samedi 19 avril 2014

Légitimité et fausseté du retour palestinien et juif



L'Honteuse réalité du nommé «Droit au retour» des juif en Palestine

Ce "post" (un peu long cependant, mais qui en vaut la peine) éclaire le conflit israélo/palestinien sous un aspect nouveau. Et infirme  toutes les allégations avancées jusqu'ici par le sionisme, mais aussi par les autorités religieuses qui : lors de l'Assemblée des rabbins de France en  1936 prit la résolution de favoriser l'immigration des Juifs en Palestine. Le Consistoire ne pouvait pas ignorer les mensonges et manipulations dont le sionisme devait se prévaloir pour tromper les instances et populations internationales. Les autorités religieuses et les organisations pro sionistes avec les autorités israéliennes sont responsables des crimes commis en Palestine. Il faudra un jour se souvenir de cela.
Il nous éclaire, aussi, sur le caractère intrigant, cupide, manipulateur, belliqueux, de ce contingent qu'abrite la religion israélite à l'origine, n'en doutons pas, de leur historiographie mouvementée.
Il démontre aussi, la connivence internationale avec le sionisme et la responsabilité de l'Occident dans le colonialisme Juifs de la Palestine. Installation en Palestine, qui aurait pu être acceptable, si le projet sioniste avait inclus le peuple originel de Palestine au lieu qu'il se réalise en le spoliant de sa terre, de ses biens, avec, comble de la duplicité, des arguments mythologiques (et avouons-le: sonnants et trébuchants) pour convaincre nos dirigeants politiques et économiques remarquables par leur cupidité, pire encore par leur illumination communautariste. 

Et pour se rendre compte de la nocivité du sionisme lisez :  

http://bestofactus.blogspot.fr/2014/04/iran-le-pays-ou-les-juifs-sont-le-plus.html


02-04-2014

Une des erreurs les plus scandaleuses de l’idéologie et de la propagande sioniste est celle qui affirme l'existence d'un «peuple juif» qui aurait le droit de l'Alia, ou "retour" en Palestine (Israël pour le sionisme) d' ce prétendu peuple, aussi selon le sionisme, a été expulsé depuis plus de 20 siècles. Rien dans l'histoire documentée et universitaire atteste de l'existence d'un tel peuple ni de son droit au retour nulle part, et moins encore en Palestine, terre dont ce peuple imaginaire, selon ses propres mythologies et ses propres textes sacrés, avait posé le pied sur la terre de Palestine en tant qu'envahisseur, occupant étranger et usurpateur, et qui a toujours été en guerre avec la population autochtone palestinienne qui existait ici qui possédait une grande civilisation et villes fortifiées depuis 7000 ans avant l'arrivée des Juifs en 1240 avants J.C.

En ce moment il y a lieu la stagnante et à point d'exploser en mille morceaux l'actuelle et démentielle ronde de négociations entre l'Autorité palestinienne et Israël, qui devrait prendre fin d'ici un mois. Ni l'insistante intervention personnelle de Brarak Obama ni les marathoniens et incessants voyages au Moyen-Orient de son secrétaire d'État, John Kerry, n'ont servi à sauver ces négociations. La cause de cet irrémédiable échec -comme l'échec de ces négociations tout au long de ces 20 ans de sessions et rencontres surréalistes depuis les accords d'Oslo- est, entre autres choses, l'insistance d'Israël sur la nécessité pour les Palestiniens de reconnaître Israël comme « Etat exclusivement juif » et en même temps, que les refugiés palestiniens abandonnent le droit au retour sur leurs terres et maisons en Palestine, d'où ils ont été expulsés en 1948 par la violence, au bout des fusils mitrailleurs et au travers de nombreux massacres commis alors par le nouvellement implanté Etat d'Israël. Ces deux exigences israéliennes et d'autres non moins insultantes (comme la perte du contrôle de l'espace aérien, du sous-sol et des frontières extérieures du futur Etat palestinien sous domination israélienne) rendent impossible tout accord entre les palestiniens occupés et les occupants israéliens.
Cela parait, pour un être normalement constitué (non fanatisé) une évidence. Ce sont les principaux écueils, que pourtant l'Occident, les USA et l'Europe cautionnent et ont cautionné. Ces démocrates d'opérette ont, non seulement cautionné, mais ont aussi avalisé les crimes que ces exigences engendrent. Je n'oublie pas la France, pays où réside la plus grande communauté israélite d'Europe et qui pour parvenir à "masquer" ces crimes, doit répandre la pensée unique* (il n'y a pas un débat, où la présence de sionistes fait défaut) ; museler les medias (lorsqu'ils ne sont pas à sa solde) ; corrompre nos dirigeants politiques ou rappeler leur "devoir communautariste" ; manipuler les populations.
*L'intelligentsia sioniste intrigante à souhaits (dont il est inutile de citer ici, certains ouvertement, d'autres plus pernicieusement) répand sans vergogne des mensonges et vérités tronquées, basées sur une sémantique perfide et hypocrite.   

Le président du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a insisté récemment sur la nécessité pour la communauté internationale de reconnaître l'exclusivité de l'identité de l'Etat juif d'Israël. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, dans un discours à Jérusalem-Ouest, le 21 Mars 2013, devant la jeunesse israélienne, a exigeait des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël comme un Etat juif. Honteux de la part d'Obama et Washington, mais normal et routinier si l'on considère que le sionisme est le maître de la Maison Blanche et de ceux qui l'habitent. La chose ahurissante dans tout cela, c'est que ni l'Administration américaine ni aucune autre puissance ou pays occidental n'ont jamais officiellement reconnu Israël en tant qu'Etat juif exclusif.

Cette illusoire et diamétralement irrationnelle posture d'Israël signifierait que le sionisme, qui est la seule force qui domine en réalité en Israël, veut s'arroger le droit incontestable d'importer en Palestine des envahisseurs en provenance de partout dans le monde sous le prétexte stupide qu'ils sont Juifs. Américains, Russes, Polonais, Allemands, Argentins, Marocain, Chinois, Ethiopiens, etc. Sont venus et continuent d'arriver en Palestine occupée et sont dotés de tous les droits de la citoyenneté israélienne immédiatement, sous le faux et simple prétexte qu'ils sont les descendants de juifs qui vivaient en Palestine il-y-a plus de deux mille ans. Dans le même temps, la mentalité sioniste, criminelle (quelque soit l'axe historique de la vision) consiste déposséder et spolier les Palestiniens, expulsés par le propre Etat d'Israël qui n'a que 65 ans d'existence, et qui refuse le droit au retour, sur leurs terres et maisons, d'où ils et leurs ancêtres ont vécu plus de 10.000 ans. Comment pouvez-vous négocier avec ceux qui ont une mentalité et l'idéologie si malpropre, inhumaine et raciste comme est le sionisme ? (La résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations Unies a adoptée le 10 Novembre 1975, assimilé le sionisme au racisme en général et avec l'apartheid sud-africain en particulier, et a appelé à son élimination, appréhendée comme une forme de discrimination raciale). La communauté internationale ne reconnaît pas Israël comme Etat juif, parce que cela conduirait inévitablement à l'expulsion du pays d'un million et demi de Palestiniens qui sont musulmans et chrétiens. C'est à dire un nouveau nettoyage ethnique comme en 1948. Outre conduirait à l'expulsion des Palestiniens de Jérusalem-Est, occupé par Israël a annexé unilatéralement à l'état raciste depuis 1984, sans que l'annexion ait été reconnue par aucun pays.

Retour du «Peuple juif» en Palestine?


Mais concentrons-nous ici sur le caractère fallacieux du sionisme dont nous avons parlé au début: Un prétendu «peuple juif» qui retournerait à «leur patrie» que Dieu lui-même leur en a attribué la propriété. (Excusez du peu) Existe-t-il, un tel peuple juif ? Voyons.

Dans mon dernier article, sous le titre de "Jérusalem, la ville sainte de l'Islam et le Christianisme -La mystification de l'Histoire Juive de la Ville", je pense l'avoir démontré au travers de nombreuses sources juives que, rien dans Jérusalem ni dans tout le territoire palestinien présente un seul indice fiable et documenté de la présence de vestiges archéologiques Juifs en Palestine. Je ne nie pas que les Juifs aient été en Palestine vers 1240 avants J.C., mais toujours sous leur condition d'envahisseurs et occupants étrangers qui, selon leurs propres textes sacrés, sont venus à cette époque à une terre, Canaan (Palestine) qui avait alors une civilisation depuis longtemps et profondément enracinée depuis plus 7000 ans. Tout au long de leur séjour en Palestine, les Juifs étaient en guerre avec les peuples autochtones palestiniens luttant pour expulser les hébreux étrangers.

L'hebdomadaire français, Le Monde Diplomatique, dans son numéro du 16 Août 2008 faisait une très intéressante exposition du livre de Shlomo Sand, professeur d'histoire à l'Université israélienne de Tel Aviv, intitulée "L'invention du peuple juif".

"D'où vient cette interprétation de l'histoire juive ? ", se demande l'auteur de l'exposition précité sur cette histoire juive imaginaire, fantaisiste et méticuleusement enchaînée du peuple juif initiée avec Abraham et se termine avec le « retour des Juifs " en Palestine. «C'est l'œuvre, poursuit l'auteur, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l'imagination fertile inventa, sur la base de fragments de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchainement généalogique continu pour le peuple juif. En synthèse, en soixante ans (d'existence d'Israël) l'histoire nationale a mûri très peu, et certainement évoluera très peu à court terme. Pourtant, les faits mis à jour par les développements de la recherche posent a priori, à tout historien honnête, des questions étonnantes qui sont néanmoins fondamentales. Pouvons-nous considérer la Bible comme un livre d'histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Marcus Jost et Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la considèrent ainsi : à leurs yeux, l'Ancien Testament se présente comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du Premier Temple".

Ils nient aussi que la Torah et l'Ancien Testament soient des sources historiques un minimum fiables pour les historiens juifs de nos jours de la dimension d'Isaac Asimov ("terre de Canaan», Alianza Editorial), Raphael Patai (auteur avec Robert Graves de "Les Mythes hébreux" Alianza Editorial), archéologues américains comme Neal Asher Silberman et israéliens comme Israël Finkelstein (Finkelstein et Silberman sont co-auteurs de "la Bible dévoilée: Nouvelle vision archéologique de l'Israël antique et l'origine de ses textes sacrés" Siglo XXI Editions), Shlomo Sand (L'Invention du peuple juif - Éditorial Akal), etc. En plus d'une multitude d'historiens et de chercheurs occidentaux non-juifs qui nient également toute valeur historique ou universitaire de la Torah et de l'Ancien Testament.

"Dans les années 80 la terre tremble, secoué par ces mythes fondateurs. Les découvertes de la nouvelle archéologie contredisent la possibilité d'un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n'a pas pu libérer les Hébreux d'Egypte et les conduire à la «terre promise» pour la simple raison qu'à ce moment-là "la terre promise" était sous domination Egyptienne. En plus, aucune trace d'une révolte d'esclaves est considéré sous le règne des pharaons, ni d'aucune conquête rapide du pays de Canaan par des éléments étrangers. Il n'existe pas non plus aucun signe ou souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décade écoulée montrent l'existence, à cette époque, de deux petits royaumes: Israël, le plus puissant, et de Judée. Les habitants de cette dernière  non pas souffert, non plus, l'exil au VIe siècle avants notre ère. Seules ses élites politiques et intellectuelles durent s'installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naquit le monothéisme juif. Quant à l'exil des années 70 de notre ère, c'est-il réellement produit ? Paradoxalement, cet «événement fondateur» dans l'histoire des Juifs, qui est à l'origine de la "diaspora", n'a pas conduit à moindre travail de recherche. Et pour une raison très prosaïque : les Romains n'ont jamais expulsés aucun peuple de la région de Méditerranée orientale » (Source : L'Invention du peuple juif, Shlomo Sand)..

Selon Moshe Machover, mathématicien, philosophe et écrivain israélien nationalisé britannique, l'idée d'un peuple juif est "une fausse idée promue par l'idéologie sioniste: le mythe que les Juifs à travers le monde sont une nation ancienne, exilé par la force de leur ancienne patrie, la terre d'Israël".
Ce que je crois, contrairement à ce qu'affirment certains juifs, plus ou moins fanatisées ou tout simplement illuminés, qui avancent que l'installation des Juifs en Palestine est un droit que la de la Shoah leur accorde.
La création du sionisme par Theodore Herzl date de 1897. La Shoah, je le rappelle eut lieu entre 1939 et 1945.
Il ne s'agit donc pas de faire l'apologie du nazisme, mais d'admettre la possibilité que le Génocide des Juifs par les nazis, ait pu être généré par la création d'une idéologie concurrente avec le même idéal sectaire.
Trop de juifs ignorent leur propre histoire réelle, pour s'approprier fanatiquement d'une la réalité biblique romancée...C'est le caractère intrigant et cupide de la secte sioniste que la communauté abrite qui, s'y adossant réclame les privilégies qui, d'après eux, leurs sont dus. La religion n'est pas l'histoire, les mythes doivent rester des mythes... Qui aurait l'idée de confondre les mythes grecs ou romains avec l'histoire ? Le Consistoire israélite l'à pourtant fait ! Y compris si la sémantique employée est plus absconse.

Dans un article intitulé «Mythes sionistes: hébreux ou juifs ?», publié par sinpermiso.info, le 7 Juin 2013, Machover souligne que «la totalité des Juifs ne constituent pas une nation au sens moderne du terme, ni ont été une nation au sens contemporain depuis plus de 2000 ans". Machover est l'auteur conjointement au socialiste israélien émigré au Royaume-Uni, Akiva Orr, Paz, Paz cuando no hay Paz (Paix, Paix quant il n'y a pas de paix) qui est une œuvre contraire du projet sioniste d'un Etat juif. (Publié en Israël en hébreu en 1961, réimprimé en 1999 par les éditions Israël Bokhan et publié en anglais au Canada, en 2009).

Celle-ci et d'autres autorités académiques, israéliennes, juives non sionistes, traitent en réalité de démontrer le faux concept inventé et promu par l'idéologie sioniste, qui est le plus raciste qui n'aie jamais d'existé dans notre monde, essentiellement basée sur le mythe que les Juifs qui existent aujourd'hui dans le monde sont une nation ancienne unique, qui depuis 2000 années a été exilé par la force de son ancienne «patrie», la terre d'"Israël", à laquelle "ils sont revenus", merci au projet sioniste.

Qui est Juif ?
Le Monde Diplomatique résume le quatrième chapitre de "L'invention des Juifs" de Shlomo Sand, résumée duquel nous extrayons les deux textes suivants, entre-guillemets pour une valeur maximale au moment d'éclaircir que l'immense majorité du peuple juif actuel et les peuples juifs postérieurs à l'an 70 (destruction de Jérusalem et du second Temple juif par le romain Titus), n'ont rien à voir avec les origines sémites ou abrahamiques, ni hébraïques, comprenant dans ce dernier terme le groupe d'envahisseurs de Canaan qui traversèrent le Jourdain sous le commandement de Josué (ou Joshua), après la mort de Moïse, comme rapporté par la Torah (Torah ou Pentateuque) et l'Ancien Testament, mais en soulignant que de nombreux historiens et archéologues juifs et non-juifs du XXe siècle et jusqu'à présent, comme nous l'avons vu ici, rejettent la fait que Tito ait expulsé de Palestine aucun groupe de ses habitants:

"A défaut d'exil de la Palestine romanisée, d'où viennent les nombreux Juifs qui peuplent la Méditerranée depuis l'Antiquité ? Derrière le rideau d'une historiographie nationale se cache une surprenante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avants notre ère,  à la révolte de Bar Kochba au IIe siècle après J.C., le judaïsme fut la première religion qui pratiqua le prosélytisme. Les Hasmonéens avaient converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituraeans de Galilée, annexées au "peuple d'Israël". Partant de ce royaume judeohelenista, le judaïsme se propagea à travers le Moyen-Orient et la Méditerranée. Pendant le premier siècle de notre ère surgit, dans le Kurdistan actuel du royaume juif d'Adiabeno qui, en dehors de la Judée, n'à pas été la dernier royaume à se "judaïser": d'autres l'on fait plus tard. Les écrits de Flavio Josèphe ne sont pas le seul témoignage de l'ardeur du prosélytisme juif. La Mishna et le Talmud autorisent cette pratique de la conversion. La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, n'a pas mis fin à l'expansion du judaïsme, mais l'à poussé a la marge du monde culturel chrétien. Au Ve siècle est apparue, dans le territoire actuel du Yémen, un royaume juif vigoureux sous le nom de Himyar, dont les descendants ont conservé leur foi après la victoire de l'islam et jusqu'aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes rendent compte de cette existence, au VIIe siècle, des tribus berbères judaïsés : face à l'avancée arabe, qui atteignit l'Afrique du Nord à la fin du même siècle, apparait la figure légendaire de la reine juive Dihyael Kahina, qui intenta de les arrêter". (Sand)

"La conversion de masse la plus significative a eu lieu entre la mer Noire et la mer Caspienne: que comprend l'immense royaume khazar au huitième siècle. L'expansion du judaïsme du Caucase à l'Ukraine actuelle a engendra de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle ont rejeté en grande partie vers l'Europe orientale. Là, avec les Juifs des régions slaves du sud et les territoires actuels allemands, a jeté les bases de la grande culture yiddish. Ces récits des origines multiples des Juifs figurant, de manière plus ou moins précise, dans l'historiographie sioniste jusqu'aux années 60: progressivement l'Iran mis à l'écart avant de disparaître complètement de la mémoire publique en Israël". (Sand)

Cela signifie simplement, que depuis l'apparition du judaïsme, n'importe qui, de n'importe quelle race, pourrait, et peut aujourd'hui, être converti à cette religion.
De plus, si nous prenons ces juifs qui croient dans les prophéties et les mythes abondants qui peuplent les pages de la Torah et de l'Ancien Testament, beaucoup d'entre eux nient fermement que Dieu (Jéhovah, Yahvé ou Yahweh) ait promis aux Juifs le retour en Palestine dans notre temps, mais c'est toujours référé, comme dans Jérémie 29:10-13, 31:5-25 et 30:1-3 au retour des Juifs à Jérusalem depuis Babylone où ils ont été amenés en 587 avant JC par Nabuchodonosor II. Comme le disent également ces Juifs négationnistes de l'Etat d'Israël que Yahvé n'a jamais dit un mot au sujet de la reconstruction au Jérusalem d'aujourd'hui d'aucun temple juif, mais qu'il se referait à la reconstruction du Second Temple après le retour des Juif en Babylone, et ainsi de cela a été. (Jérémie 30:18)

Dans cette même ligne de nombreux théologiens chrétiens expliquent les textes de la Bible marqués, comme c'est le cas de l'Institut de Théologie de la Lagune, au Mexique, que le 24 Novembre 2009, a publié sur son site Web un texte long et détaillé, en ce sens, en disant Par exemple: « Dieu a restauré les Juifs de Babylone, comme Ezéchiel et d'autres l'ont prophétisé, et ainsi, ces promesses ont été accomplies comme Dieu l'avait dit. Nous ne devons donc pas, chercher un temps encore futur où Dieu va restaurer les Juifs à leur patrie. Il a accompli toutes ces promesses à l'époque de l'Ancien Testament et il ne lui reste aucune obligation de donner aux Juifs une patrie. Cette idée requiert que l'on sorte de ces passages ce qui n'a jamais été présent. Le fait qu'une partie des ces terres appartenaient anciennement a des Juifs, et qu'aujourd'hui leur soient données n'est pas, en aucune façon, un accomplissement de la prophétie. Dieu n'a rien dit sur le fait d'aller ou ne pas aller à leur ancienne terre". Notez que dans ces textes les éditeurs se réfèrent à la Palestine dans l'antiquité comme "leur ancienne patrie" et autres expressions similaires, alors qu'en réalité, cela n'a jamais été, et, en plus, quand ils étaient là jamais ils n'ont été les seul, mais conjointement avec les peuples autochtones de Canaan, qui luttaient sans cesse contre les envahisseurs Hébreux. Qui tourne les pages de l'Ancien Testament (en particulier pour Les quatre derniers livres du Pentateuque) se rend compte rapidement du nombre de massacres et destructions menées par les Hébreux dans le pays de Canaan et dans les rangs du peuple qui, encore une fois, avait atteint un haut niveau de civilisation au long de ses 7000 années antérieurs à 1240 JC date du début de l'invasion hébreux de la Palestine.

Quoi qu'il en soit, les Juifs d'aujourd'hui n'ont aucun droit sur ​​la Palestine.

Comme on le voit, il est plus que prouvé, documenté et académiquement soutenu le fait que les Juifs d'aujourd'hui n'ont pas le droit de posséder le territoire palestinien et encore moins a s'y implanter sans par des moyens militaires, l'Etat d'Israël. C'est à dire, sans donner la moindre importance à la véracité du contenu de la Torah et de l'Ancien Testament, aucun Juifs non palestinien a le droit de s'installer en Palestine, s'appropriant des prétextes et allégations sionistes concernant de simples hallucinations qui n'ont aucune valeur ni pour les Palestiniens, ni pour aucun autre peuple Arabes ou Islamique, et encore moins pour la Communauté Internationale dont la posture a été exposée de manière transparente au regard de la loi internationale, comme nous le verrons plus en avant.

Le sionisme et Israël ont une logique et une politique abusive sans illimites pratiquée régulièrement devant la communauté internationale, violant largement la légalité internationale. Cela n'est rendu possible que grâce au soutien illimité de Washington, sans laquelle Israël ne compterait dans ce monde ni pour une pelure d'oignon, et aurait  dure le temps d'un bonbon dans un jardin d'enfants. Cette logique et cette politique sioniste a conduit à une législation israélienne raciste, qui permet à tout Juif partout dans le monde de "retourner" et immédiatement obtenir la citoyenneté israélienne. Toute personne ayant au moins un grand-parent juif et qui n'ait pas changé de religion obtient la citoyenneté israélienne par la loi et avec peu de paperasse.
C'est-a-dire, tout résident de Buenos Aires peut se convertir au judaïsme un mardi et "retourner" le jeudi suivant à Israël pour revendiquer des droits en Palestine par des hypothétiques et éloignées «ancêtres» de Canaan et commencer, une fois installé sur une colonie juive aux alentours de la ville occupée de Naplouse, par exemple, pour tuer des Palestiniens en toute impunité. C'est exactement ainsi d'absurde, surréaliste et criminel, sans aucune exagération, même si c'est difficile à croire. Sinon, demandez a ces auteurs israéliens, nommés Grossman, Wiesel, etc. tant pleurnicheurs en rejetant le droit au retour des Palestiniens et de défendre celui des Juifs, si un seul de ses ancêtres d'avants le XXe siècle a posé le pied une seule fois sur la terre de Palestine.

Toutefois, bien sûr qu'il y a des juifs véritablement palestiniens, comme il y en a dans tout le monde arabe. Les juifs de Palestine ont toujours été, et sont encore, en Palestine ou dans les pays environnants. Des juifs palestiniens il y en a toujours eu et sont comme le reste des palestiniens musulmans et chrétiens. Enfant, j'ai connu de près les Juifs Samaritains (palestiniens) du mont Garizim à Naplouse (Cisjordanie), avant que la zone ait été occupée par Israël en 1967. Depuis toujours ont été là, palestiniens comme les autres, personne ne les a maltraité le long des nombreux siècles. Le 19 Octobre 2013, l'agence d'information britannique, Reuters, a publié une dépêche datée précisément du jour de la célébration sur ​​le mont Garizim, de la minorité juive des Samaritains des fêtes Sukkot (Tabernacles) commémoration de la traversée du désert par les juifs guidés par Moïse après la sortie d'Egypte. Dans cette dépêche, le Grand Rabbin de Samaritains, Wasef Abdallah a déclaré à Reuters que ces fêtes "sont la commémoration de la sortie de Moïse d'Egypte, avec 70 personnes". Soulignant 70 personnes seulement. Le rabbin Wasef a poursuivi disant: «Nous, de la communauté samaritaine nous ne nous voyons pas comme une minorité dans la société palestinienne, parce que nous faisons partie du peuple palestinien. C'est vrai que nous sommes une petite communauté, mais nous faisons partie de ce peuple».
D'autres juifs se sentent également palestiniens et arborent le drapeau de la Palestine, fait jalousement occultée par les propagandistes d'Israël. Dans ce contexte, il convient de noter le cas de la secte juive, Neturei Karta fondée en Palestine en 1938.

"Le nom de Neturei Karta a été donné à un groupe de Juifs orthodoxes à Jérusalem qui a refusé, et refusent toujours de reconnaître l'existence ou de l'autorité de l'«Etat d'Israël» et a fait, et le fait encore, un principe de démontrer publiquement leur position, la position de la Torah et du judaïsme authentique et sans altération». (Source: le portail Neturei Karta internationale http://www.nkusa.org). Les membres fondateurs de cette communauté étaient les descendants de juifs hongrois installés à Jérusalem au début du XIXe siècle. Il n'existe pas de chiffres fiables sur le nombre de membres à l'heure actuelle, mais plusieurs sources israéliennes affirment qu'ils sont plusieurs milliers de Juifs. Dans une manifestation d'orthodoxes religieux juifs, récemment organisé par Neturei Karta contre le consulat israélien à Montréal (Canada), le porte-parole des manifestants qualifie l'état d'Israël comme «une terrible tragédie pour l'humanité et un crime contre la sainte Torah du Judaïsme

Pourquoi émigrent les Juifs en Palestine ?
Concernant les Juifs occidentaux, qui les a empêchés de «retourner» en Palestine au cours des vingt derniers siècles ? Que répondent à cette question ? Qui les a empêché de «retourner» en Palestine depuis quelle est passé arabe au temps du calife Omar Ben Al-Khattab, il ya 14 siècles ? Il est bien connu que les gouvernements musulmans successifs, tant au Moyen-Orient qu'ailleurs dans le monde, y compris l'Espagne de Al Andalus -qui est le meilleur témoin- les Juifs ont toujours bénéficié d'un excellent traitement leur permettant d'atteindre de positions officielles élevés. Et quand les Juifs d'Europe ont souffert la persécution, par exemple en Espagne, ont fui vers les pays musulmans comme le Maroc, la Turquie, la Tunisie, l'Egypte, etc. où ils sont devenus des citoyens bénéficiant de la protection des califes ou des dirigeants du moment. Il est donc clair que les Juifs européens et américains ne se s'ont jamais senti descendants de ces Juifs sémites et que Jérusalem était pour eux, et l'est encore pour des millions de Juifs qui continuent à refuser de s'installer en Israël, un lieu de pèlerinage et de spiritualité, rien de plus. Mais avec l'émergence du mouvement sioniste à la fin du XIXe siècle, leur a pris a certains Juifs occidentaux la "fièvre du retour" identique à ce que fut la "ruée vers l'or" qui un jour a secoué les colons du Far West. La plupart des Juifs adoptant l'idéologie sioniste et immigrant en Israël étaient des Juifs subissant une persécution politique ou sociale  à travers des situations extrêmes de pauvreté ou la persécution politique sociale, ou pour des situations d''extrême pauvreté dans leurs pays respectifs. Le sionisme leur promettait, dans la fallacieuse de la "terre promise" de l'argent, des maisons, des terres et des conditions de vie raisonnablement confortables, toujours grâce à l'afflux de l'argent européen et américain qui inondait les adeptes du mouvement sioniste depuis le début et a continué inondant Israël jusqu'à ce jour. L'argent avait, et a encore, trois sources inépuisables : les fonds publics des États-Unis, les fonds publics européens, en particulier de l'Allemagne et les dons des grands gangsters juifs américains comme Meyer Lansky, et les grandes familles juives multimillionnaires juives d'Occident, comme Rothschild, Warburg, Lehman, Goldman, Moïse Israël Seif, Koch, George Soros, Bloomberg, la Fridman, Bronfman, la Safra, Dassault, la Rosenbaum, etc. Ces familles ont aidé et continuent d'aider la cause sioniste, volontairement ou sous la contrainte et les menaces en provenance du sionisme et d'Israël.



Quant aux biens qui attendaient et en attente d'immigrants juifs en Israël, tels que la terre et les maisons, la bas étaient les biens des populations de Palestine expulsés de leur pays en 1948 qui ont été "donnés" aux immigrants juifs en provenance de l'Europe nazie et post-nazie, en haillons et sans un sou, pour se saisir, armes à la main, des villes entières, des villages, des terres, des entreprises, des infrastructures, les maisons, les transports, cultures et toutes sortes de biens (argent, bijoux, meubles, etc.) dans le vol a main armée le plus spectaculaire et sanglant de l'histoire moderne. Israël n'a jamais cessé sa politique criminelle de confiscation des terres et des biens palestiniens, qui continué à pratiquer quotidiennement, jusqu'à présent.

Si nous nous fixons sur les émigrations jusqu'aujourd'hui des Juifs en Palestine, nous voyons que récemment implanté par la force ce corps étrange appelé Israël, l'Empire britannique, qui avalisa le projet sioniste qu'a produit la Déclaration Balfour du 2 Novembre 1917, le sionisme s'est chargé de placer en Israël des dizaines de milliers de Juifs irakiens et yéménites qui vivaient dans la pauvreté et des conditions similaires au reste de la population du Yémen et de l'Irak, qui à l'époque étaient sous domination britannique. Pendant ce temps, la France a été chargé de placer dans l'État nouvellement implantées de milliers de Juifs marocains et tunisiens, profitant aussi des conditions de pauvreté dans ces pays, alors sous sa domination. Le désespoir, la pauvreté et la misère ont toujours été des éléments qui ont poussé les Juifs à émigrer vers le nouveau Far West de l'Est, appelé Israël, où ces Juifs les attendait la manne des Rothschild et l'aide économique énorme arrivant en Israël des États-Unis et d'Europe, avec la déjà mentionné ruée vers l'or était plus que justifiée.

Ces facteurs: le désespoir, la pauvreté et la misère sont toujours les principaux facteurs qui poussent ou persuade les Juifs à émigrer en Israël, et non les arguments du Pentateuque et les mythologies du reste de l'Ancien Testament. Toutefois, le sionisme assourdit le monde avec le «retour» des Juifs en Israël dans l'accomplissement des promesses du Yahvé, et ces immigrants qui arrivent en Israël, font semblant de croire aux promesses fallacieuses, quand tout le monde constate depuis de nombreuses années que ceux qui émigrent en Israël, dans l'immense majorité des cas, sont juifs nécessiteux sans moyens de subsistance dans leur pays d'origine, et c'est précisément ce pourquoi ils migrent.
En ce sens, le magazine Jeune Afrique dans son édition 1966 (du 15 au 21 Septembre 1998), déclarait que la crise politique et économique qui a sévi en Russie alors a incité les Juifs de ce pays à migrer en masse vers Israël, "100.000 l'ont fait ce en 1998, comparativement à la moitié en 1997". Selon le journal, le chiffre record de l'immigration juive en provenance des anciennes républiques soviétiques avait été atteint avec l'effondrement politique et économique de l'URSS en 1990-1991 (de 150 000 à 200 000 chaque année) au moment où Gorbatchev s'accordait avec Washington induire des flux migratoires vers Israël qui était la destination préférée des Juifs eux-mêmes, des Etats-Unis, le Canada et l'Europe occidentale. Jeune Afrique a mis là le doigt sur la blessure la plus douloureuse dont souffre le sionisme : La désespérance des juifs, pauvres et nécessiteux qui ne veulent pas vraiment à émigrer en Israël, mais dans n'importe quel pays du prospère Occident. Rien de "Terre Promise" et absurdités sionistes. Cela n'entre pas dans leurs têtes, ni l'immense majorité des juifs le croit.

Israël et les États-Unis ont forcé les Soviétiques à émigrer en Israël et dans aucun autre pays, comme l'ont fait les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Agence juive avec l'exode des Juifs de l'Allemagne nazie, de Pologne et ailleurs en Europe pendant et immédiatement après la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, aux États-Unis et au Canada (ce dernier encore alors, comme aujourd'hui, faisait partie de la couronne britannique et toujours fortement sous la pression de Washington) ont fermé leurs portes à l'immigration juive, il ne restait pas alors une autre destination que d'aller en Palestine. Avec l'effondrement de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, Etats-Unis, le Canada et Israël ont répété le mouvement de la même manière, forcer les Juifs à émigrer en Israël, et seulement Israël.

Ainsi, une chronique intitulée (Israël accordera uniquement des visas aux Juifs soviétiques qui émigrent via la Roumanie ) signé par Herman Tertsch depuis Bonn et publié dans le quotidien espagnol El Mundo le 29 Juin 1988, en pleine opération de démantèlement de l'URSS par Gorbatchev, commençait ainsi: «La décision du gouvernement israélien de canaliser l'émigration juive d'Union soviétique exclusivement en provenance de Roumanie a soulevé de vives protestations de groupes de défense des droits de l'homme. Israël ne concédera aux Juifs qui souhaitant émigrer d'Union Soviétique des visas qui imposent le passage par Bucarest, et non par Vienne comme jusqu'à présent. Cette mesure vise à empêcher que de nombreux migrants décident à Vienne de ne pas poursuivre le voyage vers Israël, comme d'habitude. Les Juifs soviétiques porteurs de visa vers Israël exploitent de l'escale de la capitale autrichienne pour s'établir dans le pays ou pour opter vers d'autres destinations, États- Unis, Canada ou d'autres pays». Selon Tertsch (en 1988): «L'immigration des Juifs en Israël est en baisse depuis des années. En passant par Bucarest, changer de destination est pratiquement impossible à un immigrant de l'URSS. Qu'ils restent en Roumanie n'est pas une option que craignent les autorités israéliennes, en raison de la situation politique et économique dans ce pays ".

Cependant, à cette époque, il s'agissait seulement de 200 a 300 immigrants juifs russes vers Israël, ce nombre est passé en 1989 à un peu plus d'un millier, selon un rapport de la Tribune Israélite, recueillies par Jinuj.net, organe de "instructeurs mouvements de jeunesse juifs" le 17 Août 2001. Selon la source israélienne, le démantèlement de l'Union soviétique en 1990 a tragiquement détruit l'économie russe, le nombre d'immigrants juifs russes est passé à 184,493. En 1991 et 1992, ce chiffre a été dépassé. Comme nous l'avons vu, les juifs russes sont contraints d'émigrer en Israël s'ils voulaient sortir de l'Union soviétique. Démontrant à plusieurs reprises, la spécificité fallacieuse et apocryphe des illusions sionistes sur le «retour souhaité»  des Juifs en Israël, nous avons rencontré Eli Aflalo, ministre israélien de l'Immigration et de l'Absorption, (Absorption ! Drôle de qualificatif pour une immigration) effectuant le tour du monde avec des offres attractives pour que les Juifs déménagent vers la «terre promise» offrant aux Juifs 30.000 dollars, des emplois et cours d'hébreu. (Source: mediterraneosur.es. Février 2009.)

Pourtant, ce qu'Israël fait depuis 1948, et ce que le sionisme fait généralement depuis de l'aube du siècle dernier, est corrompre les juifs pauvres pour qu'ils aillent en Israël. Toutefois, selon la même source, «en Israël vivent plus d'un million d'immigrants soviétiques. Grande partie de cette communauté n'a pas réussi à s'intégrer dans la société israélienne, formant une sous-culture juive éloignée de signes distinctifs juifs». Qui pousse les Juifs soviétiques, contraints à émigrer en Israël en 1990-1991, à revenir des années plus tard vers leur pays d'origine, la Russie. "Pendant des décennies, l'Union soviétique et les pays résultant de sa dissolution a été la principale source de l'immigration en Israël. Cependant, les problèmes politiques de ce pays et la reprise économique ont inversé la tendance. Près de 200.000 Juifs sont retournés vers les terres de l'ex bloc soviétique. (Source: le Tiempo.com 18 Avril, 2009)

Suivant la même ligne nous allons en Argentine, où en Décembre 2001, coïncidant avec la crise économique enregistré dans ce pays, le Gouvernement du président Fernando de la Rua, a imposé la restriction de la libre disposition de l'argent des banques et des caisses d'épargne, qui a duré plus d'un an. C'est-à-dire qu'en 2002 a été l'année du «corralito» ainsi appelé populairement en Argentine ces mesures restrictives. C'est précisément en 2002, que l'émigration des Juifs argentins vers Israël a explosé considérablement, jusqu'à 6300 personnes, cette année, "une année ors série" comme l'émigration juive en Argentine se réfère, selon les déclarations Arie Azoulay, président de la commission sur l'immigration absorption de l'Agence Juive, au quotidien argentin Clarin, publié le 26 Janvier 2004. "Nous devons comprendre que la moyenne d'immigrés argentins dans les années 90 était 800 ou 900 par année », a ajouté Azoulay. L'argent, l'argent et l'argent... il n'ya d'autre motif pour qu'un juif émigre en Israël, dans la grande majorité des cas.
Cela m'inspire une réflexion qui me "trottait" en tête depuis longtemps et qui me faisait penser : "Est-ce que les Juifs, dans leur majorité, sont des citoyens attachées a leur pays et agissent en conséquence ou l'exploitent pour un bénéfice personnel voir communautaire ?" Et nous le constatons depuis longtemps, que les dirigeants politiques et économiques attachés à pérenniser Israël (faisant allégeance au sionisme), comme Laurent Fabius, François Hollande [...], ne mettent pas leurs compétences au service de la Nation, mais, c'est une évidence, se servent delle..., fomentent des guerres, déstabilisent des pays où en arrière plan il y a la sauve garde d'Israël. Comment pourrait-il en être autrement, lorsque nous savons que c'est un Etat illégal, au regard de la Résolution 181 du 26 novembre 1947 voté par l'ONU, obtenu par chantage.     

Les juifs espagnols, environ 40.000, n'échappent pas également à cette hypocrite réalité. La crise économique qui secoue l'Espagne depuis 2008 est à l'origine de l'augmentation du nombre de Juifs émigrant en Israël. Tel que publié dans le journal espagnol El Mundo (elmundo.es) le 25 Juin 2013, l'migration annuelle des Juifs espagnols en Israël au cours des cinq années précédant 2008 a été d'environ d'une trentaine, passant à 47 en 2009, 45 en 2010 et 67 en 2011. L'un de ces migrants est Lune Chacón, madrilène de 19 ans qui en 2011 s'installe à Tel-Aviv "pour surmonter la précarité du travail". Chacón a déclaré ce qui suit à El Mundo : "La chose qui a influencé ma décision était la crise. Le sentiment que maintenant en Espagne lorsque vous avez terminé les études tout ce que vous pouvez espérer, c'est une place dans le Mercadona". (Mercadona, est une chaîne de supermarchés). Selon El Mundo, Chacón reconnaît que "jamais elle n'avait planifié sérieusement de faire d'Israël sa nouvelle maison "jusqu'à la crise à peint en noir le mot avenir" dans son pays d'origine, Espagne, où le chômage général frôle les 25% et celui des jeunes est de 53%.

Avec les exemples de l'Allemagne et de la Pologne dans les années 40, le Yémen, l'Irak, le Maroc et la Tunisie, l'Etat nouvellement implanté d'Israël, la Russie, l'Argentine et l'Espagne dans le dernier quart de siècle, je crois que brandir l'Eternel, Abraham, Moïse, Jérémie et autres mythologies du judaïsme, pour justifier le flux migratoire vers Israël, prend l'eau de toutes parts et n'entre pas, ni avec tous les exploits propagandistes que si brillamment caractérise le sionisme et Israël, qui sans sa formidable propagande aurait la plus miséreuse et ridicule des images, ce qui est sa réelle image.

Le droit au retour des réfugiés palestiniens

Nous, les Palestiniens, nous avons dans nos rangs des gens qui ont été expulsés par la violence de Palestine, ainsi que leurs descendants directs (enfants et petits-enfants) qui depuis des décennies luttent pour retourner dans leur patrie.
Les israéliens occultent jalousement devant l'opinion publique occidentale, en particulier aux États-Unis, (qui les nourrit et les protège) les massacres horribles commis contre les Palestiniens depuis 1937 jusqu'en 1948, puis de 1953 à 1956 et ont continué jusqu'à aujourd'hui, à grande échelle, en particulier au Liban (Sabra et Chatila) et dans la bande de Gaza, qui continue de souffrir massacre après massacre. Sans oublier un instant les nombreux massacres israéliens contre d'autres peuples Arabes comme l'égyptien, libanais, jordanien et syrien.
Israël à fait de ses voisins ses ennemis, mais lorsqu'on connait la duplicité sioniste, comment pourrait-il en être autrement.
Si, les Palestiniens qui veulent retourner en Palestine (ils, leurs enfants et petits-enfants) ont été expulsés à la pointe du fusil par des organisations terroristes juives comme Stern (ou Lehi) d'Isaac Shamir; Irgoun, de Menahem Begin et l'Haganah, de Ben Gourion, qui ont perpétré des massacres et meurtres terrifiants pour terroriser la population palestinienne avant de la forcer à abandonner le pays. Massacres comme Deir Yassin commis sous le commandement de Menahim Begin 9 Avril 1948, dans laquelle les criminels de l'Irgoun sont arrivés a ouvrir, à la chaine, le ventre des femmes enceintes. De ces et d'autres massacres perpétrés par les Juifs en Palestine (d'Ain Azzaitun en Avril 1948 ; de Salahiddin, dans le même mois ; Igret en Décembre 1951 ; Attireh en Juillet 1953 ; d'Abu Gosh en Septembre 1953 ; de Kafr Qasem en Octobre 1956 etc.) il existe d'innombrables documents les relatant.
À cet égard, l'historien israélien émigré au Royaume-Uni, Ilan Pappe, professeur à l'Université d'Exeter, a déclaré dans son article publié dans Between The Lines, en Octobre 2002: «en 1948, le moment le plus glorieux et le plus pervers ont rejoint l' l'histoire juive. Le plus glorieux a était le miracle d'avoir un État ou réaliser le rêve de retourner à la terre après ce qui ressemblaient à 2000 ans d'exil. Le plus pervers était la colonisation, les massacres, les viols, l'incendie  des villages palestiniens, parce que les Juifs ont fait en Palestine ce qu'ils n'avaient pas fait nulle part pendant 2000 années. La mémoire collective israélienne a effacé le temps le plus pervers, dans la distorsion de l'histoire des événements de 48: le terme de (nettoyage ethnique) ou (expulsion violente ) des Palestiniens n'existe pas et ont été remplacés, dans les manuels scolaires, dans le contenus académiques et le discours politique, par une histoire de la libération nationale et glorieuses campagnes, regorgeant d'actes d'héroïsme, de courage et de supériorité. Et cette mémoire collective lutte contre toute personne qui tente de rappeler la réalité, à l'intérieur et à l'extérieur d'Israël".

En outre, contrairement au prétendu "retour des Juifs" basé sur les mythologies dépourvues de tout soutien légal ou académique, le droit au retour des Palestiniens a le soutien total de la communauté internationale depuis l'Assemblée générale de l'ONU (*) a adopté la résolution 194, le 11 décembre 1948, qui exige le retour à la terre des centaines de milliers de Palestiniens ont été expulsés de leurs patrie, quelques mois auparavant, par Israël, en plus de les indemniser. Cette résolution de l'ONU a été confirmée à 135 reprises depuis lors par l'organisme international, sans avoir à faire face à une opposition, à l'exception de l'État d'Israël. Après les accords d'Oslo de 1993 et 1995 les États-Unis a commencé à s'opposer à cette résolution.
Ce qui me fait dire, et que j'ai toujours dit : "la politique étrangère des USA au Proche-Orient est faite à Tel-Aviv en non à Washington".
Dans la résolution 194 de l'organisation internationale des Nations Unies se réfère à la question du retour des réfugiés palestiniens comme une question purement humanitaire. Cependant, ce concept a évolué en 1970, lorsque la résolution de l'ONU 2649 (30 Novembre 1970) se referait au droit au retour des palestiniens non seulement comme une question humanitaire sinon, et pour la première fois, comme appartenant a un Peuple ayant des droits légaux inaliénables à l'autodétermination.
D'autre part, le droit de retour des Palestiniens à leurs terres et maisons est entièrement soutenu par les lois internationales sur la propriété privée, ce qui est inviolable et d'aucune manière supprimé, quelque soit le concept et encore moins pour l'occupation militaire du territoire où se trouvent les biens. C'est un droit qui ne disparaît pas avec le temps, pour longue que soit l'attente, jusqu'à au retour des propriétaires des biens privées ou de leur descendants.

En outre, le droit des Palestiniens à retourner sur leurs terres est entièrement garanti par la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l'ONU a approuvé un jour avant la résolution 194, c'est-à-dire, le 10 Décembre 1948. L'article 13 la Déclaration universelle des droits de l'homme garantit le droit de toute personne à retourner dans leur pays. Le droit international garantit que ce droit ne peut faire l'objet de négociations, accord ou traité politique, de sorte qu'il serait inutile pour Israël de contraindre l'Autorité nationale palestinienne à signer l'abandon de ce droit dans les négociations en cours entre les deux parties, comme Israël le prétend.
De plus, le droit de retour des Palestiniens est un droit collectif, fondé sur le principe de l'autodétermination des peuples qui a été confirmé par l'ONU en 1946 pour tous les peuples du monde. En 1969, l'ONU a réaffirmé ce droit inaliénable (celui de l'autodétermination) pour le peuple palestinien. Dans la résolution 3236 de l'Assemblée générale 1974, l'Organisme universel a réitéré encore une fois que le droit au retour du peuple palestinien est un droit, non adaptable à aucune négociation que ce soit. A cela s'ajoute que l'article 2 du quatrième traité de Genève de 1949 stipule que toute entente entre la puissance occupante et le peuple occupé ou leurs représentants souffre de carence légale, dans le cas qui affecte défavorablement les droits des personnes occupées.
 (*) Le droit au Retour des palestiniens adossé aux résolutions de l'ONU, mérite quelques explications. En effet, l'ONU vota, aussi, la partition de la Palestine, c'est la résolution 181 votée le 26 novembre 1947, qui décida de la dite partition. Suite aux massacres et expulsions par la violence des plus de 700.000 palestiniens par les hordes juives, l'ONU a voté la résolution 194 (une énième résolution restée sans effet) exigeant le retour des populations déplacées, comme le précise d'ailleurs la quatrième convention de Genève, régissant les conflits armées. Dans ces conditions pourquoi accepter la résolution 194 et refuser la résolution 1891 ?  La raison en est très simple si la résolution 194 cherche à réparer un fait illégal, ma résolution 181 a été obtenue grâce au chantage des USA sur les pays du tiers-monde, poussées au crime par le lobby juif américain pro sioniste, donc illégal. Le droit est clair là dessus : tout avantage obtenu par le chantage est de facto caduc. En résume: Israël est un État illégal, puisqu'il a obtenu son statut, d'un chantage. La quatrième convention de Genève précise, également, qu'un pays occupant n'a pas le droit de tirer un bénéfice de cette occupation, qu'il est responsable des populations occupées. Et si Israël tire un bénéfice de l'occupation, il décline la responsabilité des populations occupées. L'exemple de Gaza, nous saute à la figure, où Israël se comporte en parfait nazi.
Mais que le sionisme était l'autre face de la même médaille, si nous l'ignorions nous ne pouvons plus la méconnaitre. Ou alors il faudrait admettre que nous sommes les mêmes assassins. Bush, Obama, Merckel, Sarkozy, Hollande, Fabius, Blair, Cameron [...]