israël pour justifier des exécutions extrajudiciaires, ainsi que le contrôle sur la vie des autres. Cependant, il ne peut y avoir aucune justification pour tuer, pas plus que pour l'oppression exercée. L'occupant n'a pas le droit à l'auto-défense. Nous, les occupés, nous avons le droit plein et juste pour le combattre, par tous les moyens reconnus par le droit international et avec le soutien de la communauté internationale.

Notre suspension doit être versée dans le contexte de l'hostilité permanente de l'Etat envers les Palestiniens, d'une part, et les croissantes dispositions permettant d'adopter des pratiques non démocratiques de l'autre côté. Il faut savoir que le second aspect est un sous-produit de la première.

Israël, par sa définition même d'un État juif, a jeté les bases, en particulier parce que l'État considère les Palestiniens comme des étrangers dans leur propre pays. En 1948, 85% des Palestiniens ont été expulsés et ceux qui ont eu droit de rester sont considérés comme des intrus. Malgré la grande injustice commise contre nous et suggérons une vision de justice et d'égalité pour tous.

Haneen Zoabi est actuellement membre de la Knesset pour la Lista Arabe Unie. Est la première femme élue au Parlement israélien.

 

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