jeudi 28 novembre 2013

Israël et l'hypocrisie de nos dirigeants



20 septembre 2012 

Alors que nombres de rapports d'organisations humanitaires et de délégations sortent mois après mois, condamnant Israël pour ses pratiques envers les Palestiniens, y compris sur le nombre croissant de mineurs emprisonnés, les eurodéputés a la commission du commerce international (INTA) ont le 17 septembre dernier, comme à  l’accoutumée, décidé de récompenser Israël.
Qui sont ces eurodéputés qui récompensent Israël et votent des accords bilatéraux de coopération trahissant les fondements démocratiques de l'Europe. Ce sont des êtres inconséquents à la morale politique et philosophique aléatoire, tout dépend où  l'intérêt personnel ou communautariste se trouve. Ce sont des êtres au sens démocratique particulier qui ont pris le pouvoir en Europe, mais nous pourrions parler aussi, ainsi, des Etats Unis où les lobbys militaro/industriel ; du pétrole et le lobby pro-israélien financent les élections. 
L'A.I.P.A.C. (lobby juif, pro israélien, l'équivalent en France du C.R.I.F. des organisations racistes et manipulatrices qui ont l'influence de "suggérer" a nos dirigeants la politique à mener...) organisation qui a le pouvoir de dicter la politique étrangère, de la plus grande puissance militaire du monde,  au Proche et Moyen-Orient et plus largement là où est l'enjeu des intérêts juifs.
Pour revenir à l'Europe - Il suffit de constater la soumission de la commission présidée par Barosso à cette mondialisation qui ne bénéficie finalement qu'a la finance, cet espace de liberté voulu par ses pères, est devenu un nœud coulant pour les États et par voie de conséquence pour ses citoyens -, et pour justifier l'illégitimité ou celle des autres dirigeants européens, il suffirait de questionner les européens, dans un référendum, par exemple, pour s'apercevoir que la majorité des populations renieraient ces êtres parvenus et amoraux qui se soumettent à la dictature de la finance et qui s'octroient le droit de primer un État raciste ; ségrégationniste ; despotique ; va-t-en-guerre ; qui n'a respecté depuis sa création aucune des résolutions de l'ONU - qui lui à pourtant accordé l'existence - et qui se conduit avec le Peuple qui l'a accueilli comme le plus vil des maraudeurs.

Les eurodéputés, en votant en faveur de l'accord commercial « ACAA », officialisent l'entrée d'Israël au sein du marché unique européen. Alors qu'Israël poursuit de manière effrénée sa colonisation en Palestine, une colonisation à laquelle s'opposent, par la parole, nos dirigeants, ils démontrent encore une fois, par leurs actes, que le peuple ne peut avoir confiance en eux.
Une question revient souvent dans la bouche des dirigeants israéliens. « Pourquoi Israël ? Pourquoi les gens se focalisent-ils sur ce pays alors que d'autres commettent des crimes au moins aussi graves que les nôtres ? »
Les eurodéputés viennent d'apporter une belle réponse à cette question. La société civile se mobilise de plus en plus pour les Palestiniens, car Israël, tout en violant un nombre incalculables de résolutions des Nations unies et en bafouant le droit international jour après jour, reçoit constamment un soutien indéfectible de la part des grandes puissances de ce monde. C'est en cela qu'Israël est vraiment un cas unique et doit continuer à être traité comme tel.

C'est pour mettre à jour ces faits, cette injustice, que du 6 au 8 octobre 2012, à New York, un mois avant l'élection présidentielle américaine et pendant la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies, que le jury du Tribunal Russell sur la Palestine se réunira dans le cadre de la 4ème session du tribunal.
Alors que l’élection américaine sera au cœur des débats, plus de 700 personnes démontreront, pendant 3 jours, que la vraie démocratie signifie « le pouvoir au peuple ».
Pour cette quatrième session, le tribunal reviendra aux sources de la question palestinienne et examinera les évènements historiques qui ont enfanté le conflit et accusera ceux qui agissent pour qu’aucune solution ne voie le jour.
Nous parlons aujourd’hui encore du “ conflit israélo-palestinien ”. L’expression implique deux pouvoirs égaux, une égalité de parole et un soutien équivalent des pays tiers. La réalité est tout autre. Réalité que la majorité des gouvernements et des grands médias tentent d’occulter. Israël a été créé aux dépens du peuple palestinien. Israël occupe les territoires palestiniens, Israël mène une politique d’apartheid, une politique colonialiste, Israël viole des centaines de résolutions des Nations Unies (y compris celles du Conseil de Sécurité) et Israël est soutenu par la plupart des grands pays occidentaux, le plus puissant d’entre eux étant les États-Unis.
Telle est la réalité et c’est ce sur quoi se penchera la 4ème session du Tribunal sur la Palestine.
Après les trois premières sessions du Tribunal, des personnalités comme Stéphane Hessel, Alice Walker, Angela Davis, Michael Mansfield, John Dugard, Ronnie Kasrils, Dennis Banks, Mairead Maguire, Miguel Angel Estrella et Cynthia McKinney participeront une nouvelle fois à la déconstruction des mythes et des questions tabous.
Ilan Pappe donnera un éclairage historique, ô combien nécessaire, sur les évènements qui se sont déroulés avant et pendant les premières années après la création de l’État d’Israël. Ilan Pappe évoquera le sujet tabou par excellence : le sionisme. On ne peut réellement appréhender la situation sur place sans parler et comprendre ce qu’est le sionisme et ce qu’il représente aujourd’hui.
Peter Hansen, qui a longtemps occupé le rôle de Commissaire Général de l’UNRWA (de 1996 à 2005) fera un état des lieux du rôle joué par les Nations Unies en Palestine : l’ONU en tant qu’acteur, la charte des Nations Unies en tant que constitution, le système des Nations Unies, son fonctionnement et son rôle normatif. Peter Hansen connaît parfaitement le rôle du « médiateur honnête » (comprendre les États-Unis) qui s’est fermement opposé à sa réélection en 2005 (voir ici).
Noam Chomsky, Katie Gallagher, David Wildman et Diana Buttu parleront quant à eux du rôle joué par les États-Unis au cours des dernières décennies. Pourquoi est-il crucial pour tout candidat à la Maison Blanche d’affirmer : « Mon soutien à Israël est indéfectible » ?
Mais le rôle du tribunal ne s’arrêtera pas là.
Au cours de la dernière journée (dimanche 7 octobre), les derniers intervenants aborderont une discussion plus large tournée vers l’avenir. Williams Schabas, Johan Galtung, Saleh Hamayel et le co-fondateur de l’American Indian Movement, Russell Means, tenteront pendant environ 2 heures, avec l’aide du jury, de trouver le mot, le concept, qui définit le mieux la politique globale d'Israël à l’égard des Palestiniens et cela depuis 1948.
Le fait qu’Israël pratique l’apartheid et le colonialisme a été prouvé au cours des dernières années par des rapports émis par des organisations défendant les Droits de l’Homme (incluant le Tribunal Russell sur la Palestine au cours de sa 3ème session du Cap), des organisations humanitaires et des organes des Nations Unies.

Le temps est venu de comprendre ces pratiques comme un sous-produit d'un crime bien plus grave. Comment cela a-t-il commencé, comment cet apartheid est-il apparu et pourquoi est-il maintenu, n’existe-t-il pas un crime antécédent et parallèle, répondant à la définition d'un crime contre l’humanité, se poursuivant encore aujourd’hui sans qu’on ne lui ait encore donné de nom ?
Voila la question majeure à laquelle devront répondre les membres du jury du tribunal.
Une fois la réponse trouvée, nos dirigeants seront mis face à leurs actes. Trouveront-ils un moyen de se justifier ? Ou sera t-il trop tard ?

Je crois que effectivement l'acceptation de la colonisation de la Palestine toute entière, que si l'on laissait faire aboutirait à l'éradication d'un peuple (pas uniquement les colonies dites de peuplement pratiquées par les gouvernements israéliens) est un sous-produit d'un crime, non, bien plus grave, mais, de mon point de vue, tout aussi grave.
En effet: si nous parlons du Génocide des Juifs d'Europe par les nazis, est un crime contre l'humanité - nous sommes d'accord - mais rayer la Palestine de la carte, réduire son peuple à la misère et en faire des hommes sans patrie dans des camps de réfugiés, est aussi, un crime contre l'humanité. Un crime d'autant plus inacceptable qu'il a été murement réfléchi et programmé dès 1940 : Le Plan Daleth [*]- Alors que dans le même temps Israël accorde aux Juifs, du seul fait d'être juifs, la double nationalité, quelque soit le pays d'origine. Ce qui pose le problème du conflit d'intérêts lorsque dans nos États nos élisons un juif. C'est-à-dire: qu'un juif américain élu ou nommé à un poste a responsabilités n'agira pas avec a loyauté qui devrait être la sienne, mais dans l'intérêt d'Israël. Nous l'avons constaté  avec Henri Kissinger (l'artisan hypocrite de ce conflit) aux USA. Se phénomène se reproduit, bien évidemment, en Europe, en France. Par exemple: lors de la Présidence de l'Europe par la France où Sarkozy (pro-israélien) et Bernard Kouchner ont obtenu, au forceps,  le rehaussement des accords de coopération entre l'Europe et Israël au moment même où ce dernier commettait un crime contre l'humanité à Gaza. Nous pourrions dire la même chose de François Hollande et Laurent Fabius, ce dernier depuis sa nomination à la tête de la Diplomatie française n'a pas cesse  de prendre des décisions qui protègent ou favorisent Israël. L'Europe condamne la colonisation israélienne mais passe des accords de coopération avec les gouvernements sionistes. Je ne m'attarde pas d'avantage là dessus, tous les ceux qui au fait de ce conflit et qui ne sont pas fanatisés connaissent la difficulté à laquelle nous sommes confrontés. L'obtention de la double nationalité pour cause de religion ou d'ethnie est unique dans l'histoire humaine. Sans oublier que les juifs citoyens d'un pays ayant aboli la prescription vont en Israël, tuer des hêtres humains sans défense en Palestine. Et lorsque des factions combattantes résistent, cet Occident hypocrite les qualifie de terroristes.

Il y a cependant un point qui me parait bien plus grave que les morts de la Deuxième guerre mondiale, c'est que le sionisme, on le voit bien, ne se contente pas de prendre possession d'une terre et d'enlever la citoyenneté au peuple autochtone, mais a fédéré, peut-être grâce aux crimes cités plus haut, la quasi totalité de la communauté israélite. [Alors qu'avant les années 1930 moins de 15% des Juifs adhéraient à l'idéologie sioniste]
C'est aussi par l'adhésion au sionisme des Juifs les plus riches qui a permis aux lobbys juifs d'acquérir leur influence, l'A.I.P.A.C. en Amérique aussi en Europe, par exemple le C.R.I.F. en France. Influence qui s'exerce sur les dirigeants politiques et économiques, qui non seulement absolvent et cautionnent les crimes du sionisme, mais adhérent à la vision mondialiste des plus argentés, juifs ou non. La Branche anglaise de la Famille Rothschild à négocie avec le Gouvernement de sa Majesté la Déclaration Balfour [**] pour le compte de l'Organisation sioniste mondiale. La Banque Rothschild, avec la CIA, Rockefeller & Cie sont parmi les chantres de la mondialisation qui opprime les peuples. Il ne faut donc pas s'étonner dans ces condition que : nous élisions des subalternes à la tête de nos Etats. 

Jusqu'en 1948 l'idéologie sioniste incarnait la conquête ou reconquête, peu importe, de la Terre promise par Dieu (excusez du peu). Mais aujourd'hui nous le constatons les ambitions sionistes, ou de ceux qui soutiennent le sionisme, [les tenants de la mondialisation] parce qu'ils y voient un moyen de domination et pas uniquement sur la Palestine. Le monde est aujourd'hui leur terrain de jeu. [Comment a-t-on pu aliéner les Etats à la finance privé ! C'est l'esclavage moderne institutionnalisé, a croire que nos dirigeants sont stupides, a moins qu'ils y trouvent leur compte...]

Mondialisation où si les financiers (milliardaires) du groupe Bilderberg sont la clé de voute, le sionisme, par l'influence de ses Lobbys, est la pierre angulaire de l'oppression imposée aux populations principalement occidentales. Aux autres, a tous ceux qui n'agréent pas la politique sioniste ou qui veulent s'affranchir de la main mise de l'Occident sur leurs richesses du sous-sol, hé bien !, on les dénigre ou/et on leur fait la guerre...
[L'exemple de l'Egypte est parlant. Voila un Etat où des islamistes ont gagné -démocratiquement- les élections et sous prétexte qu'ils veulent imposer, entre-autres, la Charria, qui est un recul sociétal, nous sommes d'accord, mais qui sommes-nous pour leur imposer le modèle de société dans lequel ils veulent vivre ? L'Arabie Saoudite est un pays musulman où la charria la plus dure y est pratiquée, pourtant aucun pays occidental ou même les USA ne trouvent à redire ! Non le renversement du gouvernement Egyptien avait d'autres motivations...]
Nous pourrions parler ainsi de bien d'autres exemples. Notre modèle de société est une fuite en avant qui nous mène à la soumission à l'argent. Je ne vois pas là, où est l'avance sociétale que nous défendons tant, et pour laquelle nous tuons des innocents.   

Le danger, de mon point de vue, c'est que les lobbys pro-israéliens ont phagocyté les USA, pays je le rappelle, qui concentre 50% de l'armement mondial et qui compte en son sein les Néoconservateurs possédant dans ses rangs une majorité de sionistes qui défendent l'idéologie qui voudrait régler  les conflits de ce monde par la manière forte, ce sont des hommes qui forts de cet armement qu'ils voudraient faire plier tout concept sociétal contraire à leurs intérêts.
C'est ainsi, par exemple, que cet Occident "démocratique" Israël en tête, voudrait empêcher l'Iran d'entrer dans le club des puissances nucléaires. Alors que c'est une évidence, l'Iran étant entouré da basses nucléaires hostiles, veuille se protéger. L'Iran, je l'ai déjà dit mais je vais le répéter, n'a pas été à l'origine de aucun conflit dans l'ère moderne - 2.000 ans - tandis que ceux qui voudraient l'en empêcher sont des va-t-en-guerre invétérées  l'Amérique le premier d'entre eux  et ne parlons pas d'Israël le plus farouche opposant à l'Iran qui depuis 62 ans à fait de ses voisins ses ennemis et bombarde ses populations, parce que ces dernières s'opposent, avec leurs moyens, à son hégémonie.
  


[*] Le plan d’expulsion « Daleth » il ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).

[**] Déclaration Balfour : "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu, que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droit et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays."

1e. "prévarication" :
La déclaration Balfour, est un arrangement entre lord Balfour, représentant du Gouvernement de sa Majesté et lord Rothschild, représentant de l'organisation sioniste mondiale. C'est-à-dire entre deux entités privées, qui n'ont aucun mandat international, pour décider à la place du Peuple de Palestine.
Cela, qu'on le veuille ou non,  s'appelle COMPLOT.

2e " prévarication " :
La déclaration  Balfour à été ajouté aux accords Sykes-Picot lors de la Conférence de San Remo. Le sort final de la Palestine est décidé par le Conseil Suprême des Alliés. Un rapport du Royal Institute of International Affairs (RIIA) donne le compte rendu suivant :
"Pour reconnaître la validité des arrangements Sykes-Picot il fallait l’accord franco-anglais concernant l’ensemble des territoires turcs, à la suite d’un compromis intervenu entre Clemenceau et Lloyd Georg, la Palestine, qui devait être d’après le plan Sykes-Picot placée sous administration internationale, passa finalement d’un commun accord sous tutelle britannique." Sans que la Société des Nation (SDN) eut son mot à dire.

3e " prévarication " :
Résolution sur la partition de la Palestine. Au terme de pressions scandaleuses sur les pays du Tiers Monde, les USA font adopter un plan de partage de la Palestine (29 novembre 1947).
Les Juifs, qui possèdent 6,5% du sol et constituent 35% de la population, recevront les 56% de la Palestine et ses terres les plus fertiles.

4e " prévarication "
Si les juifs ont gardé leur statut dans leur pays d'Origine, les palestiniens sont devenu des parias dans leur propre Etat. Parce que cela arrange  les juifs ; les sionistes ; la communauté occidentale : la résistance du Peuple palestinien est qualifié par ces êtres à l'état de conscience douteux, de terrorisme. Et a ce titre les criminels sionistes, cautionnés par les criminels par procuration que sont les dirigeants occidentaux, s'autorisent à les assassiner ; les bombarder ;  araser leurs terres arables ; détruire leur habitat ; les emprisonner sous le régime dit : "arrestation administrative" que le très "démocratique" gouvernement de salauds limité à six mois, mais il s'empresse de dire qu'il peut être renouvelle indéfiniment. C'est ainsi qu'il y a dans les geôles, juives d'Israël, des prisonniers sans acte d'accusation, sans preuves, sans procès, en prison en point c'est tout, depuis plus de trente ans. Sans parler des incendies d'oliviers, j'en passe et des meilleures.
Et il se trouve encore aujourd'hui une intelligentsia remarquable par sa connerie qui dit : "Israël à le droit de se défendre"  ou des journalistes pour débiles  qui estiment la présence sioniste en Palestine légitime !!!


Le sionisme est un cancer propagé par des êtres qui pensent que l'influence des lobbys Juifs peut satisfaire leur cupidité et favoriser leurs carrières. Je parle de l'influence des Juifs mais il fait tenir compte d'une chose importante : "Tous les Juifs ne sont pas sionistes et tous les sionistes ne sont pas Juifs" C'est à dire que si une majorité de Juifs, pour des raisons que nous pourrions comprendre, soutiennent Israël, tous les Juifs ne cautionnent pas les crimes que commet le sionisme. Cela étant dit, il y a dans le monde autant de criminels par procuration qui soutiennent le sionisme, que de terroristes  qui s'y opposent.



Tant qu’Israël existera, c'est une évidence, il ne pourra pas y avoir la paix dans le monde. Les pays les plus couards, qu'ils soient par ailleurs Arabes ou non, concluront des accords avec l’état va-t-en-guerre, aujourd'hui la Jordanie qui prévoir de permettre à Israël de produire des biens sous son sol et lui permettre de les vendre sous le label: "fabriqué en Jordanie" ou l’Europe de permettre à Israël de vendre ses produit sur son sol, il est évident que la paix ne pourra pas s'installer dan sun monde ou la trahison est la valeur de référence...  
    

mardi 26 novembre 2013

Ken Loach parle de la Palestine



Le célèbre cinéaste Ken Loach parle de la Palestine, de la politique et pourquoi il veut continuer à le faire savoir.

Pourquoi je soutiens le boycott culturel d'Israël.

Voila un homme qui sans animosité ni malveillance prend clairement position contre ce qui lui parait être une injustice. C'est un intellectuel, un cinéaste, un artiste qui déjoue tous les stratagèmes mis en place par des racistes et leurs suppôts ségrégationnistes, qui sous des arguments prenant appui sur des crimes inacceptables voudraient nous faire accepter les leurs.    
Il explique très bien pourquoi, y compris par la culture, il faut boycotter un État qui ne respecte pas les résolutions de l'Organisme qui lui a accordé pourtant l'existence -peu importe là, la légalité en matière de droit de la résolution 181 du 26 novembre 1947- ce qu'il faut retenir c'est que l'organisation sioniste mondiale, qui par le chantage, fit voter par l'ONU la résolution du partage de la Palestine et aujourd'hui cette même organisation, donc Israël, refuse d'appliquer ses résolutions. Il n'est nul besoin d'être un homme extraordinairement doué d'intelligence pour comprendre que l'organisation sioniste mondiale est malintentionnée, a investi nos organes démocratiques et en a fait un outil d'asservissement des populations mondiales. Sous différentes formes, bien entendu. Il faut comprendre que, au sein du "gouvernement mondial", il n'y a pas que des sionistes mais ils sont la pierre angulaire de la clé de voute capitaliste. Puisqu'ils ont la capacité de dicter à l'Amérique sa politique étrangère et d'influencer nos dirigeants.
Comment nos dirigeants un pu aliéner nos États à la finance privé, s'il n'y avait là dessous des intérêts qui nous dépassent. 
C'est grâce à des hommes francs et loyaux comme Ken Loach que nous parviendrons, peut-être, à nous libérer de ces êtres qui pensent que leurs origines leur octroient des privilégies.         

Interview réalisé par Frank Barat
New Internationalist  -16-11-2013

- Pourriez-vous nous expliquer comment vous avez appris la lutte pour les droits des Palestiniens et pourquoi vous engagez-vous avec elle ?
- Tout a commencé il ya quelques années, quand j'ai participait comme directeur du montage d'une pièce de théâtre intitulée «Perdition». Qui traitait du sionisme pendant ​​la Seconde Guerre mondiale et des accords que des sionistes ont passé avec les nazis. Un éclairage nouveau sur la création de l'Etat d'Israël et la politique sioniste*. A ce moment, j'ai réalisé que la fondation d'Israël se basait sur un crime contre les Palestiniens, et les années ont renforcé cette conviction. Depuis, de nouveaux crimes ont été perpétrés. L'oppression des Palestiniens, qui ont perdu leurs terres et dont la vie quotidienne a été interrompue par l'occupation, qui vivent dans un état de dépression​​permanent, est quelque chose à laquelle nous devons faire face.

- Pourquoi la Palestine ? Pourquoi la Palestine est un symbole ?
- L'oppression existe dans de nombreuses parties du monde, mais il y a un certain nombre de facteurs qui rendent le conflit israélo-palestinien est un conflit particulier. D'abord, Israël se présente au monde comme une démocratie. Un pays comme n'importe quel autre pays occidental. Et il le fait tout en commettant des crimes contre l'humanité. Il a créé un état ​​divisé selon des critères raciaux, comme l'apartheid en Afrique du Sud. Il est soutenu militairement et financièrement par l'Union européenne et les États-Unis. C'est une hypocrisie impressionnante: nous soutenons un pays qui prétend être une démocratie, nous le soutenons de toutes les manières possibles et commet cependant des crimes contre l'humanité.

-Il existe différents outils pour essayer de changer cet ordre des choses, et l'un d'eux est le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Vous avez été l'une des personnalités importantes à se joindre à l'appel au boycott culturel d'Israël ouvrant es portes que beaucoup d'autres ont suivi. Mais certains disent qu'il ne faudrait pas boycotter la culture. Que répondriez-vous à cela?
- Tout d'abord, nous sommes des êtres humains. Quand tu te vois confronté à de tels crimes tu dois répondre en tant qu'être humain, avec indépendance si tu es un artiste, un VIP ou autre. Vous devez d'abord réagir et faire tout en ton pouvoir pour rendre les autres conscients de cette situation. Le boycott est une tactique. Il est efficace contre Israël parce qu'Israël est considéré comme un phare culturel, de sorte qu'il est très sensible à un boycott culturel. Nous ne devrions pas nous mélanger avec des projets soutenus par l'État d'Israël. Les individus ne nous intéressent pas, nous devons nous concentrer sur les actions de l'Etat israélien. Cela devrait être notre objectif. Et nous ciblons cet objectif parce que vous ne pouvez pas rester immobile et accepter que des êtres humains vivent dans des camps de réfugiés pour toujours.

- Israël utilise l'art et le cinéma dans une campagne intitulée «Marque Israël". Par conséquent, l'art est politique. Selon vous, tous les films sont politiques. L'art peut être un instrument de lutte contre l'oppression?
- Bien entendu. La chose principale est la suivante: Quel que soit l'histoire que vous voulez raconter ou les images que vous choisissez, ce que vous sélectionnez indique quels sont vos intérêts. Si vous produisez un produit pour l'évasion, dans un monde plein de produit de l'oppression, vous dites quelles sont vos priorités. Par conséquent, un film commercial, fait pour gagner beaucoup d'argent, vous montrez quelque chose. A des conséquences politiques et implique une prise de position politique. La plupart de l'art a un contexte politique et des implications politiques.

- Avez-vous entendu parler du film World War Z (Guerre mondiale Z), un film avec Brad Pitt dans lequel un virus tue des gens partout sur la planète et le seul endroit épargné est Israël, grâce au mur qu'ils ont construit ?
- On dirait un script d'extrême-droite. Il faudrait voir le film avant de porter un jugement, mais, cette description semble un fantasme d'extrême droite. Fait intéressant, Israël est montré à travers ses amis. En Irlande du Nord, qui a une longue histoire de divisions entre unionistes et républicains, les unionistes peignent sur les murs le drapeau israélien et d'Afrique du Sud blanche, les républicains peignent sur les leurs les drapeaux de la Palestine et de l'African National Congress. C'est drôle comment ces alliances révèlent ce que les gens pensent vraiment.

- Etes-vous inquiet de la montée de l'extrême droite et les idées d'extrême droite partout en Europe ? Cela me rappelle le début des années trente.
- La montée de l'extrême droite accompagne toujours la récession économique, la dépression et le chômage de masse. Ceux qui sont au pouvoir et qui veulent le conserver ont toujours intérêt a trouver des boucs émissaires, parce qu'ils ne veulent pas que les gens se battent contre le véritable ennemi, qui est la classe capitaliste, les propriétaires de grandes industries qui contrôlent la politique. Et donc chercher des boucs émissaires. Les plus pauvres, les immigrés, les demandeurs d'asile, les gitans, ils sont à blâmer. L'extrême droite choisit les plus vulnérables, les plus faibles, pour les désigner comme coupables de la crise de leur système économique. Quand il ya un chômage de masse, les gens sont mécontents et doivent trouver quelque chose à combattre. Les Juifs ont été blâmés dans les années trente et ont été victimes de choses terribles. Maintenant se sont les immigrés, les chômeurs... Nous avons une presse misérable en Grande-Bretagne qui désigne les chômeurs eux-mêmes comme responsables du chômage, quand, bien sûr, ce qui se passe est qu'il n'y a pas d'emplois.

- Comment pouvons-nous répandre quand les mêmes personnes contrôlent tout: les médias, le capital, la politique ? Comment pouvons-nous, la société civile, affronter et vaincre cette idéologie, si nous n'avons pas accès à la presse grand public?
- Vaste question. En fin de compte, il n'y a pas d'autre endroit que la politique. Il faut faire une analyse de la situation et organiser la résistance. La façon de s'organiser est toujours la grande question. Il faut vaincre chaque attaque sur le terrain et être solidaire avec ceux qui subissent les attaques les plus fortes. Parallèlement organiser des partis politiques. Le problème est que nos partis "classiques" font une analyse erronée de la société. Nous avons les partis staliniens de gauche qui ont amenée les gens dans une impasse. Nous avons les sociaux-démocrates, qui veulent nous faire croire que nous devons travailler dans le système, que nous pouvons le réformer, que nous pouvons faire en sorte qu'il fonctionne. Ce qui est clairement une fantaisie, parce jamais ne fonctionnera. La grande question est: quel type de politique ? Les gens y sont confrontés tous les jours.

- Votre dernier film traite de ​​ces points. Personnes marginalisées par leurs opinions politiques. Aujourd'hui, j'ai lu que Jimmy Hall pourrait être votre dernier film et que vous souhaitez vous concentrer sur les documentaires, ce qui peut-être est une bonne nouvelle pour la Palestine.
- Je ne suis pas fixé à ce sujet. Le tournage de Hall de Jimmy était très long et difficile travail. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire un autre film comme ça. Mais il faut encore aimer faire du vacarme dans de nombreux endroits et je trouver la meilleure façon de continuer à le faire. C'est évident, que je devrais faire des films sur la Palestine. Et ce qui manque c'est que se soit les Palestiniens qui les fassent. En fin de compte, la lutte palestinienne sera un triomphe. Les choses ne restent immobiles pour toujours. A la fin gagneront. La question est de savoir quelle Palestine émergera alors ? Il n'est pas question seulement de terminer avec l'oppression israélienne, l'éternelle question est: comment sera l'Etat qui va surgir alors ? Représentera-t-il tout le Peuple palestinien ? Ou sera encore dominée par une classe opulente qui opprimera le reste des citoyens indépendamment de leur origine ? La grande question est de savoir quel l'Etat doit émerger.

Entrevue réalisée par Frank Barat pour "Les Mur ont des Oreilles".

Notes
* Finalement a été interdite par la direction du théâtre quelques jours avant la première pour être supposément antisémite et prétendre délégitimer Israël. Ce qui est un aveu en soi. (N. du T.)



lundi 25 novembre 2013

Les ruines de Biram



Ce qui signifie se battre pour sa maison ?

Gideon Levy est un journaliste israélien, que nous pourrions classer dans les journalistes respectant la déontologie. C'est un homme qui s'est rendu compte de la réalité politique de son pays et raconte une expérience vécue qui lui fait comprendre que des dizaines de milliers de ses voisins palestiniens l'on vécu et la vivent tous les jours. Il faut reconnaitre cependant que le récit d'un israélien, y compris honnête et conscient des tourments infligés aux palestiniens, est toujours un peu ambigu -il dénonce les exactions commises et présente les faits avec des circonstances atténuantes-. Et on ne peut pas utiliser la sémantique pour simplifier la responsabilité des Juifs à l'origine du malheur des Palestiniens.
 
Haaretz- 19-11-2013

 Les ruines de Biram, abandonnés avec Ikrit en 1948.
Photo par Oren Ziv

Il était tard dans la nuit et on pouvait entendre le bruit des gens se dirigeant vers le jardin. Dans l'obscurité, je pouvais distinguer  un groupe d'inconnus qui étaient arrivés jusqu'aux bords. Apparemment, ces gens étaient venus dans l'obscurité afin de faire des préparatifs pour débuter la démolition et la  construction dans le bâtiment d'en face. Son aspect et ses paroles étaient très menaçantes. Demain nous commencerons à démolir la maison et pour se faire, ils devraient envahir mon jardin. Après avoir mesuré l'espace, m'informent résolument: "Désolé, nous n'avons pas le choix."

Mes voisins effrayés logements adjacents ajoutèrent de l'huile sur le feu de mes craintes. L'un d'eux m'a dit qu'il croyait que les bulldozers finiraient par détruire mon jardin. Un autre voisin m'a fait observer que l'accès à mon jardin serait bloqué pour toujours et que les bulldozers allaient causer des dommages aux murs de ma maison. L'obscurité de la nuit, la surprise, les voisins avaient peur comme moi et les clients qui sans être invités "ont résolu le problème": je suis resté réveillé toute la nuit, et n'ai pu me réconcilier avec le sommeil.
Avec un sentiment de totale impuissance, je pouvais déjà prévoir les monstres de fer mécanisées envahir ma maison et de la détruire, j'avais perdu l'espoir que mon jardin survive. Je n'avais jamais ressenti un tel attachement primordial à mon domicile, mon château, qui avait été érigée sur les ruines du village palestinien de Sheikh Munis, maintenant Ramat Aviv, une banlieue de Tel-Aviv, et était sur ​​le point d'être démolie.

A l'aube, l'image est devenue plus claire. Les travailleurs arabes [*] se sont contentés de simplement couper les branches des arbustes de ma clôture pour ériger un mur de fer de l'autre côté. Personne n'a envahi ma maison, mon jardin a été sauvé y compris mon intimité et ma propriété est restée intacte, du moins jusque-là. Il y avait aussi une pelle qui démolissait la maison de mes voisins convertissant une structure ancienne, pleine de souvenirs, dans un tas de gravats.
Au cours de ces heures où j'ai expérimenté des si grandes et - comme il s'est avéré - des craintes infondées, j'ai me suis senti profondément identifié à ceux dont les maisons ont été démolies. D'innombrables articles sur les maisons de palestiniens détruites - Maisons terroristes [**] dont les familles étaient complètement innocentes; maisons qui avaient été construites sans permis de construire (permis que de toute façon n'ont pas été formulés [***]). Sont également démolis les logements temporaires des pasteurs et agriculteurs. Des villages bédouins «non reconnus».



J'ai pu voir dans mon esprit les centaines de personnes que j'avais connues  au cours des dernières années et qu'en seul un jour, ils ont vu leur maison et leur monde  prendre fin. Parfois, ils ne sont même pas autorisés à récupérer quelques effets leurs maisons. La démolition est toujours brutale et subissant le sentiment arrogant de ceux qui ont le pouvoir de le faire, tandis que le propriétaire ne peut pas faire autre chose que rester les bras croisés, totalement impuissant. C'est ça ou prendre une balle perdue. L'assassinat d'un palestinien n'est condamnée par aucun tribunal.
Une fois de plus, j'ai réalisé que personne ne peut vraiment comprendre ce qu'ils ressentent ces dizaines de milliers de Palestiniens qui ont subi la même expérience - l'expérience de la perte et de la destruction de leurs foyers. Oui, je me suis souvenu aussi un moment pour les colons juifs qui ont été expulsés de "leurs maisons", cependant, ayant envahi la terre qui avait été volé et dépouillé de leurs propriétaires légitimes, savaient à l'avance qu'ils pourraient être déloges d'un jour. Là est toute l'histoire de la Palestine. Des criminels qui ont trompé l'ONU et les populations mondiales en affirmant : "qu'ils voulaient un Foyer juifs en Palestine". Et sans confondre les Juifs rescapés des camps de la mort avec les Juifs sionistes immigrés en Palestine illégalement et faisant référence aux Mythes de la religion pour s'emparer des terres dont ils n'étaient pas propriétaires, appelées Kibboutz au départ, enclos clôturées et sécurisées, mettant les palestiniens et le monde devant un fait accompli. C'est a cause de la Shoah que le monde, l'ONU à permis à ces criminels de mener à bien  une politique en tous points symétrique au nazisme. L'éradication d'un peuple et la mise en place d'une politique raciste et esclavagiste. Je suis en colère c'est vrai, mais à part le fait que nos dirigeants sont des voyous il faut être totalement stupide pour accorder un quelconque crédit à ces criminels sionistes qui s'appuyant sur la Shoah, ils ont même érigé son mémorial, alors qu'ils exécutent la même idéologie que els nazis.
Il faut être totalement ignare de l'histoire et totalement stupide pour "tomber" dans leur panneau...  
Pourtant le sionisme porte une grande responsabilité dans ce qui fut le génocide des Juifs par les nazis. Des déclarations de ce style et des attentats contre des Juifs furent l'œuvre de sionistes.   
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”) Ainsi : Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »
Le sionisme à toujours instrumentalisé l'antisémitisme en se servant des Juifs, comme d'un laissez-passer transformé depuis plus de 100 ans en laisser-faire.


Le jour suivant, j'ai vu le film de la belle Ami Livni, "Sharqiya" qui diffuse cette expérience du point de vue d'un garde de sécurité bédouin israélien qui apprend que les autorités israéliennes envisagent de démolir sa maison et le peuple bédouin "non reconnu ". Quelques jours plus tard, j'ai rejoint les habitants déracinés d'Ikrit, puisque a été réalisée, une visite des ruines du village palestinien, où était sa maison avant la guerre d'indépendance d'Israël. En 1948, les autorités israéliennes ont ordonné aux habitants des villages de Biram et Ikrit de quitter leurs villages, en disant qu'ils seraient en mesure de revenir une fois la situation sécuritaire stabilisée. Il ne leur a pas été autorisé à revenir depuis. Soixante-cinq ans ont passé et les âmes des habitants, leurs fils et petits-enfants continueront blessées.
En une nuit, pour quelques heures étranges, j'ai pu commencer à comprendre le traumatisme profond qu'expérimentent les personnes lorsque qu'elles perdent leurs foyers. Dans mon cas, la maison que je craignais de perdre n'était pas la maison que mes ancêtres avaient construit, avec le citronnier que mon grand-père avait planté, ce n'était pas tout mon monde ni l'unique possession que j'avais sur ​​la terre. Cependant, c'est ma maison. Je me suis souvenu de Burhan Basharat, un résident de Halat Makhoul, une ville palestinienne dans la vallée du Jourdain occupée par Israël, que, dans les deux derniers mois a errait sans but dans les décombres de son village détruit, refusant de la quitter et décidé de la reconstruire sur les ruines.

J'ai pensé que des habitants d'Umm Al- Hiran dans le Néguev, dans le sud du pays. Une unité israélienne de démolition était en chemin vers le village bédouin dans le but de le détruire et de construire sur ses ruines une communauté juive. Je me suis souvenu de centaines de milliers de Palestiniens, de leurs villages et camps de réfugiés, en diaspora bédouine (communautés bédouines non reconnus par le gouvernement israélien et ayant une population comprise entre 70 000 et 80 000 âmes [****]), ainsi que les Bédouins et Arabes israéliens (palestiniens devenus israéliens en 1948) dont l'Etat d'Israël a démoli brutalement leurs maisons à partir de 1948 à nos jours, convertissant beaucoup de cette terre en un tas de gravats et des souvenirs douloureux.
Avec la vue du bulldozer qui détruit la maison de mes voisins, au moment où j'écris ces lignes, afin qu'ils puissent construire une maison plus grande et plus belle, tous mes sentiments, bien entendu, sont réduites à rien de plus qu'un cauchemar, inspiré par des craintes non fondées et maintenant évaporé avec la première lumière du matin.


[*] Travailleurs Arabes, Israël maintien les palestiniens dans une si grande misère qu'ils sont obligés d'accepter n'importe quel travail. Cela aussi il faut le dire.
[**] Là est la différence d'un article de quelqu'un de neutre, d'objectif et d'un juif qui même se disant honnête, fait un récit orienté et tout état de cause incomplet, et naturellement manipulateur.
En effet; Les maisons de terroristes. Mais qui, sont ces terroristes ? Des palestiniens qui pour défendre leurs terres et dans l'absence de logistique et d'une armée -digne de ce nom- n'ont pas d'autre solution, qui comme els kamikazes japonais, se font sauter donnant leur vie pour que d'autres en aient une meilleure. (Car Israël et les dirigeants fourbes et cupides occidentaux qui les soutiennent, y compris contre l'avis les populations qui les ont élus, veillent à ce que les palestiniens ne puissent pas se défendre.) Il précise que els familles étaient innocentes, les familles sont toujours innocentes et leurs enfants de patriotes. Etre qualifié de terroristes par des criminels serait plutôt une fierté pour ces familles.   
[***] Israël accorde sans difficulté des permis de construire au premier juif venu, qu'il vienne d'Amérique, de Tchécoslovaquie ou de Moldavie, mais le refuse systématiquement aux propriétaires de ces terres. Cette façon incomplète de raconter l'histoire me parait malsaine et polluée.     
[****] Populations Bédouines, citoyens israéliens de fait, par la décision de la résolution 181 du 16 novembre 1947 voté par l'ONU, accordant un territoire aux juifs venus d'Europe. Dans les faits les juifs originaires d'Europe en acceptant le territoire ancestral des Bédouins avait accepté sa population et son mode de vie. Les sionistes apportent la preuve aujourd'hui des intentions criminelles qu'ils ont toujours eues. Mise à part le fait de savoir si la résolution 181 voté en 1947, était ou non légale en droit.