mercredi 4 mai 2016

Hanin Zoabi, dénonce l'Autorité palestinienne



La députée du Parlement israélien Hanin Zoabi, demande aux Palestiniens de se rebeller contre l'Autorité palestinienne
The Jerusalem Post
04-05-2016


Émotionnellement la parlementaire Hanin Zoabi a condamné la direction palestinienne qu'elle rend responsable de "contrecarrer de manière agressive la création d'une alternative au statu quo actuel".

Hanin Zoabi. (Foto: Marc Israel Sellem/Jerusalem Post)

La controversé députée israélo-arabe Hanin Zoabi a exhorté les Palestiniens à se rebeller contre l'Autorité palestinienne et protester contre sa coopération en matière de sécurité avec Israël, a informée lundi le journal al-Quds al-Arabi basé à Londres, a déclaré lundi

Dimanche dernier dans sa ville natale de Nazareth Zaobi a pris la parole dans un forum sur un accord d'unité nationale palestinienne, un document écrit par les dirigeants palestiniens, Zoabi a lué ce qu'elle définit comme "l'adoption par les Palestiniens d'une attitude lucide envers Israël, après avoir compris qu'Israël n'est pas un partenaire pour la paix". Néanmoins elle a délibérément critiqué la direction palestinienne "pour contrecarrer la création d'une alternative au statu quo proposé par Israël ".

Adhérant au statu quo,  l'Autorité palestinienne facilite l'oppression du peuple palestinien, à déclarée Zoabi. "La question est de savoir comment nous nous révoltons contre cette autorité? Comment pouvons-nous changer cet-étét-de faits?" a-t elle demandé.

Zoabi décrit avec plus en détails 'Autorité palestinienne comme étant un «obstacle à un changement souhaité qui doit inclure le leadership et les bases».
Le député a dit que son parti (Balad) voit les Arabes israéliens comme faisant partie intégrante du peuple palestinien
Par conséquent, a-t-elle ajouté, "les Palestiniens doivent consulter les Arabes israéliens de décider comment lutter contre l'occupation israélienne."




mardi 3 mai 2016

«Antisémite », moi ?





23 Février 2016
 
J'ai évidemment été blessé par cette accusation fausse, gratuite et  insultante. Dans mon livre Israël, parlons-en!, j’ai pris fermement position contre tous les racismes.
D’abord, le racisme du  colonialisme israélien chassant de leurs terres les Palestiniens  considérés comme des êtres inférieurs (voir déclarations hyper-racistes  des dirigeants israéliens pages  309 – 311 de ce livre). Mais j’ai condamné tout aussi explicitement le racisme anti-juif qui accuse à tort tous les  juifs des crimes commis par Israël (pages 320 et 348, et chapitre 13)
Chaque fois que j’interviens en public sur Israël, j’explique soigneusement la  différence entre “Israélien” (citoyen de cet Etat), “juif” (adepte d’une  religion) et “sioniste” (partisan conscient du colonialisme et de  l’expansionnisme de l’Etat d’Israël).
D'accord avec vous M Collon, mais là où la "bas blesse" c'est qu'en France plus de  80% de Juifs [Ashkénazes et Séfarades]  sont sionistes et pro israéliens, quelque soient les crimes que commet cet État. Au mieux, comme j'en ait fait l'expérience au sein du Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix, où les membres juifs du Collectif militaient contre la politique criminelle du Gouvernement israélien, mais ne mettaient pas en cause le sionisme. Hors, il me semble, que c'est belle-et-bien le sionisme qui est à la base de ces crimes. Donc...  Et je peux affirmer, qu'en %, il y a plus de juifs favorables à la paix, et au Droit des palestiniens en Israël, qu'en France.
Je condamne seulement le sionisme, cette théorie politique raciste et agressive qui  justifie les crimes commis par l’Etat d’Israël.  Sur ce plan, je coopère étroitement avec des amis juifs, d’Israël ou d’ailleurs. Et je me suis opposé clairement à ceux qui, comme Alain Soral, attaquent « les juifs » en général de façon raciste et complotiste.
Monsieur Collon, quel être intelligent peut ignorer le COMPLOT SIONISTE contre la Palestine ?  Complot avec des ramifications, principalement, Aux États-Unis et en Europe, où les dirigeants politiques œuvrent d'avantage pour pérenniser Israël que pour une gestion saine de leur propre pays. Sans oublier que le sionisme instrumentalise l’antisémitisme et s'en sert comme d'un pare-feu a ses crimes. L'influence que développe le sionisme a comme base l'influence des juifs pro-israéliens. Cela non plus il ne faut pas, que ce qui soutiennent cette idéologie meurtrière, l'oublient.  Ce sont des gens comme moi qui ont extirpé quelques Juifs des griffes nazies, pas les collabo...   
Je tiens à faire remarquer en effet qu’une partie des citoyens juifs  d’Israël critiquent aussi sa politique et sont solidaires des droits des  Palestiniens. De même, certains Palestiniens sont juifs et critiquent  aussi Israël. Enfin, de nombreux juifs vivant dans le monde ne se  reconnaissent pas dans la politique de l’Etat d’Israël, voire la  combattent activement. Plusieurs d’entre eux écrivent sur le site  Investig’Action et ont collaboré activement au livre Israël,  parlons-en! Est-ce que tous ces juifs sont eux aussi “antisémites” ?
Là, encore une fois je suis d'accord, mais il est nécessaire que les juifs qui agréent la politique des gouvernements sionistes, sachent  que leur engagement est équivalent à la collaboration avec le nazisme pendant la seconde guerre mondiale.    
Il est donc très important de ne pas tomber dans  le panneau d’une “guerre de religions” piège tendu par les sionistes. Comme ils n’ont pas d’argument, ils calomnient en  pratiquant l’amalgame pour discréditer ceux qui les critiquent. La réalité, c’est que le  colonialisme a provoqué un conflit politique, ce n’est pas un conflit  religieux.
La solution du conflit est donc : cesser de revendiquer un Etat  juif basé sur la religion ou sur un prétendu “don de cette terre aux juifs  par Dieu”, car un tel Etat est en fait le comble du racisme et de  l’exclusion. La seule solution démocratique possible : créer un Etat  sans discriminations religieuses ou autres, un Etat où tous les citoyens seront sur pied d’égalité : juifs, musulmans, chrétiens ou laïcs.  Ceci implique le retour des Palestiniens qui ont été chassés par la  violence et qui le désirent.
C'est donc le renoncement du sionisme et là nous sommes d'accord. A l  a condition expresse que nous élisions des hommes d'honneur et non des êtres cupides que leur carriérisme rend inhumain.
En passant, signalons que l’usage du mot  “antisémite” est impropre.  Si le terme “sémite” désigne un habitant  historique de la Palestine, il faut constater, notamment après les  recherches de l’historien juif israélien Shlomo Sand, que les juifs qui  ont colonisé la Palestine provenaient d’Europe de l’est, de l’ouest ou du  Maghreb, mais ne descendaient pas d’ancêtres ayant vécu en Palestine. Car le prétendu “exode juif” de l’an 70 après J-C n’a  jamais existé. Il en découle que les seuls “sémites” sont actuellement  les… Palestiniens dont les ancêtres y ont vécu historiquement. Le terme  “antisémite” s’applique donc à ce qu’Israël fait subir aux Palestiniens.
Sans jouer avec la sémantique, où est la différence?  Peu importe le mot c'est l'idéologie qui est condamnable.
D’où vient alors cette rumeur qui me traitant d’ “antisémite” ? Elle a été lancée  systématiquement par le lobby pro-Israël à partir de 2010 après la sortie  du livre Israël, parlons-en ! Constatant qu’ils n’avaient aucun  argument à opposer à ce livre (après mon débat à Ce Soir ou jamais en 2008), les responsables d’Israël, du lobby  français CRIF et du lobby belge CCOJB ont soigneusement refusé d’en  débattre. Pour essayer de me discréditer, ils ont répandu cette rumeur.  Israël, très actif sur la Toile, a fait en sorte que cette association de  mots, absurde, soit très bien référencée sur Google. Il a aussi essayé de  manipuler la notice Wikipedia.
D'accord, je dirais même mieux, puisque sur Wikipedia, tout ce qui concerne Israël et plus largement le judaïsme est détourné voir mensonger. L'exemple de Barcelone est significatif et je sais de quoi je parle.    
Il importe de ne pas se laisser abuser par les diaboliseurs qui essaient toujours de faire croire que leurs attaques concernent seulement Michel Collon ou un autre auteur. En réalité, toute personne activement solidaire des Palestiniens se retrouve pénalisée et diabolisée. Par ces diaboliseurs, par les médias dominants, par les idéologues à la Fourest, à la BHL, à la Finkielkraut. Et même, en France, par l’Etat. Les rumeurs calomnieuses ne sont pas que des rumeurs, elles préparent et justifient la répression d’Etat, judiciaire et policière, contre les militants solidaires.

On accuse d’ « antisémitisme » tous ceux qui critiquent la politique coloniale israélienne. La tactique la plus employée ? L’amalgame : empêcher un débat sérieux en stigmatisant toute personne qui expose la logique politique derrière les menées d’Israël. La tactique sioniste consiste à mettre un « égale » entre « juif » et « sioniste », et donc entre « antisionisme » et « antisémitisme ». En exploitant la culpabilité répandue suite aux crimes effroyables commis en particulier contre les juifs par les nazis et leurs collaborateurs à travers toute l’Europe, crimes qui n’ont pourtant rien à voir avec la Palestine et l’histoire du monde arabe.

Il arrive que des personnes de bonne foi soient  influencées par ces rumeurs. Que faire ? D’abord, il est important de les  faire réfléchir en leur posant des questions comme : “Sur quoi te bases-tu  pour lancer cette affirmation ?” “Peux-tu me montrer une citation raciste  de Collon ?” “Penses-tu que ceux qui dénoncent le colonialisme d’Israël  sont automatiquement des racistes ?”
Ensuite, comme les rumeurs et ragots  polluent Internet, il est important d’appeler à la vigilance:  quand des accusations sont proférées, cherchez les sources précises.  Fiables ou  intéressées ? Et comment savoir si la personne est honnête ou pas  ? Simple : proposez-lui un débat  contradictoire, vérifiez ensemble les accusations sur base des textes et  des livres d’Histoire.

Chacun de  vous a une responsabilité pour mettre fin au règne de la rumeur et de la calomnie. C’est pour y  aider qu’a été écrit le livre Israël, parlons-en ! Il contient tous  les faits historiques, les analyses stratégiques et le démontage des  mythes et médiamensonges nécessaires pour argumenter dans une telle  discussion.

Je suis toujours demandeur d’un débat  public contradictoire avec les sionistes partisans d’Israël. Afin que le  public se fasse lui-même son opinion en écoutant les deux parties. Mais ce  débat a été systématiquement refusé par les sionistes : Bernard-Henri  Lévy, Elisabeth Lévy, Bernard Kouchner, Alain Finkielkraut, Maurice  Sosnowski, Joël Kotek, Roger Cukierman, etc. Qui a peur du débat ?

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