* Haaretz(Journal israélien)
Que le contribuable Nord-Américain finançait
l'expansion et le terrorisme de l’État israélien il n'y a là, rien de nouveau
en soi, il y a eu même des malversations où le contribuable US finançait des associations,
soi-disant, culturelles et où les sommes récoltés (hors impôts) servaient à la construction
de colonies sur des territoires volés. Cependant ce qui m'est incompréhensible
c'est que nos dirigeants, soi-disant démocratiques ont une parfaite connaissance de cet état
de fait, c'est un secret de polichinelle. Pourtant, nos polichinelles se
mettent au service de ce véritable terrorisme, à la source du terrorisme dit
islamiste, au lieu d'œuvrer pour la démocratie et la France. Mais Sarkozy ou
Hollande sont ils de véritables français, je me pose la question et j'affirme,
au vue de leur politique, que l'on est
en droit de se le demander...
Publié le 7 décembre 2015 dans Occupation, USA, Armée
israélienne, Colonies,
Cisjordanie,
Jérusalem,
Lobbies
pro-israéliens, Extrême-droite,
Seule
démocratie du M-O…, Terrorisme
d'Etat, Vols
de terres palestiniennes, Violences
anti-arabes, Société
israélienne, Colonialisme,
Diaspora
juive, Organisations
terroristes
Le Président des États-Unis affirme haut et clair que la
prolifération des colonies israéliennes en Cisjordanie constitue « un
obstacle à la paix ». Mais cela n’empêche que dans le même temps la
législation fiscale Étatsunienne a – selon une enquête du quotidien israélien Haaretz, dans un article
signé par Uri Blau – permis à des fondations privée U.S. de “financer
somptueusement” ces mêmes colonies, à hauteur de plus de 220 millions de
dollars U.S. en cinq ans, et pour cela de bénéficier d’une exemption fiscale !
«Des donateurs privées Étatsuniens financent massivement
les colonies israéliennes en utilisant un réseau d’organisations sans but
lucratif exemptées d’impôts, qui ont canalisé plus de 220 millions de dollars
US vers les communautés juives de Cisjordanie pour la seule période de 2009 à
2013», affirme le quotidien israélien.
Ces fonds sont utilisés à des fins aussi diverses que
l’acquisition d’appareils de conditionnement d’air ou le soutien financier aux
familles des Juifs condamnés pour des actes de terrorisme, et proviennent de
donations déductibles des impôts faites à une cinquantaine de groupes basés aux
États-Unis.
Grâce à leur statut d’organisation “nonprofit” (sans but
lucratif), ces organisations ne sont pas taxées sur leurs revenus et les
donations qu’elles encaissent sont déductibles des impôts des donateurs, ce qui
signifie que le gouvernement U.S. encourage ces dons et soutient indirectement
le mouvement israélien de colonisation de la Palestine, alors qu’au cours des
48 dernières années toutes les administrations Étatsuniennes successives ont
toujours affirmé y être opposées.
L’enquête de Haaretz révèle aussi qu’alors que la droite
israélienne critique fréquemment violemment les organisations de gauche parce
qu’elles reçoivent des fonds de l’étranger, et qu’elle a multiplié
les tentatives pour interdire ce type de financements, alors les groupes
qui soutiennent les colons bénéficient également de largesses financières
venant de l’étranger. Alors que les ONG classées “à gauche” [1] et les
organisations de défense des droits humains sont souvent financées par des
institutions et des gouvernements, les groupes qui militent pour la
colonisation juive de la Cisjordanie bénéficient principalement des largesses
de donateurs privés, dont les dons transitent par des organisations sans but
lucratif.
Les législations en vigueur tant aux États-Unis qu’en
Israël n’étant pas très exigeantes en matière de transparence, dit Haaretz, il
est difficile de collecter des informations détaillées sur les donateurs, mais
certains de ces “bienfaiteurs” sont connus, et parmi eux on trouve un certain
nombre de ceux qui financent les campagnes électorales de Benjamin Netanyahou,
qui sont aussi dans certains cas des contributeurs aux campagnes du parti
Républicain aux États-Unis.
Haaretz promet des révélations plus détaillées à ce propos
dans les quelques semaines à venir.
Une aide juridique
aux terroristes juifs
Haaretz affirme que son enquête, qui s’est étendue sur un
an, a notamment porté sur l’analyse exhaustive de milliers de documents comme
des déclarations fiscales et des documents officiels de douzaines
d’organisations sans but lucratif Étatsuniennes et israéliennes. Cela a permis
de mettre en évidence qu’au moins 50 organisations réparties dans l’ensemble
des États-Unis sont impliquées dans la collecte de fonds pour les colonies et
leurs activités dans les territoires occupés.
Leurs revenus entre 2009 et 2013 – dernière année pour
laquelle des données plus ou moins complètes existent – se sont montés à 281
millions de dollars, provenant en majorité de dons et dans une moindre mesure
des revenus de leurs investissements en capital. Près de 80% de ces revenus
(environ 224 millions de dollars) ont été transférés dans les territoires
occupés par Israël, sous forme de subventions, majoritairement par le canal
d’associations israéliennes sans but lucratif. Pour la seule année 2013, ces
organisations ont récolté 73 millions de dollars, et ont attribué des
subventions pour 54 millions de dollars. Les données partielles disponibles
pour l’année 2014 donnent à penser que le montant sera plus important encore
pour cette année-là.
L’enquête de Haaretz montre qu’une partie des fonds a été
utilisée pour fournir une aide juridique à des Juifs accusés ou condamnés pour
terrorisme et pour soutenir leurs familles, à travers une association israélienne appelée Honenu.
Le rapport annuel de cette association, déposé auprès des
autorités israéliennes, montre que l’an dernier Honenu a reçu 155.000 dollars
US – 20% du total de ses ressources – depuis les États-Unis. Parmi ceux qui ont
bénéficié du soutien financier de Honenu en 2013 figure la famille de Ami
Popper, l’assassin de sept travailleurs palestiniens en 1990, et des membres du
groupe Bat Avin Underground, qui a tenté de faire exploser une
bombe dans une école pour filles de Jérusalem-Est en 2002.
Dans le passé, selon Haaretz, Honenu a également
collecté des fonds au profit de Ygal Amir, condamné à la détention à perpétuité
pour l’assassinat du Premier Ministre Yitzhak Rabin. L’association affirme «être
une organisation légale» et avoir «toujours agi dans le cadre de la loi
et en accord avec ses statuts», notamment en fournissant de l’aide à «des
milliers de suspects, parmi lesquels des officiers de police israéliens, des
soldats et des civils».
Une des plus importantes organisations Étatsuniennes
impliquées dans le financement des communauté juives en Cisjordanie est le “Hebron Fund”, basé à
Brooklyn. Il a transféré 5,7 millions de dollars aux colons juifs de Hébron
entre 2009 et 2014. Une grande partie de ces fonds a été consacrée à la
création de parcs, de plaines de jeux, de bibliothèques, ce qui correspond à
l’objet social du fonds qui est «l’amélioration de la vie quotidienne des
résidents juifs de Hébron». Car évidemment il va sans dire que les parcs,
plaines de jeux et bibliothèques sont strictement réservés aux quelques
centaines de colons Juifs extrémistes (souvent d’origine Étatsunienne) établis
dans la ville sous la protection de l’armée d’occupation, qui fait régner la
terreur parmi les 130.000 habitants palestiniens.
Mais les fonds du “Hebron Fund” ont aussi servi à verser
un salaire mensuel à Menachem Livni, qui était le dirigeant de
l’organisation “Renewal
of the Jewish Community in Hebron” [Renouveau de la Communauté juive à
Hébron] entre 2010 et 2012. Livni, ancien leader du groupe “Jewish
Underground” qui agissait dans les territoires occupés dans les années 1980,
est un meurtrier condamné par la Justice israélienne pour le meurtre de trois
étudiants palestiniens. Il avait également gravement blessé deux maires
palestiniens et un membre de la police des frontières israélienne.
Un autre donateur important est le “Center Fund of Israel”, dont les activités sont gérées au
départ des bureaux d’une entreprise du secteur du textile installée dans le
quartier de Manhattan où se trouvent de nombreuses compagnies du secteur du
vêtement, et dont les frères Marcus sont les propriétaires.
Les revenus du fond ont excédé les 19 millions de dollars
en 2013 – une augmentation de 3 millions de $ par rapport à l’année précédente.
Parmi les institutions bénéficiaires des largesse du “Center
Fund of Israel” on trouve la “Od
Yosef Chai yeshiva” [2], qui se trouve dans la colonie de Yitzhar, en
Cisjordanie occupée. Les dirigeants de cette yeshiva, les rabbins Yitzhak
Shapira et Yosef Elitzur sont les auteurs de la “Torat Hamelech” (Torah du
Roi), un livre dans lequel ils détaillent les circonstances dans lesquelles il est selon eux légitime de
tuer des non-Juifs.
Les deux rabbins ont à l’époque été interrogés par la
police israélienne et accusés d’incitation au racisme, mais ils n’ont pas fait
l’objet de poursuites. L’année dernière, à la suite d’attaques violentes contre
l’armée israélienne, la police des frontières a pris le contrôle de la yeshiva
pendant plusieurs mois, rapporte Haaretz.
Le quotidien rappelle aussi qu’en dépit de l’apport massif
de liquidités dont bénéficient les colonies juives dans les territoires
occupés, ce sont les contribuables israéliens qui demeurent les plus grands
bailleurs de fonds de la colonisation. Tout ce qui a trait à la sécurité, à la
construction d’infrastructures (séparées de celles dont les Palestiniens ont
l’usage), à l’enseignement, la culture, la vie religieuse,… est financé par
l’impôt des Israéliens, soit directement soit par le biais des municipalités,
des conseils régionaux, etc…
L’argent provenant des États-Unis est davantage destiné à
financer «le luxe ajouté» : les institutions d’éducation au judaïsme,
l’amélioration du standard de vie (comme par ex. le conditionnement d’air dans
le réfectoire de l’école Ohr Menachem à Kiryat Arba), les activités de loisirs
(l’aménagement d’une promenade entre les différentes parties de la colonie
d’Etzion), et aussi l’acquisition d’immeubles situés à Jérusalem-Est afin de
poursuivre chaque jour un peu plus la colonisation de la partie orientale de la
ville ou de renforcer la présence juive dans les lieux symbolique (comme par
ex. l’acquisition d’immeubles à proximité du Tombeau de Rachel, près de
Bethléem).
La Maison Blanche en
plein déni
Interrogée par Haaretz, la Maison Blanche a fait valoir
que la politique des États-Unis à propos des colonies israéliennes dans les
territoires occupés est intangible : depuis 1967, que les Démocrates ou les
Républicains soient au pouvoir, ils ne soutiennent pas les implantations
au-delà des “frontières de 1967”. Comme les précédentes, “l’administration
Obama n’a jamais défendu ou soutenu aucune activité relative aux colonies. Elle
ne soutient aucune activité de nature à les légitimer.”
Pourtant, l’enquête de Haaretz démontre que les États-Unis
soutiennent tacitement, par le biais d’exemptions fiscales, la croissance des
colonies juives en Cisjordanie, un processus que par ailleurs leur gouvernement
dit fermement condamner.
[1] le classement des ONG selon un clivage gauche/droite
doit être considérablement relativisé. On lira à ce propos avec énormément de
profit l’étude de Julien Salingue «La Palestine des ONG – Entre résistance et
collaboration», qui vient de paraître aux Éditions La Fabrique (ISBN :
9782358720755 – 12 €) – NDLR
[2] yeshiva : centre d’étude de la Torah et du Talmud
Enfant victime d'une bombe au Phosphore-blanc,
interdite par convention, lancé par l'aviation israélienne
La Palestine pays pastoral où il faisait bon vivre...
Marwan Barghouti est un homme politique et un chef militaire
palestinien né le près de Ramallah.
Accusé sans preuves est incarcéré dans une prison de haute-sécurité israélienne.
S'il était un chef de la résistance il n'est pas plus responsable que l'actuel Président israélien Shimon Perez chef d'un des groupes terroristes et si dans Wikipedia (la manipulation honteusement organisé) il est écrit qu'il s'est engagé dans la Haguanah à partir de 1947, il n'est rien, c'est un mensonge. Les groupes terroristes juifs avaient tant commis de crimes et de massacres contre les populations civiles que la Haguanah, embryon de la future armée israélienne, les a dissous et à partir de la résolution 181 voté par l'ONU le 26 novembre 1947 sur le partage de la Palestine, intégrés dans l'appareil de gouvernement. C'est à dire que les dirigeants sionistes d’Israël ont des crimes de sang à assumer.
Rien, mais alors rien de ce qui est écrit dans Wikipedia sur le sujet est exact, tout est mensonger et à partir d'une vérité, la réalité historique est honteusement détournée.
Le sionisme est pire que le nazisme, du fait même qu'il s'appuie sur l'influence de Juifs très argentés.
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