vendredi 15 février 2019

Grain de sel ...





Peu importe l'élu condamné. Cependant, il est évident qu'un élu condamné qui dans l'exercice de son mandat a trahi le citoyen, ne devrait pas uniquement être condamnée à un temps défini d'inéligibilité, mais inéligible à vie. 
La condamnation a de la prison c'est l'affaire de la Justice. 
A contrario un élu qui manipule l'opinion, pour faire écarter un concurrent, devrait là aussi être condamné et l'inéligible à vie. Il fait là, preuve qu'il est un arriviste, un être cupide que aucune bassesse ne dérange. Ce genre de personnages ne devrait gangrener la chose publique. 
Cela ne vous rappelle personne ? 
Et bien je vais vous le dire Emmanuel Macron. Qui a dénigré, diffamé par l’intermédiaire de la presse et l'influence de ses commanditaires, un autre homme politique pour des faits que la morale reprouve, mais couramment admis par l'ensemble de la classe politique, visant a manipuler l'opinion.
Pour manipuler l'opinion, il est nécessaire, en amont, de réaliser un travail de dénigrement systématique de la personne, ou d'un groupe de personnes. 

Le dénigrement systématique, la diffamation c'est exactement ce qu'a fait et fait Israël avec les Palestiniens et les sionistes avec les Musulmans aujourd’hui, mais demain se sera qui ? 
  • Les Catho, 
  • Les Retraités, 
  • Les gens de Gauche,
  • Des Gilets Jaunes...
On l'à vu avec les élus et Mélenchon ou les Journalistes avec Edwy Plenel ... 
Ce pouvoir agit, c'est une certitude contre les intérêts de la France, s'il semble soutenu par les media ou d'autres citoyens, c'est qu'ils ont aucune vue à moyen et long terme ou qu'il profitent des largesses d'un pouvoir corrompu et dictatorial. Comment un Gouvernement démocratique pourrait estropier ses citoyens au prétexte de maintenir l'ordre, quand ces citoyens réclament justice, une meilleure répartitions des richesses produites et un État où la démocratie y aurait toute sa place et non comme c'est le cas, une démocratie qui ne favorise que les nantis ou les élus les plus cupides, les plus antidémocratiques et où la corruption bât son plein, et l'argument qu'il y aurait d'autres États où la corruption sévit  d’avantage, n'est pas recevable.

Et puis quel homme tant soit peu intelligent ne remarque le deux poids deux mesures de ce Gouvernement. Liberté pour l'homme du président, après voir tabassé un manifestant, la prison pour un homme qui n'a pas acceptée la brutalité sécuritaire. 
Bon Dieu ouvrez les yeux. 

mardi 12 février 2019

Bercy. Changer Bercy pour changer la France



Ce dont la France a le plus besoin c'est de retrouver des élites honnêtes qui ont le sens de la justice, avec un état de conscience qui les différencie du tube digestif des courtisans qui tournent autour des élites actuelles, servant de haut parleur a leur mystification. 
Mystification de longue date, cependant, Emmanuel Macron qui a arpenté les couloirs de Bercy, ne pouvait ignorer les magouilles et manquements à la loi, et a préféré taxer les plus fragiles, leur mentir, les manipuler au lieu de mettre fin à cette gabegie des ressources que la nation produit. Cet un comportement assimilable a celui d'une société secrète voire de la camorra.

Soyons logiques, la France a besoin de quoi? Du Centre des impôts, qui  calcule l'Impôt, de la Perception qui récolte l'Impôt. Que le législateur a voté. 
Mais alors Bercy sert à quoi ? Bercy comme un pouponnière, engraisse des oisillons inutiles, que l'on nomme fonctionnaires de haut-rang, qui pondent des directives interprétables à souhaits, tant elles claires nettes et précises. 
Avec un seul leitmotiv: pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué.


Ne vous y trompez pas, ceux qui soutiennent Emamanuel Macron, soit qu'ils ont une vision de taupe, soit qu'ils y ont un avantage.


Le récit ci dessous est édifiant, et je ne peux que vous conseiller de lire les ouvrages qui y sont recommandés. 

LES VOYOUS A BERCY
Des bons à rien pour nous faire les poches. Incroyable !!!!! 
(Prendre le temps de tout lire) 
 Les coquins d'abord...Bercy.

Tout commence le 25 août 1995 lorsque le Premier ministre de l’époque, Alain Juppé, sort du ministère des Finances le libéral Alain Madelin et le remplace par le centriste Jean Arthuis. Deux ans plus tard, ce dernier quitte Bercy à son tour, puis écrit un livre de souvenirs : Dans les coulisses de Bercy.
·         Le cinquième pouvoir (Albin Michel 1998), comportant quelques anecdotes savoureuses et grinçantes sur les hauts fonctionnaires des Finances, les vrais patrons de ce colossal coffre-fort « aux allures staliniennes ».
·         Bernard Zimmern, fondateur et président d’honneur de l’IFRAP, qui a écrit également un essai, Changer Bercy pour changer la France (Tatamis, 2014), y rappelle que Jean Arthuis avait dû attendre six mois pour avoir
le droit de consulter la liste des 200 plus hauts salaires de
son ministère et encore, elle lui avait été fournie sur du papier
chimique non photo copiable.
·         Zimmern parle du livre d’Arthuis comme d’un « témoignage de
première main, à la fois fascinant et terrifiant » sur une « chasse gardée très protégée ».
·         Vingt ans après son arrivée à Bercy, l’ancien ministre centriste, dans une interview à L’Opinion, parle encore et toujours de ce château fort très secret qui abrite « une vraie légion romaine, à la fois loyale et experte », mais qui « fonctionne en silo » et dont « la culture d’opacité est solidement ancrée ».



Et on finit par comprendre que les occupants permanents de Bercy ont des choses importantes à cacher à leurs ministres et à leurs concitoyens.

Dans cette énorme caserne, la première règle est de ne « rien laisser filtrer à l’extérieur », raconte Bernard Zimmern, qui a vécu de près « le coup de tonnerre du 10 janvier 2000 ».
Lorsque la Cour des comptes, dans un rapport spécial sur les rémunérations dans la fonction publique, découvre que « le ministère le moins scrupuleux dans l’application des règles des finances publiques est le ministère des Finances », dont les dignitaires s’attribuent des primes injustifiées.
Plus grave, alors qu’ils sont chargés d’édicter et de surveiller la régularité des dépenses de l’État, 70 % de leurs primes « n’ont aucune base légale et ce pourcentage atteint 100 % dans le service des impôts (hors cadastre), et une grande partie de ces primes ne sont pas déclarées dans les déclarations d’impôts ».
Un énorme dossier de « corruption passive » selon Zimmern est ainsi révélé par la Cour des comptes grâce à la détermination sans faille de Pierre Joxe, son premier président.
Après divers remous médiatiques et quelques décrets légalisant ces                « indemnités » litigieuses au lieu de les supprimer, que croyez-vous qu’il arriva ?  L’opacité l’emporta.
Mais la Cour des comptes veillait : après deux enquêtes successives en 2010 et 2011 qui avaient pointé de nouveau le caractère « irrégulier » de certains avantages salariaux, son énième rapport sur la question vient d’être rendu public juste avant Noël sous la forme d’un référé qui, cette fois, met vraiment les pieds dans le plat.
Pour leur enquête, les juges de la rue Cambon ont décortiqué les salaires et revenus de plus de 750 hauts fonctionnaires de Bercy sur la période 2013-2015, et le bilan de leurs travaux est glacial.
Il y est question de la « persistance de pratiques indemnitaires irrégulières, notamment de dispositifs de rémunération sans base juridique» et d’indemnités « sans fondement légal », c’est-à-dire illégales en langage ordinaire.
Ils ont aussi constaté que 104 des 150 plus hautes rémunérations de Bercy sont perçues par des cadres supérieurs de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), lesquels touchent une moyenne de 202 000 euros par an, contre 175 000 pour ceux du contrôle budgétaire. S’agissant de moyennes, on peut aisément imaginer ce que peuvent être les sommets !
Il faut savoir que cette fameuse DGFIP, qualifiée parfois de « pieuvre », est l’entité la plus élevé des Finances tout en étant la plus opaque, avec 115 000 agents sur les 145 000 qu’emploie Bercy.  C’est elle qui gère les 4 200 « centres des finances publiques » disséminés à travers le pays. On avait déjà eu quelques échos sur les abus de la DGFIP dans différents ouvrages dont les informations se recoupaient.
Olivier Babeau, le jeune professeur d’économie de Bordeaux, dans son dernier essai  L’Horreur politique.
L’État contre la société (Les Belles Lettres, 2017), nous avait appris que Bercy comptait « à lui seul 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de France », et que « les administrateurs des finances y gagnent entre 15 000 et 20 000 euros par mois ». 

  •   De leur côté, Thomas Bronnec et Laurent Fargues, les auteurs de Bercy au cœur du pouvoir (Denoël, 2011), avaient pointé « des grilles de rémunération à Bercy plus intéressantes que dans d’autres ministères pour l’encadrement supérieur [avec] une fourchette entre 15 000 et 17000 euros net en moyenne par mois pour les directeurs installés de longue date ».
  •  Rappelons que les ministres émargent à 10 000 euros brut et que le Premier ministre ainsi que le président sont à 15 000. Le cœur de Bercy est contrôlé par des super privilégiés qui s’attribuent à eux-mêmes les plus beaux salaires de la fonction publique, supérieurs à ceux des les ministres et du président lui-même à quoi certains ajoutent parfois des «indemnités sans fondement légal».
  •  Et on ne sait rien, bien entendu,  de la part non imposable de leur rémunération globale et de leurs avantages en nature !
  • Le problème s’est encore aggravé en cette fin d’année avec la découverte par l’ancien député socialiste René Dosière, le « Monsieur Propre » des dépenses publiques, que les salaires des conseillers du gouvernement Philippe avaient augmenté de plus de 20 % par rapport à ceux du gouvernement Valls en 2016.
  • Autant la machine gouvernementale, autant un flou artistique règne sur les conseillers ministériels, pour lesquels il n’existe pas de grille des salaires.
  • Du coup, à Bercy, on se retrouve de nouveau en pleine opacité et on s’en donne à cœur joie : ainsi les jeunes hauts fonctionnaires, énarques ou pas, envoyés au charbon dans les cabinets ministériels peuvent-ils y profiter de ces indemnités de sujétions particulières (ISP) réservées aux fonctionnaires, qui leur permettent parfois de doubler leur rémunération.
  •  Selon Michel Revol du Point, qui a réussi à obtenir des informations de première main, ces ISP pour les fonctionnaires de Bercy ont augmenté de 39 % par rapport à 2016, un record, et se montent à 5 484 euros par mois en moyenne, un autre record : s’ajoutant à leur salaire de base, cela leur donne un traitement brut moyen de 12 000 euros par mois, bien plus que celui de leur ministre !
  •  On a vraiment le sentiment que ces gens vivent dans un autre monde, à de folles altitudes où tout est permis, même le pire, habités qu’ils sont d’un sentiment d’invulnérabilité, quoi que puisse en dire la Cour des comptes depuis une vingtaine d’années.
  • Ces mêmes hauts fonctionnaires de Bercy, en outre, n’ont rien trouvé de mieux que de se réjouir, et de le faire savoir, des dernières rentrées fiscales de l’impôt sur les sociétés en décembre, supérieures d’un milliard d’euros à leurs prévisions.
  •  Un racket indigne d’une économie ouverte sur le monde, orchestré par des hauts fonctionnaires et des ministres qui n’ont même pas commencé à préparer ne serait-ce que le début d’une réduction significative des dépenses publiques du mammouth hexagonal.
  •  L’image fiscale de la France à l’étranger est, cette fois, atteinte pour longtemps. Comment des investisseurs internationaux pourraient-ils avoir confiance dans nos girouettes de Bercy ?
  • Quant à nos hauts fonctionnaires de la DGFIP, ils seraient bien inspirés d’éviter à l’avenir ces inconvenantes réjouissances sur les «rendements» du matraquage fiscal qu’ils continuent d’imposer à l’économie française, tout en s’attribuant à eux-mêmes des largesses illégales.
  •  Les adeptes du matraquage fiscal sont donc beaucoup plus laxistes en ce qui concerne leur propre situation ; mais ça on le savait déjà !
  • Nous avons clairement affaire à une clique de privilégiés qui se croient tout permis, qui se pensent au-dessus des lois qu’ils appliquent durement au citoyen ordinaire et dont ils profitent impunément, de manière abusive, de l’argent gratuit extorqué au contribuable !
  •  Les politiciens français ont créé, avec Bercy, un monstre administratif aussi nuisible qu’inutile, qui s’arroge illégalement des droits invraisemblables aux frais de la collectivité !
  • On a clairement l’impression d’être revenu au « bon vieux temps » des fermiers généraux de l’ancien régime ; ces collecteurs d’impôts, qui se faisaient affermer (d’où leur nom) le recouvrement de l’impôt.
  • On estimait le montant de l’impôt recouvrable dans une région et ils avançaient au roi, moyennant commission, l’impôt à recouvrer à charge pour eux d’utiliser tous les moyens pour récupérer ensuite, sur la population, les
    sommes avancées ; ce qui a donné, lieu à de nombreux abus (ils s'en mettaient plein les poches) !
  •  La Cour des Comptes a dénoncé ces abus mais quelles sanctions seront encourues par les contrevenants ? Aucune !
  •  Sarkozy avait dit qu’il allait passer les cités au Kärcher !
  •  Très franchement, un bon coup de Kärcher s’impose à Bercy et la morale de cette histoire est que les bandits ne sont pas toujours où on vous dit qu’ils sont !
Retenez bien cette dernière phrase:
·         la morale de cette histoire est que les bandits ne sont pas toujours où on vous dit qu’ils sont !

·        En matière de guerre on emploi des écrans de fumée pour masquer la vision juste.
·        Les attaques contre sa propre bannière (False Flags) servent a justifier des représailles que l'on veut légitimes, contre un ennemi ou un opposant.
·        J'espère que vous m'avez compris.

Ce qui parait incompressibilité, c'est que toute une population, quelque fût ses opinions politiques, se laisse abuser ainsi.
Le racolage actuel du président de la République, le dénigrement systématique des opposant prouve, quoi que l'on entende dans les média, que ce pouvoir est entrain de vaciller.
Se rend-on compte que la révolte actuelle des citoyens les plus fragiles est une tache dans une démocratie. [Et ne me faites dire ce que je ne dis pas: Il ne s'agit pas de nommer le mouvement de  tache, mais c'est une tache dans le C.V. de ce Gouvernement, moins par l'éruption de cette dernière que de la façon dont il l'a traitée].