Quelle leçon de BONHEUR...
Tous ces journalistes et épandeurs de mensonges feraient bien de
réfléchir sur l'utilité de leur existence.
Middle East Monitor
27-05-2016
L'un des grands mensonges de la propagande sioniste est
celui qui proclame que le peuple palestinien déteste la vie et d'utilise ses
enfants comme des boucliers humains. Compte tenu de mon expérience, qui est
importante, en Palestine, de la Cisjordanie à la bande de Gaza, je peux vous dire
que c'est un mensonge ignoble. Le précieux amour des mères se fait évident dans
la pauvreté des camps de réfugiés et des foyers bombardées des Palestiniens
comme nulle part ailleurs dans le monde.
D'autre part, malgré les injustices quotidiennes entourant
la vie palestinienne à tous les niveaux, du local à l'international, toujours il
y a eu cumul remarquable d'optimisme. Cette attitude positive devant la vie et
une espérance éternelle n'a jamais cessé de me surprendre, bien que j'ai
toujours tenté de chercher le bon côté de la vie et la croyance que tu peux
obtenir beaucoup plus que si tu te laisses alourdir par des attitudes
négatives.
Je ne suis pas sure d'où sort l'optimisme du peuple
palestinien, peut-être sa foi, mais s'est quelque chose que beaucoup
reconnaissent, de Westminster à l'ONU, et se manifeste clairement dans leur
détermination à éduquer leurs enfants à tout prix. Quant à moi, vous pouvez
probablement traquer quelques-unes des lectures de quand j'avais huit ans et
j'ai trouvé une copie rachitique et écornée de “Pollyanna” sur une étagère de
ma maison:
Le personnage principal du best-seller d'Eleanor Porter en
1913 est une jeune orpheline qui est envoyé vivre avec tante célibataire très stricte.
Dans l'argument est fondamental un jeu que Pollyanna aime s'y consacrer: le
"Bright Side" (Le bon Coté), dans lequel elle essaie d'être heureuse
malgré les circonstances difficiles de la réalité. L'action du bien
intentionnée livre se situé au début du XXe siècle, par conséquent, la question
serait comment une Pollyanna nord-américaine aurait fait face à la triste
réalité de la vie palestinienne à Jenin, Ramallah ou à Gaza ?
Cependant, les enfants palestiniens ont un optimisme obstiné
et pourraient avoir inventé pour eux-mêmes le jeu favori de Pollyanna. J'ai les
ait observé jouer entre les décombres de leurs maisons bombardées. J'ai les ait
vu aussi courir le long des plages où quatre garçons ont été tués par un
missile israélien il n'y a pas si longtemps. Comme tous les Palestiniens, ces
enfants aiment la vie et s'aiment les uns les autres et c'est ce lien spécial
qui les rend apparemment imperméable à l'incendie de la haine affirmé par leurs
voisins israéliens. Ici où sont sous-jacent quelques-uns des événements qui vont
au-delà de la portée du jeu c'est le bon côté et l'éternel optimisme des
enfants qui domine.
Je me suis souvenu de tout cela
aujourd'hui et quand ce message sur
Facebook est apparu dans mon courrier entrant. La première image est celle
d'une jeune fille palestinienne d'un sourire contagieux; la photo rayonne de
bonheur et d'espoir. A côté d'elle se trouve une autre photo, une image
horrible, tant horrible que en la regardant j'ai senti comme un coup de poing dans l'estomac. La même fille
couchée sans vie sur le check-point israélien où les soldats qui l'ont abattu, tournaient
autour admirant leur maudit travail.
Je dois admettre que les larmes me sont montées quand,
encore une fois, j'ai essayé d'entrer dans la mentalité sombre de ceux qui
avaient appuyé sur la gâchette. Quel genre d'esprit doit avoir une personne
capable de soulever une arme à feu, mettre une fille dans la ligne de mire et appuyer
sur la gâchette après ?
Un message simple accompagnant les photos sur Facebook: « Nous ne verrons plus son sourire. Son nom était Sausan Ali Mansur, 18
ans; a été exécuté ce jour au check-point de Beit Exa par des soldats de
l'occupation sioniste; a été assassiné parce qu'elle était palestinienne, le 23
mai 2016 ».
Le Principe de Pollyanna n'existe pas dans le monde du
soldat (s) qui a assassiné Sausan; sa seule émotion et sa motivation semble
avoir été la haine, et jouer à la haine est beaucoup plus facile. Il suffit de
pointer et tirer sans réfléchir à deux fois. Tu n'as même pas besoin de t'assoir
ni réfléchir à une excuse pour haïr quelqu'un; le fait que l'autre soit palestinien,
suffit pour être "Untermenschen", tel que les Nazis l'ont utilisé
pour décrire les «peuples inférieurs»; Il rend tout beaucoup plus facile. Dans
le monde de ces "acteurs de la haine", il n'y a pas besoin de
regarder au-delà de l'objectif ou s'interroger sur les motivations ou actions;
Israël est un endroit sombre, sinistre, et semble aller vers le pire, bien pire.
Il y a quelques indices d'incommodité entre les israéliens
eux-mêmes par les événements de ces derniers jours. Un changement radical a eu
lieu dans la politique israélienne lorsque le Premier ministre Benjamin
Netanyahu a tourné le dos à un accord de manière inattendue incorporant le
centre-gauche à sa coalition. Au lieu de cela, il a uni ses forces avec le
nationaliste d'extrême droite Avigdor Lieberman, l'ex portier de boîte de nuit
en Moldavie qui veut introduire la peine de mort pour les Palestiniens, mais
pas pour les juifs, accusés de «terrorisme».
"Ce qui est arrivé est qu'un certain nombre
d'éléments dangereux ont fait une OPA hostile du gouvernement israélien",
a déclaré l'ancien Premier ministre Ehud Barak sur Channel 10 TV. Israël. C'est
maintenant «les graines du fascisme infecté" a-t-il ajouté. Cela devrait constituer
(une lumière rouge pour tous ceux qui sont au courant de ce qui se passe dans
ce gouvernement).
Selon Reuters, la décision de se joindre à Lieberman a été
était de trop Roni Daniel, un commentateur vétéran sur les questions militaires
Canal 2. "Je ne peux pas encourager mes enfants à rester ici», a-t-il
révélé, "parce qu'il est un endroit où personne ne peut se sentir agréable
d'y être ".
Il seraient beaucoup qui pourraient soutenir que le projet
sioniste n'a jamais été un endroit "agréable" à vivre, peut-être cela
est la raison pour laquelle tant de Juifs du monde entier ont décidé de ne pas
y immigrer, et il y a un flux sortant, de plus en plus rapide, du pays. Israël
a déjà toutes les apparences d'être un lieu où prospère la haine et, en passant,
fait du monde un espace de moins en moins sur.
Yvonne Ridley est une journaliste britannique et militante
du Respect
Party.
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