vendredi 16 décembre 2011

111211 Les crimes israéliens.


Israël interdit à un octogénaire de sortir de Gaza avec le corps de sa femme
[ 15/12/2011 - 20:23 ]
Ma’an News



HEBRON — Israël a interdit à un vieil homme souffrant d’un cancer d’accompagner le corps de sa femme qu'il voulait sortir de Gaza par le check point israélien de Erez pour l'enterrer en Cisjordanie, selon les membres de sa famille. 



Le poste d’Erez est le seul point de passage pour piétons entre Gaza et l’état sioniste - Photo : Ma’an

Huda al-Nmoura, de Hébron, est morte durant la visite qu'elle avait fait à ses fils dans la bande de Gaza. Ses fils, Anees and Akram al-Nmoura, qui vivaient en Cisjordanie occupée, avant leur incarcération dans une prison israélienne, et exilés a Gaza après la libération suite aux accords entre Israël et le Hamas sur l’échange de prisonniers.  

Taleb al-Nmoura, le mari de Huda, Mahmoud, s’est rendu à Gaza pour ramener le corps de sa femme, mais, selon sa famille, les autorités israéliennes lui ont interdit de quitter la bande de Gaza sous blocus israélien avec le corps par le check point de Erez, le seul point de passage entre Gaza et Israël (et la Cisjordanie occupée - ndt).  
L’octogénaire a été qualifié de menace à la sécurité d’Israël et on lui a ordonné de retourner à Hébron en sortant de Gaza par le check point de Rafah à la frontière égyptienne, puis de prendre un avion pour la Jordanie pour pouvoir rentrer en Cisjordanie occupée.
  
Sa famille n’est pas sure que le vieux cancéreux puisse arriver à temps pour l’enterrement de sa femme qui aura lieu lundi à midi dans la ville de Dura au sud de Hébron car le voyage par l’Egypte et la Jordanie prend trois jours.

11 décembre 2011 - Ma’an News Agency - Pour consulter l’original :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Dominique Muselet



On pourra épiloguer tant que l'on voudra, mais il est certain qu'Israël y compris ses dirigeants ou encore une grande partie de la population favorable à la politique criminelle de ses dirigeants, population qu'elle soit juive ou non, se conduit en Palestine tel des vauriens, des crapules que seul la puissance de leur armement autorise un tel comportement.
Ce sont des gouvernements qu'il faut dénoncer, c'est une communauté qui ne mérite la chance que la société internationale lui a accordé. Même si elle fut obtenue par le chantage des USA sur les pays du tiers monde lors du vote de la résolution 181 à l'ONU. Bien sur l'idéologie criminelle du sionisme date elle de 1897, la Shoah date elle de 1939/45 le crime que cet génocide représente peut excuser un peu les manquements aux règlements internationaux, dont les juifs rescapés des camps de la mort bénéficient encore aujourd’hui. Le sionisme s'est emparé du crime commis contre les juifs et du remords des criminels occidentaux pour mettre en pratique son dessein criminel. Néanmoins, comment est-il possible que ces mêmes juifs soutiennent encore aujourd'hui les criminels sionistes ? Comment est-il possible que ces êtres ayant obtenu leur droit par les souffrances endurées et qu'ils puissent faire souffrir autant un peuple qui n'est en rien responsable des crimes commis à son encontre. 
Ce soutient est quelque chose que j'estime humainement intolérable et qui rend de fait les juifs complices de ces crimes qu'un jour il faudra payer. Il n'y a pas d'autre issue. L'histoire universelle nous l'a suffisamment démontré.

Néanmoins le comportement des juifs en général, car si en Israël une majorité de juifs soutiennent les criminels sionistes, dans le reste du monde, aussi bien en Amérique qu'en Europe, des juifs non seulement soutiennent mais encore financent cs criminels, pire encore étant donné qu'ils justifient les crimes que commet le sionisme avec plus de force que ne le font les juifs israéliens, cela est aussi humainement intolérable.
Il n'est pas souhaitable pour l'humanité, qu'une communauté, fusse-telle politico/religieuse s'autorise à maltraiter ainsi un Peuple. Il y a eu, c'est vrai, la colonisation occidentale, il y a eu la traite des Noirs [...] mais pouvons-nous au XXI siècle continuer à tolérer ces tares que colporte, principalement, l'Occident ?

Reconnaitre ses tords  est un signe d’intelligence et j'exhorte les juifs à ce pencher sur leur histoire et a espérer qu'ils ne sont pas les seuls responsables des déconvenues qui émaillent leur historiographie. 

La vengeance, la vendetta, qui plus est sur des innocents n'est pas un comportement humain...  






Un jour après l'incendie d'une mosquée à Jérusalem, des colons sionistes brûlent une mosquée à Burqa, L'armée d'occupation ferme les alentours de Naplouse.
[ 15/12/2011 - 12:13 ]

Ramallah - CPI

Des colons extrémistes sionistes ont incendié, aujourd’hui, le jeudi 15/12, la mosquée d’el-Nour dans le village de Burqa, à l'est de Ramallah et el Bireh en Cisjordanie.
Cette attaque des colons intervient un jour après l’incendie de la mosquée Okacha à Jérusalem, dans le cadre d'une série d'agressions sur les mosquées palestiniennes, depuis le début de l'année.

Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant  du Centre Palestinien d’Information qu'un incendie s'est déclaré à la mosquée d’el-Nour, au premier et deuxième étages de la mosquée, au moment où ils arrivaient pour la prière de l'aube aujourd'hui, indiquant que le feu s'était répandu sur une grande partie de la mosquée.
Les fidèles ont affirmé qu’ils été choqués à la vue des slogans hostiles hébraïques et sionistes sur les murs de la mosquée.

Dans ce contexte,  les forces armées de l’occupation ont fermé, dès la matinée du jeudi, les barrages de Hawara et Za'tara devant les véhicules palestiniens, par crainte d'attaques  des colons extrémistes, après que l'armée occupante ait démantelé quatre maisons dans la colonie "Yitzhar",  au sud de Naplouse.

Les forces de l’occupant ont empêché les véhicules palestiniens de la ville de Naplouse de se diriger vers Qalqiliya, en y installant des check-points volants près de la porte d'Anab, à côté de Tulkarem, et de la porte « Tanin » à proximité de la ville de Deir Charaf.

La radio hébreu a déclaré que l'armée sioniste a démantelé les quatre foyers des colons extrémistes, dans la colonie  "Yitzhar", sous le prétexte de la construction sans permis et illégale. Notons que les colons extrémistes sionistes ont brûlé, le mercredi, quatre véhicules dans la ville de Naplouse et Salfit.

Une question se pose : il y a-t-il, réellement, une colonie légale ?





Des soldats et colons sionistes affrontent des Palestiniens au sud d'Hébron. L’armée d'occupation a tiré a balles en caoutchouc et a arrêté deux jeunes.
[ 15/12/2011 - 12:51 ]

Hébron - CPI

Un groupe extrémités sionistes ont pris d’assaut, aujourd’hui,  la zone industrielle, au sud d'Hébron (el-Khalil) et ont attaqué les maisons et les commerces de la région de « Fahs » (examen), au sud d'Hébron (nommée région C), région sous le contrôle des autorités occupantes israéliennes.

«  Ils ont attaqué des passants et lancé des pierres sur des véhicules palestiniens les forçant a s'arrêter, ils ont incendié les pneus empêché des dizaines de jeunes travailleurs d'avancer.», ont souligné des témoins.

Des véhicules des forces armées de l’occupation sont arrivés sur place, où elles ont tiré des balles en caoutchouc sur des jeunes palestiniens et ont lancé des grenades a gaz lacrymogène. L'armée a pourchassé les jeunes hommes et a arrêté deux d'entre eux, à savoir: Arafat Ajjouli (17 ans), et Abdul Rahman Abou Sounaina (21 ans), qui ont été emmenés vers une destination inconnue.

Notons que les colons extrémistes sionistes dans la région d'Hébron ont intensifié leurs attaques contre des Palestiniens, pendant la semaine écoulée, et ils ont attaqué l'entrée de Beit Amr, le camp Aroub et la région de la vallée « Gharws » et ont attaqué les Palestiniens et leurs biens.

Comment est-il possible que ces colons soient fanatisés au point de croire que leur religion leur permet de prendre possession de terres appartenant à quelqu'un d'autre. Je ne connais pas la religion israélite, pas plus que la religion musulmane, mais il me semble que la bonne lecture d'une religion, ne devrait permettre de tels actes...  





Les colons brûlent cinq véhicules Palestiniens près de Ramallah, l'armée d'occupation intervient pour les protéger.
[ 19/12/2011 - 11:24 ]

Ramallah - CPI

Les agression de colons juifs extrémistes continuent dans différents villages et villes de la Cisjordanie, où des dizaines d'entre eux ont envahi, à l'aube d'aujourd'hui, le village de Peten, près de Ramallah, et ils ont mis le feu aux cinq voitures palestiniennes.

Le Président du Conseil Villageois de Peten a souligné que les colons ont incendié des voitures dans le village, d'environ deux heures du matin, et a ajoutant que l'immeuble  ciblé par ces colons était occupé par des commerces et des locataires.
« Juste, environ une heure et demie du matin, on a entendu  des cris et des voix hébreux des colons extrémistes qui ont brulé certaines voitures au village, y compris un camion commercial », a ainsi affirmé Abou Simbel précisant que le camion lui appartient, les gens ce sont précipités pour éteindre le feu, mais n'ont pu éviter que l'incendie brûle les voitures.

Des sources locales ont confirmé que des forces armées israéliennes sont intervenues pour protéger les colons extrémistes, jusqu'a la sortie du village et sans qu’aucun d'entre eux ne soit arrêté, tandis que l'armée d'occupation a remis des convocations aux citoyens pour interpellation, y compris Abou Simbel.

Il est à noter que les colons extrémistes violent systématiquement les droit des palestiniens. Leurs attaques contre les palestiniens, ont très souvent lieu durant les premières heures du jour, puis s'enfuient en direction de la route de contournement à proximité du lieu de leur crime, route interdite aux palestiniens, bien entendu.

Comment croire les autorités israéliennes ou encore l'intelligentsia juive cherchant a justifier de tels actes ? C'est sans doute que ce "travail" fait par ces colons, correspond, quoi qu'ils en disent, à leur manière de penser.
Nous savons que le sionisme n'a pas d'excuse, que sont idéologie est criminelle, cependant, que devons-nous penser des ces juifs, soi-disant honnêtes, qui les soutiennent ?     







OCHA : 1000 Palestiniens expulsés de leurs maisons depuis le début de 2011.
Dix bâtiment démolis rien qu'au cours de la dernière semaine.
[ 18/12/2011 - 06:55 ]

Ramallah - CPI

Un rapport publié par le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés «OCHA », a révélé que les autorités de l'occupation ont démoli et confisqué plusieurs bâtiments palestiniens, depuis le début de l'année ce qui a conduit au déplacement de plus d'un millier de citoyens palestiniens de leurs terres.

Le rapport, que ses données ont été publiées, le samedi 17/12, a montré que les autorités occupantes ont démoli pendant la dernière semaine, une dizaine de bâtiments palestiniens à Jérusalem-Est et la région «C» en Cisjordanie (sous le contrôle sioniste militaire et civil), et la démolition de ces bâtiments a été sous le prétexte de l'absence des permis de construction.

Il a ajouté que, durant la dernière semaine, l’occupation a remis pour à cinq agriculteurs palestiniens des ordres militaires d'évacuer leurs terres plantées d'oliviers dans le village de Bani Hassan dans la ville de Salfit, ai nord de la Cisjordanie, pendant une période maximale de 45 jours, ce qui causerait des dommages, à au moins de 80 Palestiniens, sous prétexte que ces terres sont des «terres d'Etat».

Le rapport onusien de « OCHA » a indiqué que les autorités occupantes ont détruit plusieurs maisons et des tentes à Jérusalem qui ont entraîné le déplacement de 11Jérusalémites dont neuf enfants, comme elles ont démoli des chambres d'agriculture dans la ville de Beit Jala, Bethléem, ce qui a conduit à des dommages à des conditions de vie pour 18 personnes, dont trois enfants .

Dans un contexte lié, le rapport de l'Office des Nations Unies a surveillé,  durant la dernière semaine, six incidents d'attaques perpétrés par les colons contre les citoyens palestiniens et leurs biens dans différentes parties des territoires occupés.

L'incompréhensible, l'intolérable est autant le laisser-faire des organismes internationaux, que les gouvernements qui soutiennent cet État dont le caractère criminels ne devrait plus pouvoir être encore longtemps occulté. Le silence des médias, principalement occidentaux qui se disent respectueux de la déontologie qui devrait les régir et qui se révèlent être des êtres insignifiants, est un inacceptable.     


 
Barhoum Exigeant une mobilisation palestinienne mais aussi arabo-islamique pour le soutenir el-Aqsa et déclare : « les agressions sionistes contre les moquées sont l'équivalent d'une guerre religieuse »
[ 15/12/2011 - 19:55 ]

Gaza -CPI

Fawzi Barhoum, un porte-parole du Mouvement de résistance islamique de Hamas a qualifié la politique, qui consiste a incendier les mosquées et l’interdiction de faire l’appel à la prière à Jérusalem et en Cisjordanie, ainsi que le fait d’arrêter des Imams, des Ulémas et la fermeture de la Porte des Maghrébins, avant d’être détruite par le gouvernement israélien, de guerre religieuse qui s'inscrit dans le cadre  du changement du caractère religieux et de lieux Saints de la Palestine et d'oblitérer l'identité islamique et l'imposition par la violence de la réalité israélite.

Barhoum en appelle, dans un communiqué publié le jeudi 15/12, la nation arabo- islamique a se mobiliser pour protéger les lieux saints palestiniens exposés à la guerre de religion qu'imposent les forces de l’occupation sionistes, laquelle a incendié deux mosquées dans les dernières 24 heures.

Barhoum a ajouté: « Ce qui est requis aujourd'hui, est le capacité opérationnelle des Palestiniens, le concours arabe et islamique à tous les niveaux et un soutien populaire et officiel pour la protéger el-Aqsa des pratiques israéliennes et agressions perpétuelles contre lui et qui vise a judaïser Jérusalem sous toutes les formes ».

Le porte-parole du Hamas a rappelé l'Organisation de coopération islamique qu'il est urgent de se mobiliser contre les risques qui menacent la ville sainte, exhortant l'autorité de Ramallah a autoriser les populations Palestiniennes a protéger les mosquées des agressions de l'occupant et ses colons  juifs extrémistes, tout en soulignant que de tels crimes ne doivent plus être commis sous le silence actuel.

 « Israël espère que chaque avancée sera considérée comme un acquis pour les juifs y compris si elle cette avancée peut être observée comme un  crime, car il sait que les instances et populations internationales y compris au niveau arabe, vont dans un sens positif pour la question palestinienne et pour Jérusalem, c’est pourquoi Israël cible le peuple palestinien et ses lieux saints, afin de parvenir au point de non retour avants que la communauté internationale n'intervienne en faveur de la Palestine »,  a confirmé Barhoum, et exhorte les masses populaires et les nations arabes fondent leur printemps arabe en faveur de Jérusalem.

Lorsque on se révèle contre les crimes israéliens, sionistes, ont a vraiment l'impression de se répéter, tant l'assiduité des crimes est soutenue, et si c'est en désespoir de cause que l'on clame, encore et encore, que les crimes israéliens doivent cesser on se demande : "où est l'honnêteté des dirigeants que nous élisons ?"   


mercredi 14 décembre 2011

Le printemps Arabe -L'Occident n'attaque que...

Voila un "post" d'importance capitale pour l'avenir démocratique de notre planète et pour mettre un terme aux États se croyant au dessus de lois.
Cela prouve que si l'Occident est dirigé par des criminels, il y a en Occident des hommes qui dénoncent leurs crimes. C'est parce que l'on a à faire à des dirigeants cupides et dénués de morale, que leur action mène aux tueries et paupérisation des populations que nous constatons.

L'Occident n'attaque que lorsque ses intérêts sont menacés.
Deux poids, deux mesures.
La résolution 1973 pour la Libye  est une exception dans un monde dirigé par la protection de la souveraineté de l'État.
GUILLAUME FOURMONT - MADRID 28/03/2011 08:00
Il était une fois un pays séquestré par un dictateur avec des millions de déplacés et des centaines de morts depuis que des élections tentèrent d'en finir avec lui.  Un formidable cas pour la communauté internationale qui reconnut en 2005, à l'Assemblée Générale des Nations Unies, la "responsabilité de protéger"  les populations civiles.
Ce pays existe. C'est la Cote d'Ivoire, qui depuis les élections présidentielles de novembre 2010 s'enfonce tous les jours plus vers la guerre civile.  Le groupe de réflexion International Crisis Group recommande un déploiement militaire international, en plus de la présence des Casques-Bleus. Mais rien n'est fait. "Le conseil de Sécurité doit dire s'il existe une menace pour la paix et dans ce cas il ne l'a pas fait. C'est peut-être inadmissible, mais c'est ainsi.   La Cote d'Ivoire n'est pas la Libye, elle est loin de l'Europe",  reconnait  Philippe Moreau-Desfarges, spécialiste des relations internationales et auteur d'essais sur l'ingérence.
La résolution 1973 révéla les ambiguïté de la communauté internationale.
Une intervention militaire, comme cèle qui est effectué contra la Libye de Mouammar Kadhafi, après que le Conseil de sécurité ait adopté la résolution 1973, ce n'est pas chose facile, surtout quand existent encore sur la planète au moins 55 dictateurs, selon l'Indice de la Démocratie 2010 de The Economist. Sur les listes du Foreing Policy publi" qui paraissent chaque année, sur les pires dirigeants du monde et "Etats défaillants",  apparaissent toujours les mêmes noms et les mêmes pays : Kim Yong-il (Corée du Nord), Théodore Obiang Nguema (Guinée Équatoriale) , Omar Hasan al Bashir (Soudan) 
; Somalie, Yémen,  Afghanistan... Tous ces régimes sont toujours debout. Les associations de défense des droits humains rappellent que les menaces que pèsent contre les civils existent aussi dans des démocraties comme la Colombie, l'Inde. La liste de abus commis dans le monde est infinie.
"La résolution 1973 sur la Libye à révélé les ambiguïtés de la communauté internationale : d'un coté il fallait faire quelque chose, au nom de cette idée il fallait protéger les populations civiles, mais d'un autre coté il y a des divisions entre les pays sur fait-il entrer en guerre ou non", explique Moreau-Desfarges, qui est pour une intervention militaire contre le régime de Kadhafi. " mais elle doit être brève ; sinon il y aura beaucoup de morts. Il faut se défaire rapidement de ce gangster
La résolution 1973, adopté le 17 mars, autorise a "prendre toutes le mesures nécessaires" en Libye pour "protéger les civils et les villages menacés",  un texte qui répond aux obligations du Conseil de Sécurité définies par la Charte des Nations Unies. L'usage de la force était, dans le cas de la Libye, nécessaire,  soutient, Pere Vilanova, Professeur de sciences politiques à l'Université de Barcelone. " Il y a trois types de positions : les véritables pacifistes, comme Gandhi ; ceux qui disent que la guerre est fantastique ;  et 98% des gens, qui incommode l'usage de la force mais considère qu'elle ne doit être utilisée en dernier recours dans certains cas. En Bosnie Bosnie-Herzégovine il a fallu trois ans, avants une intervention, mais il fallait le faire !"
Seul le Conseil de Sécurité peut dire si la paix est ou non menacée. Mais, à la question de savoir si la résolution pouvait être appliquée, par exemple, en Cote d'Ivoire ou au Sahara Occidental, où il y a des missions de paix de l'ONU, personne n'ose le dire. "Personne ne peut répondre à cette question. Il faut le faire au Conseil de Sécurité", dit Vilanova en résumé. 
Moreau-Desfarges saisit d'abord la loi : "La résolution 1973 est applicable en Libye et seul maintenant". Après il donne son opinion : "Il est impossible d'intervenir dans tous les conflits. L'ingérence doit être faite en pensant aux conséquences des conflits. Dans le cas de Libye,  pour l'Europe c'est le problème de l'immigration vers [l'ile italienne de] Lampedusa.
Petite leçon de droit international public : il rien de plus sacré que la souveraineté des États et, même s'il violent les droits des populations, seul le Conseil de Sécurité peut dire si "la paix est menacée" et prendre des mesures pour protéger cette paix. En plus de la "responsabilité  de protéger" les populations, n'est pas juridiquement contraignant.
En Cote d'Ivoire, les civils souffrent de la guerre et de la répression. A Gaza il y a eu tuerie de civils (Crime de guerre), et pourtant rient n'est fait. 
La norme est la non intervention, comme, par exemple, à Bahreïn ou au Yémen, ou la répression écuelle de ces régimes contre les révoltes est entrain de faire des centaines de morts.  Et en Tchétchénie ou au Tibet, conflits gérés uniquement par les autorités nationales, Russie et la Chine. Aussi l'opération "Plomb Durci" de l'armée israélienne, de décembre 2008 et janvier 2009 dans la Bande de Gaza : où quelques 1500  palestinien, la majorité d'entre eux, tués suite aux bombardements.  
Le Conseil de Sécurité reflète ces "calculs politiques" dont je parlais l'expert français. Les cinq dès 15 membres avec droit de veto sont les grandes puissances mondiales : Etats-Unis, France, Royaume Uni, Chine, Russie. Toute décision de l'ONU qui aille à l'encontre des intérêts  d'un de ces membres, opposera son veto, à la résolution.
Un exemple récent : Washington à opposé son veto, ce mois de février, à la résolution qui condamnait les constructions de colonies israéliennes sur les terres palestiniennes.
Israël reçoit chaque année des USA quelque 2.500 millions de dollars, dans sa majorité à des fins militaires. Et la Palestine poursuit à être une nation sans État, avec une population assiégé.
"Nous attaquons la  Libye, mais nous avons vendu des armes à Kadhafi !" souligne l'expert. Bahreïn et Yémen sont des alliés des Etats-Unis au Proche-Orient. Le royaume du Golfe persique, qui discrimine les chiites, 70% de sa population, accueille la Cinquième Flotte de la marine étasunienne. 
La proche et puissante Arabie Saoudite est, en plus d'une des dictatures les plus dures de la planète, le premier producteur de pétrole du monde  bénéficie de l'appuie aveugle des États-Unis, qui lui vend des armes depuis 1991 pour une valeur de plus de 30.000 millions de dollars. La France, qui prend le leadership  contre les forces du dictateur libyen, observa de très loin la révolution en Tunisie, parce que Din Abidin Ben Ali était un grand ami d'Élisée.  
 
"La logique des occidentaux est de ne pas intervenir, parce qu'a chaque fois qu'ils le font, la chose se termine mal. Irak, Afghanistan", relève l'annaliste Moreau-Desfarges.
"Et au Bahreïn nous sommes en faveur de la répression, mais nous intervenons en Libye !  Et nous avons vendu des armes à Kadhafi ! C'est absurde. Devant une telle contradiction, il serait souhaitable quelque fois de se taire", s'exclame Jean Bricmont,  auteur de l'Impérialisme humanitaire.  L'usage des Droits Humains pour vendre la guerre (c'est un Vieux Truc).  Bricmont ne supporte les arguments qui comparent Kadhafi avec Hitler pour justifier une attaque : "Si nous suivons cette logique, nous serons toujours en guerre et dans le monde entier".
Le soutien américain à Israël empêche d'appliquer les sanctions contre Israël. Une opinion que défend vigoureusement Rony Brauman, ex président de Médecins Sans Frontières.  " Ce qui me gène dans l'opération en Libye c'est d'imposer la démocratie par les armes. Ceux qui disent qu'il faut intervenir pour éviter les massacres se trompent. Un crime ne peut justifier une autre crime", dit-il avec des années d'expérience du terrain.
Nous rappelons qu'en Somalie en 1992, quand la communauté internationale voulut sauver de la famine un pays possédant un gouvernement. Ou l'Irak de Saddam Hussein en 2003. Il n'y avait pas eu de résolution de l'ONU, l'ultime justification des Etats-Unis pour sauver les irakiens d'une sanglante dictature, et le pays fut transformé en un repaire de terroristes.   
Pour Bricmont, la question n'est pas où pourrait s'appliquer la résolution 1973 en dehors de la Lybie, mais selon quels critères pourrait le faire la communauté internationale.  
"Nus pourrions le faire en Cote d'Ivoire ou dans d'autres pays, mais, selon quels principes ?  Personne ne répond réellement. Si les conflits se multiplient, les dictatures se fermerons d'avantage. Que ferons-nous ? Ré-coloniser ? Il faut penser à long terme. L'Occident a besoin d'envisager de renforcer la coopération entre les pays du Nord et du Sud" à-t-il déclaré. 
Moreau-Desfarges, défenseur du principe de démocratie en droit international, provoque un peu : "Le droit d'intervention est légitime si tous le monde est place à égalité devant l'ingérence. C'est-à-dire, si j'interviens dans ton territoire, tu pourras le faire dans le mien.  Je pourrai-je intervenir au Soudan, aux États-Unis ?" 

Le jeux Occidental, sous prétexte de démocratie, consistant à protéger ses intérêts ou son idéologie, est découvert. Trop de crimes sont commis au nom de cette démocratie, au nom de cette idéologie, pour qu'elle reste crédible.
Aujourd'hui il serait nécessaire de repenser nos instances internationales, que l'on veux démocratiques, pour qu'aucune idéologie, n'y aucun État -si puissant soit-il- ne puisse les phagocyter.
La première qualité que nos dirigeants devraient posséder est l'honnêteté. Honnêteté qui devrait permettre de surpasser :  leur ambition, leur cupidité, leurs mensonges, leurs intérêts personnels.   

Pour bien comprendre la nocivité de l'Occident, qu'il impose au reste du monde lire : Georges Kennan (déclaration )