mardi 20 février 2018

Catalogne. Une sixième dirigeante indépendantiste fuit l’Espagne



L'ancienne porte-parole du groupe parlementaire de la CUP (extrême gauche indépendantiste) a préféré se rendre en Suisse plutôt que de se rendre à la convocation de la Cour suprême à Madrid, déclare-t-elle mardi. Elle compare la situation en Espagne à celle de la Turquie dans ce qu'elle considère comme une répression menée contre l'opposition.

Une sixième dirigeante indépendantiste de Catalogne, Anna Gabriel, a quitté l’Espagne pour échapper à une éventuelle incarcération et s’est installée en Suisse d’où elle a assuré mardi, quelle serait privée d’un procès équitable.

Les députés, réélus qui s'étaient présentés de leur propre chef à la convocation des Juges ont été mis en prison dès leur arrivé à Madrid, et sont toujours en prison sans jugement.
Les dictatures    agissent ainsi, on ne connaît pas de démocratie avec des prisonniers pour délit d'opinion. Il me semble que c'est clair.
On comprend parfaitement les réticences de Mme Gabriel.   

«Comme je n’aurai pas un procès équitable chez moi, j’ai cherché un pays qui puisse protéger mes droits», a-t-elle déclaré au quotidien suisse Le Temps dans un entretien publié mardi.

Selon la justice, elle aurait appartenu à un «comité stratégique» chargé de mener la Catalogne vers l’indépendance.

«C’est une persécution politique »
Dans cet entretien, la responsable juge excessives les enquêtes policières et judiciaires et les inculpations visant des centaines de personnes pour leur rôle dans la tentative de sécession du mois d’octobre en Catalogne.

«C’est une persécution politique […] ce n’est pas un tribunal impartial», a aussi déclaré à la télévision suisse RTS, dans un français presque parfait, l’ex-porte-parole du groupe parlementaire de la CUP.


Ce roi au nom prédestiné. Le Duc d'Anjou devint roi d'Espagne après la mort de Charles II sous le nom de Philippe V, qui, aidé de la France vint soumettre la Catalogne. Le roitelet s'est pris pour un roi et comme son aîné veut soumettre la Catalogne par la force, par la guerre, par la violence. C'était sans doute valable en 1700, mais aujourd'hui ce la s'appelle dictature. Rien d'étonnant puisque issu  du renversement du gouvernement Républicain que le dictateur Franco à nommé a sa mort. Cette Monarchie qui avait tout à prouver au Peuple espagnol s'est conduit en serviteur de la dictature. La crise catalane n'est pas arrivée par la volonté d'un homme, mais d'un Peuple. Et sans doute par le "savoir faire" du  Gouvernement actuel. Le roitelet au lieu de faire comme les Monarchies européennes et apaiser les différents, il met de l'"huile sur le feu" (comme son prédécesseur). Si les Monarchies Anglaise, Danoise, Suédoise ...  sont plébiscités  par leurs peuples, je ne suis pas sur que se soit le cas en Espagne. Car en effet, la Catalunya n'est que le catalyseur du mécontentement des espagnols, et si les autres régions craignent l'indépendance de la région, elles craignent  aussi la politique de ce gouvernement.

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