samedi 3 mai 2014

John Kerry s'excuse pour avoir parlé d '«apartheid» israélien



ICH/CN
02-05-2014

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, parvient à dire des vérités ou des inventions, au fur-et-a-mesure quelles lui arrivent en tête sur la Syrie, la Russie, ou autres «mauvais tour», mais quand il cite l'incontournable vérité sur l'«apartheid» israélien, il doit se dépêcher pour se rétracter et demander pardon. (*)

C'est un signe qui met le Washington Officiel, sens dessous dessus, quand il s'agit de faits et des preuves du secrétaire d'État John Kerry, qui a développé une réputation de fausses et trompeuses déclarations sur la Syrie la Russie, etc., mais se confondent en excuses quand il dit la vérité sur le danger sur l'«apartheid» d'Israël.

Après la révélation publique dans laquelle il avait déclaré la semaine dernière lors d'une réunion à huis clos de la Commission Trilatérale qu'Israël risque de devenir un "Etat d'apartheid" Kerry s'est confondu en de plates excuses pour sa transgression, exprimant son soutien indéfectible à Israël et à pratiquer l'auto flagellation pour le choix de ses mots.
"Depuis plus de 30 ans au Sénat des États-Unis, j'ai seulement prononcés des mots en appui à Israël", a déclaré M. Kerry. "Je le pratique, par exemple, quand il s'agit de voter ou de lutter".
Puis il a essayé de clarifier sa position sur le mot qui commence par A: «D'abord, Israël est une vibrante démocratie et je ne crois pas, ni je n'ai jamais déclaré, en public ou en privé, qu'Israël est un Etat d'apartheid ou qu'il ait l'intention d'en devenir un. Quiconque me connaît sait qu'il n'y a aucun doute".
Kerry s'empressé à présenter des excuses après son observation a été reproduite par The Daily Beast et condamné par le Comité de l'American Israël Public Affairs (AIPAC), qui a dit: "Toute suggestion selon laquelle Israël est, ou risque de le devenir dans un Etat d'apartheid est offensant et inapproprié".

Quel est l'honneur de ces dirigeants ? 
Aucun pays au monde ne pourrait mener une politique 
aussi criminelle  que celle d'Israël, 
dans ce silence assourdissant.

Le seul problème avec le ressentiment de l'AIPAC, et l'humiliation de Kerry, c'est qu'Israël est fortement orienté vers un Etat d'apartheid dans lequel les Palestiniens sont isolés dans des espaces confinés, souvent derrière les murs, et sont strictement réglementés dans leurs mouvements quotidiens, alors qu'Israël continue  l'expansion des colonies dans les territoires palestiniens.
Les principaux membres du gouvernement du Likoud dont est issu le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont même préconisé l'annexion de la Cisjordanie et le confinement des Palestiniens à de petites enclaves, similaire à ce qui a déjà été fait avec les 1,6 million de Palestiniens dans la bande de Gaza Israël contrôle strictement l'entrée des personnes et des biens, y compris les matériaux de construction.
En mai 2011, le vice-président du Likoud, Danny Danon, a décrit le plan d'annexion dans un article d'opinion du New York Times. Il a averti que si les Palestiniens cherchaient la  reconnaissance des Nations Unies pour leur propre Etat en Cisjordanie, Israël annexérait le territoire. "Ensuite, nous pourrions étendre la pleine compétence israélienne aux communautés juives [c'est à dire les colonies] et des terres inhabitées de Cisjordanie", a écrit Danon.
Quant aux villes palestiniennes, se convertiraient en des, mini-Gazas, séparé du monde et isolées comme des enclaves sans statut juridique légal. "En outre, nous serions pleinement dans nos droits à faire valoir, comme nous l'avons fait dans la bande de Gaza après notre désengagement en 2005, et nous ne serions pas responsables des résidents palestiniens de la Cisjordanie, qui continueraient à vivre dans leurs propres villes, non annexées", a écrit Danon.
 A exclure ces ghettos palestiniens, les juifs maintiendront une grande partie du prophétique "Grand Israël". "Ces Palestiniens n'auront pas la possibilité de devenir des citoyens israéliens, donc la menace à l'état juif et le démocratique d'Israël par l'accroissement de la population palestinienne serait évitée", a écrit Danon.
En d'autres termes, la droite israélienne semble s'orienter vers un apartheid total, si ce n'est pas une forme de nettoyage ethnique intentionnel, que la vie des Palestiniens soit si écrasante qu'ils n'auraient pas d'autre choix que de partir.
C'est l'une des quatre recommandations que Theodore Herzl fit en 1896 dans son ouvrage Der Judenstaat  (« L'État des Juifs »).
Quelques jours après de l'article de Danon, Netanyahu a fait la démonstration de sa domination politique sur le Congrès des USA, en dirigeant une session conjointe dans laquelle les démocrates et les républicains concouraient pour voir qui se lèverait le premier et qui applaudirait le plus devant tout ce qui sortait de la bouche du premier ministre israélien.
C'est triste, pour la nation qui se voudrait la plus grande démocratie planétaire. Étant entendu que la signification démocratique des américains y compris celle des occidentaux n'a rien de commun avec la Démocratie athénienne au temps de Platon.
Netanyahu a été acclamé quand il a fait référence au nationalisme religieux que cite l'autorité biblique pour le droit d'Israël à posséder la Cisjordanie où des millions de Palestiniens vivent. L'appelant la zone par ses noms bibliques, Netanyahu a déclaré: "En Judée-Samarie, le peuple juif n'est pas un occupant étranger". (**)
Bien que Netanyahu a insisté affirmant qu'il était disposé à faire des concessions douloureuses pour la paix, y compris la livraison d'une partie de la "patrie juive ancestrale», son ton belliqueux suggérait plus d'intérêt pour la voie de l'annexion décrite par Danon. Maintenant, avec l'effondrement prévisible des négociations de paix de Kerry, le chemin vers un système élargi d'apartheid semble encore plus probable.

Mais l'apartheid est déjà une caractéristique de la société israélienne. Comme l'écrivait l'ancien analyste de la CIA Paul R. Pillar en 2012, "la version israélienne de l'apartheid est très similaire à bien des égards à la version sud-africaine, et que cette équivalence devait être la résultante d'une équivalence empirique. Les deux versions ont inclus un grand apartheid, ce qui signifie la négation des droits politiques fondamentaux et un petit apartheid, qui est le maintient des installations et des possibilités distinctes et très inégales dans de nombreux aspects de la vie quotidienne.
Cependant, Washington "officiel" ne peut pas accepter cette vérité, puisque la capitale de la principale puissance mondiale est devenue une version sombre d'Alice au Pays des Merveilles dire la vérité sur ceux qui ont de bonnes connexions nécessite des excuses immédiates, alors que dire des demi-vérités ou mensonges contre les "mauvais du tour" deviennent des membres importants du club des élus.
Lorsque Kerry fait des déclarations belliqueuses sur la Syrie et la Russie, même si par la suite est prouvé que ses déclarations sont sans fondement ou fausses, il n'y aucune  pression pour émettre une correction ou faire es excuses. Cependant, quand il dit quelque chose qui est manifestement vrai sur Israël, certainement une pâle version de l'horrible vérité, ne peut pas courir assez vite pour émettre une clarification et demander pardon.
Bien que Kerry et d'autres anciens habitants du Washington Officiel se sont habitués à cette folie, ce dédain de la réalité, son pays fantaisie trop militarisée est devenu un cauchemar pour le reste de la planète.

Le journaliste d'investigation Robert Parry a révélé bon nombre des histoires Iran-Contra pour l'Associated Press et Newsweek dans les années quatre-vingt. Son nouveau livre est: America’s Stolen Narrative.

(*) Par ailleurs, cela n'est pas une spécialité américaine. Nos dirigeants politiques, de gauche comme de droite, enfin, ceux qui font, dès qu'ils atteignent un certain niveau de responsabilités, allégeance à Israël. Ceux qui, se font élire, non pour me bien de la Nation et de ses citoyens, mais pour mettre en pratique une idéologie qui, quoi que les experts en disent, bénéficie a cette secte supra nationale mondialiste favorable aux plus nantis d'entre nous et en particulier a ceux qui s'autoproclament: "Peuple élu"
Les Valls, Fabius, Hollande, etc., en sont le  parfait exemples. Ces gens, par leur pusillanimité, n'ont pas d'autre ambition que de plaire à leurs mentors.
- C'est parce que ces personnages sont juifs ou pro sionistes ?
- Non, c'est une question de cupidité, une carence d'honneur.
- Leur cupidité ou ambition, y est pour quelque chose ?
- Oui, elle est leur téléologie qui couplée à leur pusillanimité accouche d'êtres pour qui la ruse équivaut à l'intelligence.

Prenons simplement le dernier exemple, l'Ukraine où l'Occident accuse aujourd'hui la Russie et naturellement Poutine, d'attiser le « feu » et oublie que ce merdier on le doit à cet Occident. Et ne parlons pas de l'Irak ; la Libye ; la Syrie ; l'Egypte sans oublier le Proche-Orient etc. comme partout où l'Occident à posé son dévolu c'est la guerre, la récession, le renversement de personnalités démocratiquement élus, la famine, la mort, savamment orchestrés derrière une propagande que plus personne ne croit...

(**):
  • Les Juifs ne sont pas le peuple originel du Proche-Orient. Les Palestiniens n'étaient pas en vacances, n'étaient pas de passage, ils étaient le peuple originel depuis dix-mille ans y compris au temps où la zone ne s'appelait pas encore Palestine et ses habitants n'étaient pas musulmans...
  • Les Juifs ont eu des passages sporadiques dans la zone et ont toujours été les agresseurs du peuple originel...
  • Les Juifs d'Europe n'ont aucun droit sur la zone, ni d'un point de vue ethnologique, ni d'un point de vue religieux...
  • Le judaïsme comme les autres religions s'est livré au prosélytisme et a converti une grande quantité de personnes. Qui va du Moyen-Orient aux républiques de l'ex empire soviétique, qui furent poussés vers l'ouest. C'est à dire que les Juifs d'Europe centrale et de l'Est n'ont aucune accointance ethnique avec les israélites de Moïse, ou Abraham avants lui, par exemple, et qui par conséquence n'ont aucun droit historique, ou ethnique à faire valoir pour réclamer, ce que l'ignorant Netanyahu sollicite..., en Palestine.
  • Aujourd'hui encore, après quarante années de fouilles archéologiques (financées par les Rothschild, ceux-là même qui sont à l'origine du conflit avec la "Déclaration Balfour", nous prendraient-il pour des cons. OUI...), trient n'a été trouvé qui rattache, tel que le voulait le Consistoire israélite, la communauté juive d'aujourd'hui à la Palestine, le contraire est un énième mensonge. [...] Seul la propagande sioniste, l'illumination de ses dirigeants, la cupidité et l'immoralité des élus occidentaux, peut encore, aujourd'hui, le prétendre...         

C'est ainsi que l'Occident conçoit son rapports  avec le monde.

lundi 28 avril 2014

Les Arabes sont-ils humains ? Se demande Caroline Landsman.



Haaretz 09-04-2014

La cécité est ce qui  permet aux israéliens  de se voir  comme une démocratie, alors que de fait vivent un régime ségrégationniste. (D'Apartheid)

A tous ces Juifs tiraillés entre une fidélité malsaine et justice humaine.


Les travailleurs palestiniens de Hébron au check-point de Tarqumiya.
Photo d'Emil Salman

Il ya deux semaines, a été élu l'ex député de Kadima, Yohanan Plesner, président de l'Institut israélien pour la démocratie. Cet institut est une organisation indépendante, non politique ni partisane, selon se que est manifesté par le site Internet. "L'union entre la politique et l'université", le site révèle qu'a, l'égal de la démocratie israélienne, ne s'occupe que de la scène à l'intérieur de la Ligne verte.
Actuellement, bien sûr, en tant que Juifs, si nous avions trouvé quelque chose qui nous distingue entant que démocrates, nous ne traînerions pas, depuis quarante-sept ans, le contrôle de la population étrangère. La distinction entre ce qui se passe à l'intérieur de la Ligne Verte et ce qui se passe au-delà, est ce qui nous permet d'accepter la situation actuelle (appelé statu quo), tandis que nous regardons dans le miroir et voyons un Etat démocratique. Nous reconnaissons que nous sommes incapables de définir la signification d'un Etat juif, mais nous sommes sûrs de savoir ce qu'est une démocratie.
Il ne faudrait pas se voiler la face et comme le déclarait Hayo Meyer (juif allemand emprisonné à Auschwitz par les nazis, aujourd'hui citoyen hollandais) : "Israël est une démocratie pour les Juifs et une dictature pour les autres". Et pour compléter cette déclaration j'affirme que tous les juifs n'ont pas le même statut, comme par exemple les Falachas (Juifs d'Ethiopie), entres-autres. Les Ashkénazes seraient plus juifs que les autres juifs ?   
Seul cette altération qui divise l'esprit peut permettre aux israéliens de se perçoir comme démocrates vivant dans l'unique démocratie au Moyen-Orient, malgré le régime d'apartheid qui pose question. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu que la Knesset est juive, comme l'est notre démocratie juive. Mais si les Arabes sont des êtres humains, Israël ne peut pas prétendre être une «démocratie» (Netanyahu utilise la même logique pour l'économie: si l'on soustrait les ultra-orthodoxes et les Arabes vivant en Israël, il n'y a pas, en effet, de pauvreté). Ce qui confirme ce que je viens d'écrire. Le fait que les Israéliens ont internationalisé le statut-quo dans une narration de normalité, et ont acheté le mensonge qu'ils se sont vendu, est un crime. Tel que le disent les paroles du ministre de la Défense Moshe (Bogie) Ya'alon. Qui déclare: «c'est un problème sans solution», ignorant le fait que "le problème" est vivant et respire.
Ces hommes, Netanyahou ; Ya'lon ; Libermann [...] (les sionistes en général, comme les nazis) n'ont humain que l'aspect, dans leur cerveau il y a l'ADN de la bête sauvage, du criminel pathologique, du schizophrène de naissance. Cependant, le plus grave n'est pas cet état de choses, mais leurs "collabo" qui sous un air de parfaite santé, dissocient la réalité historique et se protègent dans des chimères qu'ils confondent avec son exactitude.  
Cette division permet l'existence de l'Institut israélien pour la démocratie. Depuis l'Institut s'est compromis avec la démocratie, le seul endroit où l'on peut trouver son existence est sous terre. Si le Président de l'Institut, était un combattant pour la démocratie, se verrait exposé à l'exclusion et à la non légitimité. Depuis quelque temps, nous assistons à la tentative de légiférer contre des adversaires réels du régime dans le pays, y compris l'initiative d'octroi de la citoyenneté démontrant la loyauté à l'État (et, bien sûr, ils décident de ce qui est exactement la loyauté) et la loi Nakba et de la loi sur les ONG, qui menace d'épuiser leurs budgets et autres restrictions.
C'était une des quatre recommandations de Theodore Herzl : "appauvrir les Arabes, les priver d'emploi pour les obliger à quitter le pays". Finalement ces israéliens là, n'on aucune intelligence propre, ils ne font que mettre en pratique la réflexion d'autres hommes. Cet atavisme on le trouve aussi dans les arts, où les concepts éculés sont mis en lumière et rendus rentables par la propagande. 
L'Institut israélien pour la démocratie, cependant, prospère, même sous le régime actuel. Bénéficie d'un statut de prestige dans la politique et le monde universitaire, et les donations sont légitimes (protégées contre les serments de fidélité). Bien entendu: au lieu d'agir comme «Machsom Watch» et B'Tselem, "par exemple, protégeant, interrompant la routine, résistant jusqu'à obtention de la démocratie, sont occupés tout simplement a éditer la réglementation de la Knesset qu'écrit, Yariv Levin (Likoud). Dans l'état actuel de l'Institut non seulement c'est une feuille de vigne, mais fonctionne comme une sorte de sucette conçue pour apaiser les bébés. Ses Membres, personnes sont des pacificateurs simulateurs, fabricants d'illusions de paix et de normalité, de l'illusion de la démocratie.

Le seul chef qui a lutté contre le statut-quo a été le premier ministre Yitzhak Rabin, le rival idéologique de Netanyahu. Les pourparlers de Rabin d'Oslo n'étaient pas seulement une initiative pour la paix avec les Palestiniens, c'était aussi une révolution paradigmatique: une tentative sérieuse de traiter les Arabes comme des êtres humains. Et comme d'autres personnes dans l'histoire qui ont essayé de diriger une société dans son ensemble en dehors d'un mauvais paradigme, l'a payé de sa vie.
Les accords d'Oslo (avec certaines restrictions) auraient pu être bénéfiques pour les deux communautés, s'il avait été mis en pratique par des hommes honnêtes mais avec les sionistes cela devenait une farce. Ce que les pourparlers n'ont jamais cessé d'être.  
Il est important de reprendre la coalition des Accords d'Oslo et ses partisans de l'extérieur. On se souviendra de Rabin pour avoir voulu se référer aux membres arabes de la Knesset, comme des voix légitime à l'égalité des votes juifs. Il a refusé de participer à un clin d'œil des Juifs sur la tête des députés arabes. Il n'est pas un hasard que le parti Shas a été un partenaire (activement ou évitant un vote sur Oslo I) en ce moment historique, avec lequel on peut marquer que la naissance politique de ce parti a coïncidé avec le réveil des Palestiniens lors de la première Intifada. Oslo est la confluence de trois révolutions: celle des palestiniens, des Israéliens arabes et des juifs à partir des pays arabes.
C'est aussi la tragédie d'Oslo. La révolution n'est pas terminée. A été interrompu, et le traitement des Arabes reste le même, plus détérioré encore. Comme Martin Luther entendit qu'une ligne unit le noir des États-Unis avec le noir d'Afrique du Sud, et que les premiers ne seront pas libres jusqu'à ce que les derniers le soient, il est important de tracer une ligne entre les Arabes et les Palestiniens, les Arabes israéliens et les Juifs venus de pays arabes.

Comme l'a dit le poète Shlomi Hatuka du groupe Ars poetica: "Je n'ai pas compris les juifs Mizrahim (Juifs d'Afrique du Nord et Moyen-Orient) finissent et où les Arabes commencer". Le pouvoir accordé au Shas implique la responsabilité historique lié à leur identité politique. Il est possible que le destin des Mizrahin soit plus en relation avec les Arabes que ce qu'ils pourraient admettre, à partir du moment où ils sont tous les victimes de l'«Etat démocratique des blancs ashkénazes (Juifs d'Europe septentrionale et centrale)."

C'est pourquoi inciter les pays à se joindre au boycott extérieur n'est pas patriotique. Le vrai patriotisme serait notre boycott fait a nous mêmes. Cela ne signifie pas boycotter les colonies, mais chaque personne a elle-même. Quelle est la valeur de nos réalisations scientifiques, notre créativité, notre recherche universitaire? Quel est le goût de la nourriture que nous mangeons et comment nous célébrons nos festivités si tout est infecté par le virus de l'apartheid? Jusqu'à ce que nous réveillons en tant que société et revendiquons de nouvelles significations au mot démocratie, nous ne serons pas un peuple libre sur notre terre.
Tout d'abord, ce n'est pas votre terre. Elle fut obtenue par le chantage et par le mensonge. Et par un Nettoyage Ethnique. Ça c'est un point. Maintenant la communauté arabe et juive sont si imprégnées de la terre de Palestine que des concessions (de part et d'autre) vont devoir être faites.

Quand à votre questionnement c'est très simple. Il suffirait, (comme il y en a très peu, je vous l'accorde) pour les israéliens de bonne volonté, d'aller dire aux différentes communautés juives des USA et France principalement, tous ces pays où les juif pro sionistes sont élus à des postes, qu'ils détournent au bénéfice du sionisme, leur dire qu'ils font fausse route, qu'ils se trompent, qu'ils cautionnent de véritables assassins, que la référence que le sionisme fait à la Shoah est une illusion, est une caricature d'Histoire, que la relation de la Palestine avec le judaïsme, fut une déclaration mensongère du Consistoire israélite, pendant l'assemblée des Rabbins de France a Strasbourg en 1936. Et les quarante années de fouilles (financés par les Rothschild) pour justifier cette décision ont été vaines et rien ne permet d'affirmer aujourd'hui, une relation étroite des Juifs avec la Palestine, hormis le fait qu'elle a été envahie et maltraité par eux, de manière sporadique. Et aucun historien sérieux n'est capable d'affirmer que le Temple fut érigé dans la Palestine actuelle.



dimanche 27 avril 2014

Deir Yassin, déchirants souvenirs de la terreur



Ce matin, (jour de commémoration par Israël de la Shoah) RTL faisait des "ronds de jambes" à Israël. Qui s'en étonnerait d'ailleurs ?
Les faits : Les "Justes" à l'honneur (ces français qui se sont risqué à cacher, aider un juif pendant la Seconde guerre mondiale) un petit garçon, était interviewé et expliquait qu'il était fier du courage de son grand-père et que s'était naturel de faire un devoir de mémoire et faisait, non, référence aux juif mais aux israéliens. [En admettant que ce soit une vraie interview] C'est de l'ignorance pure, c'est un blasphème, une injure faite à tous ces Juifs: hommes, femmes, assassinés du seul fait d'être ce qu'ils étaient, car le garçon n'a pas été repris et informé de la vrai signification du mot "Juif" et du mot "israélien". L'intervieweur fait preuve là d'une perfidie au-delà de l'admissible, à moins que ce ne soit simplement de l'ignorance. Aucun adulte ne lui a expliqué  à ce jeune garçon la différence  entre un juif (victime du nazisme) et un israélien, assimilable en tous points à ceux que persécutaient celui que son grand-père avait sauvé. Ni le journaliste, ni aucun des adultes, n'ont repris  ce jeune garçon en lui expliquant la vraie histoire pour lui permettre un jour d'être  un homme honnête.
Mais nous savons tous que le sionisme nourrit les moutons de panurge à l'école du mensonge... Il suffit de connaitre l'histoire de la région où est érigé Yad Vaschem (mémorial sioniste à la Shoah) pour se rendre compte de la nocivité du sionisme, dissimulé derrière le remords que la Shoah a représenté, pour qualifier de "collabo", tous ceux qui encore aujourd'hui ignorent ou fond semblant de l'ignorer. Qualificatif au sens le plus vil du terme, celui des sous-hommes qui pendant la Seconde guerre mondiale ont collaboré avec le nazisme.  

09-04-2014

Le massacre de Deir Yassin s'est produit le 9 avril 1948 durant le conflit judéo-arabe de 1947-1949. Il a été perpétré par 120 combattants de l'Irgoun et du Lehi.

Au début de 1948, un goût sauvage de mort a élargi la mer de violence qui déferlé sur la Palestine et son peuple, annonçant le mariage de sang sous l'occupation britannique, le terrorisme sioniste, conspiration internationale du silence et la chute de son territoire.
La France, la Tchécoslovaquie et les marchés noirs, ont fourni secrètement  de grandes quantités d'armes à des groupes juifs-sionistes européens qui s'étaient retranchés illégalement en Palestine. Personne n'était à la marge de ces manœuvres, tous étaient au fait de ces événements. L'organisation terroriste Haganah dirigée par David Ben Gourion, le 6 Avril 1948, a lancé son Opération Naason, qui avait la mission de se rendre maitre de la route de Jaffa à Jérusalem, et commencer à soumettre les villages qui résistaient en Palestine.

La valeureuse colline de Deir Yassin à 2600 pieds à l'ouest de Jérusalem était son but stratégique avancé. Les opérations furent multiples et dévastatrices. La Haganah poursuivait son plan Yiftah (Chef), dans le but d'établir la terreur dans de nombreux villages et villes telles que Jérusalem, Galilée, Haïfa, Jaffa, Safed, Nazareth et Tibériade. Suivi de son ironique et dévastateur, opération Matateh (coup-de-balai).

Sa progression dévastatrice liée aux divers plans terroristes et le Plan Dalet «D», a balayé avec ses 13 campagnes de terreur la population palestinienne, arasant le secteur ouest de Jérusalem et 489 villes et villages palestiniens [a la dynamite dans un premier temps, au bulldozer ensuite, c'est dire si les terroristes ont eu le temps d'anéantir l'historiographie palestinienne. En 1948 se sont plus de 750.000 palestiniens qui ont été expulsés par la violence de leurs terres, de leurs maisons, de leur pays] dans le but de créer Israël. Les lignes de division rêves, soulignées sur les cartes de l'ONU, dans l'illégale partition de la Palestine en 1947*, a était une décision internationale romantique désirée par les sionistes.

Dans les mémoires du sioniste Yizthak Rabin, disait: «Nous marchions à l'air libre accompagnés par David Ben Gourion, Yigal Allon (commandant du groupe terroriste Palmah), il a demandé : que devons-nous faire avec la population arabe (palestinienne)? Ben Gourion le regarda et secoua les mains comme pour dire de les jeter "dehors, dehors"» («mémoires d'Yitzhak Rabin» version censurée, publié dans le New York Times sur -23/10/1979- sur la «Description de Rabin de la conquête de Lydda ville palestinienne après l'achèvement du plan D»).

Après avoir assassiné le commandant de la précaire et valeureuse résistance palestinienne Abd al-Kadir al-Hussein (de famille Yasser Arafat), dans le village de Castel banlieue de Jérusalem, les terroristes sionistes ont mis fin à la résistance palestinienne et déblayé la voie à Jérusalem menant à Deir Yassin, avec le double objectif: briser le moral palestinien et créer la panique dans la population.

Le même jour, 9 Avril 1948 avec des opérations simultanées les groupes terroristes sionistes de l'Irgoun dirigé par Menahem Begin (prix Nobel de la paix 1978!) Et le groupe Stern, dirigé par Abraham Stern, cachés dans la colonie juive Givat Saül ont envahi à 4 heures du matin, le village. Il n'y avait aucune pitié. Les pires atrocités ont été commises sur la paisible population paysanne endormie. Ils ont pénétrés dans les maisons et ce sont près de trois cents Palestiniens qui ont été massacrés, mutilés, pillés, harcelés et jetés dans des fosses communes, hommes, femmes, vieillards enfants. Impuissant, les yeux désespérés les des cris de mort et de douleur, déchira le ciel indifférent du monde bien pensant**.

Jacques Renier, délégué de la Croix-Rouge internationale pour la Palestine, en forçant son entrée, interdite par les forces sionistes, a constaté que la plupart des morts étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées. Dans le macabre scenario a été trouvé des femmes en fin de grossesse a qui le ventre avait été ouvert au fil de la lame d'un couteau***.

Au jour suivant le balayage ethnique de Deir Yassin, les camions bandes terroristes sionistes avec des haut-parleurs ont parcouru les rues de Jérusalem, exhortant les Palestiniens à quitter leurs maisons: "Si vous ne partez pas, vous aurez la même fin que les gens de Deir Yassin". Si tôt "arrivé aux oreilles, que les femmes avaient été violées et tuées à Deir Yassin, les palestiniens ont fui dans la terreur". (Israel and the Arabs: the 50 Year Conflict, BBC).

L'attitude mensongère dans sa lutte intérieure  pour contrôler le pouvoir des groupes  sionistes, joua un mauvais tour à Ben Gourion. Il a essayé de différencier le massacre de Deir Yassin et conserver le niveau international «d'image respectable» de la Haganah, comme une organisation progressiste issue du socialisme européen judéo-sioniste.
[Là on comprend mieux pourquoi, principalement, les socialistes français font à ce point allégeance à ces criminels et se ridiculisent aux yeux de ceux que l'histoire n'échappe pas, et les considèrent tel des complices adorateurs du joueur de fluteau. Et là, est la différence entre les élus œuvrant pour la nation et les élus œuvrant pour une idéologie.] Toutefois, Béguin juif polonais, a démasqué la farce de son camarade terroriste publiant une lettre réservé, reçue de la Haganah dans laquelle il déclarait: "Je sais que vous prévoyez une attaque contre Deir Yassin. Je tiens à souligner que la prise de Deir Yassin et son occupation fait partie de notre plan global. Je n'ai aucune objection à effectuer l'opération si elle est en mesure de capturer le village ... Si les forces étrangères, c'est à dire les Arabes, entrent dans la place, il serait contre notre plan pour y établir un terrain d'aviation. "(Journal hébreu Ha-Haskif 11 Avril, 1948).

Le raisonnement xénophobe, faisait également partie du curriculum-vitae de l'histoire du terrorisme sioniste. Avec sa partition hérodienne, Menahem Begin, confirma: «Non seulement que carnage était justifiée, mais qu'il n'y aurait eu d'État d'Israël sans la victoire à Deir Yassin." ("La Révolte: L'histoire de l'Irgoun", Menahem Begin).
Dans les terres occupées de Deir Yassin, il y a maintenant l'hôpital israélien pour malades mentaux de Kfar Shaul et à seulement 1400 mètres de Har HaZicaron (le nouveau nom hébreu de la région à partir de 1948), a été érigé en 1953, le Yad Vashem (musée de l'Holocauste). Endroit de visite obligé les dirigeants du monde, des présidents et des papes, Israël clame,  contrairement à son l'éthique, le slogan "n'oublions pas" de la souffrance juive dans l'Europe nazie, en contournant avec fierté que Yad Vashem est construit sur les fondations de l'Holocauste palestinien de Deir Yassin qui n'oubliera pas ni pardonnera.
Le martyr Deir Yassin a été répété dans chaque village et ville palestinienne. A été répété avec les mêmes acteurs le massacre de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en 1982 et le génocide à Gaza en 2006 et 2008. Deir Yassin est un souvenir latent et le diagnostic de la terreur. Deir Yassin est le meilleur exemple qui expose la racine d'Israël qui s'est concrétisé avec la soumission comme phénomène et la négation comme échafaudage des droits légitimes inaliénables et naturels du millénaire peuple palestinien. Après 66 ans du tragique massacre de Deir Yassin qui a marqué le principe de la chute de ma patrie et le commencement de mon long douloureux exile de ma cité de Jérusalem avec mon peuple,  l'holocauste palestrinien continue au milieux d'un monde civilisé étranger à notre déchirure.  

[Suhail Hani Daher Akel a été le Premier Ambassadeur de l'Etat de Palestine en Argentina. A été le Premier Représentant de l'OLP en Argentina. Analyste international de la situation de Palestine.]

* L'ONU, récemment crée a commis son premier parjure en rejetant un des principaux fondements des Droits de l'homme : "Le droit des peuples à disposer deux mêmes". Sans compter le chantage exercé par les USA (poussé au crime par le lobby juif américain) sur les pays du tiers monde pour qu'ils votent la résolution N°181  du 26 novembre 1947, sur la partition de la Palestine, proposé par les lobbys pro sionistes.
** Ce monde bien pensant, qui croyait se dédouaner du Génocide qu'il venait de commettre contre les Juifs. C'est d'autant plus intolérable, que ces criminels continuent à soutenir le sionisme en faisant référence à la Shoah, au crime qu'ils cautionnent ils y ajoutent l'ignorance.  
*** Aujourd'hui encore, ce massacre qui est loin d'être le seul, et tous les crimes commis par les juifs sionistes est, non seulement niée par les instances internationales et s'avèrent incapables de rétablir le Droit International. Droit International qu'ils ont trahi comme des vulgaires renégats. Ha ! Ces traites à la condition humaine fomentent de guerres pour, soi-disant, lutter contre le terrorisme et oublient, cupidité aidant, que leur soutient à Israël est le comburant de toutes les luttes pour la liberté et cet Occident félon cherche à soumettre.