Les bien-pensants, nous rabâchent en toute occasion: "l'Arabie Saoudite et le Qatar financent le
terrorisme islamiste", peut-être? Mais comment se fait-il que ces
mêmes personnes ne dénoncent-elles pas
Israël et ses interventions ça et là?
On le voit bien qu'il y a deux poids deux mesures, en fonction
de raisons absconses qui dépassent le Droit International et la Justice
Humaine.
Yahia Gouasmi
122 officiers israéliens et américains dans une base
militaire en Arabie
Alors que les contacts israélo-saoudiens se font de plus
en plus fréquemment et au grand jour, prélude à une normalisation prochaine, on
apprend maintenant que des militaires de l’armée d’occupation sioniste sont
présents sur le sol d’Arabie saoudite.
En effet, la secrétaire générale du parti de la gauche
israélienne Meretz, Zehava Gal-On, vient de révéler que les autorités
saoudiennes ont mis à la disposition des militaires israéliens la base aérienne
Saoud-Al-Fayçal, ajoutant que d’après la même source, 122 éléments israéliens
et américains y travaillent à temps plein. Pour appuyer cette information, le
site « Voice of Israël » a même donné leurs noms, leurs matricules,
leurs grades et leurs fonctions.
L’opération commune viserait à déployer un système
antiaérien extrêmement performant sur le sol saoudien tout en consolidant le
système antimissile israélien « Dôme de fer » pour faire face à la menace
iranienne.
D’étranges conciliabules laissaient supposer que Riyad et
Tel Aviv nouaient clandestinement un partenariat militaire malgré l’absence de
relations officielles entre les deux pays et l’affaire a le mérite de lever le
voile sur cette collaboration militaire israélo-saoudienne au moment où
l’Arabie saoudite est engagée dans une partie de bras de fer avec l’Iran.
De nombreux indices nourrissaient le soupçon d’une telle
connivence, avivé par des convergences d’intérêt qui n’échappent à personne.
L’été dernier, l’Arabie saoudite et Israël ont admis avoir
tenu un certain nombre de pourparlers secrets depuis le début de 2014 au sujet
de l’Iran et on se souvient que le prince Walid Ben Talal avait déjà anticipé
ce rapprochement spectaculaire opéré dans l’ombre entre les deux pays.
En effet, dans le quotidien koweïtien « Al Qabas », il
déclara :
« Je me rangerai du côté de la nation juive et de ses
aspirations démocratiques dans le cas du déclenchement d’une Intifada
palestinienne, et j’userai de toute mon influence pour briser les initiatives
arabes sinistres visant à condamner Tel-Aviv, parce que je considère l’entente
israélo-arabe et une future amitié comme nécessaire pour empêcher l’extension
dangereuse de l’Iran. Par conséquent, l’Arabie Saoudite et Israël doivent
renforcer leurs relations et former un front uni pour contrecarrer le programme
ambitieux de Téhéran ».
On savait déjà que l’armée israélienne était directement
engagée aux cotés des saoudiens dans la guerre menée contre le peuple du Yémen,
et que différentes formes de collaborations étaient déjà appliquées. Notamment
en matière d’armement (vente de drones israéliens), de sécurité (société
israélienne qui sécurise le pèlerinage) ou énergétique (vente de pétrole
saoudien à l’entité sioniste) et d autre encore qui non pas encore été dévoilé.
Cependant, ces relations étaient camouflées et se
faisaient dans l’ombre. Seuls les initiés ou les personnes éveillées étaient au
courant, comme les membres du Parti Anti Sioniste, qui n’ont cessé de dévoiler
et dénoncer ces liens.
Désormais, cette coopération entre Israël et les Saoud
s’étale au grand jour, avec la bénédiction américaine.
Le Parti Anti Sioniste s’insurge une nouvelle fois contre
la traitrise des dirigeants saoudiens qui souillent et insultent les Lieux
Saints de l’Islam qu’ils ont toujours prétendu servir et défendre.
En acceptant d’accueillir des militaires israéliens et
américains sur leur sol, Ils démontrent qu’ils sont prêts à tout pour conserver
leur pouvoir, mais nul ne doute que malgré leurs manigances, leur règne touche
à sa fin, et ni l’entité sioniste, ni les américains, ne pourront les préserver
de leur chute qui s’annonce imminente.
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