mardi 15 octobre 2013

Florian Philippot : Hollande "totalement affolé




Le vice-président du Front national Florian Philippot a affirmé mardi sur Radio Classique/LCI que François Hollande était "totalement affolé" par la victoire du FN à la cantonale partielle de Brignoles (Var).

"C'est une belle victoire que nous avons remportée face à un système affolé, en panique. (...) Ils paniquent, et François Hollande en premier lieu. Il est totalement affolé en ce moment parce qu'il sent bien que le pouvoir lui échappe et que les patriotes vont reprendre la main", a assuré le bras droit de Marine Le Pen.
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Le président français et son Premier ministre, paraissent en effet : ne pas savoir où "donner de la tête" face à une victoire autre que celle de l'UMP ou du PS.
Ces deux formations que l'on a l'habitude  de qualifier: "de gouvernement" ne se rendent pas compte, ou alors elles le cachent bien, que s'est leur soumission  à cette mondialisation qui opprime les peuples, leur allégeance à l'hégémonie américaine, leur caution aux crimes sionistes, que les populations rejettent et bien entendu toutes les guerres qu'il faut susciter en leur nom, pour: 
  • poursuivre la néo-colonisation de pays, même déguisée, afin de faire main basse sur les matières premières recelées par leur sous-sol.
  • soutenir un État illégal et son idéologie criminelle, comme le fait le Ministre des Affaires étrangères français, M Laurent Fabius, avec Israël.
Que les français rejettent, consciemment ou inconsciemment. En effet, tous ces sacrifices qu'il faut faire, que normalement nous aurions refusé, s'il n'y avait pas la "crise" savamment programmée, et qui finalement bénéficie à d'autres ou cette frénésie à faire ou participer aux guerres qui ne nous concernent pas, est une conception de la société que la population n'agrée pas. 
Ce gouvernement est d'avantage centrée à faire la preuve de sa capacité à se fondre dans le système: -mondialisation ; finance ; exploitation de l'homme ; communautarisme- du Nouvel Ordre Mondial [dont certains membres de ce gouvernement assistent a ses sessions] qu'a faire preuve d’intelligence politique et économique.
Tous les peuples sont prêts à faire des sacrifices pour la sauvegarde de leur pays, mais c'est avec réticence qu'il le font pour l’enrichissement de leurs élites ou/et  pour le bénéfice d’états étrangers.   

Les dirigeants français, nos dirigeants, pensent, sans doute, sortir la France de sont endettement*, de la crise en se subordonnant aux dirigeant américains et israéliens. Et il n'est pas difficile de comprendre: que les luttes des pays Arabes et plus largement musulmans et la crise que nous subissons ont ces deux pays comme origine. Certains français l'ont compris et sont arrivés à la conclusion que seul les formations politiques, que l'on appelle péjorativement souverainistes ou nationalistes, avec la volonté de sortir du système financier actuel et de redonner aux États la place qu'ils n'auraient jamais du quitter, peuvent nous sortir de cette gabegie.
* [ Cela devient risible. De remise en cause des retraites on en a une tous les ans. Tous les ans depuis..., un plan vient amputer le revenu des retraités et ces dirigeants voudraient prendre comme prétexte la crise, alors qu'il est évident que ces dirigeants, au demeurant inutiles, obéissent à l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial qui, pour que un nombre limité d'"élites" aie plus que le nécessaire, voudrait réinstaller l'esclavagisme. Ho ! Ce ne sera pas l’esclavagisme que nous avons connu. Non, ce sera un esclavagisme bien plus sournois. Puisque sous prétexte de démocratie et de liberté, nous enlèvent tous les acquis que le Conseil de la Résistance nous avait accordée. Qu'il y ait un problème dans le financement des retraites, cela parait évident. Mais les solution qui sont mises en place relèvent d'avantage de l'irresponsabilité que d'une gestion saine. Jusqu’à aujourd'hui s'est le travail qui a financé la politique sociale. Ces escrocs nous avancent l’allongement de la vie pour justifier leur prévarication, alors que du travail, dont dépend son financement, il y en a de moins en moins. S'est donc que de l’élargissement de l’assiette où sont assis les revenus sociaux n'est pas suffisamment étendue. Pourquoi dans ces conditions nos gouvernants n'élargissent pas les revenus sociaux à la spéculation financière et immobilière ? Parce que les dirigeants du Nouvel Ordre Mondial ne le veulent pas. Et les mesures en ce sens sont des mesurettes qui ne permettent pas la solidarité intergénérationnelle qu'il devrait y avoir dans une société.]      

Il me semble évident que si les instances internationales doivent permettre de faciliter les échanges inter-états, ils ne peuvent, sous peine de retomber dans les mêmes travers, se substituer aux Nations. Chaque Nation doit rester maître de son destin. On ne peut pas, comme s'est le cas aujourd'hui: que la nation la plus armée dicte "sa loi" j'ai nommée: les USA ou que la plus influente, grâce au communautarisme, nous dicte notre politique, j'ai nommée: Israël  

C'est parce que nous élisons des juifs favorables à Israël (sionistes), en accord avec les USA où ils y font la pluie et le beau temps que nous sommes dans la mélasse actuelle... Les États et par conséquent la France, ne sortiront du marasme auquel ils se trouvent qu'en retrouvant l'indépendance de leur politique étrangère & économique. Faire payer les employées les conséquences des crises savamment programmées, les responsables du Nouvel Ordre Mondial l'ont toujours  préconisé...         

lundi 14 octobre 2013

Israël -Les partis d'extrême-droite



Les partis d'extrême-droite font pression pour exclure l'histoire palestinienne du programme scolaire. L'extrême-droite israélienne conteste les manuels scolaires.

Tout le mode sait ou devrait savoir que les gouvernements israéliens qui se sont succèdes ont fait preuve de racisme, d'intolérance et ont toujours privilégié la solution des armes y compris lorsqu'ils ont été à l'origine de faits qui se son soldés par de prétendues représailles. En effet la politique sioniste qui a été menée ne pouvait engendrer d'autre résultat que la résistance, fusse-t-elle violente.

Le 26 novembre 1947 l'ONU en votant la résolution 181 sur le partage de la Palestine, a renie le premier commandement des Droits de l'Homme qui est :"Le Droits des Peuples à disposer d'eux-mêmes." et que l'ONU était sensé protéger. L'ONU en remplaçant la Société des Nations (SDN) à renié, aussi, le paragraphe 4* de l'article 22 du pacte des Mandats, après la défaite de l'empire Ottoman. L'ONU aurait du prendre à sa charge l'engament qu'avait pris la Société des Nations ou alors abroger le pacte issu de la Conférence de San Remo, qui a fait suite au Traité de Versailles. Et accorder, aux États concernés, le droit de choisir leur destin.
* 4. Certaines communautés qui appartenaient autrefois à l'Empire ottoman, ont atteint un degré de développement tel que leur existence comme nations indépendantes peut être reconnue provisoirement, à la condition que les conseils et l'aide d'un mandataire guident leur administration jusqu'au moment où elles seront capables de se conduire seules. Les vœux de ces communautés doivent être pris d'abord en considération pour le choix du mandataire.
La Palestine qui devait, au départ, rester sous mandat international fut accordé à l'Angleterre, sans que la volonté du peuple ait été prise en considération. Ce choix a été une prévarication de la par des responsables devant nommer les Mandats. En effet, le gouvernement de sa majesté, par son représentant lord Balfour, avait passé un accord avec l'organisation sioniste mondiale par l'intermédiaire de son représentant lord Rothschild qui stipulait : "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu, que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droit et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays." Là, de nouveau les responsables internationaux on fait preuve de lâcheté et d'irresponsabilité puisque, si les droits des Juifs ont été respectés dans leur "pays" respectifs, ceux des Palestiniens ont été bafoués sans vergogne ni remords.  

 Il faut être conscient que le sionisme comme le nazisme sont deux idéologies nuisibles qui se sont présentes sous des auspices humanistes, l'un National Socialisme, l'autre instrumentalisant le génocide des Juifs par les nazis, mais tous deux aux relents de racisme, ségrégationnisme, ostracisme. En un mot des criminels qui ont eu la ruse de se présenter comme des êtres acceptables, alors qu'ils sont la lie, la sédimentation des plus vils instincts.             

Al Jazeera
09-10-2013

Le gouvernement de droite israélien et ses partisans d'extrême-droite sont accusés d'attiser un climat d'intimidation croissante et d'intolérance dans les écoles et au sein des groupes de travail pour une solution pacifique du conflit israélo-palestinien.
Les derniers efforts de la droite pour faire taire la dissidence ont inclus la censure des manuels scolaires et la tentent de réduire au silence les organisations qui posent des questions embarrassantes au sujet d'Israël et de son passé et les conditions d'appropriation des terres  dans ce qui semble être une guerre, de plus en plus, dans l'esprit des Israéliens.

Des groupes d'extrême-droite alliés au gouvernement ont tenté d'empêcher la tenue récente d'une conférence internationale à Tel-Aviv qui a examiné les événements qui ont entouré la création d'Israël en 1948, connu sous le nom de «Guerre d'Indépendance» pour les Israéliens et la "Nakba", ou catastrophe, pour les Palestiniens.
Dans le même temps, on a appris que l'un des groupes d'extrême droite impliqués, Im Tirtzu, avait initié une campagne visant à fermer l'organisation responsable de la conférence, Zochrot, l'accusant d'avoir violé la loi israélienne à «rejeter l'existence d'Israël."

Zochrot pose la question sur le plus grand tabou d'Israël, le droit de millions de Palestiniens de retourner dans les foyers desquels leurs ancêtres ont été expulsés en 1948. Beaucoup d'Israéliens s'opposent avec véhémence à une telle action parce qu'ils considèrent que cela signifie la fin de la judaïté de l'Etat.
Eitan Bronstein, fondateur de Zochrot, a déclaré que la conférence, qui a duré deux jours, avait été particulièrement menaçante pour la droite. "Pour la première fois nous considérons qu'un droit théorique de retour", a-t-il dit.
"Cette fois, l'accent s'est concentré à considérer comment pouvons-nous mettre en œuvre la déclaration. Les réfugiés nous-ont même offert des modèles simulés par ordinateur de la manière dont cela pourrait être fait sur ​​le terrain".

L'opportunité est embarrassante pour Israël parce que les pourparlers de paix avec les Palestiniens, au point mort depuis le longtemps, on été relancés récemment sous la pression américaine. Une des questions cruciales à résoudre est de savoir si l'on pouvait permettre aux réfugiés de retourner, aux plus de 500 villages détruits par Israël?
De manière générale, des groupes d'extrême droite proches du gouvernement de Benjamin Netanyahu ont cherché des moyens d'empêcher définitivement le financement d'organisations considérées comme trop critiques à l'égard d'Israël ou qui travaillent pour protéger les droits des Palestiniens sous occupation.

Enseignement politisé
Durant l'été, un des partis de la coalition au pouvoir a introduit une législation pour bloquer le financement semblable, qu'il qualifie d'activité "anti-israélienne".
Un groupe d'extrême droite qui a aidé à rédiger la législation, NGO Monitor, a utilisé la conférence la Zochrot pour souligner l'illégalité d'un financement étranger.
Yitzhak Santis, un fonctionnaire de NGO Monitor, a déclaré que les sponsors européens de la conférence avaient conspiré dans un événement qui équivalait à "un appel à l'élimination d'Israël comme l'Etat-nation du peuple juif."
Le gouvernement a également été attaqué pour ses efforts incessants pour supprimer les références à la Nakba du programme scolaire et réduire les droits des citoyens palestiniens d'Israël, qui représentent un cinquième de la population.
Les révisions du programme d'éducation civique, que tous les élèves doivent étudier pour passer son examen du baccalauréat, a été critiquée dans un rapport qui doutait de l'approche ultranationaliste du ministère de l'Éducation "soit même compatible avec un régime démocratique."

Le nouveau livre de texte se fait l'écho de la législation que rédigent les membres de la coalition gouvernementale pour définir le caractère d'Israël comme la patrie exclusive du peuple juif et pour souligner que seuls les Juifs ont le droit à l'autodétermination en Israël.
Halleli Pinson, professeur d'éducation à l'Université Ben Gourion de Beersheva, qui a réalisé l'étude, a déclaré que dans les écoles d'Israël est en train d'émerger un «régime de peur».
«Les valeurs démocratiques et libérales et les valeurs des droits de l'homme sont désormais considérés comme illégitime par les responsables de l'éducation», a-t-il dit. "On considère qu'ils affaiblissent le statut d'Israël en tant qu’état juif. Maintenant, la perspective qui est promue dans l'éducation est entièrement d'extrême droite ».
Lors de la récente conférence sur le droit au retour les experts locaux et internationaux ont discuté des plans pratiques pour que les réfugiés palestiniens retournent en Israël.
Les restrictions pour entrer en Israël signifiaient que peu de réfugiés palestiniens hors d'Israël ont pu y assister. Mais plusieurs réfugiés de l'intérieur, Palestiniens ayant la citoyenneté israélienne, y ont participé. Bien que leur citoyenneté les empêche, comme d'autres réfugiés, de retourner dans leurs villages. La conférence s'est tenue au Musée Eretz Israël, un musée archéologique prestigieux de Tel Aviv.

"Se souvenir"
Zochrot, qui signifie «se souvenir» en hébreu, est la première organisation qui cherche à éduquer les Juifs israéliens sur la Nakba. Depuis sa fondation en 2002, a amené des milliers d'Israéliens pour visiter les villages détruits, laissant des écriteaux en hébreu et en arabe identifiant rues, cimetières et bâtiments perdus comme des mosquées, des églises et des écoles, ce qui provoque souvent l'hostilité des habitants juifs de l'endroit.
Dans le cadre de sa mission, Zochrot a créée des équipes d'information de la Nakba pour les enseignants, mais les fonctionnaires de l'éducation les ont exclus de la salle de classe. Le ministère a également cherché à empêcher les enseignants de participer aux séminaires Zochrot pendant leur temps libres.
L'année dernière, Zochrot créé une cinémathèque documentant les témoignages de vétérans israéliens de la guerre de 1948. Beaucoup parlent à la caméra pour la première fois de leur participation à des crimes de guerre pour avoir effectué des opérations de nettoyage ethnique.

Le travail de l'organisation remet directement en cause les efforts du gouvernement pour supprimer la discussion sur les événements entourant la fondation d'Israël.
En 2008, peu de temps avant d'être Premier ministre Netanyahu a déclaré qu'il mettrait fin à l'information destiné aux Israéliens au sujet de la Nakba. Se référant au programme de l'école, a déclara [en hébreu]: «La première chose que nous flairons est d'éliminer Nakba".
Trois ans plus tard, le gouvernement Netanyahu a promulgué une loi interdisant les institutions publiques, y compris les écoles et les bibliothèques, de recevoir des fonds de l'Etat si elles font référence à la Nakba.
L'importance croissante et la combativité de Zochrot dans le questionnement de la narrative traditionnelle d'Israël sur l'année 1948 a provoqué l'antagonisme du gouvernement et de ses partis, à dit Bronstein.

"A mesure qu'il a été plus difficile d'ignorer notre travail et que nous sommes de plus en plus connus, la droite et l'extrême-droite ont été plus agressif dans les méthodes utilisées contre nous."
L'année dernière, la police a encerclé les bureaux de Zochrot à Tel-Aviv le jour où les Israéliens célèbrent leur «indépendance» et les Palestiniens commémorent la Nakba, pour empêcher le personnel d'assister à un événement où allait se faire la lecture en place publique centrale les noms des villages palestiniens détruits.
La police, qui a arrêta trois membres de Zochrot, qui tentaient de sortir du cordon, a justifié son action sur la base que le groupe était en danger et d'être attaqués par la foule sur la place.

Un groupe de jeunes d'extrême droite appelé Im Tirtzu, a mené l'attaque contre Zochrot. Bronstein dit que le groupe a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement dans l'élaboration de la loi Nakba.
Les enquêtes des médias israéliens ont montré qu'une partie du financement Im Tirtzu [extrême-droite]   transite par l'Agence Juive, qui a un statut semi-gouvernemental en Israël. On sait que le groupe est proche de ministres de premier plan, dont le ministre de l'Intérieur Gideon Saar, qui était le conférencier d'honneur lors de sa conférence annuelle de 2010. Décrit son travail comme «béni» et «immensément vital.»
Il a été rapporté que les groupes d'extrême droite, y compris Im Tirtzu, [extrême-droite] ont fait préssion sur le Musée Eretz Zochrot pour annuler la conférence, y compris une campagne pour boycotter le musée si l'événement avait lieu.
Au dernier moment, les nerveux responsables du musée ont essayé de changer les conditions de la tenue de la conférence, exigeant que Zochrot devait financer les gardes de sécurité supplémentaires pour protéger le site contre les manifestations d'extrême- droite et aussi que des affiches et des invitations dissimulaient des références a "Sheikh Muwannis" un village palestinien détruit en 1948, sur les terres duquel le musé a été construit.
Zochrot a refusé et le musée céda seulement après que les avocats ont menacé de poursuivre en justice pour rupture de contrat. Michael Sfar, représentant de Zochrot qualifia les exigences du musé d'«illégales» et a déclaré qu'ils constituaient une «discrimination intellectuelle et idéologique».



Groupe “fasciste”
Les pressions d'Im Tirzu [extrême-droite] pour empêcher la tenue de la conférence  sont survenues après les révélations, en début d'année, sur le fait que son directeur, Ronen Shoval, avait contracté, avec des enquêteurs privés, un contrat pour espionner les organisations de gauche comme  Zochrot. Les enquêteurs privés avaient forcé l'entrée du bureau de Michael Sfard, un avocat en droits humains, et on volé des documents en relation avec ces organisations.
Ces révélations ont eu lieu au cours de l'affaire judiciaire dans laquelle huit militants d'Im Tirtzu ont été qualifiés de «fasciste» sur Facebook. A un moment difficile pour le mouvement d'extrême-droite et le Gouvernement, le juge en charge de l'affaire n'à pas soutenu les militants d'extrême-droite, après avoir entendu des experts israéliens que la qualification était justifiée.
Un autre groupe d'extrême droite, NGO Monitor, a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement pour tenter d'interrompre la principale source de financement, les gouvernements européens aux organisations de gauche et des droits humains en Israël.
Bronstein déclara NGO Monitor a convaincu un sponsor allemand, la Fondation EVZ, de retirer son argent l'année dernière.
Changez votre nature, elle revient au galop...

La tentative par le gouvernement israélien d'élaborer une loi destiné à bloquer les fonds en provenance de l'étranger a été discrètement abandonnée en 2011 par la pression américaine et de l'UE.
Une preuve de plus, si nécessaire, de la nocivité de ces escrocs. Alors que parviennent en Israël, en provenance des USA ou de l'Europe, des fonds collectés par des associations créées ad-hoc, sous des prétextes culturels, pour financer les groupes juifs d'extrême-droite ou servant à la construction ou à l'agrandissement de colonies en territoire palestinien. Cela nos dirigeants le savent et si le fisc américain a relevé l'infraction, en Europe ces association non seulement financent ces forfaits, mais encore ils ouvrent pour la prospérité de ces criminels.    
Cependant, l'un des partenaires dans le gouvernement de coalition de Netanyahu, le parti Jewish Home, a annoncé cet été qu'il allait ressusciter la législation. Les organisations qui remettent en question les affirmations démocratiques d'Israël ou qui soutiennent des enquêtes contre des soldats israéliens pour crimes de guerre courent le risque d'être fermées.

Jafar Farah, directeur de Mossawa, un groupe de défense politique des droits de la minorité palestinienne en Israël, a déclaré : de nombreux sponsors "prennent peur", suite à la campagne contre le financement des organisations des droits humains et des organisations arabes en Israël, qui se raréfient à fur-et-a-mesure de la réussite de cette campagne avec l'objectif d'intimider les donateurs.

«Influence libérale»
Pendant ce temps, le Gouvernement a été durement critiqué récemment pour avoir permis à un autre groupe d'extrême droite, l'Institut des stratégies sionistes, de revoir les manuels scolaires utilisés dans les écoles qui préparent les élèves à l'examen de fin d'études, dans le cadre des efforts visant à que le programme scolaire soit plus ouvertement nationaliste.
Hajo Mayer, un juif allemand emprisonné à Auschwitz par les nazis et réfugié en Hollande, disait : -lors d'une conférence à Strasbourg- "que les écoliers israéliens étaient plus endoctrinés  que n'a pu l'être lui-même par les nazis, qu'Israël était une démocratie pour les Juifs et une dictature pour les autres". Et cela en 2008 et je me dis : qu'est-ce que cela doit être aujourd'hui?  
Le ministère de l'Éducation a fait une étude des manuels scolaires, à la recherche de signes d'«influence libérale», y compris les livres d'histoire qui se référent à la Nakba. Le principal domaine litigieux, cependant, a du revoir ses cours l'éducation civique, l'unique partie du programme qui traite des questions comme la démocratie, les droits humains, l'égalité et les principes universels de la citoyenneté.
L'an dernier, le superviseur du programme d'éducation civique du ministère de l'Éducation, Adar Cohen, a été congédié malgré une pétition de centaines d'enseignants d'éducation civique qui s'opposaient à la décision.
Adar Cohen avait été critiqué pour avoir publié un manuel qui comprenait des références au Rapport Goldstone, une mission de recherche de l'Organisation des Nations Unies qui a critiqué Israël pour avoir commis, ce qui semblait être un crime de guerre pendant l'attaque sur Gaza appelée "plomb Durci" l'hiver 2008 - 09.

Asher Cohen, chercheur à l'Institut des stratégies sionistes, a été nommé à la tête du comité d'éducation civique du ministère. Fondée par les dirigeants des colons, l'Institut dépend fortement du financement de groupes néoconservateurs de Washington.
Appelés communément "néocons" organisation où les pro-sionistes y font la "pluie et le beau temps"...

Un autre membre de l'Institut, Aviad Bakshi, a obtenu le contrôle exclusif de la nouvelle rédaction du principal manuel d'éducation civique, "Etre citoyen en Israël", après que l'extrême-droite s'est plainte des critiques à l'encontre du pays.

L'étude de Pinson de l'Université Ben Gourion a  établi que la nouvelle édition était fortement biaisée vers une conception nationaliste d'Israël qui promouvait les caractéristiques juives de l'Etat au détriment des principes démocratiques.
«L'influence de l'Institut des stratégies sionistes est évident dans le nouveau manuel. La perspective est très inquiétante: que les minorités en Israël ne devraient pas avoir le droit d'influencer la sphère publique ».

Le ministère de l'Éducation n'était pas disponible pour commenter.

Yousef Jabareen, directeur de Dirasat, un centre de la politique sociale à Nazareth qui sollicita le rapport dit qu'il avait reçu de nombreuses plaintes de la part des enseignants des écoles Arabes en Israël.
"Ils disent qu'il est impossible d'enseigner le curriculum parce son message s'opposé à l'égalité et l'intégration. Il est particulièrement problématique parce que ce matériel est obligatoire et les étudiants ne peuvent pas être enregistrés sans passer le test d'éducation civique ".
Pinson dit que le livre aussi accuse implicitement les citoyens palestiniens du pays de la discrimination auxquels ils sont confrontés, y compris les difficultés de trouver un emploi. Il a déclaré que le message implicite était «comme si la minorité arabe était responsable de leur faible participation au marché du travail."
Veuillez me pardonner, mais comment est-il possible qu'un être intelligent, juifs ou non, puisse encore prétendre qu'Israël est une démocratie! Seuls les dirigeants cupides qui se sont laissé acheter peuvent le prétendre. Ou alors il faudrait qu'ils soient totalement sots pour qu'ils abondent dans le sens de ces criminels, sans que cela ne leur rapporte rien! Autrement dit : "Nos dirigeants sont: soit des imbéciles, soit des truands".

Jonathan Cook, a remporté le Prix Spécial de Journalisme Martha Gellhorn. Ses derniers ouvrages sont " Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East” (Pluto Press);" Disappearing Palestine: Israel’s Experiments in Human Despair" (Zed Books) Son site web www.jonathan-cook.net

Source: Al Jazeera