vendredi 25 août 2017

Expert du renseignement israélien avoue qu’Israël soigne les terroristes d’al nosra




Une vidéo mise en ligne sur youtube en juin 2016 (et qui est bien authentique) montre Efraim Halevy — « avocat et expert du renseignement israélien [qui] a été le neuvième directeur du Mossad et le 4ème chef du Conseil de sécurité nationale israélien » d’après le descriptif —, interviewé par le journaliste Mehdi Hasan de l’émission UpFront (AlJazeera, émission du 31/05/2016) qui pose en anglais la question suivante, parmi d’autres questions sur la situation en Syrie:
« Il y a eu des rapports établissant qu’Israël traite des combattants rebelles syriens blessés dans des hôpitaux à la frontière, y compris des combattants du front Nosra, qui est bien sûr la branche syrienne d’al-Qaïda. Est-ce que ces rapports vous inquiètent, qu’Israël aide des combattants blessés, alliés d’al-Qaïda?

Voici la réponse d’Efraim Halevy:
« Comme je l’ai dit avant, c’est toujours utile de traiter avec vos ennemis d’une manière humaine. Je pense que, quand on a des gens qui sont blessés, vous traitez avec eux de manière humaine, la considération de les ramener à l’intérieur n’est pas seulement de savoir si c’est politiquement utile, ou…

Le journaliste:
« C’est purement humanitaire, dites-vous. Il n’y a pas de stratégie tactique ou politique?

Efraim Halevy:
Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de tactique. J’ai dit que la considération principale, la considération immédiate, est humaine.

Le journaliste:
Mais les problèmes tactiques impliqués, vous savez mieux que moi l’expression du « contre-coup ». Vous ne pensez pas qu’il y aura un contre-coup contre Israël, si vous vous mettez dans le même lit que le front Nosra?

Efraim Halevy:
Je ne pense pas. Je ne pense pas qu’il y aura un contre-coup.

Le journaliste:
Pourquoi?

Efraim Halevy:
Parce que je pense, malheureusement, que les règles du jeu en Syrie sont telles que vous pouvez y faire des choses qui ne sont pas possibles ailleurs.

Le journaliste:
Traiteriez-vous aussi des combattants du Hezbollah?

Efraim Halevy:
Non.

Le journaliste:
Je ne veux pas contredire ce que vous disiez quelques minutes plus tôt, de traiter humainement vos ennemis.

Efraim Halevy:

Non, je pense que les combattants du Hezbollah, avec eux, nous avons une situation différente, car le Hezbollah a mené des actions contre nous. […] Al-Qaïda n’a pas attaqué Israël jusqu’à présent.

Le journaliste:
Ils ont attaqué votre allié n°1, protecteur et sponsor, les Etats-Unis, il y a une « guerre contre le terrorisme » depuis 15 ans.

Efraim Halevy:
Tout d’abord, quand il s’agit de combattre al-Qaïda, dans le renseignement et d’autres domaines, oui, nous sommes ensemble avec les Etats-Unis dans toutes ces choses. Mais Israël n’a pas été spécifiquement la cible d’al-Qaïda, et ainsi, c’est une situation différente de celle que nous avons avec le Hezbollah.

Le descriptif de la vidéo sur youtube comporte néanmoins une erreur, car le sous-titre dit: « Efraim Halevy a admis qu’Israël traite des combattants d’ISIS blessés dans des hôpitaux israéliens ». En fait, le nom d’ISIS (ou de l’Etat Islamique) n’est pas mentionné dans la vidéo en anglais. Le spécialiste israélien ne parle à aucun moment de l’Etat Islamique. Le nom mentionné est Nosra, allié d’al-Qaïda. Donc il y a une nuance, même si sur le fond, il s’agit bien de groupes terroristes dans les deux cas.
Dans l’interview d’origine, Efraim Halevy mentionne aussi à la fin de l’interview le lien du Hezbollah à l’Iran.

Vidéo:

Ex Mossad Chief, Israel help Isis

Le Parlement sud Africain a refusé de recevoir une délégation israélienne




23 août 2017

Les messages de félicitations n’ont cessé d’affluer vers les députés sud-africains qui a rejeté la demande d’une délégation israélienne souhaitant les rencontrer.
L’ANC, le parti majoritaire au parlement sud-africain, celui qui s’est battu aux côtés de Mandela contre l’apartheid, a voté unanimement contre la réception de cette délégation israélienne le 8 août dernier, à Cap Town, en insistant sur le fait qu’il n’est pas question de normaliser les relations avec Israel tant qu’il opprime les Palestiniens.
Mandla Mandela, le petit-fils de Nelson Mandela, a déclaré à cette occasion : « Nous applaudissons la décision de notre parlement qui a montré notre soutien indéfectible à la cause palestinienne ».
Il a également souligné, de même que le grand syndicat COSATU, que cette décision était un coup de semonce adressé à certains membres du gouvernement sud-africain qui collaborent avec Israel.
Rappelant qu’Israel a soutenu le régime d’apartheid en Afrique du sud, le syndicat a déclaré : « Ceux qui entretiennent des liens avec Israel aujourd’hui sont du mauvais côté de l’Histoire, et seront jugés par l’Histoire, tout comme Israel dans les années 1980, et comme aujourd’hui avec son apartheid, l’occupation et l’oppression du peuple palestinien ».
Les Juifs sud-africains Pour une Palestine Libre, ont également accueilli chaleureusement la décision du parlement : « Cela fait plaisirde voir que nous traduisons dans nos actes notre décision de rétrograder nos relations avec Israel, y compris au niveau de notre ambassade à Tel Aviv. Il faut envoyer un message clair a Israël en lui montrant que les relations ne peuvent pas être normales tant que durent l’occupation et la colonisation illégales des terres palestiniennes. Il faut que certains membres de nos gouvernement et certains de nos élus cessent de flirter avec le régime d’apartheid Israelien. Il faut qu’ils respectent la position officielle qui a été prise par l’Afrique du Sud. Ils n’ont pas le droit de trahir la solidarité avec les Palestiniens. »
Les associations de droits de l’homme sud- africaines, dont BDS Afrique du Sud, ont souligné qu’ils ont été « les bénéficiaires des campagnes de boycott et de sanctions, qui ont grandement contribué à se débarrasser du régime d’apartheid sud-africain. C’est au tour des Palestiniens de bénéficier de telles campagne pour parvenir à la justice et à la liberté ».

mercredi 23 août 2017

François Cluzet - Vous connaissez Salah Hamouri ?




Vidéo:  FrançoisCluzet - Vous connaissez Salah Hamouri ?

Si vous avez un problème avec la vidéo tentez cette adresse:
https://www.youtube.com/watch?v=1FsS84aUSKg

L'Occident en général, l'Europe en particulier et singulièrement la France, utilisent les Droits de l'Homme en fonction d'un intérêt à géométrie variable  et j'accuse nos dirigeants de cupidité malsaine qui déshonore notre pays.

Si nous avions des dirigeants dignes de notre démocratie, ils n'auraient pas besoin de faire allégeance à Israël pour faire carrière. Et c'est parce qu'ils sont des êtres médiocres qu'ils doivent se soumettre à la volonté du sionisme et d'Israël. J'espère qu'un jour leurs descendant ne devront pas assumer le déshonneur de leurs parents. 








Salah Hamouri Comité national de soutien

Salah Hamouri

Guilad Shalit

M Richert, Président du Conseil Régional d'Alsace.

mardi 22 août 2017

Ce matin sur RMC, Gerard Collomb




Ce matin sur RMC, l'invité de  J.J. Bourdin est Gérard Collomb (Ministre de l'intérieur) qui déclare, entre autres, avec plus ou moins d'à-propos, que Daech veut imposer sa vision politique au monde et compare cette organisation terroriste (nos sommes d'accord) au nazisme.

Ce que cet homme oublie de préciser est que l'Occident veut aussi  imposer sa vision  de la politique et de l'économie au monde. Et en aucun cas il ne dit que Daech est né en Irak, suite à l'agression de la coalition occidentale et que la France, contrairement aux va-t-en-guerre actuels, avait refusé d'y participer. Que c'est, Jhon McCain (Sénateur américain) qui conjointement avec le Mossad (services israéliens) ont mis le "pied à l'étrier" aux responsables de cette organisation.

Gérard Collomb  manipule la population en faisant l'amalgame avec le nazisme, ce qui lui permet de: juger les actes terroristes de Daech, sans y opposer les raisons des jugés. C'est un discours que mènent tous les dictateurs, car en effet si nous pouvons reprocher à Daech, avec raison, sa politique criminelle, nous devrions aussi reprocher à l'Occident les false-flags (attaque sous fausse bannière) dont il se sert pour attaquer un pays qui risque de porter atteinte à sa politique, ou lorsqu'il se sert  des opposition inhérentes a tous les États (démocraties ou non) pour déstabiliser un dirigeant qui ne mène pas une politique favorable à l'Occident en général aux USA mais surtout Israël en particulier, comme Saddam Hussein, Bachar El-Assad ... ou les États comme la Russie, l'Iran, par exemple, qui refusent la politique criminelle israélienne à l'égard du peuple autochtone.


Les juges opposent trop souvent les actes aux accusés, 
au lieu de les opposer aux raisons des accusés.


Et n'oublions pas S.V.P.  que le sionisme mène une politique anti-arable depuis 1897, et dont l'aboutissement intermédiaire à été Israël avec une politique, et là, on peut l'affirmer, comparable au nazisme, avec son lot de crimes que les occidentaux (principalement) cautionnent et absolvent. Israël (État illégal) doit, pour exister, anéantir toute velléité musulmane qui pourrait réclamer son du...  Et qui grâce à l'influence de la nomenclature pro-sioniste (juifs ou non) Israël peut mener sa politique coloniale et criminelle à l'encontre du peuple autochtone. 



Cela se passe sous nos yeux, à quelques minutes de vol de chez nous, 
pourtant nos dirigeants, non seulement se taisent, 
mais cautionnent cette politique criminelle, 
qui en appelle à la résistance, 
fusse-t-elle violente,  
 et que ces pseudo démocrates appellent terrorisme.


Les agressions de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Lybie, ... ainsi que de la politique syrienne est la conséquence de cette politique occidentale, en général et israélienne en particulier. Et M Colon comme tous les manipulateurs s'attache exclusivement aux actes des jugés sans expliquer la politique qui y a menée…


Quand-à M Bourdin fidèle à lui-même (alors que c'est le travail de tout journaliste, qui se respecte) n'a pas remis les faits historiques à leur place,  et faire comprendre aux citoyens que nous avons une responsabilité sur les actes terroristes commis sur notre sol, bien au contraire puisqu’il accentuait le caractère terroriste des musulmans...   


dimanche 20 août 2017

"Des Yéménites aux Palestiniens"



Par Amira Hass, mira Hass, l’une des rares journalistes israéliennes à dénoncer la politique raciste de l’occupant, revient cette semaine sur la question de l’enlèvement institutionnalisé des bébés yéménites.

Cf notre article sur le sujet : http://www.europalestine.com/spip.php?article13146


"Des Yéménites aux Palestiniens
"Le scandale de l’enlèvement des enfants yéménites (et autres) persiste, heureusement. Plus on en parle, plus on le rappelle, mieux c’est. Même si ceux qui en furent directement responsables ne sont plus là pour répondre de leurs actions, on a des preuves répétées que les plaintes des familles étaient justifiées. "

Cette fois-ci, c’est un article du quotidien Yedioth Aronoth datant de jeudi, qui nous a remémoré l’histoire des enfants yéménites. Tamar Kaplansky a interviewé Shulamit Malik qui, au début des années cinquante, était puéricultrice dans une crèche de jour Hapoel Hamizrahi, dans le camp d’immigrants de Yatziv. Malik a choisi de se faire interviewer ; elle avait lu un article de Kaplansky et a décidé de rompre son silence.
Il s’est avéré que Malik avait rompu le silence pour la première fois, il y a dix ans. Elle avait pris contact avec Rami Tzuberi, avocat qui représentait des familles d’enfants qui avaient disparu. Tzuberi a affirmé qu’il avait donné le nom de Malik à la commission d’enquête, mais on ne l’a jamais appelée pour témoigner. En tant que puéricultrice, elle s’est rendu compte de la relation entre les délégations de personnes élégantes qui visitaient l’établissement et les bébés en bonne santé qui disparaissaient quelques jours après. Devenue grand-mère, elle s’est rappelé, pleine de désespoir, les parents qui venaient reprendre leurs enfants, après une longue journée de travail, et qui découvraient un lit vide.


Son témoignage ne révèle rien de nouveau sur ce phénomène. Elle confirme une fois de plus que ces familles avaient vu juste, durant des dizaines d’années, quand elles parlaient de la disparition systématique des bébés.



[Les nazis n'ont pas fait mieux]


 

Les familles et les militants qui n’ont pas permis de noyer le poisson, peuvent servir d’exemple à tous les groupes de la société, opprimés et réduits au silence. Cette affaire est une leçon importante pour tous les journalistes et rédacteurs : Écoutez les gens, je vous en prie. Spécialement lorsqu’ils ne sont ni riches, ni célèbres, ni beaux parleurs, ni haut placés. Écoutez-les, même si nulle caméra n’a capté tout ce qui s’est passé, et qu’il n’existe pas de documents pour corroborer leurs dires. Manifestez un scepticisme élémentaire devant les gens au pouvoir. Ils ont toujours quelque chose à cacher, tout en se couvrant de ridicule et d’arrogance.

Grande est la tentation de faire le parallèle avec l’oppression des Palestiniens – et pas qu’une simple allusion : Nous ne sommes pas ici pour nous contenter de décrire la réalité ; nous voulons la changer. Dans la lutte contre l’oppression et la puissance, on espère que la comparaison va aider un nombre croissant de gens à faire des révélations – pas dans 66 ans – à rompre le silence, à résister à l’oppression et à forger une coalition.

Toutefois, la tentation de ne pas faire de parallèle est encore plus grande. Notre culture politique actuelle, est telle qu’elle ne permet pas la divulgation de cette logique parallèle. Actuellement, l’Establishment de cette époque-là, qui enlevait les enfants, principalement juifs-arabes, s’identifie instantanément avec les Ashkénazes d’une part, et les perfides amis gauchistes des Arabes, d’autre part. Pour beaucoup, c’est donc, en apparence, un simple détail : le fait que la crèche où travaillait Malik était gérée par Hapoel Hamizrahi qui n’était pas exactement de gauche, puisque c’est à partir de ce groupe que s’est développé le Parti National Religieux devenu Habayit Hayehudi - ce que dit précisément Kaplansky.

De la même manière, notre opinion publique ne comprend pas que l’establishment Mapai-Mapam de l’époque s’est présenté comme de gauche pour mieux atteindre des buts ethniques ultra-nationalistes (conquête du sol, bannissement des Palestiniens). L’establishment qui ne pense qu’au bannissement n’a pas changé : même si aujourd’hui il ne comprend pas uniquement des Ashkénazes, même si les successeurs du Mapaï ont renoncé à se dire de gauche, même si les enfants ne sont pas enlevés, s’ils sont plutôt menés vers des voies éducationnelles de moindre valeur. Par sa façon habituelle de brouiller la terminologie, la droite fait de l’enlèvement des enfants un outil contre la gauche anti-nationaliste, c’est-à-dire contre les opposants à l’occupation.

Ne faisons pas comme eux. Reconnaître l’injustice systématique et calculée que l’Establishment ashkénaze a perpétrée contre les enfants et leurs familles n’est pas une monnaie d’échange pour l’opposition à la politique systématique d’oppression des Palestiniens par Israël.

Amira Hass, Journaliste au quotidien Haaretz

(Traduit par Chantal C. pour CAPJPO-EuroPalestine)

Acton contre la firme d'armement Elbit





Cela prouve, si nécessaire, que nous vivons une époque où la loyauté et la justice sont des concepts phagocytés par des criminels avec les moyens financiers de corrompre les faibles à la cupidité infinie…

18/08/2017



Ces 5 militants de la campagne Boycott Israel passent en procès ce vendredi à Manchester pour avoir, avec une centaine d’autres, les 6 et 7 juillet dernier, commémoré les milliers de victimes de l’attaque israélienne sur Gaza 3 ans plus tôt, amenant l’usine de fabrication de drones Elbit de la région, à fermer ses portes pendant 2 jours.

Cette campagne de boycott des armes israéliennes se déroule depuis plusieurs années dans différents pays, notamment là où sont implantées des usines israéliennes Elbit System de fabrication d’armements.
En Grande Bretagne, des occupations de ces usines ont déjà eu lieu dans plusieurs villes dont celles de Birmingham et de Manchester, en solidarité avec les 2 millions d’habitants de la bande Gaza, ciblés par ces drones qui ont fait des milliers de victimes, en 2009, en 2012 et en 2014.
Les militants britanniques demandent la fermeture de ces usines Elbit et l’arrêt de la collaboration militaire avec Israel.
Le 6 juillet dernier, plus d’une centaine de manifestants s’étaient réunis devant l’usine Elbit proche de Manchester, avaient représenté les enfants tués par ces drones, avec des cercueils, avaient lu leurs noms, leur âge, leur biographie, avaient montré leurs photos, déployé des banderoles et s’étaient enchaînés à la barrière entourant l’usine, barrière décorée de nombreux drapeaux palestiniens.
Cinq des manifestants avaient été arrêtés et comparaissent ce vendredi devant un tribunal de Manchester.

Pour leur montrer votre soutien, vous pouvez leur envoyer des messages via FB et twitter :

DERNIÈRE MINUTE : NOUS APPRENONS QUE LE PROCÈS A ÉTÉ RENVOYÉ AU 13 SEPTEMBRE PROCHAIN.

CAPJPO-EuroPalestine

Conséquence du bombardement sur Gaza (entre autres) 
l'utilisation de bombes au phosphore (interdites sur les populations):


Nous sommes réellement en face d'une population indigne d'être né.