Tous ceux qui
responsables ou simples citoyens, cautionnent ou favorisent la politique
dictatoriale israélienne sont: sans conteste possible les nouveau collabo, des
criminels par procuration qu'ils soient juifs ou non.
Cet article n'est
pas écrit par un terroriste ou un de ces "inutiles" militants des
droits de l'homme, mais par une femme élue au Parlement israélien.
J'accuse ici la
plupart des dirigeants occidentaux : d'hypocrisie, de malhonnêteté intellectuelle
et physique, de manipulations, de cautionner des crimes [...] d'assassiner (par
la politique menée) ses militaires et ses propres citoyens et tout cela
pourquoi ? Sans doute pour tenter de laver un crime, l'Holocauste, et qui par
leur soutient au sionisme le salissent d'avantage... Honte à tous cette intelligentsia
malodorante.
Principalement
ce gouvernement, comme celui de Sarkozy, sont les suppôts d'une idéologie
criminelle qui ne dit pas son nom, qui décide de notre existence intellectuelle
et économique. C'est vrai qu'ils en ont les moyens.
Women
mourn during the funeral of Palestinian Ahmed Zakarna in the West Bank
town of Qabatya, February 5, 2016. Zakarna and two other Palestinians
killed an Israeli border policewoman and seriously wounded another
before being shot dead by officers, Israeli police said.Reuters/Mohamad Torokman
Europe Newsweek
19-02-2016
Les femmes pleurent lors des funérailles du palestinien
Ahmed Zakaria, dans la ville cisjordanienne de Qabatya, le 5 Février 2016. Zakarna
et deux autres Palestiniens ont tué un policier à
la frontière israélienne et grièvement
blessé un autre avant d'âtre
abattu par les agents, selon
la police israélienne. Reuters / Mohamad Torokman
Une enfant de 15 ans
grièvement blessé git sur le trottoir, saignant de ses multiples blessures par balles. Un homme s'approche et de sang-froid lui tire une balle dans la tête, un coup final et fatal qui en termine avec une
jeune vie sur un trottoir de
Jérusalem. Un autre «terroriste»
tué par des tirs d'un «héros» ou s'agit-il d'une autre
exécution extrajudiciaire du type
comme nous en avons pris maintenant l'habitude?
Même le langage a changé: "neutraliser"
est le terme utilisé par les médias
israéliens lorsque l'on tire pour mettre fin à une vie humaine, une vie palestinienne.
Nous ne sommes plus en mesure de voir
l'horrible tragédie d'un uniforme scolaire ensanglante, cartable, timbres autocollants
éparpillés sur le trottoir. Et parmi tout cela, aussi
une petite paire de ciseaux avec
laquelle la jeune fille avait
essayé de poignarder un homme âgé.
Elle est là, une autre "terroriste"
sans nom, une jeune victime né dans
la réalité quotidienne de l'occupation de leur raids nocturnes, l'oppression
et l'humiliation, le
mur de la discrimination (pour la
sécurité), la démolition de
maisons, routes seulement pour
les Israéliens, leurs barrages routiers, leur incendies d'églises et de mosquées. Les colons, les forces
de sécurité tirant au hasard. Une
vie de tous les jours grise et
dépouillé de tout espoir.
Je ne veux pas justifier ces
actes désespérés. Chaque mort sous l'occupation doit être évitée. Ces enfants ne font pas partie d'un mouvement politique, mais sont le résultat d'une oppression bien organisé. Ils sont tant victimes de l'oppression que les victimes de leurs actes désespérés.
La police de Jérusalem refusant de
rendre les corps de Palestiniens impliqués dans des actes individuels qui sont
morts ces derniers mois. C'est une façon de punir leurs familles. Maintenant il y a
dix corps retenus. La police insistent pour que les funérailles se fassent de nuit avec un maximum de 50 personnes
présentes, les familles ont accepté mais les cadavres n'ont pas été restitués.
Maintenu dans leur prison de glace, ils sont devenus des pions
dans un jeu politique dégoutant.
Trois législateurs
israéliens, Jamal Zahalka, Basal Gatas
et moi on s'est réunis la semaine
dernière avec les représentants de ces 10 familles et
leurs avocats pour tenter de
faire avancer l'enterrement de
leurs enfants. Avant cette
réunion j'avais été en contact
avec le ministre de la Sécurité intérieure,
et après on a présenté une demande
écrite au ministre avec détails
sur les 10 familles et les conditions
que la police avait établi pour les funérailles de leurs enfants. Au début de la rencontre avec les familles, qui ont eu lieu dans un espace culturel à Jérusalem-Est, nous avons lu le premier verset du Coran en silence, une coutume religieuse et culturelle.
Mais Netanyahu utilise notre acte comme
prétexte nous accuser de mener une campagne de haine, qui a conduit à notre suspension du parlement israélien
(Knesset) pendant plusieurs mois.
Nous avons été qualifiés de traîtres et pire. La
démocratie d'Israël implique la
souveraineté de la majorité tandis
qu'il y a une carence flagrante des droits
des minorités. Le danger de la tyrannie de la majorité est constituée, c'est ainsi
que l'on peut le dire.
Cette campagne ne se soutiens pas par elle-même: la déclaration de l'organisation illégale de la branche nord du Mouvement islamique, la loi sur les ONG, qui limite sévèrement
la fonctionnement des organisations des
droits humains, la censure militaire
de sites Web, arrestations
préventives de militants politiques avant les manifestations, les lois criminalisant le soutien du mouvement
international boycott, désinvestissement, sanction (BDS),
différentes lois qui permettent de
refuser l'accès aux Arabes, ainsi d'autres lois qui légalisent
la discrimination dans le domaine de
la propriété de la terre, droits de
construire et bien plus encore, tout peut être vu comme des indicateurs
clairs de la volonté d'adopter des politiques discriminatoires
contre les peuples indigènes du pays
et de leurs défenseurs.
"Légitime défense" est le terme utilisé par Israël pour justifier des exécutions extrajudiciaires,
ainsi que le contrôle sur la vie des
autres. Cependant, il ne peut y
avoir aucune justification pour
tuer, pas plus que pour l'oppression exercée. L'occupant n'a pas le droit à l'auto-défense. Nous, les occupés, nous avons le droit plein et juste pour le
combattre, par tous les moyens reconnus
par le droit international et avec
le soutien de la communauté internationale.
Notre suspension doit
être versée dans le contexte de l'hostilité
permanente de l'Etat envers les Palestiniens, d'une part, et les croissantes dispositions permettant d'adopter des pratiques non démocratiques de l'autre côté. Il faut savoir que le second aspect est un sous-produit
de la première.
Israël, par sa définition
même d'un État juif, a jeté
les bases, en particulier parce
que l'État considère les
Palestiniens comme des étrangers dans
leur propre pays. En 1948, 85%
des Palestiniens ont été expulsés et
ceux qui ont eu droit de rester sont considérés comme des intrus. Malgré la grande injustice commise contre nous et suggérons
une vision de justice et d'égalité pour tous.
Haneen Zoabi est actuellement membre de la Knesset pour
la Lista Arabe Unie. Est la première femme élue au Parlement israélien.
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