Récit pavé de bonnes intentions qui resteront
malheureusement lettre morte... Nous savons tous que les Juifs sont des gens
respectables, ce sont les sionistes cette branche de la communauté, arrogante et
belliqueuse utilisant un crime contre l'humanité pour justifier leurs rapines qui les mènera à nouveau vers les affres de leur destinée.
27-05-2016
Je suis né en Israël.
Si je dois remercier de quelque chose ma mère et mon père
est de m'avoir sorti de cet endroit, pour me sauver d'un pays terrible et belliqueux.
Là, mon avenir, comme celui de la plupart des gens nés et vivant en Israël,
devait être marquée par un conflit, une guerre, des armes, des bombes et par
la haine, beaucoup de haine.
Le conflit israélo-palestinien a toujours été un sujet
largement commenté et discuté dans ma maison, et je grandi dans le rejet de ce
conflit, connaissant une partie de celui-ci, et en ignorant l'autre.
L'inévitable sentiment d'injustice, le manque d'identité et de répudiation du
pays où je suis né, a provoqué en moi un désir de connaitre les raisons de
ceux qui tentaient de mettre fin à des
politiques d'occupation et d'assassinat.
Et ainsi en a été: en Août 2015, j'ai passé 15 jours dans
le camp de réfugiés d'Aida dans la ville de Beit Lehem, Bethlehem. Pendant ces
deux semaines, j'ai eu le plaisir de rencontrer en personne des gens qui
vivaient là, et les conditions dans lesquelles ils l'ont fait. J'étais une
instructrice d'un camp urbain qui n'était pas été dans les murs du camp de
réfugiés, mais venaient des filles et des garçon de ce dernier.
L'une des règles de l'endroit était: ne peut pas entrer
ici aucun Israélien. Inutile de dire que je gardais secret mon origine et mon
nom. La peur que je ressentais était constante, mais mon désir et l'espoir
d'essayer de réconcilier les Palestiniens et les Israéliens était plus grand,
ou tout au moins leur montrer que tous ne veulent pas la disparition de son
peuple. J'avais 15 jours pour dire que moi aussi combattait pour la cause des
réfugiés palestiniens.
Il était sept heures du soir du 2 Août 2015. Tandis que nous
jouions à cache-cache dans la cour de l'école, les yeux ont commencé à nous piquer
et on a commencé à tousser, nous pouvions à peine voir ou respirer. Mais nous
entendions: l'armée israélienne a tiré en l'air et jeté des gaz lacrymogènes. Nous
sommes sortis tous de l'école. Ils ont recueillis des pierres et les ont jetées
sur les soldats. Pendant ce temps, notre musique jouait encore.
Finis les sourires de nos visages. Nous avons eu peur, j'ai
eu peur et ressenti de l'impuissance, beaucoup d'impuissance, que j'ai
pleurais. Le désir d'arrêter cela, pour y mettre un terme à concilier les deux
parties, de mettre fin à une guerre qui a durée trop d'années et avait déjà tué
beaucoup de gens innocents m'inondait. A ce moment, je n'ai était capable de
penser clairement qu'une chose: si j'étais resté en Israël j'aurais-pu être un
de ces soldats qui ont tiré.
Ce voyage a eu de nombreuses expériences où je vraiment
craint pour ma vie, mais constamment senti que mon travail était de démontrer
que beaucoup d'entre nous ne voulions plus de ce conflit, même nés, où nous
sommes nés. Cependant, a mesure que passait le temps, les gens du camp de
réfugiés nous ont fait comprendre que l'impuissance ressentie était normale,
mais que ce n'était pas notre combat et qu'ils n'avaient pas besoin de notre
aide. Notre champ de bataille était dans nos maisons, et leurs maisons étaient
leur champ de bataille, et non le nôtre. Il y avait pas grand-chose à faire,
mais observer et apprendre.
Les filles et les garçons du camp de réfugiés d'Aida m'ont
appris que notre travail dans le monde n'est pas d'en finir avec cette guerre,
ce n'est pas possible. Notre tâche consistait à apprendre à gagner les
batailles dans notre environnement, et en nous-mêmes.
Aboud, un enfant de 13 ans m'a dit: quand tu retourneras
raconte notre histoire. C'est le meilleur que vous pouvez faire pour soutenir
la lutte pour la liberté du peuple palestinien.
Dans la partie du mur près de l'école il y avait un
dessin. C'était le visage de Leila Khaled, une militante palestinienne, connu
pour être la première femme à détourner un avion en 1969. Elle est actuellement
membre du Front Populaire pour la Libération de la Palestine. A côté on pouvait
lire cette phrase: DON’T FORGET THE STRUGGLE. (NE PAS OUBLIER LE COMBAT)
Il est impossible d'arrêter une guerre et il est
impossible de sauver le peuple palestinien, mais il est possible de connaître,
comprendre et le voir souffrir, prendre de lui sa lutte et l'espoir de l'amener
dans nos espaces et revendiquer ses droits. Est possible, après tout, de ne pas
oublier. J'ai appris qu'il ya des choses que même une guerre ne pourrait finir:
la force d'un peuple uni qui comme nous veut défendre la paix et la liberté
qu'ils méritent, partout où nous allons.
Le 5 Octobre de la même année, a été tué par Aboud d'une
balle dans le cœur par des soldats israéliens. Je ignoré Aboud, c'est pourquoi
je suis ici, écrivant ceci pour vous demander à tous de lutter racontant cette
histoire, allez où vous allez, pour qu'un jour, quand tous connaitront, empêchons
que le terrible et belliqueux Israël de continuer a assassiner des enfants qui mont appris à ne
pas oublier la lutte.
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