vendredi 1 avril 2011

Les négociations de paix, Une farce...

« La tomadura de pelo » ou Négociations de paix, une farce.

Non seulement ce « papier » représente exactement mon point de vue, mais encore je suis heureux de vous le présenter, car bien que d’une pugnacité au-delà du raisonnable, je commençais à désespérer du genre humain. Le journalisme est un contre pouvoir à condition qu’il respecte sa déontologie.  Nous avons en France quelques journalistes de légende, cependant la réalité n’est pas celle-là. Les journalistes de brocante, suppôts de la pensée unique, cherchant à imposer leur point de vue plus qu’à informer, sont, malheureusement, une majorité. 
Je suis d’autant plus heureux que tous ces événements je les ai vécu et j’affirme, qu’ils sont rigoureusement exacts, ce commentaire je le fais avant, car il n’y a pas une virgule à déplacer… Et je suis sur que Shamai Leibowitz petit fils du célèbre philosophe juif, Albert Einstein, Hajo Mayer, Martin Buber, philosophe, Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, seraient tous d’accord avec moi, ce qui prouve, que chaque famille possède a en son sein des  membres intelligents. Un petit regret tout de même c’est qu’il n’aie pas parlé de la Commission Européenne, du Parlement Européen et de la pensée unique qui est imposée aux citoyens par les mass média. 

Palestine : « la tomadura de pelo »
Tribune : Emilio Menendez del Valle  09/08/210
Premier septembre Washington. Dîner officiel offert par le Président Obama, prélude à la « relance du processus de paix » entre israéliens et palestiniens.
Invités clé : Le premier ministre Netanyahu et le Président (sans Etat et sans mandat) Abbas.
Etoiles invirées : le chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak et le roi de Jordanie Abdullah, les dirigeants des deux Etats ayant des relations diplomatiques avec Israël, mais dont l’opinion publique respective condamne Israël pour son occupation de la Palestine.

L’échec des négociations est assuré. Israël a imposée ses conditions à l’avance, « la politique étrangère américaine est détournée par Israël et son lobby »

Cependant, tous ne sont pas aussi alaise à la Maisons Blanche, leur statut de visiteur n’est pas le même, et par conséquent le contrôle de la situation ne l’est d’avantage.
En dépit de que ses relations personnelles et politiques avec Obama ne soient pas idéales, Netanyahu traite avec le président des Etats-Unis, quel qu’il soit, démocrate ou républicain, comme s’il faisait partie de la famille, tandis que les Palestiniens ont devant eux une cosmogonie, (récits mythiques) à peine modifié par aucun gouvernement israélien, qu’il soit de gauche ou de droite.

Il est bien connu que [en raison de la tradition et du pouvoir du lobby juif aux Etats-Unis] tout représentant d’Israël jouit toujours d’un avantage dans ce pays. Ainsi, malgré quelques timides signaux (son discours à l’Université de Caire en juin 2009 a été un espoir vite évanoui), jusqu’aujourd’hui Obama ne s’est détaché fondamentalement de la politique de Bush envers la Palestine. De même le soi-disant de gauche, Ehud Barak, en dernier ressort ne s’est jamais opposé aux thèses manifestement de droite d’Ariel Sharon.

Les 43 ans d’occupation continue de la Palestine constituent une bonne vitrine et confirment cette réalité.

Les diverses tentatives [la plupart frileuses et quelques-unes d’authentique farce] pour parvenir à une paix juste, à la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien viable, ont révélé des comportements et les intentions significatives. Les bonnes intentions de l’Union Européenne se reflètent dans la déclaration de Venise de 1980, qui reconnaissent les droits du Peuple Palestinien. La conférence de Madrid 1991, déjà sous l’égide nord-américaine, ouvre la voie et encourage les accords d’Oslo de 1993,  que l’assassinat par un juif du Premier ministre Yitzhak Rabin (1995) et autres raisons de la politique israélienne, feront capoter.

A la moitie des années quatre-vingt-dix le rôle de l’Union Européenne devient flou et le contrôle du « processus de paix » sont dans les mains américaines et israéliennes. En 2000 arrive Camp David. Clinton est très près de finaliser son mandat et veut passer à la postérité avec un accord de paix « définitif ». Force les Palestiniens (comme vient de le faire Obama) pour que ces derniers négocient avec les israéliens, malgré qu’ils estimaient que les conditions n’étaient pas réunies pour obtenir une paix juste. Aujourd’hui ils pensent de même, tel que le chef des négociateurs palestiniens, Saeb Erekat, l’avait déclaré le 16 août 2010.

Ce n’est pas le moment d’analyser le fiasco de Camp David. Si je devais avancer les raisons de l’échec annoncé des négociations qui s’initient maintenant, c’est quelles constituent une fois de plus, une parodie, une farce, une plaisanterie où l’on nous prend pour des nigauds.

Le défaut réside dans la déclaration initiale de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton : « ces négociations n’auront de condition préalables ». Absurdité. C’est impossible de négocier l’établissement d’un Etat viable sans mettre, d’abord, fin à la continuelle expansion  des colonies juives dans les territoires palestiniens.

L’action israélienne depuis des décennies, avec gouvernements de tous bords, rend impossible une quelconque avancée négociée. Et Netanyahu l’a faitb savoir à Obama qu’il sera « très difficile » d’arrêter la colonisation. Qui plus est Israël annonça presque aussitôt les conditions prévisionnelles : les palestiniens doivent reconnaître Israël comme « l’Etat juif » (contradiction contre nature étant donné que 20% de la population d’Israël n’est pas juive, mais musulmane), donner la priorité absolue (tel que l’entend ou l’interprète Israël) au thème de la sécurité et [supposons d’arriver à un accord] renoncer expressément à quelque réclamations qui soit, y compris si elle à été reconnue dans des négociations antérieures.
Nous pouvons remarquer, comme se fut le cas habituellement durant des, années, l’Etat juif impose ses conditions à l’ami américain et non le contraire. Et dans des occasions, tel qu’aujourd’hui, le laisse ridicule.
Disputes de famille, comme je le disais. Mais jusqu'à présent la voix reste  mélodieuse.  Se fut ainsi en 2000, à Camp David, où le Président CVlinton était toujours en totale coordination et complicité avec la délégation juive. Jusqu’à un tel point que [tel que le relatait Adward Walker, conseiller de Madeile Albrigt] le document préparé par les américains fut remis en mains propres à Ehud Barak dans sa maison un mois avant le début des conversations et déjà à Camp David la délégation de Washington consultait  préalablement les israéliens avants de faire une quelconque proposition.

Rien n’illustre mieux « la tomadura de pelo » (façon de nous prendre pour des imbéciles) permanente israélienne sous la forme d’un « processus de paix » que les déclarations en 2004  de Dov Weinglass, bras droit d’Ariel Sharon et responsable des négociations avec l’administration de Washington : « La signification que nous convenons avec les américains c’est la congélation du processus politique. Qui empêche l’établissement d’un Etat palestinien, qui a été rayé définitivement de notre ordre du jour. Les palestiniens auront leur Etat quand ils se convertiront en finlandais ».   

Il n’y a qu’un moyen pour en finir avec la prise en otage de la politique nord-américaine effectuée par les israéliens et c’est que Obama rompe avec la famille, méprise les railleries et sarcasmes de personnages comme Weinglass et impose enfin la création d’un Etat palestinien viable, sur le base des résolutions pertinentes des Nations Unies.

De cette façon, contribuera à la récupération d’une double dignité : celle du peuple palestinien et sa propre dignité celle des Etats-Unis. Et bien sur passera à la postérité.  

Emilió Menéndez del Valle, ambassadeur d’Espagne et eurodéputé socialiste. 




C'est le sionisme qui mène à la guerre.

C'est le sionisme qui mène à la guerre.

Irrationnelle, la politique du gouvernement israélien? Non, elle est conforme à la doctrine fondatrice d'Israël : le sionisme avec ses dérives de racisme et de colonialisme.

Einstein avait raison :
"Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera." (Albert Einstein, lettre à Weismann, le 25 novembre 1929)

Aux yeux de nombreux observateurs, la politique actuelle du gouvernement israélien peut sembler parfaitement irrationnelle. Pourquoi courir le risque d'embraser le Liban, alors même que celui-ci se détache petit à petit de la Syrie? Pourquoi attaquer militairement le Hamas, à l'instant précis où ce mouvement s'apprêtait à céder aux pressions internationales et à reconnaître le «droit à l'existence» d'Israël ?
En réalité, ces actes ne sont incompréhensibles que si l'on s'obstine à juger la politique d'Israël à l'aune de son discours officiel, celui qu'il tient sur la scène internationale, affirmant que «nous souhaitons seulement vivre en paix avec nos voisins».
Les choses deviennent beaucoup moins obscures lorsqu'on examine la politique de l'État israélien à la lumière de sa doctrine fondatrice : le sionisme.

Quand, vers 1885, des hommes comme Léo Pinsker, Ahad Haam et Theodor Herzl envisagèrent de créer un «foyer national juif» en Palestine, ils furent loin de faire l'unanimité autour d'eux. A vrai dire, la plupart des juifs refusèrent ce projet. D'abord parce qu'il n'avait aucun sens : il était matériellement impossible d'envisager l'émigration de tous les juifs du monde vers la Palestine (aujourd'hui encore, l'État d'Israël ne réunit qu'une infime portion des juifs de la planète, même s'il s'arroge le droit de parler en leur nom ou que ces derniers agissent aujourd'hui, dans "leurs" pays respectif, pour pérenniser l'impunité des crimes que commet le sionisme, manipulant les populations de ces pays).
D'autre part, la très grande majorité d'entre eux n'avaient aucune envie de quitter le pays où ils étaient nés ; malgré les persécutions et les discriminations, ils se considéraient très justement comme des citoyens de France, de Belgique, des États-Unis, d'Allemagne, de Hongrie ou de Russie.
Enfin, beaucoup de juifs, surtout les intellectuels et les progressistes, s'opposaient radicalement au caractère délibérément raciste et colonialiste du projet sioniste. Ils ne se reconnaissaient pas dans les propos d'un Ahad Haam quand celui-ci décrétait que «le peuple d'Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu doit aussi devenir un ordre réel» ; ils ne pouvaient suivre Theodore Herzl quand il disait vouloir «coloniser la Palestine», y créer un État juif et, pour ce faire, «rendre des services à l'État impérialiste qui protégera son existence».

Même après la guerre et l'Holocauste, des personnalités juives de premier plan, tout en apportant parfois leur soutien matériel et moral aux juifs qui s'installaient en Palestine, continuèrent de refuser radicalement l'idée d'y créer un État juif. Einstein: «La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un État juif doté de frontières, d'une armée, et d'un projet de pouvoir temporel».

Le racisme et le colonialisme israéliens ne tiennent pas à la nature d'une majorité gouvernementale ; ils sont le fondement même d'un État qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie particulières ; un État qui affirme, sur la base de légendes poussiéreuses, (mythes) le droit de «son» peuple à l'appropriation exclusive d'une terre pourtant déjà habitée depuis des millénaires et exploitée par d'autres populations. Quelle terre ? Là encore, les textes fondateurs du sionisme éclairent la politique actuelle. Lorsqu'il s'adresse en 1897 au gouvernement français, dans l'espoir d'obtenir son appui pour la fondation d'Israël, Herzl écrit: « Le pays que nous nous proposons d'occuper inclura la Basse-Egypte, le sud de la Syrie et la partie méridionale du Liban. Cette position nous rendra maîtres du commerce de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique de l'Est et du Sud. La France ne peut avoir d'autre désir que de voir la route des Indes et de la Chine occupée par un peuple prêt à la suivre jusqu'à la mort ». Après la Première Guerre mondiale et les accords Sykes-Picot, (lire : La Nakba: La Conférence de San Remo 1920 ) les mêmes promesses seront adressées à l'Angleterre. Et depuis 1945 elles jouissent, comme on sait, de l'oreille très attentive du gouvernement américain.
De la Basse-Egypte au Sud-Liban... Il suffit d'un regard sur les cartes successives du Moyen-Orient, depuis la fondation d'Israël, pour observer avec quelle régularité systématique le plan de Théodore Herzl a été poursuivi. De la Galilée et de la bande côtière de Jaffa, les territoires proposés par le premier plan de partage de Bernadotte en 1948, Israël s'est progressivement étendu vers Jérusalem, la Mer Morte, le Néguev, le plateau du Golan au sud de la Syrie; aujourd'hui elle phagocyte petit à petit la Cisjordanie et Gaza ; elle convoite même le Sud-Liban.

Israël est au Moyen-Orient ce que l'Afrique du Sud de l'apartheid fut, jadis, à l'Afrique australe : une colonie euro-américaine, imposant aux populations autochtones une domination à caractère raciste, et dont l'existence serait impossible sans l'aide matérielle d'une puissance impérialiste «en échange de services rendus» (mais surtout, grâce à ces hommes pro sionistes (juifs ou non) que par nos votes nous plaçons au centre même des décisions dans nos démocraties).

Souvenons-nous d'ailleurs qu'Israël s'est vu condamner à plusieurs reprises par les Nations unies en raison de sa collaboration militaire et nucléaire avec le régime sud-africain. Qui se ressemble s'assemble...
Pouvons-nous considérer que la politique criminelle de l'État israélien, est soutenue par des États diriges par des criminels ?  La particularité des despotes  est leur enrichissement personnel au détriment des populations, mais que fait la caste qui nous avons élu ?  C'est sans ambigüité, compte tenu de la manipulation subie et de la paupérisation des populations de ces pays, au détriment d'une caste qui se dit supérieure, nous pouvons répondre clairement OUI.  

Quand un gouvernement juge que la vie d'un soldat est plus importante que celle de dizaines d'enfants et de civils, au seul prétexte que ce soldat est juif alors que les civils et les enfants sont musulmans, chrétiens ou sans religion, alors l'État que représente ce gouvernement est un État raciste.
Quand des forces armées, dans les territoires qu'elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, de puiser l'eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l'école ou à leur travail, de circuler d'un village à l'autre, d'amener un enfant malade chez le médecin, tout cela pour l'unique motif que ces civils ne sont pas de confession juive ou de nationalité israélienne, alors cette armée est celle d'un Etat raciste et colonialiste.

Dire cela aujourd'hui, en Europe, oser contester les fondements du projet sioniste, c'est risquer de se voir attaquer comme antisémite, voire comme négationniste. Il est temps que cesse cette hypocrisie.
La Shoah ne peut justifier les souffrances des Palestiniens et des Libanais. Jamais au grand jamais un crime ne pourra justifier un autre crime...

De quel droit les dirigeants israéliens, nés pour la plupart après 1945, parlent-ils au nom des victimes du nazisme ? De quel droit prétendent-ils s'approprier la mémoire exclusive d'un crime perpétré contre toute l'humanité ? Oser invoquer l'Holocauste pour justifier son propre racisme est une insulte, à ses victimes et non un hommage au martyr juif.

On s'est offusqué d'entendre le président iranien dire qu'il fallait «rayer Israël de la carte». Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître politiquement bien sûr, l'État d'Israël et, pareillement, les prétendus «territoires palestiniens», ces nouveaux bantoustans. Gommons de la carte du Moyen-Orient la frontière honteuse entre juifs et Arabes. La politique de «deux peuples, deux États», la politique du partage de la Palestine sur une base religieuse et ethnique, est une politique d'apartheid qui n'apportera jamais la paix. Revenons-en à ce qui fut toujours, jusqu'à Oslo, le projet de l'OLP, mais aussi celui d'un grand nombre de juifs comme, derechef, le grand physicien et humaniste Albert Einstein: «Il serait, à mon avis, plus raisonnable d'arriver à un accord avec les Arabes sur la base d'une vie commune pacifique que de créer un État juif».

Malheureusement, je crains que la cupidité des dirigeants occidentaux souteneurs (au sens propre)  d'une idéologie criminelle ayant les moyens de financer cette cupidité, phagocyte   nos démocraties et finalement nos vies...










mercredi 30 mars 2011

La déontologie des "grandes" Radios

La déontologie des "grandes" Radios

Ce matin, le mercredi 30 mars, pour la première fois j'ai écouté  radio Monte-Carlo, l'émission du matin de Jean-Jacques Bourdin, où des hommes politiques sont invités sur un des sujets du moment et où les auditeurs peuvent donner leur avis.

Je dois dire, que c'est la première fois que dans un média, je constate, avec satisfaction, l'honnêteté d'un animateur. M Bourdin pose les bonnes questions, ne se "pose pas là" en "vedette" respecte les opinions des uns et des autres. C'est suffisamment rare pour le souligner...

Je le remercie, bien entendu, mais ce qui me serait agréable, c'est que les autres médias en prennent exemple. Que le journalisme devienne, ce qu'il n'aurait jamais cessé d'être, un contre-pouvoir qui ne perdre pas de vue, qu'il est au service des citoyens, contrairement à ce magma malodorant, qui se met au service d'un  pouvoir manipulateur quand ce n'est pas directement au service d'idéologies criminelles qu'il offre son savoir-faire.  

Il y a cependant un point sur lequel j'aimerais porter une précision :
C'est qu'il y a déjà des mois que des personnalités pro sionistes (juives ou non) dénigrent, à chaque fois que l'occasion leur est donné, l'Islam, les Arabes, les Musulmans. Cela entre dans une politique plus générale initié par Israël. Sans s'attarder sur les tenants et les aboutissants de ce conflit, c'est parce que Israël réussit à nous faire croire, par l'intermédiaire de ses suppôts,  que l'Islam est une religion terroriste, qu'Israël reste impuni.
Naturellement ce raccourci est trop succin, mais c'est par là que naissent  les ambiguïtés de la communauté internationale. 

Un seul exemple : l'ONU prit en 2005 la "responsabilité de protéger" les populations civiles. 
La résolution 1973 du Conseil de sécurité sur la Libye pourrait-elle être appliqué à Israël ? Pourtant l'armée israélienne à bombardée à 90% des population civiles à Gaza... 

Nous connaissons tous les raisons qui poussent M Kopé  à un débat sur l'Islam. 
M Kopé et ses acolytes souhaitent un Islam soumis, tout comme Israël veut soumettre la Palestine, l'Iran, la Syrie, l'Egypte... Pourtant les problèmes qu'il ampute a cette religion, relèvent d'avantage de :
    • conditions d'existence sociale, en France.
    • du comportement de ses coreligionnaires en Palestine, que M Kopé et ses... voudraient assimiler à de l'antisémitisme en France et non a un manquement au Droit international. 

Je précise que je n'ai aucune accointance avec : l'Islam, ni avec les palestiniens. 
  
Quel est le rôle des mythes ?


 

lundi 28 mars 2011

Le printemps rabe -L'Occident n'attaque que...

Voila un "post" d'importance capitale pour l'avenir démocratique de notre planète et pour mettre un terme aux États se croyant au dessus de lois.
Cela prouve que si l'Occident est dirigé par des criminels, il y a en Occident des hommes qui dénoncent leurs crimes. C'est parce que l'on a à faire à des dirigeants cupides et dénués de morale, que leur action mène aux tueries et paupérisation des populations que nous constatons.


L'Occident n'attaque que lorsque ses intérêts sont menacés.

Deux poids, deux mesures.
La résolution 1973 pour la Libye  est une exception dans un monde dirigé par la protection de la souveraineté de l'État.
GUILLAUME FOURMONT - MADRID 28/03/2011 08:00

Il était une fois un pays séquestré par un dictateur avec des millions de déplacés et des centaines de morts depuis que des élections tentèrent d'en finir avec lui.  Un formidable cas pour la communauté internationale qui reconnut en 2005, à l'Assemblée Générale des Nations Unies, la "responsabilité de protéger"  les populations civiles.

Ce pays existe. C'est la Cote d'Ivoire, qui depuis les élections présidentielles de novembre 2010 s'enfonce tous les jours plus vers la guerre civile.  Le groupe de réflexion International Crisis Group recommande un déploiement militaire international, en plus de la présence des Casques-Bleus. Mais rien n'est fait. "Le conseil de Sécurité doit dire s'il existe une menace pour la paix et dans ce cas il ne l'a pas fait. C'est peut-être inadmissible, mais c'est ainsi.   La Cote d'Ivoire n'est pas la Libye, elle est loin de l'Europe",  reconnait  Philippe Moreau-Desfarges, spécialiste des relations internationales et auteur d'essais sur l'ingérence.

La résolution 1973 révéla les ambiguïté de la communauté internationale.
Une intervention militaire, comme cèle qui est effectué contra la Libye de Mouammar Kadhafi, après que le Conseil de sécurité ait adopté la résolution 1973, ce n'est pas chose facile, surtout quand existent encore sur la planète au moins 55 dictateurs, selon l'Indice de la Démocratie 2010 de The Economist. Sur les listes du Foreing Policy publi" qui paraissent chaque année, sur les pires dirigeants du monde et "Etats défaillants",  apparaissent toujours les mêmes noms et les mêmes pays : Kim Yong-il (Corée du Nord), Théodore Obiang Nguema (Guinée Équatoriale) , Omar Hasan al Bashir (Soudan) 
; Somalie, Yémen,  Afghanistan... Tous ces régimes sont toujours debout. Les associations de défense des droits humains rappellent que les menaces que pèsent contre les civils existent aussi dans des démocraties comme la Colombie, l'Inde. La liste de abus commis dans le monde est infinie.

"La résolution 1973 sur la Libye à révélé les ambiguïtés de la communauté internationale : d'un coté il fallait faire quelque chose, au nom de cette idée il fallait protéger les populations civiles, mais d'un autre coté il y a des divisions entre les pays sur fait-il entrer en guerre ou non", explique Moreau-Desfarges, qui est pour une intervention militaire contre le régime de Kadhafi. " mais elle doit être brève ; sinon il y aura beaucoup de morts. Il faut se défaire rapidement de ce gangster

La résolution 1973, adopté le 17 mars, autorise a "prendre toutes le mesures nécessaires" en Libye pour "protéger les civils et les villages menacés",  un texte qui répond aux obligations du Conseil de Sécurité définies par la Charte des Nations Unies. L'usage de la force était, dans le cas de la Libye, nécessaire,  soutient, Pere Vilanova, Professeur de sciences politiques à l'Université de Barcelone. " Il y a trois types de positions : les véritables pacifistes, comme Gandhi ; ceux qui disent que la guerre est fantastique ;  et 98% des gens, qui incommode l'usage de la force mais considère qu'elle ne doit être utilisée en dernier recours dans certains cas. En Bosnie Bosnie-Herzégovine il a fallu trois ans, avants une intervention, mais il fallait le faire !"

Seul le Conseil de Sécurité peut dire si la paix est ou non menacée. Mais, à la question de savoir si la résolution pouvait être appliquée, par exemple, en Cote d'Ivoire ou au Sahara Occidental, où il y a des missions de paix de l'ONU, personne n'ose le dire. "Personne ne peut répondre à cette question. Il faut le faire au Conseil de Sécurité", dit Vilanova en résumé. 


Moreau-Desfarges saisit d'abord la loi : "La résolution 1973 est applicable en Libye et seul maintenant". Après il donne son opinion : "Il est impossible d'intervenir dans tous les conflits. L'ingérence doit être faite en pensant aux conséquences des conflits. Dans le cas de Libye,  pour l'Europe c'est le problème de l'immigration vers [l'ile italienne de] Lampedusa.

Petite leçon de droit international public : il rien de plus sacré que la souveraineté des États et, même s'il violent les droits des populations, seul le Conseil de Sécurité peut dire si "la paix est menacée" et prendre des mesures pour protéger cette paix. En plus de la "responsabilité  de protéger" les populations, n'est pas juridiquement contraignant.

En Cote d'Ivoire, les civils souffrent de la guerre et de la répression. A Gaza il y a eu tuerie de civils (Crime de guerre), et pourtant rient n'est fait. 

La norme est la non intervention, comme, par exemple, à Bahreïn ou au Yémen, ou la répression écuelle de ces régimes contre les révoltes est entrain de faire des centaines de morts.  Et en Tchétchénie ou au Tibet, conflits gérés uniquement par les autorités nationales, Russie et la Chine. Aussi l'opération "Plomb Durci" de l'armée israélienne, de décembre 2008 et janvier 2009 dans la Bande de Gaza : où quelques 1500  palestinien, la majorité d'entre eux, tués suite aux bombardements.  

Le Conseil de Sécurité reflète ces "calculs politiques" dont je parlais l'expert français. Les cinq dès 15 membres avec droit de veto sont les grandes puissances mondiales : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Chine, Russie. Toute décision de l'ONU qui aille à l'encontre des intérêts  d'un de ces membres, opposera son veto, à la résolution.

Un exemple récent : Washington à opposé son veto, ce mois de février, à la résolution qui condamnait les constructions de colonies israéliennes sur les terres palestiniennes.
Israël reçoit chaque année des USA quelque 2.500 millions de dollars, dans sa majorité à des fins militaires. Et la Palestine poursuit à être une nation sans État, avec une population assiégé.

"Nous attaquons la  Libye, mais nous avons vendu des armes à Kadhafi !" souligne l'expert. Bahreïn et Yémen sont des alliés des Etats-Unis au Proche-Orient. Le royaume du Golfe persique, qui discrimine les chiites, 70% de sa population, accueille la Cinquième Flotte de la marine étasunienne. 
La proche et puissante Arabie Saoudite est, en plus d'une des dictatures les plus dures de la planète, le premier producteur de pétrole du monde  bénéficie de l'appuie aveugle des États-Unis, qui lui vend des armes depuis 1991 pour une valeur de plus de 30.000 millions de dollars. La France, qui prend le leadership  contre les forces du dictateur libyen, observa de très loin la révolution en Tunisie, parce que Din Abidin Ben Ali était un grand ami d'Élisée.  
 
"La logique des occidentaux est de ne pas intervenir, parce qu'a chaque fois qu'ils le font, la chose se termine mal. Irak, Afghanistan", relève l'annaliste Moreau-Desfarges.
"Et au Bahreïn nous sommes en faveur de la répression, mais nous intervenons en Libye !  Et nous avons vendu des armes à Kadhafi ! C'est absurde. Devant une telle contradiction, il serait souhaitable quelque fois de se taire", s'exclame Jean Bricmont,  auteur de l'Impérialisme humanitaire.  L'usage des Droits Humains pour vendre la guerre (c'est un Vieux Truc).  Bricmont ne supporte les arguments qui comparent Kadhafi avec Hitler pour justifier une attaque : "Si nous suivons cette logique, nous serons toujours en guerre et dans le monde entier".

Le soutien américain à Israël empêche d'appliquer les sanctions contre Israël. Une opinion que défend vigoureusement Rony Brauman, ex président de Médecins Sans Frontières.  " Ce qui me gène dans l'opération en Libye c'est d'imposer la démocratie par les armes. Ceux qui disent qu'il faut intervenir pour éviter les massacres se trompent. Un crime ne peut justifier une autre crime", dit-il avec des années d'expérience du terrain.

Nous rappelons qu'en Somalie en 1992, quand la communauté internationale voulut sauver de la famine un pays possédant un gouvernement. Ou l'Irak de Saddam Hussein en 2003. Il n'y avait pas eu de résolution de l'ONU, l'ultime justification des Etats-Unis pour sauver les irakiens d'une sanglante dictature, et le pays fut transformé en un repaire de terroristes.   

Pour Bricmont, la question n'est pas où pourrait s'appliquer la résolution 1973 en dehors de la Lybie, mais selon quels critères pourrait le faire la communauté internationale.  
"Nus pourrions le faire en Cote d'Ivoire ou dans d'autres pays, mais, selon quels principes ?  Personne ne répond réellement. Si les conflits se multiplient, les dictatures se fermerons d'avantage. Que ferons-nous ? Ré-coloniser ? Il faut penser à long terme. L'Occident a besoin d'envisager de renforcer la coopération entre les pays du Nord et du Sud" à-t-il déclaré. 

Moreau-Desfarges, défenseur du principe de démocratie en droit international, provoque un peu : "Le droit d'intervention est légitime si tous le monde est place à égalité devant l'ingérence. C'est-à-dire, si j'interviens dans ton territoire, tu pourras le faire dans le mien.  Je pourrai-je intervenir au Soudan, aux États-Unis ?" 



Le jeux Occidental, sous prétexte de démocratie, consistant à protéger ses intérêts ou son idéologie, est découvert. Trop de crimes sont commis au nom de cette démocratie, au nom de cette idéologie, pour qu'elle reste crédible.
Aujourd'hui il serait nécessaire de repenser nos instances internationales, que l'on veux démocratiques, pour qu'aucune idéologie, n'y aucun État -si puissant soit-il- ne puisse les phagocyter.

La première qualité que nos dirigeants devraient posséder est l'honnêteté. Honnêteté qui devrait permettre de surpasser :  leur ambition, leur cupidité, leurs mensonges, leurs intérêts personnels.   

Pour bien comprendre la nocivité de l'Occident, qu'il impose au reste du monde lire : Georges Kennan (déclaration )