samedi 11 octobre 2014



Pays qui reconnaissent la Palestine

Pays qui ne reconnaissent pas Israël

la Bastille musulmane!



Trop souvent à la télé, à la radio l'"intelligentsia", principalement pro israélienne, dénigre les Frères Musulmans d’Égypte, le Hamas et les accuse d'être des partis terroristes. Cette "intelligentsia" opposé a Tarik Ramadan l'apparente aux Frères musulmans [parce que son grand-père a été un des dirigeants des Frères Musulmans, emprisonné et torturé par le "démocrate" Moubarak, soutenu par l'Occident qui lui proposa, comme pour le despote Tunisien, de l'aider à "mater" la révolution naissante]. Cette parenté a est souvent utilisé, lorsque son interlocuteur à court d'arguments, pour le discréditer ou l'accuser de soutenir des terroristes, parce que cela arrangeait les affaires d'Israël. 
Pourtant si ces deux formations politico/religieuses (et c'est peut-être-là leur réelle parenté), même si le Hamas a fait scission avec les Frères Musulmans, ce qui leur est régulièrement reproché, chacune de ses deux formation lutte pour des objectifs louables. L'une pour la démocratie en Égypte, l'autre pour la fin de l'occupation et la démocratie en Palestine. Sur fond religieux, bien entendu. Cependant si les sociétés égyptienne et palestinienne se sont radicalisé, nous en sommes les "parrains" (occident et Israël) pour les y avoir poussé. Qui peut ignorer cette réalité? Et après tout qui sommes-nous pour dire a ces peuples, dans quelle société ils doivent vivre? 

Mais aujourd'hui, que tous les politiques occidentaux sont d'accord pour bombarder la mouvance islamiste d'action terroriste (par ses méthodes) comme Al-Qaeda, l’État islamique et que sais-je encore, cette "intelligentsia" pro israélienne, ci dessus citée, se tait ou on l'entend bien peu. A croire que ce terrorisme islamiste adoucit le terrorisme de l’État israélien. Israël se propose attaquer la Syrie, l'Iran, attaque sans retenue les Civils à Gaza et a l'hypocrisie de tenter justifier son crime contre l'humanité en argumentant que le Hamas se sert des civils comme bouclier humain, comme si ces derniers pouvaient se réfugier quelque part, quand les criminels israéliens bombardent les écoles, les mosquées, les églises, les bâtiments public y compris ceux de l'ONU, les ambulances [...] Si l'on consacrait la moitié des sommes englouties dans ces bombardements à faire la paix, à rendre la justice il y a longtemps que le monde vivrait en paix et les pousse au crime en prison.

En 1948 par le chantage des USA sur les pays du tiers monde, poussées au crime par le lobby juif américain, l'ONU, en dépit du principal article des Droits de l'homme (le Droit des peuples a disposer d'eux-mêmes) à voté  la résolution 181 le 29 novembre 1947 sur la partition, accordant à une minorité originaire d'Europe les 3/4 et les meilleures terres du territoire de la Palestine.
Aujourd'hui en 2014, peut-on considérer que la lutte de la mouvance islamiste est une lutte d'indépendance y compris contre les État musulmans qui ne s'érigent pas suffisamment, à leurs yeux, contre cette ignominie que représente la résolution 181 de l'ONU.
C'est parce que, Israël est un État illégal que le sionisme et ses supplétif doivent museler la nation Arabe et plus largement les États musulmans  qui n'agréent pas la politique occidentale en général, sioniste en particulier.

De quel droit G.W. Bush en se basant sur un mensonge éhonté attaque l'Irak ? Nous connaissons tous l'argument fallacieux qui devait justifier cette attaque, pourtant la véritable raison se furent les "faucons" pro israéliens qui l'avancèrent: "il fallait punir Saddam Hussein pour l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens"  voila comment à commencée le bourbier dans le lequel se trouvent les dirigeants occidentaux, car c'est une évidence les populations se défieraient plutôt de cette lutte qui ne nous concerne pas. Pourquoi que les USA et ses subalternes font la guerre au monde Musulman, en Afrique ..., pourquoi cherchent-ils a empêcher la mouvance islamiste radicale (terroriste, bon d'accord) de "libérer" ces pays ?:
  • Primo, parce qu'il possèdent des sous-sol riches en matières premières.
  • Secundo, si cette mouvance venait à prendre le dessus, s'en serait fini du rêve de Théodore Herzl. L'Occident devrait accueillir les descendants de ces juifs gazés dans les camps de concentrations par les nazis.  Aujourd'hui ces descendants illuminées par une idéologie aussi criminelle qu'inacceptable, que pouvait être le nazisme ou la mouvance islamiste radicale aujourd'hui, ont commis et commettent les mêmes crimes.
Si nous nous trouvons face à des êtres sans foi ni loi, c'est peut-être que nous n'avons pas permis à nos colonisés de s'épanouir comme ils le méritaient, sans doute.
Alors quand j'entends des hâbleurs aux belles couleurs déclarer oui, oui, il faut faire la guerre à la mouvance islamiste, je me dis qu'avec ces escrocs de la pensée, nous serions encore aujourd'hui sous influence monarchique et les "américains" sous domination Anglaise. Ou peut-être que l'Amérique serait ce beau pays tournée de toute son âme vers une nature généreuse où les Utes et amérindiens s'épanouiraient.  

Au lieu de cela, que se passe-t-il dans notre monde?  Des escrocs argentés tentes d'asservir les populations. Populations en Palestine, car cela arrange Israël ; population en Amérique, car cela arrange une classe d’égoïstes pour qui l'argent et la suprématie est leur raison de vivre ; car cela arrange les dirigeants européens qui par leur cupidité ou/et leur communautarisme juif se soumettent aux intérêts d'autres nations en général, du sionisme en particulier. 

 

jeudi 9 octobre 2014

D'où vient et quoi faire avec la dette?



Ce "Post" dit ce qu'aucun économiste ne nous a expliqué à ce jour. Nos gouvernants, les économistes à qui la parole a été si souvent donnée, ne sont que des charlatans, les uns inutiles à un pays, les autres inutiles à n peuple.  Et ne parlons pas des journalistes de brocante à la déontologie absente.
Juan Torres Lopez se garde bien de désigner un coupable, par l'expérience que j'ai du sionisme, je peux affirmer que par l'influence exercée, la communauté juive (quelque soit la raison) porte une grande responsabilité dans le désordre du monde...

Juan Torres López, Né a Grenade (Espagne) ; licencié en Sciences Économiques de l'Université de Malaga depuis 1981 ; en 1991 est nommé Professeur adjoint en Économie Politique et Trésorerie publique à l'Université de Grenade ;  en 1984 a incorporé l'Université de Malaga et en 1986 est nommé Professeur d’Économie appliquée.  Depuis 2008 est Professeur à l'Université de Séville au Département de Théorie Économique et Économie Politique.    
06-10-2014


Il y a quatre mensonges qui sont couramment utilisés pour confondre les populations au sujet de la dette et pour combattre les mouvements et partis progressistes.
  • La première est que la dette a comme origine le fait que les gens ordinaires ont vécu au-dessus de leurs moyens, ce qui produit logiquement un grand sentiment  de culpabilité et conduit à croire qu'il faut l'assumer sans protester.
  • La seconde est que la dette publique a comme origine les dépenses sociales.
  • La troisième est que les gouvernements et les partis de gauche sont généralement partisans du déficit public qui augmente la dette, car ils ne voient pas le danger à cet égard.
  • Le quatrième est l'accusation selon laquelle les partis ou mouvements progressistes ne paient pas la dette et causent ainsi des problèmes économiques beaucoup plus importantes.


Prenons-les cas un par un:
[l'exemple est le cas Espagnol, mais c'est vrai pour la plupart des pays]
 
Les familles ne sont pas responsables de la dette
En 2008, les familles espagnoles étaient seulement responsables de 20% de la dette (public et privé). En outre, selon la Banque d'Espagne, la moitié des ménages espagnols n'étaient pas endettés cette année. Dans le cas de 40% des familles les plus pauvres d'Espagne, les trois quarts de leur dette était le crédit sur ​​la maison, et si ce elle était élevée, n'était pas par choix, mais par le prix fixé par les banques prêteuses.

En revanche, 57% de la dette totale espagnole a comme origine les banques et les grandes entreprises. En tout état de cause, ce sont ceux qui ont vécu au-dessus de leurs moyens et non les gens ordinaires qui ont payé la facture.
 
La dette n'est pas causée par des dépenses excessives du au bien-être.
En 2008, la dette publique ne représentait que 19% de la dette totale espagnole. Et il est également clair que la dette publique n'a pas augmenté plus quand s'est consolidé l'état de bien-être en Espagne, mais précisément quand il s'est affaibli à la suite crise, comme cela a été le cas depuis 2007. Cette année, l'Espagne a l'un des taux d'endettement les plus bas de l'Union européenne (36,3% du PIB, contre 65,2% en Allemagne, ou 64,2% France ou 103.3 en Italie).

En revanche, la dette a fortement augmenté de manière vertigineuse lors de la crise, le manque d'activité et les réformes fiscales favorables aux actionnaires à revenu élevé et aux grandes entreprises et aux banques a produit une forte baisse des recettes publiques. Auxquels il faut ajouter les sommes colossales destinée à aider les banques.

Et d'une manière très particulière, la dette a augmentée extraordinairement, depuis qu'il a été établi que les banques centrales ne peuvent plus financer les gouvernements.
Depuis lors, les coûts supplémentaires ou la baisse des revenus qu'imposent les crises financières aux gouvernements ou les circonstances exceptionnelles doivent être financés par des banques privées à des taux d'intérêt du marché ou même d'avantage à cause des spéculateurs.

Les données sont claires: si les coûts financiers consacrés aux paiements d'intérêts sont supprimés, l'immense majorité des pays qui font partie de l'euro (notamment l'Espagne) enregistreraient des excédents budgétaires, sauf dans les années exceptionnelles. Ou en d'autres termes, si les gouvernements avaient été financés par leurs banques centrales aux mêmes taux que maintenant, si généreusement, financent les banques privés, la dette publique des pays serait minime, presque négligeable.


Et là, je profite de l'occasion pour souligner un autre mensonge complémentaire des économistes libéraux quand ils disent que, si tel était le cas, c'est à dire, si les banques centrales pouvaient financer les gouvernements, une inflation dangereuse se produirait.
C'est un autre mensonge, car pour qu'un tel financement provoque l'inflation il doit y avoir NÉCESSAIREMENT trois conditions:
  1. que l'argent des banques centrales parvienne à l'économie (c'est pour cela que l'argent qui est maintenant donné aux banques ne produit pas une hausse des prix),
  2. que quand il parvient à l'économie soit consacrée à la consommation (et non pas, comme c'est le cas maintenant, la plus part du temps, à réduire la dette) et,
  3. en outre, que parallèlement il n'y ait pas  d'augmentation de production de biens et services.
Par conséquent, si dans le même temps que les banques centrales financent les gouvernements, augmente proportionnellement la production de biens et services (ce qui est recherché) il n'y a aucun danger de l'inflation. Et la dette publique n'existerait guère à moins, bien sûr, logiquement, que d'autres circonstances provoquent une crise et aides extraordinaires a des groupes privilégiés.

Qui augmente la dette, les banques et les gouvernements de droite ?
Il est faux que ce sont les gouvernements de gauche qui augmentent la dette.
Il ne faut jamais oublier que créer la dette et l'augmenter constamment est le commerce de la banque. Ainsi sont les banquiers qui, plus que n'importe qui d'autre sont intéressés à l'augmenter et qui font tout ce qu'ils peuvent pour que les gouvernements prennent des mesures qui la provoquent, (diminuant les revenus des particuliers ou des entreprises qui n'ont pas suffisamment de fonds propres, ou simplement corrompant les gouvernements et les politiciens).

L'histoire montre clairement que les périodes de forte dette sont liés à des phases de déréglementation des banques.

La dette,  ce n'est pas qu'on ne voudrait pas la payer, c'est qu'elle est  impayable.
Enfin, il est également faux comme les mouvements progressistes, l'affirment capricieusement, qu'ils ne payeront pas la dette s'ils devaient gouverner. Si seulement cela pouvait se régler ainsi et que la dette disparaissait d'un jour à l'autre!

À cet égard, il me semble qu'il faudrait en passer par les parties en présence.
Tout d'abord, que les économistes les plus sensés et même ceux qui travaillent dans des organisations telles que le FMI, sachent et reconnaissent publiquement la dette accumulée dans le monde, en Europe ou même, dans une moindre mesure, en Espagne est matériellement impayable. En fait, si nous voulions payer la dette en ce moment, il y aurait pas suffisamment de moyens de paiement, tant elle a crû. Il est impossible, par exemple, qu'une grande partie des entreprises, comme l'a reconnu FMI, génèrent des bénéfices suffisants à l'avenir pour en finir avec la dette.

Pourtant, la question n'est pas de dire si l'on veut payer ou non, mais être intelligent et de mettre sur table les solutions qui ne paralysent pas l'activité productive, faisant plonger les économies nationales générant plus de dette! Il n'y a pas de sens à faire face à une impossibilité de quelque chose qui ne convient a personne sauf, bien sûr, à la banque qui a empoché, seulement dans l'Union européenne, des l'intérêts, équivalents à 365 017 000€ en 2013 et 6,2 milliards d'euros depuis 1995. Ce qu'il faut faire est de planifier, de se poser la question de comment sortir du cercle infernal dans laquelle nous sommes, par exemple, restructurant d'un certain pourcentage de la dette sur 100 ans. Et, bien sûr, en s'appuyant sur d'autres sources de financement des Etats moins onéreuses  que la banque privé.

D'un autre coté, une partie importante de la dette était littéralement illégitime ou odieuse, c'est à dire, qu'elle résulte de décisions prises matériellement contre les décisions ou les souhaits des citoyens. Dans ce cas, les peuples ont le droit, après l'avoir   clairement démontré, de la répudier. Les États-Unis, sans aller plus loin, est le pays qui, en de nombreuses occasions a promu ou protégé ou mis en place l'exercice de ce droit.

Si demain une banque et vous réclame 10 000€, nous ne pourrons d'entrée lui dire que nous n'allons pas payer. Nous citons immédiatement et vérifions l'origine de cette dette. Si elle est correcte et légale, nous n'avons pas le choix que de payer, même si son origine ne nous plait pas dans l'absolu.

Malheureusement, les gouvernements ces dernières années ont dilapidé les ressources de tous les citoyens. Une classe politique corrompue a jeté l'argent public pour s'enrichir (même si nous ne pouvons pas dire que c'est la cause de la dette totale), les banques ont demandé des emprunts de centaines de milliards de dollars pour faire commerce, finançant la spéculation immobilière qui ne peut plus faire marche arrière, procédé à des réformes pour permettre aux plus riches  de payer le minimum ou qui ont détruit notre capacité à générer des revenus. Tout cela a conduit à un endettement gigantesque, augmenté par la manipulation sur les marchés et par l'existence d'institutions européennes dédiées à la sauvegarde des intérêts de quelques pays et de groupes sociaux et financiers face aux autres.

Compte tenu de ces faits il est inutile de se verser d'illusion ni être naïf. La trahison des partis gouvernants, nous la payerons cher et ce qu'il faut faire ce n'est pas de croire que tout est facile et que la situation peut être retourné en 24 heures. Il faudra beaucoup de d'honnêteté, beaucoup de transparence et de démocratie pour que les gens sachent ce qui s'est réellement passé, beaucoup d'intelligence pour assurer la stabilité et que la situation ne devienne pire qu'elle n'est aujourd'hui, et encourager un sens large et généreux du patriotisme pour réunir une grande majorité sociale qui incorpore la régénération des pays. Et pourtant, il reste encore beaucoup de souffrance devant-nous parce que la fraude et vol au peuple ont été gigantesque.



A ce stade il me semble important de préciser que si le système financier à été introduit en France par Georges Pompidou, c'est Dominique Strauss-Kahn a qui l'on doit la courbe exponentielle de la Dette. Et il faut reconnaitre que depuis aucun gouvernement n'a été à la hauteur du défi, que ces personnages nous ont légué.
L'autre précision qui me semble importante, pour la compréhension du monde dans lequel on vit, est que:
·    M Georges Pompidou a été Directeur de la Banque Rothschild, dont la branche américanise fait partie du "groupe Bilderberg" qui avec les Roquefeller sont les chantres de la mondialisation qui asservit les peuples.
·       M Dominique Strauss-Kahn est un sioniste notoire qui selon ses propres dires: "se lève tous les matin en se demandant, ce qu'il peut faire pour Israël". Et il a été Ministre des finances, je le rappelle.
·         Le sionisme (secte à l'intérieur de la communauté israélite) est la "pierre angulaire du groupe Bilderberg par la diffusion et l'influence de la communauté israélite. En effet, nous élisons dans nos États, des personnalités qui une fois en place n'agissent pas pour l'intérêt de la Nation, donc du peuple, mais pour la finalité du groupe Bilderberg qui cherche à se rendre maitre des services régaliens des États.

Cela devrait nous faire réfléchir sur les hommes que nos élisons... Et là, droite ou gauche même-combat. Autrement dit ne votez pas pour un homme/femme pro atlantiste, pro mondialiste, pro sioniste qu'il soit de Droite ou de Gauche. Cherchez avants tout à desceller son honnêteté, intellectuelle et physique.
En ce qui me concerne le conflit du Proche-Orient est un formidable révélateur de l'Hypocrisie de la plus part de ceux qui tentent de nous faire admettre la pensée unique, qu'ils voudraient universelle. C'est vrai pour les journalistes, mais c'est aussi vrai pour nos dirigeants politiques. 

mardi 7 octobre 2014

Gaza, les faits sur le terrain.




Noam Chomsky : est un linguiste et philosophe américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière, il a fondé la linguistique générative.
06-10-2014

A la lecture de ce qu'écrit Noam Chomsky, on se demande encore, comment est-il possible (sans avoir une âme de criminel) que aussi bien les représentants officiels israéliens ou les officiels des Etats qui favorisent son impunité ou encore ces êtres qui parce que sionistes (juifs ou non) abondent dans ce sens et peuvent les uns et les autres affirmer, en regardant leur interlocuteur en face: "Israël à le droit de se défendre " ou "Hamas est un parti terroriste" !
[De la même manière qu'il n'y avait de nom pour qualifier les crimes nazis, il n'y a pas de nom pour désigner les crimes israéliens, ni pour désigner ceux qui les absolvent.] Les USA ne sont seulement l'arceau protecteur, ils sont aussi les parrains d'une horde de criminels.    

Le 26 Août, Israël et l'Autorité palestinienne ont convenu d'un accord de cessez-le après l'assaut de 50 jours sur la bande de Gaza qui a fait plus de 2.000 morts palestiniens et de vastes zones de destruction. L'accord met fin à l'action militaire d'Israël et Hamas et desserre légèrement le siège israélien quia étranglé Gaza pendant de nombreuses années.
Cependant, il n'est que le récent de la série d'accords similaires conclus après chaqu'une des intensifications périodiques de l'interminable agression militaire israélienne sur Gaza.

Depuis Novembre 2005, les termes de ces accords restent les mêmes. Le motif régulier est que Israël déprécie tout accord en vigueur, tandis que Hamas les accomplit, tel qu'Israël les a accepté, jusqu'à qu'une nouvelle augmentation de la violence israélienne provoque une réponse du Hamas, suivie d'une brutalité encore plus féroce.
Ces pic de violence sont appelés: "couper le gazon" dans l'argot militaire israélien. La plus récente a été décrite avec plus de précision comme retourner le couche arable par un haut gradé militaire américain, cité par la succursale américaine d'Al-Jazira.

Le premier de la série a été l'Accord sur les déplacements et l'accès entre Israël et l'Autorité palestinienne, Novembre 2005. Stipulait l'ouverture du passage entre Gaza et l'Egypte à Rafah pour l'exportation des biens et la circulation des personnes, le passage entre Israël et Gaza pour les biens et les personnes, la réduction d'obstacles à la circulation en Cisjordanie, convois d'autobus et camions entre la Cisjordanie et la bande de Gaza et la construction d'un port à Gaza, et la réouverture de l'aéroport de Gaza, que les bombardements israéliens avaient démoli.

Cet accord a été atteint peu après qu'Israël a retiré ses colons et ses forces militaires de Gaza, une action connue sous le nom de découplage. La raison expliquée par Dov Weisglass, le confident du Premier ministre Ariel Sharon, qui était en charge de la négociation et l'exécuter.

La signification de ce découplage est de geler le processus de paix, a déclaré Weisglass au journal Haaretz. "Et quand le processus est gelé, vous empêchez la création d'un Etat palestinien et on évite de parler des réfugiés, des frontières et Jérusalem. Dans les faits, tout ce paquet appelé l'Etat palestinien, avec tout ce que cela implique, a été retiré de notre ordre du jour pour un temps indéfini. Et tout cela avec autorité et permis. Le tout avec la bénédiction présidentielle (USA) et la ratification des deux chambres au Congrès.

Le découplage est en réalité formaldéhyde, (qui endort) a ajouté Weisglass. Fournir la quantité de formaldéhyde nécessaire pour qu'il n'existe pas de processus politique avec les Palestiniens.
Cette tendance a continué jusqu'a présent: depuis l'opération Plomb durci en 2008-09 passant par Pilier Protecteur en 2012 jusqu'à Bouclier protecteur de cet été, l'exercice de tonte du gazon la plus extrême... jusqu'à ce jour.
Depuis plus de 20 ans, Israël s'est consacrée à séparer Gaza de la Cisjordanie, en violation des accords d'Oslo, signés en 1993, qui déclaraient que Gaza et la Cisjordanie constituent une unité territoriale inséparables.
Un coup d'œil sur la carte, explique le raisonnement. Séparé de la bande de Gaza, une enclave en Cisjordanie laisse ses habitants sans accès au monde extérieur. Sont contenues par deux puissances hostiles, Israël et Jordanie, les deux proches alliés des États-Unis. Et malgré les illusions contraires, l'Amérique est loin d'être un négociateur honnête et neutre.

En outre, Israël a systématiquement occupe la vallée du Jourdain, expulsant les Palestiniens, défonçant les puits palestiniens, créant des colonies et s'appropriant par d'autres moyens des terres de la région -environ un tiers de la Cisjordanie, parmi-elles beaucoup de terres cultivables- qui termineront intégrées a Israël avec le reste de régions arrachées à leurs propriétaires.
D'autres cantons palestiniens resteront totalement emprisonnés. L'unification avec Gaza interfére avec ces plans, qui remontent aux premiers jours de l'occupation et ont eu un fort soutien de grands partis politiques israéliens.
Il se peut qu'Israël sente que leur appropriation par la violence de la terre palestinienne en Cisjordanie s'est bien passé jusqu'à présent, il n'y a donc rien à craindre d'une forme limitée d'autonomie pour les enclaves qui restent aux Palestiniens.

Il ya aussi une part de vérité dans la remarque du Premier ministre Benjamin Netanyahu: De nombreux éléments de la région comprennent aujourd'hui que, dans la lutte dans laquelle ils sont menacés, Israël n'est pas un ennemi mais un partenaire. On peut supposer qu'il faisait allusion à l'Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis.

Toutefois, l' éminent correspondant diplomatique israélien Akiva Eldar ajoute que "tous ces «éléments de la région» comprennent aussi qu'il n'y a pas d'action diplomatique courageuse et intégrale à l'horizon sans un accord sur la création d'un État palestinien basé sur les frontières 1967 et à une solution juste et négociée au problème des réfugiés.
Cela ne fait pas partie de l'agenda israélien, note, et de fait entre en conflit avec le programme électoral de 1999 de la coalition Likoud, qui n'a jamais été annulée et qui rejette la création d'un État palestinien à l'ouest du Jourdain.
[Cela est inimaginable la duplicité des dirigeants israéliens et de leurs souteneurs  n'a pas de limité. L'armée israélienne a agressé et bombardé Gaza, parce que les statuts du Hamas ne reconnaissent pas l'État d'Israël et dans un procès d'intentions ces criminels tuent des milliers d'innocents, pourtant les statuts du parti au pouvoir en Israël ne reconnait, non plus, pas le droit des palestiniens a un État indépendant! Qui est le terroriste, il n'y a qu'un être stupide pour abonder a ce point dans le sens de ces criminels.]

Certains commentateurs israéliens conscients, en particulier le chroniqueur Danny Rubinstein, croient qu'Israël est déterminé à revenir en arrière et détendre sa mainmise sur Gaza.
Nous verrons.

Le bilan de ces dernières années suggère le contraire, et les premiers signes ne sont pas prometteurs. Après l'opération Bouclier protecteur, Israël a annoncé la plus importante saisie de terres en Cisjordanie en 30 ans, près de 500 hectares.

Distributed by The New York Times Syndicate



Pays qui reconnaissent la Palestine



 Pays qui ne reconnaissent pas Israël

Pourquoi les français sont-ils pessimistes ? II



Sur RMC le sujet du jour, ce matin est: pourquoi les français sont-ils pessimistes?
La plupart des auditeurs déclarent qu'ils sont satisfaits de vivre en France, les raisons sont diverses et variés, chacun a ses arguments incontestables, bien entendu.

Si les français sont pessimistes, ils se plaignent moins de leur sort que d'être obligée de faire confiance à des élus qui pour la plupart sont des individualistes cupides, qui ne mettent pas leur compétence (en admettant qu'ils en aient) au service de la France (la démocratie s'est ça) mais se servent d'elle. En France à part  les Maires des petites et moyennes localités, la quasi totalité des autres élus, sont des professionnels de la politique qui de ce seul fait trahissent leur engagement.



Entrer en politique est un engagement moral, c'est la volonté de mettre ses compétences au service du plus grand nombre. Qu'il y ait une indemnité compensatrice au salaire que l'on avait avants d'être élu et le débours des frais que cet engagement pourrait engendrer, il n'y aurait rien à redire. Mais la réalité n'est pas celle-ci.

[Comme pour l'ancien service militaire, les élus pourraient retrouver leur ancien emploi, une fois arrivé au terme de leur mandat ou de la non réélection .

Peu de députés, peu de Sénateurs, peur conseillers généraux, peu des maires de grandes-villes, peu de ministres [...]  font honneur à leur engagement. Comment dans ces conditions les français pourraient se contenter de faire des chèques, quand, ceux qui ont pris l'engagement de gérer, qui sa Région, qui l'Etat, tirent enfin-de-compte bénéfice de l'engagement volontaire qu'ils ont pris en se présentant à une élection.

Méfiez-vous de tous ceux qui eu lieu de poser les problèmes vous disent que tout va bien, que la France est un grand pays, ce sont les mêmes qui trouvent normal d'interférer dans les luttes pour l'affranchissement d'autres peuples,  qui trouvent normal de piller leurs ressources naturelles d'autres peuples ou encore favorisent les Etats qui asservissent d'autres peuples.  Ceux-là vous diront que la France est un grand pays.

Or la dette de la France nous dit clairement que nous avons été gouvernées par des escrocs, par des truands. Comment peut-on accepter qu'un Etat soit financé par des capitaux privés ? Le modèle français, qui selon les escrocs est la principale cause de notre déconfiture, est un mensonge éhonté. C'est la soumission de ses escrocs au modèle mondialiste qui asservit les population qui est à l'origine des difficultés des Nations. Comment peut-on croie que parce que ont mieux armée que l'on peut attaquer un Etat souverain? Comment on a pu croire que  l'on pouvait asservir les populations pour qu'une minorité aie plus que le nécessaire, quand on demande à ces populations de plus en plus de sacrifices...

Voila où est le pessimisme des français, peut être qu'ils sont simplement un peu plus lucides que la plus part des populations des pays dits démocratiques.   

lundi 6 octobre 2014

Les médias en France




Je ne crois pas qu'il y a pas un seul pays au monde où l'ensemble des grands médias favorisent autant les criminels israéliens. Cella signifie que la confiance, le vote, que nous avons accordée à des hommes politiques n'est pas mérité. 

Il faudrait, tout de même, que les médias cessent de faire de l'industrie de l'Holocauste un élément de justification d'autres crimes. En effet, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale Holywood nous a abreuvé de fictions plus ou moins crédibles où les crimes contre les juifs ont toujours fait office de toile de fond. A part le fait que les victimes du nazisme n'ont pas été toutes juives ce matraquage ressemble, comme le Général de Gaulle l'avait laissé sous-entendre, à une propagande savamment entretenue. Encore ce matin sur France-Inter un monsieur, dont le nom importe peu (il y a tellement de personnages comme lui) , il est pédiatre (je crois) et est surtout connu pour ses ouvrages, racontait, encore aujourd'hui, plus de soixante années après les crimes que les nazis ont commis a l'encontre de sa famille.
Depuis vingt ans, principalement,  l'industrie de l'Holocauste diffuse tous azimuts, presque quotidiennement, des reportages (dont la réalité, a moins de connaitre les faits, ne peut être contesté) et des fictions sur tous le média de l'hexagone.

S'il s'agissait de faire connaitre les crimes commis visant a faire en sorte qu'ils ne se reproduisent plus, on ne peut qu'être d'accord. Mais est-ce réellement le cas ?
Non, non et non, puisque si l'on prend comme modèle le conflit larvé du Proche-Orient et qu'on le veuille ou non est à l'origine de la résistance palestinienne, est occulté au point que même dans les pic de violence la réalité du terrain est totalement absente dans ces mêmes médias. Pourtant les crimes commis par les nazis sont les mêmes que ceux que les sionistes commettent en Palestine. L'idéologie est la même, faire disparaitre un peuple.

Si je me résume, je dirais que cet atavisme ne trompe plus grand monde, ces reportages ou ces fictions ne servent aujourd'hui qu'a de tenter de justifier, à faire admettre par le plus grand nombre, les crimes que les Juifs commettent en Palestine. Si j'utilise le mot Juifs, c'est que 85/90% de membres de la communauté  cautionnent ou tentent d'absoudre ces crimes par des explications totalement mensongères. Je ne vous donnerais qu'un seul exemple, M Bernard Henri Lévy est un homme qui vit grâce aux mensonges qu'il distille sur les ondes. Alors peut ont dire qu'il est philosophe ou un propagandiste ? Le plus écœurant c'est la tribune que ces médias accordent à ces  fictions ou à ces Goebbels miniature.    



Et puis il y a un autre aspect tout aussi écœurant de la part des médias occidentaux c'est l'amalgame qui est fait entre le Monde musulman et le lutte des factions islamistes.
La sémantique à pris le dessus sur l'intelligence humaine.
En effet: l'amalgame utilisé pour justifier l'hégémonie, principalement des USA après la Seconde guerre mondiale, est tout aussi écœurante, on mélange dans le vocable islamiste, la résistance palestinienne, les groupes ou nations qui défendent ses droits (le Droit des palestiniens) comme les Frères musulmans ou les groupes de résistance armée  comme le Hamas, le Hezbollah (...) avec la lutte qui par ses méthodes peut être assimilé au terrorisme (al-Quaida, EI ...) sans préciser d'une part qu'il ont été favorisé et même financé par les USA, pour justifier les interventions néocoloniales, ou combattre les États qui n'agréent pas sa politique ou celle d'Israël et d'autre part d'admettre que la politique que l'Occident mène contre ces pays favorise l'enrôlement de ses partisans à la lutte armée.   

Le vocable Djihad ou Djihadistes pour désigner la lutte violente de musulmans y compris contre des pays musulmans est une manipulation de plus. En effet le Djihad est la lutte des musulmans contre l'infidèle, et par définition un autre musulman ne peut pas être infidèle. Cet argumentaire était un procédé bien connu des nazis, qualifiant de terroristes les français qui résistaient. Cette manipulations est d'autant plus écœurante, qu'elle est utilisé par tous  les dirigeants et média occidentaux, c'est un bourrage de crane à grande échelle qui abrutit le citoyen. Aujourd'hui la vie est devenue si difficile pour la plupart d'entre nous que beaucoup, après une journée harassante, se laisse aller dans des émission stupides, crées exclusivement pour le détourner d'une réflexion qui grandit l'homme.        

dimanche 5 octobre 2014

Camps de concentration et de travail d'Israël -2/2



Une histoire peu connue : les camps de concentration et de travail d'Israël en 1948-1955

Par Yazan al-Saadi est journaliste au Al-Akhbar en anglais.
2 octobre 2014

Le soutien de l'économie d'Israël par les "travaux forcés"
La politique qui consiste à cibler des civils, en particulier les hommes "valides", ne fut pas un hasard, selon l'étude, qui établit que "avec des dizaines de milliers de juifs, hommes et femmes, appelés au service militaire, les internés civils palestiniens constituaient un complément important à la main d’œuvre civile juive employée en vertu de la législation d'urgence au soutien de l'économie israélienne," que même les délégués du CICR ont noté dans leurs rapports.

photo: Les gardiens du camp de concentration de Gaza aujourd'hui.

Les prisonniers étaient obligés de faire des travaux publics et militaires, comme assécher les zones humides, travailler comme employé, collecter et transporter les biens pillés aux réfugiés, déplacer les pierres des maisons palestiniennes démolies, paver des routes, creuser des tranchées militaires, enterrer les morts, et bien plus encore.

Comme le décrit un ancien détenu palestinien nommé Habib Mohammed Ali Jarada dans l'étude, "A la pointe du fusil, ils nous obligeaient à travailler toute la journée. La nuit, nous dormions sous des tentes. En hiver, l'eau s'infiltrait sous nos couchages, fait de feuilles sèches, de cartons et de morceaux de bois."

Un autre prisonnier à Umm Khaled, Marwan Iqab al-Yehiya, a déclaré dans un entretien avec les auteurs, "Nous devions casser et transporter des pierres toute la journée [dans une carrière]. Nous avions pour toute nourriture quotidienne une pomme de terre le matin et la moitié d'un poisson séché le soir. Ils rouaient de coups quiconque désobéissait aux ordres." Ce travail était entrecoupé d'actes d'humiliation par les gardiens israéliens ; Yehiya parle de prisonniers "alignés et obligés de se déshabiller, comme punition pour l'évasion de deux prisonniers pendant la nuit."

"Les adultes et les enfants [juifs] du kibboutz voisin venaient nous regarder, alignés et nus, et riaient. Pour nous, c'était terriblement dégradant," a-t-il ajouté.

Les exactions des gardes israéliens étaient systématiques et répandues dans les camps, la cible principale étant les villageois, les fermiers et les Palestiniens de classe inférieure. C'était ainsi, dit l'étude, parce que les prisonniers ayant de l'instruction "connaissaient leurs droits et avaient suffisamment d'assurance pour discuter avec leurs ravisseurs et leur résister."

Ce qu'il est également intéressant de noter grâce à l'étude est comment les affiliations idéologiques entre les prisonniers et leurs gardiens avait d'autres effets en terme de relations entre eux.

Elle rapporte le témoignage de Kamal Ghattas, qui avait été capturé pendant l'attaque israélienne en Galiliée :
"Nous avons eu une bagarre avec nos geôliers. 400 d'entre nous ont tenu tête à 100 soldats. Ils ont emmené des renforts. 3 de mes amis et moi ont été mis en cellule. Ils menaçaient de nous abattre. Toute la nuit, nous avons chanté l'hymne communiste. Ils nous ont transféré tous les quatre au camp Umm Khaled. Les Israéliens craignaient pour leur image en Europe. Notre contact avec notre Comité central et le Mapam [parti socialiste israélien] nous a sauvés... J'ai rencontré un officier russe et je lui ai dit qu'ils nous avaient enlevés chez nous, bien que nous soyons des non-combattants, ce qui était une infraction aux Conventions de Genève. Quand il a su que j'étais communiste, il m'a pris dans ses bras et m'a dit, 'Camarade, j'ai deux frères dans l'Armée rouge. Longue vie à Staline, Longue vie à la Mère Russie'."

Les Palestiniens moins chanceux étaient eux soumis à des actes de violence, dont des exécutions arbitraires et la torture, sans recours. Les exécutions étaient toujours perpétrées au prétexte de "tentatives d'évasion" réelles ou alléguées par les gardiens.

Les exécutions étaient devenues si communes qu'un ancien détenu palestinien de Tel Litwinsky, Tewfik Ahmed Juma Ghanim a raconté : "Celui qui refusait de travailler était abattu. Ils ont dit qu'il avait essayé de s'échapper. Ceux d'entre nous qui pensaient que nous allions être tués ont reculé devant les gardiens."

Finalement, à la fin de 1949, les prisonniers palestiniens ont été progressivement libérés après de fortes pressions du CICR et d'autres organisations, mais les libérations furent limitées en ampleur et concentrées sur des cas spécifiques. Les prisonniers des armées arabes ont été libérés lors d'échanges de prisonniers, mais les prisonniers palestiniens furent expulsés de façon unilatérale de l'autre côté de la ligne d'armistice sans nourriture, ni provision ni abri, et on leur a dit de marcher, et de ne jamais revenir.

Ce ne sera qu'en 1955 que la plupart des civils palestiniens emprisonnés seront enfin libérés.

photo: Carte des camps de travail forcé (Source: Salman Abu Sitta, Palestine Land Society)

Un crime persistant

L'importance de cette étude est à multiples facettes. Non seulement elle révèle les nombreuses violations du droit et des conventions internationales de l'époque, comme le Règlement de La Haye de 1907 et les Conventions de Genève de 1929, mais elle montre également comment les événements ont façonné le CICR à long terme.

Parce que le CICR était confronté à un acteur israélien belliqueux qui ne voulait ni écouter ni se conformer au droit international et aux conventions, le CICR lui-même a dû s'adapter à ce qu'il considérait être les moyens pratiques permettant de garantir que le minimum des droits des prisonniers civils palestiniens était respecté.

Dans le rapport final, l'étude cite de Reynier :
"[Le CICR] a protesté à de nombreuses reprises en affirmant le droit de ces civils à jouir de leur liberté, à moins qu'ils ne soient coupables et jugés par un tribunal. Mais nous avons tacitement accepté leur statut de prisonnier de guerre car de cette façon, ils bénéficient des droits que la Convention leur confère. Sinon, s'ils n'étaient pas dans les camps, ils seraient expulsés [vers un pays arabe] où, d'une manière ou d'une autre, ils mèneraient, sans ressources, la vie misérable des réfugiés."

En fin de compte, le CICR et d'autres organisations furent tout simplement inefficaces tandis qu'Israël ignorait les condamnations en toute impunité, en plus de la couverture diplomatique des grandes puissances occidentales.

Plus important encore, l'étude met en lumière l'ampleur des crimes israéliens lors de sa naissance brutale et sanglante. Et "il reste encore beaucoup à dire", comme le déclare la dernière ligne de l'étude.

"C'est étonnant pour moi et pour beaucoup d'Européens qui ont vu mes preuves," a dit Abu Sitta, "qu'un camp de travail forcé ait été ouvert en Palestine trois ans après qu'ils ont été fermés en Allemagne, et qu'ils aient été gérés par d'anciens prisonniers - il y avait des gardes juifs allemands."


"Quelle mauvaise image de l'esprit humain, où l'opprimé copie un oppresseur contre des vies innocentes," a-t-il ajouté.

L'étude montre essentiellement les fondements et les débuts de la politique israélienne envers les civils palestiniens, qui se présente sous la forme d'enlèvements, arrestations et détentions. Cette criminalité continue à ce jour. Il suffit de lire les rapports de centaines de Palestiniens arrêtés avant, pendant et après la dernière guerre d'Israël sur Gaza cet été.

"Gaza aujourd'hui est un camp de concentration, pas différent de ceux du passé," a conclu Abu Sitta à Al-Akhbar.


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