Ce dont la
France a le plus besoin c'est de retrouver des élites honnêtes qui ont le sens
de la justice, avec un état de conscience qui les différencie du tube digestif
des courtisans qui tournent autour des élites actuelles, servant de haut
parleur a leur mystification.
Mystification de
longue date, cependant, Emmanuel Macron qui a arpenté les couloirs de Bercy, ne
pouvait ignorer les magouilles et manquements à la loi, et a préféré taxer les
plus fragiles, leur mentir, les manipuler au lieu de mettre fin à cette gabegie
des ressources que la nation produit. Cet un comportement assimilable a celui
d'une société secrète voire de la camorra.
Soyons logiques, la France a besoin de quoi? Du Centre des impôts, qui calcule l'Impôt, de la Perception qui récolte l'Impôt. Que le législateur a voté.
Mais alors Bercy sert à quoi ? Bercy comme un pouponnière, engraisse des oisillons inutiles, que l'on nomme fonctionnaires de haut-rang, qui pondent des directives interprétables à souhaits, tant elles claires nettes et précises.
Avec un seul leitmotiv: pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué.
Ne vous y
trompez pas, ceux qui soutiennent Emamanuel Macron, soit qu'ils ont une vision
de taupe, soit qu'ils y ont un avantage.
Le récit ci
dessous est édifiant, et je ne peux que vous conseiller de lire les ouvrages
qui y sont recommandés.
LES VOYOUS A BERCY
Des bons
à rien pour nous faire les poches. Incroyable !!!!!
(Prendre
le temps de tout lire)
Les coquins d'abord...Bercy.
Tout commence le 25 août 1995 lorsque le Premier ministre
de l’époque, Alain Juppé, sort du ministère des Finances le
libéral Alain Madelin et le remplace par le centriste Jean Arthuis. Deux ans
plus tard, ce dernier quitte Bercy à son tour, puis écrit un livre de
souvenirs : Dans les coulisses de Bercy.
·
Le cinquième pouvoir (Albin
Michel 1998), comportant
quelques anecdotes savoureuses et grinçantes sur les hauts fonctionnaires des
Finances, les vrais patrons de ce colossal coffre-fort « aux
allures staliniennes ».
·
Zimmern
parle du livre d’Arthuis comme d’un « témoignage de
première main, à la fois fascinant et terrifiant » sur une « chasse gardée
très protégée ».
·
Vingt
ans après son arrivée à Bercy, l’ancien ministre centriste, dans une
interview à L’Opinion, parle encore et toujours de ce château fort
très secret qui abrite « une vraie légion romaine, à la fois
loyale et experte », mais qui « fonctionne en silo » et dont « la culture d’opacité est
solidement ancrée ».
Et on
finit par comprendre que les occupants permanents de Bercy ont des choses
importantes à cacher à leurs ministres et à leurs concitoyens.
Dans
cette énorme caserne, la première règle est de ne « rien laisser filtrer à
l’extérieur », raconte Bernard Zimmern, qui a vécu de près « le coup de
tonnerre du 10 janvier 2000 ».
Lorsque
la Cour des comptes, dans un rapport spécial sur les rémunérations dans la
fonction publique, découvre que « le ministère le moins scrupuleux dans
l’application des règles des finances publiques est le ministère des
Finances », dont les dignitaires s’attribuent des primes injustifiées.
Plus
grave, alors qu’ils sont chargés d’édicter et de surveiller la régularité
des dépenses de l’État, 70 % de leurs primes « n’ont aucune base
légale et ce pourcentage atteint 100 % dans le service des impôts
(hors cadastre), et une grande partie de ces primes ne sont
pas déclarées dans les déclarations d’impôts ».
Un énorme
dossier de « corruption passive » selon Zimmern est ainsi révélé par
la Cour des comptes grâce à la détermination sans faille de Pierre
Joxe, son premier président.
Après
divers remous médiatiques et quelques décrets légalisant ces «
indemnités » litigieuses au lieu de les supprimer, que croyez-vous qu’il
arriva ? L’opacité l’emporta.
Mais la
Cour des comptes veillait : après deux enquêtes successives en 2010 et
2011 qui avaient pointé de nouveau le caractère « irrégulier »
de certains avantages salariaux, son énième rapport sur la
question vient d’être rendu public juste avant Noël sous la forme d’un
référé qui, cette fois, met vraiment les pieds dans le plat.
Pour leur
enquête, les juges de la rue Cambon ont décortiqué les salaires et
revenus de plus de 750 hauts fonctionnaires de Bercy sur la période
2013-2015, et le bilan de leurs travaux est glacial.
Il y est
question de la « persistance de pratiques indemnitaires
irrégulières, notamment de dispositifs de rémunération sans base
juridique» et d’indemnités « sans fondement légal »,
c’est-à-dire illégales en langage ordinaire.
Ils ont
aussi constaté que 104 des 150 plus hautes rémunérations de Bercy
sont perçues par des cadres supérieurs de la Direction générale des
finances publiques (DGFIP), lesquels touchent une moyenne de 202 000
euros par an, contre 175 000 pour ceux du contrôle budgétaire. S’agissant
de moyennes, on peut aisément imaginer ce que peuvent être
les sommets !
Il faut
savoir que cette fameuse DGFIP, qualifiée parfois de « pieuvre », est
l’entité la plus élevé des Finances tout en étant la plus opaque, avec 115
000 agents sur les 145 000 qu’emploie Bercy. C’est elle qui
gère les 4 200 « centres des finances publiques » disséminés à travers le
pays. On avait déjà eu quelques échos sur les abus de la DGFIP
dans différents ouvrages dont les informations se recoupaient.
L’État
contre la société (Les Belles Lettres, 2017), nous avait appris que Bercy
comptait « à lui seul 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de
France », et que « les administrateurs des finances y gagnent entre 15 000 et
20 000 euros par mois ».
-
De
leur côté, Thomas
Bronnec et Laurent
Fargues, les auteurs de Bercy au cœur du pouvoir (Denoël, 2011),
avaient pointé « des grilles de rémunération à Bercy plus intéressantes
que dans d’autres ministères pour l’encadrement supérieur [avec] une
fourchette entre 15 000 et 17000 euros net en moyenne par mois pour les
directeurs installés de longue date ».
- Rappelons que les
ministres émargent à 10 000 euros brut et que le Premier ministre ainsi
que le président sont à 15 000. Le cœur de Bercy est contrôlé
par des super privilégiés qui s’attribuent à eux-mêmes les plus beaux
salaires de la fonction publique, supérieurs à ceux des les ministres et du président
lui-même à quoi certains ajoutent parfois des «indemnités sans fondement
légal».
- Et
on ne sait rien, bien entendu, de la part non imposable de
leur rémunération globale et de leurs avantages en nature !
- Le
problème s’est encore aggravé en cette fin d’année avec la découverte par
l’ancien député socialiste René
Dosière, le « Monsieur Propre » des dépenses publiques, que les
salaires des conseillers du gouvernement Philippe avaient augmenté de
plus de 20 % par rapport à ceux du gouvernement Valls en 2016.
- Autant
la machine gouvernementale, autant un flou artistique règne sur les
conseillers ministériels, pour lesquels il n’existe pas de grille des
salaires.
- Du
coup, à Bercy, on se retrouve de nouveau en pleine opacité et on s’en
donne à cœur joie : ainsi les jeunes hauts fonctionnaires, énarques
ou pas, envoyés au charbon dans les cabinets ministériels peuvent-ils
y profiter de ces indemnités de sujétions particulières (ISP) réservées
aux fonctionnaires, qui leur permettent parfois de doubler leur
rémunération.
- Selon
Michel Revol du
Point, qui a réussi à obtenir des informations de première
main, ces ISP pour les fonctionnaires de Bercy ont augmenté de 39 %
par rapport à 2016, un record, et se montent à 5 484 euros par mois
en moyenne, un autre record : s’ajoutant à leur salaire de base, cela
leur donne un traitement brut moyen de 12 000 euros par mois,
bien plus que celui de leur ministre !
- On
a vraiment le sentiment que ces gens vivent dans un autre monde, à de
folles altitudes où tout est permis, même le pire, habités qu’ils sont
d’un sentiment d’invulnérabilité, quoi que puisse en dire la Cour des comptes
depuis une vingtaine d’années.
- Ces
mêmes hauts fonctionnaires de Bercy, en outre, n’ont rien trouvé de mieux
que de se réjouir, et de le faire savoir, des dernières rentrées
fiscales de l’impôt sur les sociétés en décembre, supérieures
d’un milliard d’euros à leurs prévisions.
- Un
racket indigne d’une économie ouverte sur le monde, orchestré par des
hauts fonctionnaires et des ministres qui n’ont même pas commencé à
préparer ne serait-ce que le début d’une réduction significative des
dépenses publiques du mammouth hexagonal.
- L’image
fiscale de la France à l’étranger est, cette fois, atteinte pour
longtemps. Comment des investisseurs internationaux pourraient-ils avoir
confiance dans nos girouettes de Bercy ?
- Quant à nos hauts fonctionnaires de la DGFIP,
ils seraient bien inspirés d’éviter à l’avenir ces inconvenantes
réjouissances sur les «rendements» du matraquage fiscal qu’ils continuent d’imposer
à l’économie française, tout en s’attribuant à eux-mêmes des
largesses illégales.
- Les
adeptes du matraquage fiscal sont donc beaucoup plus laxistes en ce
qui concerne leur propre situation ; mais ça on le savait déjà !
- Nous
avons clairement affaire à une clique de privilégiés qui se croient tout permis,
qui se pensent au-dessus des lois qu’ils appliquent durement au
citoyen ordinaire et dont ils profitent impunément, de manière
abusive, de l’argent gratuit extorqué au contribuable !
- Les
politiciens français ont créé, avec Bercy, un monstre administratif
aussi nuisible qu’inutile, qui s’arroge illégalement des
droits invraisemblables aux frais de la collectivité !
- On
a clairement l’impression d’être revenu au « bon vieux temps » des
fermiers généraux de l’ancien régime ; ces collecteurs d’impôts, qui
se faisaient affermer (d’où leur nom) le recouvrement de l’impôt.
- On
estimait le montant de l’impôt recouvrable dans une région et ils
avançaient au roi, moyennant commission, l’impôt à recouvrer à charge
pour eux d’utiliser tous les moyens pour récupérer ensuite, sur la
population, les
sommes avancées ; ce qui a donné, lieu à de nombreux abus (ils s'en mettaient
plein les poches) !
- La
Cour des Comptes a dénoncé ces abus mais quelles sanctions seront
encourues par les contrevenants ? Aucune !
- Sarkozy
avait dit qu’il allait passer les cités au Kärcher !
- Très
franchement, un bon coup de Kärcher s’impose à Bercy et la morale de
cette histoire est que les bandits ne sont pas toujours où on vous dit
qu’ils sont !
Retenez bien
cette dernière phrase:
·
la morale
de cette histoire est que les bandits ne sont pas toujours où
on vous dit qu’ils sont !
·
En matière de guerre on
emploi des écrans de fumée pour masquer la vision juste.
·
Les attaques contre sa propre
bannière (False Flags) servent a justifier des représailles que l'on veut
légitimes, contre un ennemi ou un opposant.
·
J'espère que vous m'avez
compris.
Ce qui parait
incompressibilité, c'est que toute une population, quelque fût ses opinions
politiques, se laisse abuser ainsi.
Le racolage actuel du
président de la République, le dénigrement systématique des opposant prouve,
quoi que l'on entende dans les média, que ce pouvoir est entrain de vaciller.
Se rend-on compte que la
révolte actuelle des citoyens les plus fragiles est une tache dans une
démocratie. [Et ne me faites dire ce que je ne dis pas: Il ne s'agit pas de nommer
le mouvement de tache, mais c'est une
tache dans le C.V. de ce Gouvernement, moins par l'éruption de cette dernière
que de la façon dont il l'a traitée].