samedi 18 août 2012

Défections syriennes



Aujourd'hui M Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères de la France, prédit la défection des élites syriennes. Et donne comme exemple la défection du Premier ministre syrien d'il y a quelque jours, prédiction ponctué par le fait que lui aussi fut Premier ministre de la France ! M Laurent Fabius a été nommé au poste de Ministre des Affaires extérieures pour qu'il puisse faire des prédiction ! 
Pendant ce temps les représentants d'ambassades belges et canadiennes, par exemple, nouent des contacts commerciaux avec les entreprises, les USA ou la Russie les imposant par les armes..., mais au moins  agissent pour l'amélioration de leur industries respectives, notre foreign-office s'occupe, lui, de pérenniser un État qui ne n'est pas un, pour la seule condition d'un communautarisme criminel. 

Le philosophe français M Bernard Henry Lévy  faisait aussi des prédictions dans l'émission de Karl Zero sur Canal + il n'en a été pas moins un imbécile. En effet il prévoyait que les enfants palestiniens allaient se transformer en kamikazes, faisant  exploser leur charges contre des juifs.  Il n'en fut rien, mais c'est ce qu'il aurait espéré pour pouvoir crier au monde ; " les palestiniens sont des terroristes ! "  Les crimes sionistes  justifiés... Lettre envoyée à Canal+.

Aujourd'hui M Laurent Fabius exprime là, un souhait qui même s'il se réalise, ce n'est pas a lui de le dire. Son rôle est éventuellement de venir en aide aux réfugiés en Jordanie ou ailleurs mais de souhaiter le destin d'un autre pays que la France, ce n'est pas son rôle.  Au passage je ferais remarquer que si en Syrie les population peuvent fuir, a Gaza les population furent prises dans l’étau que le très orducratique gouvernement israélien les enferma. Aucun de ces français pro sionistes n'a criée au scandale contre l'enfermement d'êtres humains, pas plus que contre le bombardement de populations civiles et aujourd'hui ils voudraient nous démontrer leur compassion pour les victimes de la guerre civile syrienne !   La France de Sarkozy envoya des vedettes militaires renforcer cet étau au large de Gaza, aujourd'hui nous envoyons un hôpital en Jordanie soigner les réfugiés syriens, c'est nettement mieux, merci pour eux M Fabius.  

Cependant M Fabius est il le Ministre français des Affaires extérieures ou un représentant d'Israël, la question mérite d'être posé. Car en fin de compte ce qui l'importe est : de discréditer Bachar el-Assad, je le rappelle toujours en guerre avec Israël et de tenter de le remplacer par un "fantoche" plus arrangeant et moins vindicatif vis a vis d'Israël.
Pourquoi ferait-il cela ? Pour, tel que le font tous les juifs pro sionistes  tenter de pérenniser l’État israélien pour l'éternité. Or Israël est un État voyou qui doit sa création à la puissance du lobby juif en Amérique qui contraignit les USA a commettre un chantage sur les pays du Tiers-monde pour qu'il votent la résolution 181, voté par l'ONU, le 26 novembre 1947.
Israël n'a pas su faire sa place en Palestine, il a fait de ses voisins des ennemis, c'est par le soutient militaire, financier et consulaire de l'Occident que cet État se maintien par la force des armes. Le lobby sioniste est si important qu'il interfère sur nos propres institutions, quelle soient politiques, économiques ou sociales. (le CRIF ne pourra me contredire, M Fabius a été un des premiers politiques a se rendre au "Diner", un repas où la nourriture est le prétexte au renforcement de l'influence sioniste en France)  Institutions, qui petit à petit son gangrénés et perdent de leur substance.  





Ce matin sur RMC, un syrien d'origine arménienne, interviewé par M Bourdin déclare, que les rebelles ne sont pas des saints, et donne l'exemple d'un enlèvement d'un de ses familiers afin d'obtenir une rançon qui alimenterait la révolution.
Félicitons RMC et M Bourdin pour avoir donné la parole a quelqu'un qui permet d'élargir la "vision" des citoyens sur un événement, contrairement à la manipulation ambiante de la quasi totalité des "Grands" médias.
Cependant, nous aurions aimé qui si M Bourdin a minimisé la portée de l'information en déclarant que dans un conflit les affaires d'enlèvement, par exemple, sont monnaie courante, nous aurions aimé aussi qu'il eut minimisé les témoignes contre l'autre camp, lorsque il n'y pas si longtemps tous ces médias nous affluaient de manifestations pacifiques, lorsqu'il s'agissait d'une guerre civile fomenté par l'occident, contrairement au "printemps arabe" de Tunisie et d’Égypte.

Et je regrette que des ministres français se vautrent dans des mensonges et manipulations pour des raisons communautaristes comme le fait M Laurent Fabius. C'est déshonorant pour un nation qui se veut démocratique.
Démocrates réveillez-vous à élire un homme/femme favorable à Israël vous hypothéquez l'avenir des vos enfants.

En effet, toute personne tant soit peut au fait de la nocivité du sionisme, sait qu'il sert de liant aux escrocs du Nouvel Ordre Mondial qui opprime les peuples. 

              

  

 
Aujourd'hui, certains membres de l'UMP pensent que M Nicolas Sarkozy doit revenir au devant de la scène, au vu de la cacophonie ambiante du parti, que certains de ses membres le pensent parait logique. Cependant, qui sont ces membres ? Veulent-il du bien à la France, assurément non. L'ex président c'est évertué à enrichir les plus aisés, a alourdir d'avantage la dette. Dans ces condition comment peut-on se dire, ou se croire, intelligent et abonder dans le sens qui serre chaque jour d'avantage le joug des populations.
On se demande même, comment des auditeurs peuvent défendre ce point de vue dans les médias. A moins d'être un des bénéficiaires directs ou indirects de ce rouleau compresseur. Si au début de l'industrialisation les chef d'entreprise n'avaient pas eu la clairvoyance de penser que leur prospérité passe aussi par des meilleurs conditions de travail et de vie, nous serins aujourd'hui à l'âge de pierre. Mais qu'il se rassurent ne nous ne retournerons pas à l'âge de pierre, une révolution où les cupides, les esclavagistes, les manipulateurs et les criminels en col blanc seront passés par la guillotine, suffira...
Il faut reconnaitre aussi que la PS n'est pas à même de parvenir à nous rendre notre liberté. Non,  qu'il n'en ait pas les moyens, mais, tant qu'il restera, comme la droite classique d'ailleurs, soumis aux intérêts du Nouvel Ordre Mondial, il ne pourra pas y avoir d’amélioration pour les peuples. Qu'il soit Espagnol ou Finlandais, Irlandais ou Grec.         

jeudi 16 août 2012

Palestine/Israël [Chronologie du Conflit V ]


Un soir le 1r décembre 2009 dans le cadre du 6e Festival  Strabourg-Méditerranée j’us l’occasion d’assister à une conférence de Jean-Baptiste Humbert -archéologue à l’école Biblique et archéologique française de Jérusalem- (je dois avouer que « école Biblique » pour un travail terre à terre, comme pour toute science, me gène un peu) il dirige depuis 1995 la Mission archéologique franco-palestinienne de Gaza, une ville créée à la fin du 9e début 8e siècle avant J.C. il développa les découvertes somme toute importantes pour la science et nous fit comprendre qu’en Palestine il y eut des civilisations comme, je pense se fut le cas dans toute la Méditerranéenne et le Moyen-Orient, les plus diverses et variés comme la civilisation égyptienne, celle des philistins, hellénistique, hébreu, romaine, chrétienne, byzantine et finalement arabo-musulmane.   Quel être infatué pourrait avancer : être le seul descendant de cette Terre ? 
Toutes les religions, toutes les idéologies sont ainsi faites, il faut le reconnaître que peu d’entre-elles cherchent à en tirer un profit aussi « terre-à-terre » ! Le gouvernement israélien a tenté d’apporter la preuve par l’archéologie qu’ils étaient, comme le voudrait la Bible, (d’après eux) les seuls héritiers de cette terre ! De faire de cette terre un espace d’une seule race, tout aussi inacceptable que pouvait l’être : Hitler et sa race arienne. 

C’est tout de même singulier que d’utiliser le vocable que les religions donnent à leur enseignement  pour désigner une manipulation des populations ! « Endoctrinement ».

À la fin de la conférence je posais la question de savoir si les fouilles que le gouvernement israélien avait entreprises avaient un objectif autre que scientifique ?  Il va de soi que la réponse fut une non-réponse, il affirma néanmoins : « que tous les gouvernements le font ! ».   Cette conférence organisé par un membre du « Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) » se déroulant à la Bibliothèque « André Malraux » j’en profitais pour emprunter un livre sur la chose pensais-je « l’Atlas des Hébreux ». Quoi de plus logique qu’un Atlas, quoi de plus indiscutable que des fouilles archéologiques ou des « Cartes historiques ».    

Je ne vais pas là reproduire l’ouvrage mais le début du premier article :
« Hier, au XIX siècle, quand les archéologues abordaient les sites, souvenirs bibliques en bandoulière, ils pensaient trouver Abraham, Jacob, Moïse et les autres sous leurs truelles. Pour eux la Bible était sous la pioche, il suffisait de creuser ! Mais, souvent les résultats des fouilles n’étaient pas à la hauteur de leurs espérances. Alors ils adoptaient leurs découvertes (inconsciemment pour la plupart, consciemment pour certains) aux besoins de la cause biblique… à cette époque, il suffisait de lire les écritures pour reconnaître l’histoire des hébreux, puisque la Bible resurgissait des sables et q’elle disait vrai. »

  J’ai même fait la connaissance d’un monsieur de 90 ans (René) fort instruit m’affirmant, mordicus, que la seule vérité était dans la Bible. (!!)  Je lui répondis : « que si l'on a une lecture lecture de la religion, toutes les religions sont bonnes  ;  que pour moi toute religion qui me permettait d’accéder à un état de conscience suffisant, qui me ferait reconnaître que : « ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre » était une bonne religion ; que les « tralala » qui l’entouraient n’étaient que du folklore, des us & coutumes ». 

L’article continuait ainsi, « Aujourd’hui nous n’en sommes plus là ; ce livre témoigne et prend le contre-pied de cette recherche désuète, mère des fondamentalistes meurtriers. Les textes sacrés y sont confrontés, à l’abri des dogmes, aux découvertes archéologiques. Les vérités ne sont plus niées. Fort de plus d’un siècle de fouilles, d’interrogations et de publications, les historiens peuvent maintenant exposer l’histoire de nomades, venus vers le XIV e siècle avant J.-C., pour les uns de Mésopotamie et pour les autres d’Egypte, à la rencontre de pasteurs installés depuis longtemps dans les hauteurs des terres de Canaan. Certains d’entre eux réussissent à se ressembler, vers 1200 avant J.-C., autour du culte d’un Dieu exclusif  - Yahvé – et d’un roi, pour former un peuple. Ensuite unis dans une même foi monolâtre, (…)   Le lecteur chemine à travers l’argile des tablettes cunéiformes, les fibres des papyrus et les pierres des sites archéologiques pour rencontrer les auteurs qui tracèrent les traits d’Abraham, de Moise, de Jésus et des prophètes et des hommes et des femmes, David et Esther entre autres. Ce livre est une autre manière de lire l’histoire des Hébreux…

Bon soyons sérieux, Comme toujours « s’agissant du peuple le plus ancien de la création », la vérité n’est pas imposée et même de prime abord on pourrait même croire le contraire, c’est insidieusement que le récit, quel qu’il fut, vous est exposé et vous emmène par des legendes mi-historiques, mi-mythologiques vers la vérité absolue. (Leur vérité bien entendu)    L’archéologie n’est pas une science pour apporter la preuve « détenue » par le peuple Hébreu de son immuable vérité, mais pour dire qu’à cette époque, à ce niveau de fouilles telle civilisation y vivait. Mais sommes nous surs, qu’en creusant nous ne trouverions a un autre niveau de fouilles d'une autre civilisation ? "Peut-être même la robe de soirée que portait « Eve » au bal de la pomme !"

   L’article parle de -fondamentalistes meurtriers  nous savons à quoi se rapporte le vocable fondamentaliste  religieux. Au fondamentalisme musulman et au de terrorisme musulman. La boucle était bouclé : la terre est la notre, les Palestiniens sont des terroristes !
Les textes sacrés y sont confrontés, à l’abri des dogmes, aux découvertes archéologiques. Une nouvelle fois soyons sérieux : les textes sacrés sont en soi des dogmes ! Qui n’ont pas besoin d’être protégés des découvertes archéologiques, étant eux la vérité pour la religion pratiquant ces dogmes.
Les découvertes archéologiques apporteront une interprétation plus ou moins exacte en fonction des connaissances que l’expérience et la technique nous aura permis d’acquérir. Mais jamais ne pourront être confrontés aux dogmes spirituels d’une religion, d’un Dieu !
Un peu plus loin le livre parle aussi du caractère païen d’une partie des chrétiens. Mais Moïse en descendant de sa montagne où il sculpta, (tiens je ne le savait pas artiste !),  les tables de la loi, somme toute, tout à fait respectables, trouva son  peuple « monolithique » en adoration devant le « veau d’or ». Non ? C’est bien connu ; le veau d’or n’est pas une figure païenne… C'étain donc les juifs qui s’adonnaient à des rites païens et non les chrétiens ! 

Revenons à des choses pour lesquelles nous pouvons tenter d’y apporter un peu moins de souffrances. La dépossession continue, nous sommes en 2006, au vu et  au su de tous les gouvernements occidentaux, complices ou lâches. Chacun a feint de s’intéresser aux 7 000 colons de Gaza, mais veut ignorer les 400 000 de Jérusalem et en Cisjordanie, 600 000 en 2009. Par contre, personne ne croit plus qu’Israël est un petit David face à un puissant Goliath, y compris l’archéologie, plus personne ne croit que le sionisme ait apporté ou apporte une quelconque sécurité pour les Juifs. Au-delà de l’indispensable solidarité que nous devons au peuple Palestinien soumis à une nouvelle purification ethnique à grande échelle, un revirement complet et résolu des opinions publiques et de la politique des Etats vis-à-vis d’Israël est indispensable. L’impunité d’Israël doit cesser. La paix, pour laquelle ont été élaborés –mais jamais appliquées- tant de plans, est à ce prix.

- Comme dirait Raymond Devos : il le faut, il le faut. Un ange pourrait passer ?

 « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël, C’est normal ; nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les intéresse  t-il ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais est-ce de leur faute ? Il ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils. » David Ben Gourion (premier ministre d’Israël) In, Nahum Goldman, « Le paradoxe Juif » p.121

En parlant du conflit du Proche-Orient le « sionisme » « Israël » et les « Juifs » sont si imbriqués que l’on ne peut pas en parler sans, à un moment ou un autre,  faire l’amalgame. Et en toute sincérité, qui, par le soutient que les juifs du monde apportent aussi bien au sionisme qu’à Israël s'abstenir de faire l’amalgame ? Il est aisé de le faire, mais ne confondez pas un sioniste ou pro sioniste avec un juif. Il y a des sionistes chrétiens, il y en a même qui n’ont jamais mis les pieds dans une église ou un temple, et peut être même dans une synagogue.   
Mais il faut reconnaître que nous n’avons pas à faire à des Malgaches ni à des Suédois ! Les mafieux italiens ou américains sont catholiques, pourtant tu ne trouveras un homme se réclamant du Catholicisme pour les soutenir ! Ceci explique peut-être cela.    

- Des entreprises multinationales participent à l’effort de guerre de l’armée israélienne, il y en a tellement, plus de trois mille et ce ne sont pas des petites : Mac Donalds ; Timerland ; Nokia ; Intel ; L'Oréal ; Danone ; Nestlé ; Teva ; Ph. Morris ; Levi Strauss et Célio ; Marlboro... 
 Pour une liste plus détaillée voir le site :   http://www.inminds.com/boycott-brands.html

Il importe  d’exercer des pressions économiques du type de  celles qui ont eu raison de l’apartheid sud-africain : Refusez d’acheter israélien, résistons à l’apartheid de ce pays : le code barre  729 ; oranges, avocats, pamplemousses, kakis, pommes de terre, patates douces, herbes aromatiques, dattes […]  

Les doutes d'une telle démarche subsistent, pour au moins deux raisons :
1.   En Afrique du Sud, le boycott ne venait pas uniquement de la société civile mais également des gouvernements ainsi que des instances sportives, comme par exemple la fédération de Rugby, la plus emblématique de ce boycott, l’Afrique du Sud si elle voulait s’intégrer dans la communauté internationale n’avait d’autre choix. Ce qui n’est pas le cas pour Israël où, pour ne citer, qu’elles, les instances sportives Européennes accueillent Israël comme un étant un pays européen ! Quelle obligation a Israël à s’intégrer dans la région du monde qui est la sienne ?
2.  Il me semble qu’Israël et la diaspora sont s’y impliqués dans l’économie mondiale que j’ai des craintes que cela arrive un peu trop tard. Aujourd’hui acheter un produit qui ne soit compromis avec les crimes sionistes, relève du parcours du combattant. Sans compter que des produits fabriquées au Proche-Orient y compris ceux fabriqués dans les territoires occupées entrent en Europe estampillés : made in Israël, en contradictions avec les accords de douane avec l'Europe ou encore avec la 4e Convention de Genève régissant les conflits armés qui stipule : "que l'on ne peut pas tirer profit d'un territoire occupée". Israël non seulement tire profit d'un territoire occupé, mais encore offre des terres aux colons juifs, venus d'Europe de l'est. Certain bien sont effectivement achetés aux palestiniens, cependant la règle reste la spoliation pure et simple.  


Oui du moins officiellement nous savons tous que nos gouvernants manquent d’honnêteté mais surtout de courage. En ce qui concerne Israël. Non seulement ce pays n’est pas sanctionné pour ses manquements au droit international mais il y est encore encouragé. Comment expliquer le soutient que l’Europe et les USA lui témoignent ? Dans ces conditions pour quelle raison Israël se plierait au droit ? La Shoah ne peut pas tout expliquer.
Là où le bas blesse c’est que ces hommes politiques une fois élus prennent « fait et cause » pour Israël, dupant de ce fait leurs électeurs car il me semble évident que ses électeurs ne l’on pas élu  pour qu’il mène une politique pro israélienne, surtout si elle est criminelle. Que des français, juifs ou non,  soient solidaires de populations en danger cela non seulement se comprend mais est souhaitable.  Mais que des élus juifs parce que juifs soutiennent un pays irrespectueux du Droit international responsable encore aujourd’hui de massacres, cela n’est pas acceptable.

Bien entendu il y en a, mais mes propos ne vise moins à les dénoncer qu’a attirer l’attention des électeurs. Si je fais la comparaison avec le Général de Gaulle, la forfaiture de ces élus est flagrante. C’est vrai que le Général avait des grandes ambitions, mais elles étaient toutes, à tort ou à raison, pour la grandeur France.

20 ème anniversaire du massacre de Sabra et Chatila  Publié le dimanche 20 octobre 2002. Entre le 16 et le 21 septembre 2002, la CCIPPP et l’Association pour la promotion du jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) ont organisé une délégation franco-belge, qui s’est rendue au Liban pour commémorer le 20 ème anniversaire du massacre de Sabra et Chatila.


Nous étions environs 80, les délégations présentes venaient, notamment d’Italie, Espagne, Suède et même du Japon. Cette présence internationale était indispensable et témoignaient de leur intérêt pour la Palestine.
Notre objectif était de démonter la continuité de la politique israélienne qui déniait non seulement le droit des palestiniens mais commettait les crimes les plus abominables. Ainsi, Sabra & Chatila, crime commis par les Phalanges chrétiennes fut supervisé en prise directe d’Ariel Sharon, alors ministre de la défense, et avec la participation « protection » active de l’armée israélienne.
Massacre de Jénine en avril 2002, je passe sur les exactions quotidiennes de l’armée d’occupation à l’encontre des civils ou leur habitat. Gaza en 2009 ou les différents autres crimes perpétrés tous les jours en Palestine, il ne s’agit pas de réaction à des événements ponctuels, mais bien d’une politique réfléchie, qui vise à pousser les Palestiniens vers la soumission totale, qui vise aussi à leur rendre la vie insoutenable dans leur quotidien, à les installer dans le désespoir et même à les inciter à la dispersion. Une sorte de « transfert » par une pression constante sur le psychisme. 
Les délégations ont défilé le 16-09 avec les militants libanais et la population palestinienne des camps de réfugiés de Beyrouth, un meeting fut tenu dans le cimetière où sont enterrés dans une fosse commune les corps des centaines de victimes de ce massacre.  Le soir-même, et avec la Jeunesse communiste libanaise, des bougies ont été déposées dans une rue de Beyrouth, en célébration du 20 ème anniversaire de la première opération de résistance à l’occupation israélienne de cette ville, capitale du Liban. Le lendemain, des visites aux camps de réfugiés de Chatila et de Borj Barajneh et l’élaboration d’un projet de jumelage entre la municipalité de Bagnolet et le camp de Chatila.
Le 3ème jour était celui du Sud-liban : le camp de détention de Khiam, installé par l’armée d’occupation israélienne avec l’Armée du Liban Sud, sa milice locale supplétive, où des milliers de résistants libanais étaient détenus parfois pendant 15 ans sans procès, dans un lieu du non-droit et de l’arbitraire le plus total. Visite à la frontière puis au camp de réfugiés palestiniens de Rachidieh, situé à 15 km de la frontière avec Israël, où des badges commémoratifs furent offerts à des représentants des différentes composantes de la délégation et un badge spécialement remis à Eliane de Serres pour les 40 internationaux qui étaient présents aux côtés du président Arafat durant le siège de son QG en Avril dernier.
Le 4ème jour était consacré à des rencontres avec les associations libanaises impliquées dans la lutte du peuple palestinien : les ordres des métiers libéraux (l’ordre des médecins sera notre partenaire dans la réalisation du centre médico-social du bloc O du camp de Rafah, un projet que la 21 ème mission CCIPPP a élaboré avec le comité du camp en juin dernier), rencontre avec des partis politiques : le Hezbollah et le PCL, rencontre avec des intellectuels et militants libanais et discussion libre de toute censure ou langue de bois...

Israël est il prêt à payer le prix de la paix ?

«  Le droit international interdit la punition collective d’un peuple. Israël viole ce principe pourtant un des fondements des droit de l’homme et de la communauté internationale. Israël est il prêt à payer le prix de la paix ? Chercher à imposer sa vision unilatérale de la paix, chercher à contrôler les négociations et imposer son agenda, n’est pas acceptable pour les Palestiniens ni pour aucun peuple qui aspire à un Etat souverain. Il est tout a fait légitime et compréhensif que les Palestiniens refusent  des compromis, à ce point léonins. Les échecs successifs des entretiens de paix doivent une par importante à ces principes, contrairement à ce qui est affirmé par Israël et les sionistes occidentaux. 
 Aujourd’hui on ne plus parler du compromis d’Oslo : la solution à deux Etats  est une utopie les coups de buttoir de la politique sioniste de l’état d’Israël à eu raison des hommes de bonne volonté.  Israël n’a jamais eu autant de soutien international. Comment dans ces conditions pouvons-nous encore croire à l’absence de plan concerté ?  Demander des comptes aux seuls palestiniens est une énième hypocrisie, nous savons tous  que la solution à deux Etats implique de se poser les bonnes questions, les déclarations de principe cherchant à gagner du temps n’intéressent que Israël.
La chance à été donnée à Israël il ont eu 60 années pour parvenir à une paix, aujourd’hui il n’y pas d’autre solution que d’exercer une pression coercitive sur Israël, pour qu’il respecte le Droit international.

L’effacement d’un patrimoine : Par Saleh Abdel-Jawad

Cet article est d’autant plus intéressant que y compris en France des personnalités affirment :« Qu’en Palestine il n’y a pas d’historiographie et que par conséquent : (ce que les arabes disent ce sont des mensonges). Que l’histoire se transmet  par tradition orale et que  l on ne peut pas se fier à la tradition orale. »
L’auteur, professeur à l’université de Birzeit, s’interroge sur les raisons de l’échec de l’historiographie arabe et palestinienne face à la narration historique israélienne, et sur l’occupation de la réalité de la Naqba pendant si longtemps. Il identifie trois causes majeures : la perte du patrimoine écrit, le rôle prédominant de la tradition orale dans la culture arabe et la supériorité de fait de l’historiographie israélienne due à un héritage européen moderne. Cet extrait aborde la question des sources palestiniennes et de leur accessibilité.
La résolution de partage du territoire de la Palestine votée par les Nations Unies le 29 novembre 1947 a déclenché des accrochages qui ont mené à la guerre de 1948, une guerre totale qui à durée plus d’un an. A l’issue de cette guerre, il y avait clairement un vainqueur et un vaincu. Mais cette victoire n’est pas une victoire comme les autres, car elle cache une tragédie immense, qui a un impact direct sur la capacité du vaincu à écrire son propre récit historique.
Jusqu’aux nom des villages rayés de la carte
La victoire israélienne de 1948 n’est pas une victoire classique. Elle a suivi une guerre d’autodéfense entraînant l’expulsion de « quelques centaines de milliers de Palestiniens », selon l’expression convenue, et l’avortement d’un Etat palestinien.  1948, c’est avant tout une tragédie humaine de premier plan : 80 à 85 % des villages arabes passées sous contrôle israélien on été tout simplement rasés, leur population chassé, et ce en dehors de tout fait de guerre. Parmi les onze villes palestiniennes tombées, cinq on connu une dépopulation et une expulsion totale ; il s’agit de Tibériade, Safad, Bir Sabaa (Bersheva), Bissan, Majdal. Dans cinq autres villes, seule une petite minorité de la population a pu subsister. Une seule petite ville, Nazareth, qui ressemblait plutôt à un gros village, a été épargnée, ceci pour éviter de provoquer le Vatican et l’opinion publique occidentale et chrétienne. Ces villages, comme la plupart des quartiers arabes des villes, ont été rasés pour effacer toute trace ou tout signe d’un passé arabe. L’historien Meron Benvenisti a écrit en détail le processus systématique qui a permis de rayer jusqu’au nom de ces villages de la carte.
Un patrimoine dévalisé
Cette destruction socioculturelle a privé les Palestiniens de ce qui représente l’incubateur du patrimoine culturel : c’est dans les villes de Jaffa et Haïfa et les quartiers arabes de Jérusalem-Ouest que se trouvaient les bibliothèques, les archives, la presse et les imprimeries, les registres du cadastre, mes maisons d’édition et les centres culturels, les cinémas et les théâtres. Entre les mois d’avril et mai 1948, la presse palestinienne, source de première importance, a été confisque et détruite, les événements de la guerre n’ont plus été couverts à partir de cette date.
La totalité du patrimoine culturel écrit a été dévalisée, les archives des conseils locaux, celles des hôpitaux, des écoles, les bibliothèques privés, les papiers de famille et les mémoires personnels. Je citerai ici les archives et documents de grands intellectuels ou romanciers palestiniens tels que Georges Antonius, Aouni Abdel Hadi, Henri Cattan, Mustapha Mourad Eddbagh, et bien d’autres…
Enfin les archives de la seule organisation militaire palestinienne, le « Jihad El Mougaddas », ont également été confisquées. Une partie de ces archives est tombée aux mains des israéliens, tandis que la partie la plus importante à été confisquée par l’armée jordanienne, lors de l’attaque du quartier général de l’armée palestinienne dans les deux villages voisins de Birzeit et de Ain Sinia, en juillet 1948. Personne ne sait jusqu'à aujourd’hui où ont disparu ces archives. Lorsque les forces israéliennes sont entrées à Jérusalem en 1967, la famille Husseini a brûlé un certain nombre de papiers par crainte de représailles de l’armée. Enfin tout ce qui restait de ces archives, conservé à la Maison de l’Orient, a été confisqué le 1er juin 2001.  Le problème de la perte des archives et des documents palestiniens n’est pas spécifique à la guerre de 1948. L’héritage politique et culturel des Palestiniens a, comme leur terre, toujours été l’objet d’usurpations. Ainsi Israël a confisqué les documents du mouvement national et de la société palestinienne qui se trouvaient dans les locaux des administrations jordanienne en Cisjordanie et Egyptienne dans la bande de Gaza. Ces documents ont été transférés en Israël  où ils sont devenus partie intégrante des archives de l’État hébreu (State Archives) conservées dans les souterrains de l’immeuble qui abrite le gouvernement israélien. Les chercheurs palestiniens, et les Palestiniens en général, propriétaires de ces documents, n’y ont pas accès.

Des archives confisquées ou interdites d’accès.
En tant qu’historien palestinien, il me faut évoquer les problèmes rencontrés et les dangers courus par les chercheurs palestiniens pour préserver les documents du mouvement national palestinien sous occupation israélienne, comme les documents de l’Intifada. A plusieurs reprises en outre, les forces d’occupation ont incendié intentionnellement et criminellement les bureaux des registres et des tribunaux (à Naplouse et à Jérusalem). Rappelons aussi que l’un des objectifs de l’occupation de Beyrouth était de confisquer les archives du Centre d’Etudes Palestiniennes. Les chercheurs palestiniens et arabes sont d’ailleurs confrontés au fait que les archives arabes, militaires ou politiques, concernant la guerre de 1948, sont strictement interdites dans les pays arabes qui ont participé à la guerre.
Destruction, confiscation et inaccessibilité des sources écrites : cette situation d’impasse ne laisse d’autre issue au chercheur que de se tourner vers les sources orales. Cela explique partiellement l’échec des historiens palestiniens qui n’ont pas eu recours aux témoignages pour écrire l’histoire de la Nakba. Ce n’est pas par hasard que le livre volumineux de l’historien palestinien « Aref el Aref » qui à travaillé en s’appuyant sur des sources orales, reste encore le meilleur ouvrage palestinien sur cette guerre, malgré ses lacunes et ses faiblesses. Il ne disposait en effet que des moyens très simples, et a publié son livre bien avant l’ouverture des archives en 1970, bien avant que ne paraissent les nombreux livres disponibles sur la question.    En plus de la perte de leurs archives, des sources écrites et de leurs bibliothèques, les historiens palestiniens ont vécu les contraintes d’un quotidien de survie qui a paralysé la vie intellectuelle durant des années.
Les historiens ont souligné la singularité de ce phénomène d’effacement. L’étendue de la destruction subie par le peuple palestinien en 1948, une destruction multiforme, a toujours été sous-estimée, y compris du côté des historiens palestiniens et arabes.

Mais il ne peut y avoir de paix entre occupant et occupé ; c’est comme si on demandait qu’il y en ait une entre le violeur et sa victime pendant le viol même.  L’occupation doit d’abord prendre fin parce que c’est un crime moral.  Ensuite nous pourrons discuter d’arrangement à long terme ».  (Shamai Leibowitz, Avocat et petit-fils du célèbre philosophe du même nom.)

« Les Palestiniens sont victimes d’un double déni : un déni historique et un déni de droit.  La porte est étroite pour briser ce double déni, mais les Palestiniens ont pour eux le droit international, exprimé et sans cesse réaffirmé par l’ONU. »

Ce double déni s’exprime aussi par une injustice. En effet, le très démocratique occident refuse le droit aux Palestiniens, que le Droit International leur accorde pourtant, parce que qu’ils se révoltent contre l’injustice dont ils sont victimes. L’organisation sioniste mondiale a atteint-là les hautes sphères  en matière de « COMLOT  ET  DE  COMPROMISSION ». 




Réponse au commentaire de Klodwain du  2 juin 2012 07:12

Que les sionistes œuvrèrent pour finaliser les arrangements (complot) entre lord Balfour et lord Rothschild, n'est un secret pour personne. Que le dirigeant américain de l'organisation ait œuvré en ce sens, je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire..., quand à affirmer que les sionistes américains ne voulaient qu'un "Foyer juif" en Palestine", je pense, moi, que ce n'était pas le cas de tous les sionistes américains. Par ailleurs le lobby juif en Amérique est si puissant aujourd'hui que les Administrations américaines doivent se plier aux désidératas de Tel Aviv, dès que les intérêt israéliens sont enjeu. G.W. BUsh à été menée par le "bout du nez" par les "Neo-cons" favorables à Israël, B. Obama à du, quant à lui, se plier à leur exigences... Concernant le multiculturalisme, c'est ce que la bonne séance aurait exigé. Par ailleurs les palestiniens accueillirent les juifs  venus d'Europe comme des frères, c'est dans les ambition sionistes que les palestiniens virent leur futur bourreaux, pourtant les sionistes  ne faisaient là, que respecter les directives que Théodore Herzl donna lors du 1r Congrès sionistes de Bâle en 1897. Aujourd'hui on peut effectivement croire à la bonne foi de ces immigrés venus pour trouver la paix en Palestine loin des persécution et pogroms européens.   
De quelle indépendance parle-t-on ? Comment un Etat colonisateur  peut-il demander l'indépendance à ses colonisées. Car en effet Israël est un Etat illégal, par le chantage que les  USA exercèrent, sous la pression du lobby juif,  sur les pays du tiers-monde lors de la résolution 181 voté par l'ONU le 26 novembre 1947.

Comme je ne me lasserais jamais de répéter, les population n'étaient pas hostiles aux juifs, pas plus qu'aux autres religion ou ethnies. Ce sont les membres de cette frange arrogante de la communauté juive, qui prend le Goi pour matière négligeable qui est à l'origine de cette hostilité. Vous ne, pouvez pas pratiquer l'usure, le népotisme, la défiance à l'égard des non juifs  et espérer qu'il vous remercient.
Les population syriennes et proche-orientales sont chez-elles, la guerre civile à fait rage en Espagne, en France [...] et pourtant les juifs n'en ont pas tiré profit.

 L'anxiété de Klodwain me parait évidente, il faut reconnaitre cependant, que le monde globalisé  dans lequel nous évoluons, les Etats perdent leur souveraineté. A contrario,  le sionisme, Israël  et la communauté juive, affirment, tous les jours davantage, leur souveraineté. Il n'y aurait là, rien d'anormal, si cette cohésion ne se réalisasse au détriment d'autres Etats y compris ceux dont ils sont ressortissants.
Il y a là, peut-être, un début de réponse à la monté du racisme anti-juif...   

Palestine/Israël [Chronologie du Conflit IV ]




Eretz-Israël : 
du Sinaï au Litani, de la Méditerranée au Jourdain.
En 1982, la guerre contre le Liban sera largement motivée par la volonté d’atteindre le fleuve Litani convoité par le mouvement sioniste dès les années 20. Le Mur en cours de construction en Cisjordanie confisque les ressources en eau de l’aquifère de Cisjordanie, en plus des terres.


La Consommation moyenne des Palestiniens est entre 12 et 40 litres d’eau par personne et par jour, pour 300 à 400 lires pour un israélien. Sur les 350 millions de m³ de l’aquifère occidental de Cisjordanie, seuls 20 millions reviennent aux Palestiniens.

Des juifs racistes prétendent, en France, que les Arabes
ont toujours vécu avec peu d'eau.
Pourquoi devrions-nous leur en donner plus !!!  
(Cela se passe de commentaires)

« Tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau… nous considérons qu’il est essentiel que la frontière nord de la Palestine englobe la vallée du Litani. »  (Chaïm Weizmann au Premier Ministre Anglais en 1949)
Prétextant de la tentative d’assassinat de l’ambassadeur d’Israël à Londres -un fait irakien-, l’armée israélienne envahit le Liban, occupe le sud (où il se maintiendra avec des éléments fantoches  jusqu’en 2000), puis Beyrouth d’où elle chasse l’OLP protectrice des Palestiniens. 
Quelques jours plu tard, Israël combine avec les milices chrétiennes le massacre de 3 500 réfugies dans le camp de Sabra etChatila. Le scandale cause la naissance du mouvement refuznik et la démission du chef des armées Ariel Sharon… pas pour toujours. Israël, entre occupation, bombardements et raids meurtriers  -comme celui commandé par Shimon Pères en 1966 à Cana, se maintiendra au Liban jusqu’en 2000, causant près de 18 000 morts et plus de 30 000 blesses. Malmené par la résistance militaire celle du Hezbollah avant tout –Israël échoue finalement dans sa tentative d’expansion vers le nord. 
(Israël c’est-il vengé sur Gaza en 2008-09..., il faut reconnaître cependant, qu'Israël n'a pas besoin de motivation, autre que les ambitions sionistes, pour commettre ses crimes.)

« Quand nous aurons colonisé cette terre, tout ce que les arabes pourront y faire sera de Zigzaguer en rond comme des cafards drogués dans une bouteille. » Rafael Eitan, chef d’Etat Major de l’IDF (armée israélienne). New York Times, 14 avril 1983. Rafael Eitan a aussi été directeur des opérations des services secrets (Mossad) pendant près de 25 ans.

« Nous nous comportons déjà dans les territoires occupés de la rive ouest du Jourdain, dans la bande de Gaza et du Liban, comme se sont comportés les Nazis dans les territoires occupées de Tchécoslovaquie et de l’Ouest. Nous n’avons pas établi de camp d’extermination comme ils l’ont fait à l’est. Voila où nous en sommes, avec cette seule différence qui nous distingue des nazis. »  Professeur Yeshaiyahu Leibowitz, 1987

Encore aujourd’hui des personnalités affirment qu’Israël a tous les droits, qu’il a raison d’agir comme il le fait, les colonies sont parfaitement légales -sur un territoire non attribué-  du fait même que la Palestine n’est pas un Etat ni un peuple reconnu !  Or ces sionistes ignorent ou feignent d’ignorer que l’Assemblée générale de l’ONU reconnaît l’existence du peuple palestinien le 10 décembre 1969.  Instance qui : sous un même procédé reconnut Israël.  Si un Etat palestinien ne peut voir le jour ce n’est pas de leur fait. Cela s'explique même succinctement : Les colonies, le mur de 738 km. Alors même que la frontière est de 352 km. ce mur a été érigé arbitrairement son d’utilité ne se comprend que comme un volonté de porter préjudice à la dynamique socio-économique, coupant l’accès de leur terres arables aux paysans palestiniens, de couper les villages entre eux… Les 638 Check-points de Cisjordanie, rendent les déplacements extrêmement difficiles, voire impossibles si le l’armée n’est pas bien disposée… . En 6 ans la colonisation est passée de 300 000 à 600 000 colons une augmentation de 61% en même temps Israël détruisait 3 000 logement palestiniens.  La Cisjordanie est partagé en deux bantoustans, minuscules, plus Jérusalem-est enfermé dans un ghetto mal desservi et entouré de colonies juives. Gaza ? Est sous blocus depuis 2007 blocus total depuis 2008. Comment peut-on dans ces condition prétendre à un Etat ?  
Ces personnalités sont des êtres ignorants, qui, parce que forts se croient intelligents !




Les Falachas, juifs noirs Éthiopiens. 
Entre 1984-1985 : Malgré les réticences racistes de nombreux dirigeants, Israël Organise le transfert de 6 500 Falachas, Ethiopiens membres d’une branche lointaine du judaïsme, soucieux d’un meilleur sort alors que sévit la guerre civile.   Une évacuation de 14 000 Falachas est effectuée en 1991. En 2003, Israël a décidé l’importation de 15 000 Falachas, destinés, à faire le plein des colonies. 

Parqués dans les villes et les quartiers les plus défavorisés, coupés de leurs racines de leur culture, victimes du racisme de la majorité des israéliens, les 80 000 Falachas d’Israël témoignent d’une manipulation à visée coloniale faite sous un prétexte humanitaire, alors que la vrai action humanitaire vise à l’aide des peuples sur place.

« Maintenant que les Etats d’Afrique noire ont rompu avec nous de manière aussi brutale […] nous sommes dégagés du devoir de discrétion que nous avions si fidèlement respecté jusqu’ici […] C’est pourquoi nous pouvons dire maintenant tout ce que nous pensons. Il y a quelques semaines était publiée en Grande Bretagne une étude du professeur Baker qui, entre autres choses, comparait l’histoire des juifs et celle des Noirs aux USA, pour montrer les différences que présente le développement  -dans des conditions semblables- des races différentes du point de vue de l’intelligence et autres caractères. La question soulevée est celle de savoir si l’infériorité des noirs est le résultat des conditions difficiles qu’ils ont connues pendant des générations ou si elle est la cause. En dépit des objections faites par les milieux progressistes, qui qualifient de telles études de racistes, il semble bien qu’il existe une différence héréditaire entre le niveau intellectuel d’une personne dont le père vivait dans la jungle et celui d’un autre, dont les ancêtres étaient des prêtres dans le temple. »  Abba Aban, ministre des Affaires Erangères d’Israël,  (Cité par Tidiane N’Diaye, « Les Falachas, nègres errant du peuple juif », Gallimard, p.54)

Alors que l’OLP est réunifié, les Etats arabes réunis à Amman ne trouvent rien de mieux à faire que de condamner… l’Iran, et de 1987 à 1990 laissent au second plan la question palestinienne.    En décembre 1987, commence le soulèvement de la population des territoires occupés : L’Intifada des pierres.  En 1988 l’OLP s’installe à Alger, reconnaît les résolutions 181, 242 et 338 de l’ONU. Un mois après, Yasser Arafat reconnaît explicitement le droit à l’existence d’Israël, l’article en objet, disparaît des statuts de l’OLP et condamne à nouveau toute forme de terrorisme. 
Encore aujourd'hui, en 2012, nombreux sont les juifs en France, sans doute honnêtes mais ignorants de la réalité, qui justifient la violence juive en Palestine ou le terrorisme d'Etat des gouvernements israéliens par le fait que les STATUTS de l'OLP ne reconnaissent pas ISRAËL
Reconnaissant implicitement l’attentat terroriste de l’OLP de Munich.  Malgré ces concessions capitales par lesquelles les Palestiniens cèdent au peuple occupant 78% de la Palestine Historique, le gouvernement Shamir ne répond que par plus de répression armée.   La violence des gouvernements israéliens se disait, jusque-là, motivé par l’article en objet, par le refus de L’OLP des palestiniens de reconnaître Israël.    
       
Le constat est : que malgré cette reconnaissance, sans ambiguïté, de la part de Yasser Arafat, Président de l’Autorité palestinienne cette violence non seulement ne cessa mais le colonisation, les manquements au Droit international s’amplifièrent.  On ne peut pas comprendre le sionisme si l’on n’intègre pas : « qu’ils ne sont pas des hommes loyaux, les intrigues et les  complots sont pour eux comme faisant partie intégrante d’une négociation, principe , strictement utilisé pour parvenir au but fixé ou la meilleure option possible. Une fois le but ou la meilleure option atteinte, il ne sont plus concernées par les engagements pris, ce n’est plus leur affaire c’est à vous, si vous en avez les moyens de faire respecter les engagement qu’ils ont eux même en toute indépendance pris. 
(Pour un sioniste engage sa parole pour parvenir à ses fins, cet engagement n'implique nullement de le respecter.) -(De ce principe découlent les pourparlers de paix, qui, non seulement n'aboutissent à rien, mais encore d’entérinent les rapines sionistes en Palestine.)-
En quelque sorte comme un enfant qui ne voit que sont intérêt sans se soucier du bien fondé de l'action »   L’intelligence n’est pas de soumettre plus faible que soi, mais de s’entendre y compris avec celui qui  a, justement, des intérêts divergents.  La Palestine sans armée et abandonnée par ceux-là même qui sont à l’origine de ce conflit, l’Occident, n’a pas les moyens de faire respecter les engagements que les gouvernements israéliens prennent. C’est une constante jusque-là vérifiée. Cependant : le vrai obstacle à la paix c’est moins le gouvernement israélien que l’organisation sioniste mondiale.  Qui n’ambitionne pas uniquement la Palestine… c’est une évidence.

« Israël aurait dû profiter de la répression des manifestations en Chine, quand l’attention du monde était sur ce pays là, pour expulser massivement des Arabes des territoires. »   Benyamin Nétanyahu, alors ministre des Affaires Etrangères, à l’Université Bar Ilan, Hotam, 24 11/1989

 « Les anciens leaders de notre mouvement ont légué un message clair de conserver Eretz Israël de la mer au Jourdain pour les génération futures, pour la grande aliya [immigration], et pour le peuple Juif, qui sera entièrement rassemblé dans ce pays. »   Déclaration de l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir à un service en mémoire des anciens leaders du Likoud à Tel-Aviv, novembre 1990, Service radio de Jérusalem. 

Octobre 1991. Au lendemain de la première guerre du Golfe, à la Conférence de Madrid , les USA poussent Israël à des négociations bilatérales avec ses voisins. Rien ne se passe avant l’élection d’Yitzhak Rabin (mi 1992).
Septembre 1993. A Oslo est conclu un accord dans lequel les questions essentielles : la décolonisation, l’Etat palestinien, sont laissées à la fin d’un « processus de paix » sur 5 ans.
Enrayé dès le massacre du « tombeau des patriarches » par le sioniste Baruch Goldstein (février 1994), puis par l’assassinat de Rabin par un autre extrémiste juif (novembre 1995), le « processus » accorde une autonomie partielle à une fraction des territoires . Il donne aussi à la Jordanie le motif pour signer la paix avec Israël et se désengager définitivement vis-à-vis des Palestiniens.  Cinq ans pour acquérir une autonomie partielle sur 40% des territoires occupés…
Nous sommes là, dans la politique politicienne, dans le cœur même des atavismes sionistes, lorsque contrains de signer des engagements  opposés à leur intérêt, le moindre fait illégal fortuit, provoqué ou fomenté, y compris par Israël lui-même,  est pris comme prétexte pour renier ces engagements.  Nous sommes là face à une organisation consciente de sa force, grâce, (que l’on le veuille ou non, que l’on accepte ou pas à sa « diaspora » aux hommes politiques faisant parti de nos gouvernements) qui, parce que juifs oeuvrent pour la pérennisation de l’Etat d’Israël y compris en dehors du droit. Ce principe est, aussi, celui qui justifie le mieux l’impunité dont bénéficie Israël depuis plus de soixante années.   

« Alors que, s’ils prennent ce qu’on leur propose et exigent encore plus, en exerçant la violence et la terreur. Dans l’accord proposé, Israël sera en position de boucler la Palestine et de supprimer l’accord. Si le moins bon vient du pire, il sera toujours plus facile  -militairement parlant- de briser l’échine d’un tout petit Etat démilitarisé que d’aller sans arrêt taper sur des Palestiniens de huit ans qui jettent des pierres. » Amos OZ, Jérusalem Post, 3/10/1993

Amos Oz, est un romancier mélangeant l’intrigue et sexe. Comment voulez-vous que, si, même ceux qui devraient réfléchir s’adonnent à de telles âneries, le citoyen illuminé par la doctrine sioniste, puisse lui, avoir un raisonnement intelligent ?   



Colonisation

La période de 1945-2009 voit la colonisation exploser de façon exponentielle en six ans elle passe de 300 000 à 600 000 colons, une augmentation de 61% alors que la destruction de l’habitat autochtone pendant cette même période atteint les 3 000 logements. A ces constructions, à ces destructions il faut y ajouter la construction d’un mur dit de sécurité suivant une ligne arbitraire sans rapport avec la frontière de 352 km. alors que le mur fait 753 km. !!    Si Oslo a permis la création d’institutions civiles palestiniennes, c’est aussi une période de confiscations des terres et de colonisation des territoires occupés. Dans la même période, la main d’œuvre palestinienne est massivement exclue au profit de travailleurs immigrés venant d’extrême orient  et des pays de l’ex bloc de l’Est, privés de tous droits.     Dès 1997, il est clair qu’Israël ne veut pas d’un Etat palestinien et se prépare à nouveau à l’affrontement. L’assassinat de Yitzhak Rabbin n’a pas été un acte fortuit mais belle et bien réfléchi.

« Chacun doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il ne le peut pour agrandir les colonies parce tout ce que tout ce que nous prenons maintenant restera à nous…Tout ce que nous ne prendrons pas par la force, ira à eux. » (Ariel Sharon, alors Ministre des Affaires Etrangères, à un meeting du parti d’extrême droite  Tsomet. AFP 15/11/1998.)

2000   Israël/Palestine :
5.400.000 Juifs ; 950.000 Arabes : en Israël  
600.000 colons : dans les territoires occupés.
2.600.000 Palestiniens : dans les territoires occupés.
4.200.000 Palestiniens hors Palestine dont 3.500.000 réfugiés.

Prévues par les accords d’Oslo, des « négociations finales » ont cours en juillet 2000 à Camp David, avec deux ans de retard.    Israël « offre généreusement » d’annexer les 20% des terres les plus fertiles de la Cisjordanie et tout Jérusalem, et de cantonner les Palestiniens dans quatre bantoustans isolés, sans frontière internationale, ni Jérusalem pour capitale. Le droit au retour des réfugiés est nié. Bien sur, les Palestiniens refusent.
C’est une réalité incontournable. Les négociations, dites de paix, Camp David, Oslo, Annapolis…  ne visaient pas autre chose que de tenter de faire plier l’Autorité palestinienne aux desiderata sionistes des gouvernements israéliens. 
Immédiatement, Israël diabolise ces Palestiniens qui ne se sont pas soumis à ces « offres généreuses », et prépare le passage en force. Il faut provoquer les Palestiniens pour justifier un déploiement armé. C’est chose faite dès septembre 2000, avec la provocation de l’esplanade des Mosquées (*) et les 30 Palestiniens assassinés le mois suivant, avant toute réaction armée de la résistance palestinienne.       
(*) Ariel Sharon provoqua les palestiniens en se promenant avec une cinquantaine d’hommes en armes sur l’esplanade des mosquées où immanquablement  des échauffourées. Sharon fit tirer a balles réelles sur la foule mécontente. Ces faits pris comme prétexte pour, revenir sur les accords  C’est ce que l’on appelle « loyauté ! » « la tolérance du plus fort ! ».

« Dans une prison, 95% de l’enceinte est manifestement pour les prisonniers  -les cellules, les cafétérias, la salle de gymnastique et les installations médicales pour le personnel,  5%, de l'espace suffisent pour garder le contrôle sur la population de prisonniers »  (Commentaire de la direction palestinienne sur Camp David)

« …il est profondément hypocrite pour les israéliens de demander à haute voix pourquoi les Palestiniens n’emploient pas une stratégie non violente. Une raison évidente, c’est que de tous temps, quand ils l’emploient (manifestation non violente) Israël le réprime brutalement. »  (Norman G. Finkelstein, 11 septembre 2003)

Avants le blocus actuel commencé en 2007 et intensifié en 2008 jusqu’au blocus total, entre 2001 -2002  La bande de Gaza est entièrement emmurée, tandis que l’ensemble des territoires palestiniens occupés est hérissé de plus 700 point de contrôle militaire (check points) -un talus tous les quatre kilomètres-  qui sont des instruments d’humiliation et de destruction sociale et économique de la société palestinienne.  L’Intifada armée « Al Aqsa » fait des ravages des deux côtés, mais bien plus du côté palestinien, (4.500 tués, 40.000 blessés). En avril 2002, Israël envahit les villes de Cisjordanie, causant d’immenses destructions (Jénine, Naplouse), puis ce sont d’interminables couvre-feux… plus de 8.000 Palestiniens sont maintenus prisonniers dans des conditions effroyables, le plus souvent dans l’arbitraire le plus total.   Israël nomme ces arrestations « administratives ».  Concept n’existant pas en droit français. Qui permet l’emprisonnement sans preuves, sans jugement… avec un maximum de six mois. Le très démocratique gouvernement israélien permet la reconduction de ces arrestations tous les six mois, ad-vitam-aeternam ! C’est le cas pour plus de 8 500 dès 11 000 prisonniers détenus par Israël dont le jeune français Salah Hamouri. Contraint de reconnaître les crimes qu’il n’avait pas commis pour éviter que sa peine ne soit alourdie par un chantage « loyal ». Salah est un jeune étudiant  que aucune preuve de sa culpabilité ne peut lui être opposée. Nous affaire là, a...

« Les Arabes prolifèrent à Jérusalem comme des fourmis »… […] « Dieu a regretté d’avoir crée les Arabes » Grand Rabbin Sépharade Ovadia Yossef, chef du parti Shas, le 5 août 2000. Cité par Sylvain Cypel, p.101

 « Les Palestiniens ne se comportent pas comme s’ils venaient de la même planète que nous. »  Moshe Katsav, président d’Israël, reçu en visite officielle en France en février 2004.

 « Ce serait mieux de noyer si possible ces prisonniers dans la mer morte, parce que c’est le point le plus bas du monde ». Avigdor Lieberman, extrémiste parmi les extrémistes Ministre israélien des transports, le 7 juillet 2003  (AFP)  (Ministre en 2009 des A. Etrangères). 

[comment un homme avec une mentalité de voyou, de raciste, peut être accepté dans un gouvernement, qui ne soit lui-même raciste ?] 

L’enfermement total de 2002 à 2005, c’est-à-dire que Gaza pour une raison ou une autre le régime de Gaza est toujours l’enfermement ! Et remonte à l’époque des accords d’Oslo.
Dès juin 2002, Sharon reprend à son compte la proposition travailliste d’un enfermement similaire des Palestiniens de Cisjordanie. Le tracé des murs obéit a ce même critère : s’emparer d’un maximum de terres : 58% et d’un maximum de Palestiniens : 11%. Ajoutée à la destruction systématique de l’économie palestinienne, la construction des murs plonge les palestiniens dans une misère sans précèdent.   Dans le premier temps, la répression s’intensifie contre les citoyens palestiniens d'Israël, principalement dans le Nord : le Naqab et en Galilée.

Depuis 2004, alors que les opinions publique mondiales réalisent de plus en plus les causes du drame palestinien, la situation sur place ne cesse de se dégrader : plus de 10.000 maisons détruites, 8.000 prisonniers maintenus dans des conditions dénoncées par toutes les associations de droits de l’homme, appauvrissement absolu  -plus de 60% de chômage, 60% de Palestiniens avec moins de 2 euros par jour. Et Israël poursuit sans discontinuer sa politique d’exclusion : confiscation de terres, nouvelles colonies, violences des colons sionistes-religieux. C’est dans ces conditions que Sharon annonce son intention de renouer avec la tradition séculaire du mouvement sioniste, en se passant indéfiniment de l’avis des Palestiniens, avec le soutien politique américain, qui s’ajoute aux 3 milliards de dollars annuels d’aide américaine. 

« Le plan de désengagement…fournit le formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens. Le processus politique, c’est l’évacuation des colonies, le retour des réfugiés, le partage de Jérusalem. Tout cela est gelé maintenant. […] Le retrait en Samarie est bidon. On l’a accepté seulement pour qu’on ne puisse pas dire qu’on à terminé nos obligations avec Gaza […] D’un autre côté, pour les grands blocs de colonies, grâce au plan de désengagement, on a en main la première déclaration américaine disant qu’ils seront des morceaux d’Israël. Dans les années, peut être dans les décennies à venir, quand il y aura des négociations entre Israël et les Palestiniens, le maître du monde tapera sur la table et dira : nous avons déjà déclaré il y a dix ans que les grands bloc font partie d’Israël. » (Dov Weisglass, conseiller de Sharon, Ha’aretz, 8 octobre 2004)

Dans la salle d’attente de mon médecin, un hebdomadaire « Le Nouvel Obs », je crois ou un autre, enfin peu importe,  un article portait sur des « fouilles archéologiques » que le gouvernement Israélien faisait ou laissait faire en Palestine, jusqu’à là rien d’inhabituel, tout parait logique mais là où l’article devenait épique c’est que les interprétations qui en étaient faites par les autorités israéliennes tendaient à utiliser ce travail scientifique pour apporter la preuve de l’appartenance exclusive de cette terre au peuple Hébreu Terre donnée par Dieu, je le rappelle !!

Palestine/Israël [ Chronologie du Conflit III ]


Bien sûr, les résolutions 181 et 194, pas plus que les plus de 65 autres résolutions de l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël. Sans compter plus de 30 résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui n’empêche pas Israël de continuer à siéger à l’ONU. Israël et les USA, que la population mondiale a désignés comme les Etats les plus dangereux pour la paix.  Ben Gourion mais aussi le sionisme en général, nous l’avons constaté, n’engage sa parole que pour parvenir à ses fins, pour lui engager sa parole n’implique nullement de devoir la respecter.

En 1950, les juifs d’Irak furent victimes du sionisme ! 
D'avril 1950 a janvier 1951 : trois bombes et des explosifs divers visant des juifs tonnent dans sa capitale Bagdad, où réside la plus ancienne communauté juive du Moyen-Orient, 170 000 Irakiens juifs. A chaque fois les attentats son mis sur le compte d’une mystérieuse organisation extrémiste. ("Aujourd’hui on dirait terrorisme islamiste") La troisième bombe fait un mort et la panique s’installe. Israël met en place un pont aérien et à la fin de 1951 il ne reste plus que 5.000 Juifs en Irak. 
Peu après, les auteurs des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font des aveux détaillés. 
Ces attentats venaient après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment favorables au sionisme, et israélienne  pour pousser les Juifs d’Irak à partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser l’immigration vers Israël  se répétera dans les autres pays du Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de la peur de l'antisémitisme est récurrente chez les  le sionistes, le sionisme s'en est toujours servi, y compris de nos jours.]  
«  J’e n’ai pas honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-, convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption des Juifs  - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés dans une autosatisfaction  pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme « maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. »    (Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex York, p. 47)

La France, l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La situation socio-économique oblige nombreux palestiniens à enter en Israël. De 1949 à 1956, entre 2 700 et 5 000 palestiniens « infiltrés » furent tués par l’armée israélienne. Neuf sur dix d’entre eux étaient des réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des raisons sociales ou économiques. Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans la colonie juive à l’est de Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants,  l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait exploser 45 maisons du village cisjordanien frontalier de Kibya en forçant les habitants à rester dedans : 69 morts. Les massacres dans la tradition de celui de Deir Yassin portent désormais un nouveau nom : « représailles ».

« C’est à la charge du peuple de préparer la guerre, mais c’est à l’armée israélienne de mener le combat avec l’objectif ultime d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé Dayan (Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12 février 1952 (Radio Israël.)

Comment expliquer que tant de Juifs de par le monde soutiennent le sionisme quoi qu’il fasse :
1.     Le sionisme n’a pas toujours été soutenu comme il l’est aujourd’hui.
2.     Ce soutien tient à plusieurs facteurs, parfois souhaitable lorsque il est protecteur, parfois népotique lorsqu’il favorise un membre de la communauté du seul fait d’être juif ou lorsque ce soutien sert à justifier des actes délictueux ou non recommandables, cela s’appelle de la complicité.
3.     La communauté Hébreu, comme toute autre communauté, subit l’influence de la morale moderne, universaliste, globalisante, individualisant les hommes, les communautés. L’homme,  quoi que l’on pense, est attiré par l’individualisme  il ne s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible, la cupidité est très largement inscrite dans nos gènes.
Conclusion : le sionisme par son organisation mondiale a su rassembler tous les avantages que sa situation ethnologique lui procure. Ses adeptes occupent des postes importants dans les pays d’où ils sont les citoyens et influent les politiques de ces pays, comme c’est le cas aux USA, mais aussi de la France, Danemark, Hollande… et en plus généralement en Europe où le « lobbying » est institutionnalisé et instrumentalisé outrageusement en faveur d’Israël (accords bilatéraux, par exemple y compris illégalement, par le non respect des accords conclus, sans que l’Europe agisse en conséquence). Dans ces conditions les juifs qu’ils soient européens, américains ou quelque fusse leur nationalité ont tout intérêt à se faire remarquer comme pro sionistes, s’il veulent réussir aussi bien professionnellement que socialement.
Du l’impérieuse nécessite pour Israël d’être un Etat « fort », « sans faiblesse ». Car il me semble évident que si la diaspora juive perd confiance dans la certitude  qu’Israël sera son « sauveur » le soutien indéfectible à  Israël s’effriterait lamentablement, (cela, malgré la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que le fanatisme islamiste) qui avec le soutien US est aussi une des raison du non respect du droit International.  Soutien de l’Europe clairement établi aujourd’hui. Il est bien entendu que tirent avantage de ce soutien tous ceux qui  abondent dans l’intérêt Israël, juif ou goï. 
Il tient par conséquent a nous de faire comprendre à Israël, à la diaspora juive, à tous ces politiques que nous élisons et qui nous trahissent dès le soir de l’élection,  que la meilleure sécurité d’Israël, que la pérennisation de cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est nous et non sa force. Que la manipulation des citoyens est le plus sur moyen de voir revenir les affres d’un passé somme toute récent.

le 14 octobre 1954, Gamal Abder Nasser prend le pouvoir en Egypte.
Pinhas Lavon, ministre de la défense israélien est accusé le 21 février 1955 d’avoir ordonné une série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet 1954 est contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui nommera Moshe Dayan chef d’état-major en octobre. 
Les Etats arabes insistent, selon la charte acceptée par Israël, sur le retour des réfugiés, un statut international de Jérusalem et des concessions territoriales israéliennes. Refus catégorique israélien. Aucun accord de paix ne peut intervenir. 1956, Nasser fait pression en refusant le passage du canal de Suez aux navires israéliens et en bloquant le détroit de Tiran.
Ben Gourion a une hantise : renverser Nasser. Puis l’Angleterre et la France veulent abolir la nationalisation du canal de Suez, tandis que le gouvernement Guy Mollet en France voir en Nasser l’inspirateur de la rébellion anticoloniale en Algérie. Les trois pays fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la zone du canal. Les USA et l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure militaire et forcent les trois pays à se retirer. Israël  restera un an de plus à Gaza. Le canal restera nationalisé – et ouvert.

« Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire d’eux [les prisonniers de guerre égyptiens en 1956]. Il n’y avait pas d’autre choix  que de les tuer. Ce n’était pas une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires d’Auschwitz. »   L’ex Brigadier général israélien Arieh Biro. The New York Times, 21 août 1995.

Israël et la bombe :

En marge de la  guerre de Suez, se noue des copinages. Et 1956 la France (gouvernement socialiste) accepte de vendre un réacteur nucléaire à Israël. Alors même qu’Israël ne fait pas partie des puissances nucléaires et qu’il refuse signer les accords de l'AIEA,  Il sera livré entièrement malgré le refus d’Israël de livrer ses projets militaires.  Dans les années 60, Israël produit du plutonium militaire et entrave les inspections internationales, vite abandonnées sous la pression du Lobbiing juif.  Puis Israël se fait livrer de l’uranium enrichi par une entreprise américaine, « Appolo », au vu et au su de tous les services de renseignements… Par la suite le régime raciste d’Afrique du Sud allié d’Israël -l’Etat raciste du Proche-Orient- qui lui fournira l’uranium naturel…
Il faudra attendre 1986 pour qu’un ancien technicien du site de fabrication nucléaire à Dimona (Néguev)Mordechaï Vanunu, révèle le pot aux roses. Au moins 200 bombes sont stockées par Israël au cœur du Moyen-Orient. Des ogives nucléaires pointées sur toutes les Capitales Arabes ! Aujourd’hui Israël ne persiste plus à nier sa puissance nucléaire et travaille à les l’installer sur des vecteurs intercontinentaux et des sous-marins lanceurs de missiles.  Au début des années 2000 l’arsenal nucléaire israélien était évaluée à  50 Mégatonnes (source : Observatoire des armements/CDRPC) l’équivalent de 3850 bombes d’Hiroshima. 
Pour un Etat qui affirme n’ambitionner que la paix, comme le dicton : il prépare la guerre, contre une population quasi désarmé ! Israël se servira ensuite de son armement nucléaire pour menacer de l'utiliser et exercer un chantage sur l'Occident, principalement les USA, qui pour qu'Israël ne l'utilise pas, cédera à toutes ses exigences. 

Les quarante ans de collaboration ou de complicité des Etats occidentaux avec leur fer-de-lance au Moyen-Orient, Israël complète la volontéd’intervention des USA dans les pays arabes, y compris sur des motifs apocryphes. 

Juin 1959 : Une manifestation de Juifs Arabes éclate à Haïfa, contre les discriminations dont ils sont victimes.

29 mai 1964. Création de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP)

1965 : La population juive d’Israël atteint 2,2 millions d’habitants. Israël a consolidé son pouvoir militaire et travaille "secrètement" à l’acquisition de l’arme nucléaire, avec l’aide de la France.

1965, le Fatah, fondé en 1959 à Beyrouth à partir d’une revue qui prône la libération de la Palestine par les Palestiniens, lance sa première opération militaire. Ces opérations très glorifiées sont généralement des échecs, il s’ensuit une répression féroce, mais elles font valoir au Fatah un immense prestige, même au-delà de la population palestinienne. 
Dans le même temps, Israël prépare la guerre des six jours…

1966. Fin du régime spécial d’administration militaire auquel les Palestiniens d’Israël étaient soumis depuis 1948.

1967  Château d’eau ou la  première guerre préventive menée par Israël :
Depuis plusieurs années, Israël mène une guerre de conquête larvée vers le château d’eau de la région : les hauteurs du Golan : destruction des villages arabes, exploitation agricole de la zone démilitarisée, détournement des eaux du Jourdain. Chaque coup de feu contre les tracteurs blindés conduit à de violentes actions militaires israéliennes.  Israël menace la Syrie d’une « guerre préventive » Nasser soutien la Syrie et annonce le 23 mai 1967 la fermeture du détroit  de Tiran qui alimente le port de Eilat, puis la mobilisation de deux divisions dans le Sinaï. C’est assez pour qu’Israël déclenche une guerre préparée dans ses moindres détails, qui en six jours lui permet d’occuper la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. L’opinion publique internationale, intoxiquée depuis des mois sur le thème du « petit David » Israélien contre le « grand Goliath » arabe célèbre le « miracle ».

« Toutes les histoires débitées sur l’énorme danger que nous courrions en raison de l’exiguïté de notre territoire, argument avancé une fois la guerre terminée, n’ont jamais été prises en considération dans nos calculs avant les hostilités. […] Prétendre que les forces Egyptiennes massées à la frontière étaient en mesure de menacer l’existence d’Israël constitue une injure non seulement à l’intelligence de toute personne capable d’analyser ce genre de situation. Mais avant tout une injure à Tsahal. »  Général Mattitahu Peled, de l’Etat Major de l’IDF, Le Monde, 3 juin 19672.

 « En juin 1967, nous avions encore un choix. Les concentrations de l’armée égyptienne dans les voisinages du Sinaï ne prouvent pas que Nasser fût réellement disposé à nous attaquer. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Nous avons décidé de l’attaquer. »   Manachem  Begin, The Nex York Times, 21 augoust 1982.

Dès juin 1967, le plan Allon prévoit une annexion de grandes parties de la Cisjordanie et de Gaza, similaires au plan mis en œuvre par Sharon. Les dynamitages commençaient immédiatement dans les territoires occupés et a Gaza. Dynamitages sous couvert de « représailles » Des villages sont à nouveau rayés de la carte, plus de 200 000 Palestiniens  sont soumis à une première ou seconde expulsion. La colonisation, entièrement financé par l’Etat d’Israël, débute peu après ; 44 000 en 1985, 76 000 en 1990 – hors Jérusalem. Jérusalem-Est est annexé et judaïsé administrativement dès juin 1967. Les 35 années suivantes seront consacrées à « geler » les quartiers arabes (interdiction de construire, gel des infrastructures) et à étouffer une ville dans une nouvelle ceinture de banlieues juives bien desservies.

En 1967 la Palestine occupé était déjà à cette époque coupée en trois, au Nord avec Jenine, Naplouse et Ramallah, au Sud avec Bethléem et Hébron. Gaza et la bande jouxtant le Jourdain jusqu'à la mer Morte avec Jéricho et Jérusalem, occupée.   Le Golan est annexé à Israël en 1981, par volonté d’affirmer la conquête sur le château d’eau de la région. 

Gaza, déjà surpeuplée par les réfugiées de 1948 est colonisé par la volonté politique des sionistes extrémistes. En 2005, 8 000 colons occupent 40% de l’espace, et des ressources en eau, tandis que 1 200 000 Palestiniens sont dans le reste de l’espace et croupissent dans la misère, et dans leur volonté de vengeance.
« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »… « Il n’y a jamais rien eu de tel que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé »     Golda Meir, Premier ministre d’Israël, 15 juin 1969 Dans son style perfide habituel, qui lui va si bien.

Nous parlons souvent d’Israël comme un Etat dans les frontières de 1967, les frontières que lui a attribué l’ONU, sans que cela empêche Israël pendant près de quinze ans de 1968 à 1982 d‘avoir le Liban en ligne de mire : Décembre 1968 : Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. -Attaquer le premier est un avantage certain, mais cela implique aussi une volonté belliqueuse indéniable. (aucun Etat au monde ne pourrait mener une politique guerrière tel que le fait Israël, sans l'accord tacite et le soutient occidental) Israël, sait que tout désordre lui est profitable. Seule puissance militaire de la région possédant l’arme atomique. Un opportunisme somme toute réfléchi, à l’épreuve de toute force ! En tout cas une volonté certaine  d’en découdre pour atteindre ses buts avoués ou non.   Ce que veulent les sionistes dans un premier temps, c’est englober la Cisjordanie et Gaza dans les frontières attribuées en 1967. Cependant le sionisme n’aura pas atteint là son objectif final du « Grand Israël ». C’est ainsi qu’entre 1968 et 1982 le Sud Liban (jusqu'au fleuve Litani) se trouve en ligne de mire : Décembre 1968 : à la suite d’un attentat contre un appareil de la compagnie El Al à Athènes Israël détruit la totalité de l’aviation civile libanaise. (sans qu'aucune preuve tangible vienne étayer les accusation israéliennes)  Israël bombarde l’aéroport de Beyrouth et détruit 16 avions de ligne. Aucune enquête n’a confirmé l’implication du Liban, ni même du Hezbollah dans cet attentat, pourtant…

Jouant des divisions communautaires et de la faiblesse du pouvoir libanais, Israël se rend coupable de : 42 violations du territoire libanais par mois en moyenne de 1968 à 1974. Israël va grandement contribuer au déclenchement de la guerre civile libanaise de 1975, tout en continuant à jouer son propre jeu, comme toujours sous des justifications « sécuritaires », « représailles ».  Plus de 150 villes et villages libanais sont attaqués  avant l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont la ville martyre d’Al-Khiyam, où ne demeurent plus que 32 des 30 000 habitants en 1982…

(Combien de morts, combien de manquements au droit international faudra-t-il qu’Israël se rende coupable,  pour que  la communauté internationale exerce la pression coercitive que les nations démocratique sont endroit d’exercer contre cet Etat, va-t’en guerre ?

D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… En suite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur.   (Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26) 

D’après Dayan [Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense], Israël n’avait besoin que de trouver un officier libanais « même qu’un Major » qui servirait de fantoche -tel que le fait l’occident dans les pays qu’il affirme "libérer"- et qui avec l’aide d’Israël « Créerait un régime chrétien… Ensuite l’armée israélienne entrera au Liban [et] le territoire depuis le Litani jusqu’au sud sera annexé totalement à Israël et tout ira bien » Pour Israël bien sur.   (Cité par L.Rokach, « Israel’s sacred terrorism », pp 22 et 26)

La France décrète un embargo total  sur les livraisons d’armes à destination d’Israël le 6 janvier 1969. Ce qui n’empêche pas Dassault, de livrer des avions en pièces détachées avec les plans de montage. 
Pourquoi l'à t-il-fait ? 
C’est le dilemme d’un grand nombre de français avec l’origine juive. Principalement dans le conflit israélo/palestinien. Après la Shoah cela se comprendrait, mais permettre au sionisme de commettre les mêmes crimes que les nazis, c’est prendre, aussi, le risque de les reproduire. On ne peut pas justifier un crime par un autre crime, sans qu'un jour il faille rendre des comptes. 
Marcel Dassault, bien que Chrétien est d’origine juive. Je suppose que dans son esprit le sentiment d’appartenance ethnique était le plus fort, un acte héroïque, en somme.

Depuis les premières escarmouches de 1965, la résistance palestinienne opérant hors des frontières s’est renforcée et a acquis un grand prestige, trop pour les régimes arabes réactionnaires qui utilisent la critique d’Israël mais ne tolèrent pas le progressisme des directions politiques palestiniennes.
Dès 1970, Nasser cède aux pression américaines, et laisse Israël reprendre le contrôle de la bande de Gaza (1970-72). Le petit roi Hussein « Hussie » de Jordanie envoie son armée en septembre 1970 contre la résistance palestinienne « Septembre Noir », c’est la 2eme grande trahison de la cause palestinienne par la Jordanie. La Syrie, malgré sa politique radicale, laisse faire. Un an plus tard, la direction de la résistance palestinienne sera forcée d’émigrer au Liban. Douze ans plus tard elle sera forcée de le quitter pour la Tunisie…  Force est de constater que l’unité au sein des pays du Proche et Moyen-Orient est absente, que le Droit du peuple palestinien n’intéresse grand monde. Pourtant les visées sionistes pour cette contrée du monde ne s’arrêtent à la Palestine, dans un premier temps : de la Méditerranée au Jourdain/Golan et du Sinaï au Litani (fleuve du Sud-Liban). Mais après

Le 7 janvier 1970, Israël déclenche des frappes aériennes  contre des villes égyptiennes.  
En 1973 Israël continue d’occuper et de coloniser le Sinaï et le Golan Syrien. Sure de son impunité, elle ne voit survenir l’attaque syro-égyptienne du « Kippour » (6 octobre 1973), qui sera repoussée avec l’aide d’un pont aérien américain… Les trois pays acceptent une résolution de cessez-le-feu soviéto-américain (22 et 24 octobre). L’Egypte (sous financement des USA) s’acheminera ensuite vers une paix séparée (1979) et l’alignement sur la diplomatie américaine, au détriment des droits des Palestiniens. La Syrie refusera ce compromis et le paiera par l’annexion du Golan (« château d’eau » de la région), et y implantation de nombreuses colonies juives par Israël (1981) et sa mise à l’écart par les puissances occidentales.

Dans la guerre de 1973 et la suite, les deux pays n’ont eu que des visées nationales, et les ont soldées sans considération des Palestiniens.
   
À la fin des années 70, l’URSS autorise une certaine émigration juive, au total 130 000 juifs émigrent, avec un maximum en 1979. Autorisés, dans les aéroports de transit (Vienne, Rome) à choisir leur pays d’accueil, la grande majorité opte à cette époque pour l’Amérique. A la fin des années 80, l’émigration est à nouveau permise. Israël vote la suppression des stations de transit en Europe, tandis que les USA limitent l’immigration russe. Aussi de 1988 à 2002, 950 000 russes s’établissent en Israël, dont près de la moitié se disent non-juifs. Le renouveau du judaïsme russe conduit maintenant à des retours vers la Russie…  
« Dans l’activité exercée par les émissaires sionistesnous voyons une certaine tension inhérente à l’attitude sioniste envers la "Galout" [Juifs hors de Palestine]. Etant donné que le sionisme idéologique ne croit pas, à long terme, à la survie de la vie juive hors d’Israël, ces shlihim [émissaires] sionistes qui sont envoyés d’Israël pour travailler dans les communautés juives de Diaspora et qui s’investissent dans le travail éducatif et culturel, veulent donc réussir seulement jusqu’à un certain point. » Steve Israël, « Les relations Israël-diaspora », cours du Département d’éducation sioniste juive