vendredi 23 août 2013

Le Barça a Jérusalem!



Les Catalans sont, en principe, des gens épris de justice, leur histoire en témoigne. Il faut cependant admettre que le caractère fier et juste des catalans s'est délite avec le temps. Nous les catalans qui avons quitté notre terre, pour des multiple raisons, restons fidèles a l'esprit qui nous a toujours animé: fidélité a nos principes de travail,  d'honnête et de justice et voir que les élites catalanes d'aujourd'hui se vautrent dans la trahison de l'œuvre de Antoni Gaudi, dans les principes de justice  qui nous a toujours animé, me désole, m'attriste.

Le FC Barcelone a innové dans sa préparation de début de saison. Le club catalan est allé au Proche-Orient pour finir sa préparation de début de saison, melty.fr vous en dit plus sur le programme des coéquipiers de Lionel Messi.


LA HONTE
Comme toujours les dirigeants sionistes parlent de paix, mais font la guerre, ce sont des fourbes de la pire espèce.
On ne peut pas œuvrer pour la paix et s'accoquiner avec les sionistes.


Les faits:


- Aujourd'hui c'est le Barça (Le Football Club de Barcelone) porte drapeau de toute une région abandonne les principes de justice et fait une tournée en Israël, l'équipe est reçu par le criminel de guerre Shimon Pérès et de ce fait cautionne la politique criminelle de cet Etat. Cela n'est pas la Catalogne. Il est possible que, comme pour la Sagrade Famila, les intérêts financiers aient pris le dessus sur la morale, il n'empêche que ces dirigeants sportifs, comme pour ceux de la Sagrade Famillia ont vendu leur âme et trahi les Catalans.  

- Ces dirigeants ignorants des réelles implications de ce conflit à moins que ce ne soit un énième arrangement en sous main comme l'à toujours fait le sionisme, se compromettent avec des criminels pensant œuvrer pour la paix. Avec Israël, le sionisme il n'y aura jamais de paix. Ho, ils parleront de paix, ils entameront des pourparlers de paix qui s’avéreront être de véritables "tomaduras de pélo", (de véritables farces).  Des êtres qui voudraient les mythes se réaliser, sont des êtres a qui on ne peux pas faire confiance...   

Le Figaro



Le Figaro, ci, figaro là !
Publié

Israël lance un raid de représailles sur une base palestinienne au Liban
Quatre roquettes avaient été tirées jeudi du sud du Liban vers le nord de l'Etat hébreu. Un groupe lié à al-Qaida serait mis en cause.


a) En fait de base palestinienne, se doit-être un camp de refugiés comme il-y-en-a tant au Liban, Qui sont ces réfugiés ? Des Palestiniens que des Juifs sionistes -donc Israël- a chassé manu militari de chez-eux,  volant terres et biens au nez et à la barbe de cet Occident qui se veux si juste. Les israéliens qui n'oublient rien du passé, au point de prendre des mythes pour de la réalité, voudraient que ces hommes, femmes, vieux, jeunes, enfants aujourd'hui vivant dans la misère dans des camps insalubres où chaque fois que la femme du Premier ministre israélien ne veux pas copuler,  lance un raid sur ces pauvres gens  en prenant comme excuse que des roquettes sont parties du Sud-Liban. On croit rêver...
De nombreuses   attaques israéliennes voulaient être justifiées par ce modus-opérandi et il s'est avéré à de nombreuses reprises  y compris lorsque des casques-bleus français, étaient en charge de la "sécurité" au Sud Liban qu'il n'y avait pas eu de tir de roquettes depuis le Sud Liban !

b) Au Liban faire l'amalgame entre la résistants palestiniens dans les camps de réfugiés et al-Qaida seul un manipulateur et un ignorant de la situation, pouvait le faire, un journaliste de brocante par opposition au journaliste de légende respectueux de la déontologie qui régit son métier, le Figaro ferait mieux de raser les barbes, plutôt que de nous raser tout court. En effet, au Liban, c'est un secret pour personne  que le Hezbollah [formation politico-militaro-religieuse] ne laisserait pas le leadership de la résistance à la politique totalitaire  et criminelle israélienne à aucune autre formation, pas même Al-Qaïda. Cet amalgame est uniquement utilisé  pour associer la résistance palestinienne au terrorisme dit musulman.

Quand aux petites phrases destines aux sots, les autres savent très bien que Israël, le sionisme n'a pas besoin de motifs pour diaboliser et agresser  quiconque n'agréera pas sa politique. Mais qui peut agréer cette politique faite de manipulations, mensonges, spoliations, crimes contre l'humanité, crimes de guerre,  bombardement des populations civiles avec des armes prohibés,  le non respect des résolutions de l'ONU, du Droit international ? Les USA, l'Europe..., suivant une idéologie où leur propres population doivent se "serrer" la ceinture pour les escrocs de la finance et de la politique puissent,  eux, continuer à construire des colonies sur dos de pauvres gens.

«Quiconque nous fait du mal, ou tente de nous faire du mal, devrait savoir que nous le frapperons» avait menacé jeudi soir lors d'une intervention télévisée le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, quelques heures seulement après le tir de quatre roquettes sur le territoire hébreu en provenance du sud du Liban, qui n'ont pas de victimes. La riposte ne s'est pas fait attendre. Vendredi matin, l'armée de l'air israélienne a annoncé avoir mené un raid aérien sur «un site terroriste» situé à Naameh, au sud de Beyrouth. Selon Tsahal, l'opération visait une «organisation djihadiste internationale», un terme couramment employé par l'Etat hébreu pour qualifier al-Qaida et ses alliés.
La cible du raid israélien, une base du Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG), a immédiatement réagi et a démenti tout lien avec l'attaque contre Israël. «Le FPLP-CG n'a rien à voir avec l'affaire des roquettes. Au contraire, nous estimons que le timing de ces roquettes est assez suspect», a déclaré Ramez Moustapha, le porte-parole du groupe palestinien d'extrême gauche, connu pour son soutien au régime de Bachar el-Assad.
Al-Qaida tenterait de plonger Tsahal dans un conflit avec le Hezbollah

L'attaque avait été revendiquée jeudi sur Twitter par un groupe radical sunnite lié à al-Qaida, les Brigades Abdallah Azzam. En 2009 et en 2011, il avait affirmé être à l'origine d'attaques similaires contre Israël.
Au Liban, la mouvance sunnite, qu'elle soit syrienne, palestinienne ou libanaise, est soupçonnée d'être derrière les attaques contre le fief du mouvement politique chiite Hezbollah, principal soutien du régime syrien. Vendredi dernier, un attentat sanglant avait fait 22 morts dans la banlieue sud de Beyrouth et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah avait accusé les «takfiri» (terme utilisé pour désigner les extremistes sunnites) d'être les auteurs. Selon un éditorial du quotidien Jerusalem Post , datant de vendredi, ces tirs de roquettes laissent entendre que des groupes affiliés à al-Qaida tentent de plonger l'armée israélienne dans un conflit direct avec le Hezbollah.
Pour sa part, le président libanais Michel Sleimane a condamné les tirs de roquettes en affirmant qu'ils représentaient une «violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU et de la souveraineté libanaise». Il a également demandé «aux services concernés d'arrêter et de présenter à la justice les auteurs de ces actes». Après l'attaque, l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies (Finul) ont mené une enquête dans la région d'Al-Haouch, à 20 kilomètres de la frontière avec Israël. C'est là qu'ont été découvertes quatre plateformes en bois ayant servi pour les lance-roquettes.

Je trouve que tout cela fait beaucoup de suppositions pour lancer un raid aérien sur des gens sans défense ou presque. On dit que l'armée israélienne est la 4e armée du monde ! J'aimerais la voir combattre contre une véritable armée au lieu de se battre contre des pierres ou des résistants sous-armés. On le voit bien lorsqu'ils combattent, la peur est inscrite sur leurs visages, ce sont des poltrons qui ont besoin d'enfants comme boucliers humains. Et lorsqu'ils ont face à eux une formation suffisamment armé comme le Hezbollah, par exemple, ils salissent leur froc...     

mercredi 21 août 2013

Palestine au Cœur - Les garçons de Hares






Publié le 14 août 2013 de María Landi

Imaginez que vous confiné dans un petit morceau de terre, avec vue sur un territoire beaucoup plus vaste, que vous ne pouvez pas toucher. Votre maison est dans un camp de réfugiés, entouré d'élégants lotissements construits pour et par des étrangers qui se sont emparés de votre territoire, sans préavis ni autorisation.
Lotissements, implantés sur les collines qui leur permettent de guetter votre maison, sont protégés par l'une des armées les plus puissantes du monde, leurs chars, missiles et hélicoptères..., leur sont mis à disposition par la plus grande puissance militaire de la planète. Et les soldats restreignent fortement vos mouvements à l'intérieur de votre propre territoire. Ils soumettent votre famille à des interrogatoires aléatoires dans les postes militaires places le long des routes, dans lesquels vous êtes obligé de présenter vos documents et quelquefois vous dévêtir et rester en petite tenue.  Pendant la nuit, sans préavis, les soldats peuvent entrer dans votre maisons et arrêter (y compris sans motifs) vos enfants en âge scolaire. En fait, ils le fon souvent.
Une fois qu'enfin vous savez où ils les emmènent, il se peut qu'ils doivent répondre d'une accusation ou non. Si leur cas n'est pas traité, les tribunaux militaires peuvent les détenir indéfiniment. S'ils sont inculpés, les chances de prouver son innocence sont de 1 sur 400.
Imaginez que vous vivez dans un tel endroit, dans un pays qui a longtemps rêvé qu'un jour il serait un pays souverain, mais qu'aujourd'hui est fragmenté en de nombreuses petites enclaves qui vous maintiennent confiné. Que feriez-vous?
Et si vous choisissez de résister, comment le feriez-vous? "  

Sandy Tolan: The system in place (Al Jazeera, 8/4/13.)

 Photo: Ariel (foto: Keren Manor, Activestills.org)

Le contexte: a l'ombre d'Ariel
Durant le mois de mars, faisant partie de l'équipe de International Women’s Peace Service (IWPS), je vivais à Salfit, une région de Palestine que je ne connaissais pas. Salfit est en Cisjordanie, presque à la même hauteur que Naplouse mais vers l'ouest, à proximité de la Ligne verte. C'est une région aux paysages de montagne éblouissantes, le vert de Salfit se révèle tout seul, ce que les Israéliens ont découvert il ya longtemps: là il y a des terres les plus fertiles et de l'eau en abondance. Il n'est pas étonnant, alors, que dans Salfit est situé Ariel, le plus grand bloc de colonies juives illégales en Palestine (avec l'anneau autour de Jérusalem).

Détour que les villageois doivent faire pour se rendre à Salfit  

La présence d'Ariel et les colonies voisines (Revava, Qiryat Netafim et Barqan) ont transformé la vie des Palestiniens dans la région depuis 1978. La population de ville de Salfit a perdu une grande quantité de terres confisquées par l'Etat sioniste pour y construire des colonies illégales et son espace municipal. Et avec elles est venu les mesures de «sécurité» qui sont toujours associés aux colonies: barrière de séparation, routes et lignes de transports publics à usage exclusif des colons, la présence militaire israélienne permanente, les restrictions et les obstacles à la liberté de mouvement palestinien, etc.
Ariel est beaucoup plus qu'une agglomération d'ensembles résidentiels exclusifs pour population juive, est une ville de plus de 17.000 habitants, avec tous les services et infrastructures de premier ordre (y compris une université qui a été officiellement reconnue établissement d'enseignement supérieur, en dépit d'être situé dans les territoires occupés), et même pire: de nombreuses installations industrielles, telles que la zone industrielle de Barkan.
Ariel a été créé au cœur de Salfit, de sorte qu'il bloque le développement urbain de la capitale du district et des villages environnants. La barrière de séparation construite autour d'Ariel a séparé sept villages Palestiniens: Kifr, Hares, Qira, Marda, Jamma'in, Zeita-Jamma'in et Deir Istiya (où vivent environ 25.000 Palestiniens) de la capitale du district, Salfit (10.000 habitants), les villageois reçoivent toute une variété de services.


En 2000 Israël bloqua l'entrée de Salfit par le nord aux Palestiniens,  suite à la fermeture de la brettelle d'accès à la route Trans-Samarie, qui est aussi le principal point d'accès à Ariel. La conséquence directe de construction de la barrière de sécurité et la fermeture de la bretelle a été que si les villageois pouvaient atteindre la Capitale Salfit en 5 minutes, maintenant ils doivent faire un long détour jusqu'au carrefour de Zatara et les villages de Yasuf et Iskaka, qui prend 30 à 40 minutes, parfois plus en fonction des "contrôles". Depuis Avril 2012 l'armée permet le passage de transports publics et des ambulances palestiniens.

Bus à l'usage exclusif de l'armée et des colons

Les immenses ensembles résidentiels comme les zones industrielles déversent leurs déchets toxiques sur les zones agricoles et résidentielles palestiniennes. Les innombrables Villes et villages souffrent de la contamination de leurs terres et de leur eau (les quelques-unes qui leur restent, face à l'appropriation par le fait accompli, des deux), par les colonies israéliennes illégales.
Voyager par les routes de Salfit génère une angoisse  insupportable par le contraste entre la beauté des paysages à couper le souffle, surtout au printemps, et la construction israélienne omniprésente de tous types et tailles, résidentiel, commerciales, industrielles, outrageant cette terre généreuse.

Hares dans la mire
Le village de Hares (3500 habitants) bénéficie d'un emplacement stratégique puisqu'il est à peu de kilomètres de l'autoroute 60 (qui traverse la Cisjordanie du nord au sud) et de l'autoroute 5, qui relie d'est à ouest les colonies juives illégales avec Tel-Aviv. Contrôler cette route est vital pour les forces d'occupation, car elle représente une voie de sortie rapide, directe et sure. Et aussi, elle est également vitale pour bloquer le trafic et la communication entre la population palestinienne de la région. C'est pourquoi Hares a une histoire douloureuse répressive, harcèlement et persécution (particulièrement dure au cours de la 2ème intifada). C'est en réponse aux demandes des populations locales que la  présence internationale IWPS s'est établie à Hares en 2002.

Abou Fad -regard sur ses terres volées

Le lendemain de mon arrivée à Deir Istiya (où IWPS s'est déplacé depuis 2010), la première sortie avec mes camarades de classe fut à Hares, où l'équipe conserve très bonnes amitiés. Et la première famille que nous avons visitée fut celle de d'Abu et Um Fadi Shamlawi.
Um Fadi est une ancienne et chère amie e l'équipe d'IWPS. Nous attendait dans sa modeste maison, nous a servi du thé et une tarte (biscuit / cake / gâteau) préparé pour nous. Nous a donné des nouvelles de la famille, et malheureusement nous a dit que son fils aîné a dû abandonner ses études de médecine au Caire parce qu'ils ne pouvaient plus les payer. Les Shamlawi sont une famille qui, comme la plupart en Palestine, ont de faibles ressources et ont des difficultés pour élever et éduquer leurs enfants. Malgré ces nouvelles, la visite a été chaleureuse, sereine et très agréable. Pour l'une de mes amies, s'était d'émouvantes retrouvailles après trois ans. Abu Fadi, en plus, est un homme avec un sens de l'humour très subtil, spirituel et plein de vie.

Abu Fadi -montre ses paneaux solaires détruits par les colons de Revava

20 adolescents arrêtés dans trois semaines
La rencontre suivante avec la famille Shamlawi était très différente. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu un appel le matin du 15 Mars: C'était une autre de nos vieux amis à Hares pour nous dire que l'armée israélienne avait fait une incursion dans le village à l'aube pour arrêter onze adolescents. Parmi eux, Ali, le fils cadet de la famille Shamlawi, 16 ans.
Quand nous sommes arrivés à la maison, Um Fadi Abu Fadi avaient les yeux pleins de stress que nous connaissons si bien dans les familles palestiniennes: qui n'a pas subi la détention d'un de ses parents, l'emprisonnement prolongées d'adultes, l'arbitraire et interminable succession d'arrestations que souffrent les enfants palestiniens pour jets des pierres, à partir de 10 ans, parfois moins.

Ce n'était pas les seules arrestations dans Hares: entre le 15 Mars et 9 Avril il y a eu plus d'incursions de l'armée d'occupaient, et le nombre d'adolescents arrêtés (âgés de 15 à 17 ans) a dépassé les 20 arrestations. Nous avons, durant ces deux mois, recueilli les témoignages de familles. Des membres d'IWPS, d'ISM et d'EAPPI ont assisté, à des audiences du tribunal militaire de Salem, conjointement avec des organisations de défense des droits humains et des droits des enfants tant Palestiniens qu'Israéliens. (Voir les détails dans les rapports : Human Rights Reports  447, 448, 450, 451, 452, 458, 461, 465 web-IWPS).

L'acte d'accusation, comme toujours, était le jet des pierres. Cette fois, les garçons sont accusés d'avoir provoqué un accident de voiture sur l'autoroute 5, où une voiture conduite par un colon occupant s'est écrasé contre un camion, où une de ses trois filles ft blessé gravement. Bien qu'il n'y ait pas de témoins de l'événement, les médias et les autorités israéliennes se sont chargés de transformer les garçons d'Hares en " terroristes sanguinaires» avant même le début du procès.


Il faut le reconnaitre Israël, le sionisme, a depuis toujours diabolisé sa future victime, ce procédé permet dès le départ de rendre la personne accusée coupable de l'acte en question, la culpabilité ou l'innocence de la personne jugé, n'est que secondaire. Puisque les sots ont fait sienne l'opinion qui leur a été suggéré.
Comme toujours dans ces cas là, la culpabilité vient confirmer l'opinion préfabriquée. En cas d'innocence le verdict, s'il est diffusé dans les média, il l'est longtemps après, en dernière page, dans la dernière colonne, dans un tout petit article, contrairement à la diabolisation qui elle se fit avec tambours et trompètes. Très souvent je me pose la question de savoir si l'on est si stupide que ça ? Je crois que la réponse est évidente.
Après avoir passé plusieurs semaines au secret dans le centre d'interrogatoire Jalamé, sans accès à un avocat, sans visites et sans communication avec leur famille (ce qui viole le droit international et sous les mineurs y compris en Israélien), la majorité des adolescents ont été libérés, excepté cinq d'entre eux: Mohammad Suleiman, Souf Ammar Mohammed Kleib, Tamer Ali Souf et Shamlawi.
Le procureur militaire a inculpé ces cinq adolescents de 25 "tentative de meurtre" chacun (une tentative pour chaque pierre qui aurait été lancée) et a demandé pour eux la peine maximale.
L'affaire est toujours en cours, mais si le juge militaire accepte l'acte d'accusation, les cinq garçons de Hares pourraient passer le reste de leur vie en prison, ou au moins plusieurs décennies.
Le cas des garçons de Hares illustre la dramatiques et éloquente du traitement que reçoivent les Palestiniens dans le système de justice militaire israélienne, et en particulier les enfants de moins de 18 ans. L'UNICEF, le Comité des droits de l'ONU, Défense des enfants / AS International-Palestine, B'Tselem et d'autres organisations ont dénoncé à plusieurs reprises qu'Israël viole les droits humains et les garanties légales des mineurs palestiniens arrêtés.
Nous sommes là, il faut le reconnaitre, dans une autre dimension. Qu'Israël se comporte tel un dictateur de la pire espèce, nous pourrions -compte tenu de leur idéologie- le comprendre, mais le monde, les responsables mondiaux, les média..., il y a là quelque chose d'incompréhensible qui m'échappe. Le silence de nos dirigeants ressemble étrangement à celui des dirigeants d'avants la Deuxième guerre mondiale. Des "collabos" en habit d'apparat.


Plus d'information:
Le rapport de synthèse de UNICEF (mars 2013): “Children in Israeli military detention: observations and recommendations” (en anglais).
Note de Reuters sur le rapport du Comité des Droits de l'Enfant (juin 2013) en rapport à la violation de la Convention relative aux droits de l'enfant en Israël (en anglais).
Video de B’Tselem: ”Une question non mineure“: Enfants palestiniens: le délit de jeter pierres
En ce qui concerne la dynamique de pierres palestines, post: “Quand les pierres crient” y un article de l'israélien Moriel Rothman: “¿Que il-a-t-il de mal dans le discours sur le jets  de pierres?” .


La campagne pour les 5 garçons de Hares
IWPS a créé une campagne pour attirer l'attention internationale et demander de l'aide afin qu'ils exercent la pression sur les autorités israéliennes pour le compte de Hares Boys. Car il a été créé una page dans Facebook, un blog, un compte Twitter et une pétition dans Change. A continuation je vous invite à lire la section en castillan du blog “Free the Hares Boys“, et signer la pétition pour leur liberté.

Ce site est dédié a cinq jeunes palestiniens: Mohammad Suleiman, Ammar Souf, Mohammed Kleib, Tamer Souf y Ali Shamlawi qui se trouvent detenus dans une prison israélienne accusés ​​de 25 charges d'intention d'assassinat pour le lancement présumé de pierres, sans une quelconque évidence. Los garçons ont été étiquetés comme “terroristes” sans que soit  menée une enquête objective.
Ils ont été condamnés dans les média israéliens inclus avant que «aveux» leur soient extorqués sous la torture pour des jets de pierres. A ces jeunes gens se voient refuser toute sorte de justice dans système militaire israélien, qui dans 99.7% des cas condamne les mineurs palestiniens. (Un taux similaire à ceux des pires régimes totalitaires du monde au XXe siècle).

Vous, en tant qu'être humain conscient, vous avez le droit de connaître les crimes commis par le système brutal et raciste de la justice militaire israélienne.
Les garçons de Hares ont le droit de vivre leur vie de jeunes sans que le régime les tronque dans l'utilisation d'une parodie de procédure judiciaire.
Si vous êtes un journaliste, reporter, citoyen, blogueur, activiste, mère, père, ou vous-même jeune  et vous voulez vous battre pour la justice pour les jeunes de Hares, s'il vous plaît partager les informations contenues dans ce site parmi vos réseaux et milieux sociaux aussi largement que possible. Et le plus important: Veuillez consulter les "Qu'est-ce que vous pouvez faire" (What You Can Do), et agis.

Pour participer a la campagne électronique: haresboys@gmail.com
Merci.



L'HISTOIRE
L'accident de la route
Autour de 18h30 le jeudi 14 Mars 2013, une voiture a percuté l'arrière d'un camion sur la route 5, dans le gouvernorat de Salfit, Palestine occupée. La conductrice et ses trois filles ont été blessées, dont une grièvement. La conductrice, Adva Biton, retournait à la colonie israélienne illégale de Yakir lorsque l'accident s'est produit. Plus tard, elle a affirmé que l'accident était dû à des jeunes Palestiniens qui ont jeté des pierres sur sa voiture. Le conducteur du camion, qui avait déclaré immédiatement après l'accident qu'il s'était arrêté à cause d'une crevaison, plus tard a changé sa déclaration et a dit qu'il avait vu des pierres sur la route.
Il n'y a pas de témoins de l'accident de voiture. Personne n'a vu les enfants et les jeunes, jeter des pierres ce jour-là.


Les arrestations
Dans les premières heures du vendredi 15 Mars 2013, des soldats israéliens masqués, quelques-uns avec des chiens d'attaque, ont pris d'assaut le village de Hares, qui est près de la route 5.
Plus de 50 soldats ont défoncé les portes des maisons de certains résidents, à la recherche des fils adolescents. Dix enfants ont été arrêtés cette nuit et emmenés les yeux bandés et menottés vers une destination inconnue. Aucune des familles n'a été informée des raisons de l'arrestation, ni de l'endroit où ils étaient emmenés.
Deux jours plus tard, une seconde vague d'arrestations violentes ont eu lieu dans Hares. Autour de 3 heures du matin, l'armée israélienne, accompagné par le Shabak (services secrets israéliens), est entré dans les maisons de trois adolescents palestiniens. Ils avaient un morceau de papier avec leurs noms en hébreu. Après avoir enfermé les membres de la famille dans une pièce, prenant leurs téléphones afin qu'ils ne puissent demander de l'aide, les interrogeant, les soldats ont menotté les garçons, tous les 16 ou 17 ans. "Embrasse et fait la bise à ta mère, pour leur dire au-revoir", lui dit à un des garçons un agent du Shabak. "Il se peut que tu ne les revois pas."

Au total, de 19 adolescents des villages voisins de Hares et Kifl Hares ont été arrêtés dans le cadre de l'accident de voiture des colons. Aucun n'avait d'antécédent d'accusation pour lancer des pierres. Après des interrogatoires violents, la plupart des enfants ont été libérés, à l'exception de cinq, qui restent à Megiddo, une prison pour adultes en Israël. Ils sont les garçons de Hares.

L'interrogatoire
Les adolescents arrêtés ont été soumis à une série d'abus et de mauvais traitements qui peuvent s'apparenter à la torture. Après l'arrestation, ils ont été maintenus à l'isolement pendant deux semaines. Un des enfants, est en liberté, description de la cellule: un trou de 1 mètre de large par 2 mètres de long, il n'y avait pas de matelas ni de couverture pour dormir ; la salle de bain était sale ; la lumière était allumée en permanence, ce qui incite l'enfant à perdre la notion du temps ; la nourriture l'à rendu malade. L'avocat a été rejetée; il a été interrogé violemment trois fois en trois jours, et finalement libéré après le tribunal l'a reconnu innocent.
D'autres enfants ont également rapporté à leurs avocats qu'ils ont reçu un traitement similaire. Ils ont «avoué» avoir jeté des pierres après avoir été maltraités à plusieurs reprises en prison et pendant les interrogatoires.

L'accusation
Les cinq garçons de Hares sont accusés de 25 chefs d'accusation de tentative d'assassinat chacun, apparemment, il ya une charge pour chaque présumé jet de pierre au passage des voitures. Le parquet militaire israélien insiste sur le fait que les garçons avaient sciemment "intention de tuer" et demande la peine maximale pour tentative d'assassiner: 25 ans d'emprisonnement effectif.
L'accusation est basée sur les «aveux» des garçons, obtenus par la torture, et 61 "témoins", dont certains prétendent que leurs véhicules ont été endommagés par des pierres le jour même sur la route 5. Ces témoins ont comparu seulement après que l'accident de voiture ait été largement médiatisé comme étant un «acte terroriste» et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait annoncé, après l'arrestation des garçons, qu'il avait "attrapé les terroristes responsables de l'accident". Parmi les «témoins» est inclus la police et la Shabak, qui n'étaient pas encore présents sur le site au moment de l'accident. Il est difficile de savoir si les 61 «témoins» ont été correctement interrogés et leurs déclarations vérifiées par des images vidéo, les dates d'entrée à l'hôpital, ou même si le préjudice à leurs véhicules ont été photographiés ou documentés quelque part. Ces informations ne sont pas disponibles, même pour les avocats des garçons.

Implications


Si les garçons sont condamnés, ce cas pourrait créer un précédent juridique qui permettrait à l'armée israélienne de condamner un enfant ou jeunes palestiniens jetant des pierres, pour tentative de assassiner.
Les garçons ont 16-17 ans. Si l'armée israélienne arrive à ses fins, les jeunes retournent dans leurs foyers, à l'âge de 41 ans, dans le meilleur des cas. Cinq jeunes vies ruinées, aucune preuve de leur culpabilité, constitue une gifle aux principes de la justice dans la communauté humaine.

Que il-y-a-t-il de mauvais dans tout cela ?
Presque toutes les étapes de cette affaire qui auraient pu mal tourner, ils l'ont fait. La législation nationale et internationale a été en grande partie ignorée, les principes de justice s'évaporent à l'horizon, le respect des êtres humains n'existe pas.






Considérez ce qui suit:
Les garçons de Hares, comme des milliers d'autres mineurs palestiniens sont traités comme des adultes par la justice militaire israélienne. Selon le Droit international des Droits de l'Homme en général, et la Convention des Droits de l'enfant en particulier, sont adultes les plus de 18 ans. Israël traite comme adultes inclus les enfants de 9 ans.

Un système judiciaire raciste: quel que soit le crime présumé, les Palestiniens son toujours jugés par des tribunaux militaires et soumis à la loi militaire, alors que les Israéliens qui commettent les mêmes crimes sont jugés par des tribunaux civils.
  • Arrêter violemment les enfants violant leur domicile au milieu de la nuit, sans donner aucune explication à leurs familles sur les raisons de la détention, ni informés sur le sort de leurs enfants, est contre la législation israélienne, qui stipule que les enfants doivent être accompagnés par un membre adulte de la famille quand ils sont arrêtés.
  • La négation pour l'accès à un avocat pendant les premiers jours de détention est une violation grave de la loi israélienne.
  • Mettre les enfants sous le régime de l'isolement pendant des jours est une forme de torture, et une punition sévère avant qu'il n'y ait aucun verdict.
  • L'interrogatoire abusif de mineurs apeurés est considéré comme de la torture.
  • Les garçons ont été arrêtés, malgré l'absence totale de preuve contre eux et condamnés par les médias israéliens comme «terroristes», ce qui va à l'encontre de la présomption universelle d'innocence, et jette une sentence de culpabilité dans un jugement lapidaire de l'opinion publique, visant à faire pression sur les juges pour qu'ils fassent de même.

Que pouvez-vous faire :
[Par expérience je sais que cela est inutile, mais enfin... Le véritable caractère des Juifs pro sionistes se servent de la Shoah, pour laisser libre cour aux instincts criminels encrées en eux. [Piège dans lequel tombent: les Juifs de bonne volonté eux-mêmes ; les dirigeants arrivistes, cupides, amoraux. Il est aisé d'imaginer dans ces conditions, que seul l'emploi des mêmes méthodes pourrait leur rendre raison.] Il leur fallait simplement un espace où ils ne seraient pas châtiés. Car personne d'intellectuellement sain ne peut faire abstraction de la responsabilité du sionisme (déclaration de Chaïm Weismann) dans la politique nazi pendant la Deuxième guerre mondiale.] A travers des rassemblements, sit-ins, des lettres de protestation, la pression des organisations sociales, des partis politiques, des législateurs, etc.
- Exiger la justice pour les garçons de Hares et de tous les prisonniers palestiniens dans les prisons militaires israéliennes. Diffuser largement le cas dans les médias.
- Signez la pétition et faire campagne pour recueillir des signatures.
- Appuyer, rejoindre, diffuser ou organiser des actions du type BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) contre Israël dans votre pays ou région.
- Partager, diffuser cette affaire et se maintenir informé / a des mises à jour via ce blog.

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-Voici une liste d'actions que vous pouvez faire pour soutenir la campagne des garçons de Hares:
- Signez la pétition!
- Faire une présentation sur les garçons de Hares! Utilisez notre blog pour préparer une réunion d'informatif, éducatif, ou la présentation de Hares garçons powerpointsobre, en mettant l'affaire dans le contexte plus large de l'emprisonnement de masse des mineurs en Israël (dénoncée par les organisations internationales et les Nations Unies) et dans le cadre du complexe industriel carcéral dans le monde.
- Informer de ce cas les organisations de défense des droits de l'homme: les ONG, les comités parlementaires, municipales, ministérielles, etc, pour les renseigner sur la situation des garçons de Hares pour qu'ils fassent pression sur le gouvernement israélien exprimant leur préoccupation et leur intérêt dans cette affaire et de la situation des prisonniers politiques palestiniens en général.
- Publier articles, parler à la radio et dans tous les espaces disponibles dans les médias, pour donner à l'événement la plus large diffusion possible. Parvenir a que des personnalités populaires du monde de la culture et du sport dans votre pays s'intéressent  au cas de garçons de Hares.
- Collecte de fonds! Grâce à un récital, un repas, un spectacle, une collection ou toute autre action appropriée selon vos moyens, vous pouvez recueillir des fonds pour aider à défrayer les frais juridiques des jeunes de Hares.
-Organiser une marche ou une concentration devant l'Ambassade d'Israël dans ta ville, seul est nécessaire un groupe de militants. Les marches ou concentrations peuvent être un message visuel très clair à travers des pancartes, symboles etc...
- Boycott des produits israéliens! Non seulement ne pas acheter, mais les retirer des tablettes des magasins. Boycott et aussi répudier les institutions et les groupes israéliens (sports artistiques, universitaires, etc.) Pour complicité dans le régime de l'apartheid et de la détention massive des enfants palestiniens.
- Théâtre et arts de la rue une forme sympathique et ludique pour sensibiliser l'opinion publique, organise une performance théâtrale ou musicale dans une boutique, supermarché, rues ou places, devant un théâtre, cinéma, etc. Il est important de documenter l'action au travers de photos, vidéos, pour une diffusion plus large.  






mardi 20 août 2013

BDS -Procès de Perpignan



Campagne BDS : procès de Perpignan
Une nouvelle victoire !

Le jugement de première instance prononce la relaxe des trois militants Yasmina , Bernard et Jeanne :

Nullité de citation et relaxe sur le fond car rien dans ce qui leur est reproché (ni dans les tracts ou affiche) n'a été considéré par les juges comme de "l'incitation à la haine raciale".

Nous saurons d'ici 10 jours si le procureur fera appel... comme ce fut le cas à Mulhouse.... la circulaire Alliot Marie n'ayant troujours pas été abrogée, malgré les nombreuses interventions, de l'AFPS notamment, auprès du ministre de la justice Christiane Taubira.

Cela doit nous encourager pour faire de l'audience d'appel du procès de Mulhouse un grand moment de solidarité avec le peuple palestinien, avec nos camarades poursuivis et de défense des libertés ici en France.


Nous rappelons :

  • meeting de solidarité le 15 octobre à 20 heures (Foyer Saint Martin, avenue Joffre, Colmar) avec la participation de Michel Warshawski cité comme témoin(nous attendons la confirmation de l'éventuelle participation des autres témoins - Eric Hazan et Nicole Kill Nielsen) -
  • Rassemblement devant la Cour d'Appel le 16 octobre à partir de 8 heures.

Égypte : le nouveau pharaon inflexible



Le Point.fr - Publié le 19/08/2013 à 07:09 - Modifié le 19/08/2013 à 10:48

Le Point, mais cela pourrait être le cas de presque tous les médias occidentaux, diffuse là de la propagande pro occidentale, diabolisant les islamistes, donc l'Islam, fait de la manipulation pro israélienne. La pensée unique voulue universelle par le sionisme, celle qui  veut que l'islamisme soit assimilé au terrorisme. Tous les apostats de la terre crient sus au terrorisme, inconscient qu'ils sont, que l'hégémonie (occidentale) est le plus pur des terrorismes. 
La déstabilisation des pays qui n'adhèrent ou qui ne cautionnent pas la politique globaliste et plus précisément américano-sioniste, poursuit deux buts:
·        Œuvrer à la sauve garde de l’état illégal qu'est Israël.*
·        Imposer l'idéologie occidentale, sous des aspects religieux ou ethniques.  
Mais enfin, sommes-nous si stupides que ça ? N'avons-nous pas d'intelligence propre ? Ce que l'armée égyptienne à fait là, est, ni plus ni moins, qu'un coup d’état militaire, comme l'on fait toutes les armées du monde pour y installer une dictature, plus ou moins dure. Coup d’état fomenté et financé par la CIA. Le chantage que les USA exercent sur l'armée égyptienne porte, simplement, sur la suppression  des subsides que l'Amérique* alloue à l’Égypte, dont l'armée capte la quasi totalité. Ce général, présenté comme le "sauveur", n'est qu'un vulgaire pirate traitre à son pays qui pour sauvegarder ses intérêts personnels ou ceux de sa caste destitue un homme pourtant élu démocratiquement. Élection n'ayant souffert d'aucune irrégularité. Qui somme-nous (Occident) pour dire aux Égyptiens, Syriens, Palestiniens, Irakiens [...] dans quelle société ils doivent vivre! Leur radicalisme, qu'ils soit religieux ou politique ou même les deux, ne représente que le refus de la politique que nous leur imposons.
Qui tire profit de la politique que l'Occident mène au Proche et Moyen-Orient et des subsides que les pauvres américains versent à ces escrocs? Des êtres cupides, traites à leur pays (Zine el-Abidine Ben Ali ; Mohammed Hosni Moubarak...) et en définitive Israël. Qui entre-nous soit dit dicte la politique que l'Amérique doit avoir, par l'influence du lobby juif en Amérique et surtout de ses capitaux. Capitaux que les américains remboursent en armes, technologie militaire et en financement de l’état d'Israël. Sont-ils aussi stupides que nous, je ne le pense pas ils sont simplement ignorants des tenants et des aboutissants de la politique américaine en rapport avec Israël.    

* Les USA, après le 11 septembre 2001 ont mis sur pied une association pour promouvoir et financer la démocratie dans le monde, dans les faits, ce que fait cette association, finance et arme, via la CIA, les oppositions des pays s'opposant ou n'agréant pas la politique américaine et particulièrement celle d'Israël. Le sionisme fomentant les guerres par l'intermédiaire des USA, place les Juifs sur le pinacle où les plus justes d'entre eux devront à nouveau souffrit les affres de la persécution..., mais comment faire autrement? On ne peut pas, pour des raisons idéologiques: tuer, emprisonner, asservir autant de populations que le fait Israël.  

Le chef de l'armée égyptienne, le général Abdel Fattah al-Sissi, a promis aux islamistes qui ont choisi la violence une riposte "des plus énergique".

Même un apprenti morphologiste affirmerait : "L'hypocrisie est inscrite sur son visage"

Après les violences qui ont fait près de 800 morts en Égypte en cinq jours, le chef de la toute-puissante armée et nouvel homme fort du pays a juré que l'Égypte ne "cèdera(it)" pas face à la "violence" des islamistes, tandis que les représentants des 28 États membres de l'UE devaient se réunir lundi à Bruxelles pour se pencher sur la crise égyptienne. Le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui s'exprimait pour la première fois dimanche depuis le carnage de mercredi (600 morts) devant des centaines d'officiers de l'armée et de la police, a promis aux islamistes qui ont choisi la violence une riposte "des plus énergique", sans considération apparente pour le tollé déclenché dans les pays occidentaux dont certains parlent de "massacres".

Lundi, à Bruxelles, en prélude à une possible réunion des ministres des Affaires étrangères, se tiendra une première rencontre diplomatique de haut niveau pour examiner la situation en Égypte. Dimanche, les dirigeants de l'Union européenne, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, ont averti le gouvernement égyptien que l'UE était prête à "réexaminer" ses relations avec l'Égypte s'il n'était pas mis fin aux violences. Ils estiment que la responsabilité d'un retour au calme incombe à l'armée et au gouvernement.

Geste d'apaisement
Au Caire, dans ce qui apparaît être un geste d'apaisement, le gouvernement a interdit les "comités populaires", ces milices de jeunes armés prenant pour cible tous ceux dont ils pensent qu'ils sont des islamistes - hommes portant la barbe ou femmes intégralement voilées - ainsi que les journalistes étrangers qu'ils accusent de défendre le camp du président Mohamed Morsi, déposé par l'armée. Après les avoir laissés agir pendant des jours, le gouvernement les a accusés dimanche de mener des actions "illégales".

La police égyptienne a aussi annoncé le décès dimanche de 36 détenus islamistes, asphyxiés par du gaz lacrymogène pendant une tentative d'évasion selon la police égyptienne. Ces 36 détenus, tous des Frères musulmans, la confrérie de Mohamed Morsi, ont péri asphyxiés par les grenades de gaz lacrymogène tirées dans le camion qui les transportait dans l'après-midi vers une prison près du Caire, parce qu'ils avaient kidnappé un officier de police et tentaient de s'évader, a affirmé le ministère de l'Intérieur. Le convoi transportait plus de 600 prisonniers islamistes.

Mobilisation en baisse
Les Frères musulmans ont pour leur part révisé à 35 le nombre de prisonniers tués, alors que l'Alliance contre le coup d'État, qui organise les manifestations, avait auparavant dénoncé un "assassinat" et parlé de 52 détenus tués. "Le meurtre de 35 prisonniers, des manifestants anti-coup d'État, confirme la violence intentionnelle visant les opposants au coup d'État et l'assassinat de sang-froid dont ils sont les cibles", indique la confrérie dans un communiqué en anglais. La mobilisation des pro-Morsi a semblé marquer le pas dimanche, les manifestants redoutant sans doute davantage de morts dans leurs rangs décimés depuis cinq jours. Ils avaient annoncé neuf manifestations au Caire, mais les ont quasiment toutes annulées "pour des raisons de sécurité" dans la soirée.

Plus d'un millier de manifestants et cadres des Frères musulmans ont été arrêtés en cinq jours, selon le gouvernement. Le pays était toujours sous état d'urgence et couvre-feu. L'armée bloquait avec ses chars les grands axes de la capitale, tandis que le ministère des Biens religieux a annoncé que les mosquées seraient désormais fermées en dehors des heures de prières, tentant ainsi d'éviter les rassemblements. Les pro-Morsi avaient appelé samedi à une semaine de manifestations, mais ils ne sont pas parvenus à mobiliser depuis, seuls quelques groupes de manifestants ayant bravé le couvre-feu.

Deux camps irréconciliables
Depuis que l'armée a destitué et arrêté le président Morsi, le 3 juillet, l'Égypte est ensanglantée par des scènes de guerre inédites et divisée en deux camps qui semblent désormais irréconciliables : d'une part les Frères musulmans et de l'autre les partisans de la solution sécuritaire de l'armée, qui l'a emporté sur les rares voix prônant le dialogue au sein des nouvelles autorités. Les violences ont atteint un niveau jamais égalé dans le pays, où les forces de l'ordre ont désormais l'autorisation d'ouvrir le feu sur les manifestants violents : mercredi, journée la plus meurtrière de l'histoire récente de l'Égypte, environ 600 personnes avaient péri, notamment dans la dispersion de deux sit-in pro-Morsi au Caire.
Deux jours plus tard, lors du "vendredi de la colère", 173 personnes ont été tuées, en majorité des manifestants. Au total, 70 policiers ont trouvé la mort en cinq jours dans ces violences. Le pouvoir répète qu'il "combat le terrorisme" des Frères musulmans, la confrérie qui avait remporté haut la main les législatives de début 2012, un an après la révolte populaire ayant provoqué la chute d'Hosni Moubarak. Alors que les télévisions publiques comme privées affichent désormais en permanence le logo "l'Égypte combat le terrorisme", en anglais à destination de la communauté internationale, et que la presse, unanime, dénonce un "complot terroriste" des Frères musulmans, le gouvernement continue d'assurer que les membres de la confrérie pourront participer au processus de transition prévoyant des élections début 2014, à l'exclusion de ceux qui ont "du sang sur les mains".
Embarras international
Les principaux dirigeants des Frères, dont leur guide suprême en fuite Mohamed Badie, seront jugés à partir du 25 août pour "incitation au meurtre". Londres et l'ONU ont dénoncé un "usage excessif de la force", alors que Berlin a appelé au "dialogue" pour éviter la "guerre civile", la chancelière Angela Merkel estimant qu'un arrêt des livraisons d'armes était un moyen de pression approprié. Des sénateurs américains, dont l'influent républicain John McCain, ont demandé que les États-Unis suspendent la substantielle assistance militaire - 1,3 milliard de dollars par an - à l'Égypte après le "massacre".
En revanche, l'Autorité palestinienne, la Jordanie, l'Irak et surtout Riyad ont affirmé soutenir le pouvoir égyptien. Le Qatar, principal soutien des Frères musulmans, a dit aider l'Égypte et non la confrérie, affirmant vouloir corriger des "conceptions erronées". À l'issue d'une année de présidence, Mohamed Morsi était accusé par ses détracteurs et des millions de manifestants d'avoir accaparé le pouvoir au profit des islamistes radicaux et achevé de ruiner une économie déjà exsangue.


Nous sommes le dimanche 25/08: Les médias parlent d'Hosni Moubarak comme de quelqu'un de finalement très acceptable et du procés des Freres Musulmans, parlent de l'ex Président déchu alors qu'il à été renversé par un coup d’état militaire. Cet Occident là est à l'origine de les maux  de cette terre, il n'y a pas de régime politique parfait, c'est une évidence, mais vouloir imposer son idéologie en fomentant des conflits, seul les escrocs occidentaux pouvaient le faire.
En Tunisie, la "rue"  demande la démission du Gouvernement islamiste élu. 
Mais au-delà quel être inintelligent peut douter de "l’intelligence" exercée par le sionisme via la CIA et les USA. L'Europe, comme toujours, n'est que le faire valoir de ces escrocs de la condition humaine. Seul  les véritables bénéficiaires du système et les cons peuvent encore aujourd'hui abonder dans le sens de cet Occident va-t-en-guerre, manipulateur, criminel [...] à l'origine du mal être sur terre. La démocratie ne peut s'imposer par les armes ou la fourberie, elle ne peut qui'être pries en exemple et l'exemple que l'Occident donne ne peut qu'engendrer le dégout et la rébellion contre tous ceux qui pensent ^être sur terre pour amasser des richesses volées ou escroqués à ceux qui, à la sueur de leur front, ont transpiré pour les gagner. la finance quelle soit juive ou non est la principale cause de ce désordre.