samedi 13 janvier 2018

Roland Dumas nous révèle qui gouverne la France.

Plainte contre l'Espagne à la Cour Europénne...

La Cour constitutionnelle Européenne a refusé en 2016 d'admettre la même plainte, qui exigeait "de mettre fin à cette pratique policière discriminatoire 

Strasbourg admet la plainte contre l'Espagne pour identification par profil ethnique

01-13-2018

Infolibre

La Cour européenne des droits de l'homme étudiera cette plainte alléguant que le fait d'arrêter une personne à cause de préjugés fondés sur sa couleur de peau viole ses droits.





La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH ), située à Strasbourg (France), a admis une plainte déposée contre l'État espagnol, qui dénonce l'identification policière par profil ethnique, c'est-à-dire en fonction de la couleur de la peau de la personne. Le gouvernement espagnol a jusqu'en avril pour présenter sa version des faits.

Tel que rapporté par SOS Racisme , la plainte a été déposée par Zeshan Muhammad, un résident de Santa Coloma de Gramenet (Barcelona), alléguant qu'en 2013, un agent de la police nationale l'a arrêté et a allégué qu'elle l'a identifié « parce que vous êtes noir et point ". [Parce que vous êtes noir et vous le savez]


Muhammad, réside dans la ville depuis l'enfance et a un permis de séjour, a déposé plainte « non seulement pour d'être reconnu et réparer une violation de ses droits », mais aussi « pour mettre un terme à cette police discriminatoire subi par les gens qui ne sont pas blancs ".

La plainte soutenue par SOS Racisme et l' Open Society Justice Initiative, argumente qu'arrêter une personne en fonction d'ubn préjugé de couleur de peau, viole le droit à la non discrimination et le droit à la vie privée, comme reconnaît la Convention européenne des droits de l'homme.

À cet égard, la Cour constitutionnelle a refusé en novembre 2016 d'admettre la revendication de Mahomet, affirmant que "ce n'était pas pertinent". SOS Racisme estime que la Constitution, avec sa jurisprudence, "a facilité et légitimé ces violations systématiques des droits de l'homme ".


Cet article, un peu en décalage avec l'objet premier de ce blog, reste cependant essentiel pour les Droit de l'homme mais surtout pour servir de porte-voix et dénoncer le gouvernement Rajoy qui se croit revenu au temps de la dictature franquiste, avec ses abus, ses violences, ses discriminations, ses arrestations arbitraires, son interprétation de la justice. Qui comme une société mafieuse n'obéit qu'a ses propres règles…    

vendredi 12 janvier 2018

Pourquoi Israël refuse l'entrée aux militants juifs de gauche, mais pas aux membres des groupes liés aux nazis?


01-12-2018


Israël a interdit aux principaux dirigeants et militants de Jewish Voice for Peace, l'American Friends Services Comité et les membres de la Campagne de solidarité avec la Palestine, entre autres groupes soutenant le BDS, d'entrer au pays. Alors, pourquoi ne pas étendre les mêmes restrictions aux membres des groupes affiliés aux nazis?


 Des activistes israéliens du BDS participent à une manifestation contre la corruption sur la place Habima à Tel Aviv le 9 décembre 2017. (Hagar Shezaf)

La dernière étape d'Israël dans son auto-définition offensive contre le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) est d' inclure la voix pour la paix juive , la Campagne pour la solidarité avec la Palestine et le Comité des American Friends Service sur une liste d' organisations dont les principaux membres  sont interdits d'entrer dans le pays . 

Bien que la loi interdisant aux défenseurs du boycott fût approuvé en Mars de l'année dernière, les organisations figurant sur la liste noire ont été révélées samedi.

Tandis que les Juifs qui soutiennent le mouvement de boycott sont désormais interdit de visiter Israël, les membres des organisations pro nazis et les partis politiques antisémites continuent, eux, d'être autorisés d'entrer en Israël, et parfois même à l'invitation des représentants du gouvernement.

Apparemment, le gouvernement israélien considère que l'interdiction des militants BDS est un comportement acceptable pour une démocratie et a cultivé et promu avec une grande diligence le mensonge que BDS est un mouvement antisémite destiné à détruire Israël. 

Ce mensonge a été un succès remarquable, en dépit de la déclaration sans équivoque sur le site officiel du mouvement BDS qui vise à garantir les mêmes droits humains et civils aux Palestiniens comme a tous ceux qui vivent dans le territoire contrôlé par Israël. 

Mais si accorder les mêmes droits à tous ceux qui vivent sur le territoire contrôlé par Israël fera imploser l'Etat, alors ceux qui s'opposent au BDS pour cette raison ignorent un problème fondamental: "Un Etat ne peut survivre si tous ses résidents n'ont pas les mêmes droits" et par définition, n'est pas une démocratie. 

Il est également intéressant de voir quelles opinions politiques le gouvernement considère comme n'étant pas des motifs pour interdire l'entrée dans le pays.

En septembre de l'année dernière par exemple, Sebastian Gorka, qui appartient à un groupe allié de nazis hongrois et porte une médaille déclarant son affiliation, fût l'orateur principal lors d'une conférence anti-terroriste dans la ville côtière israélienne de Herzliya.



L'assistant adjoint du président Sebastian Gorka portant une médaille de Vitzei Rend, un groupe hongrois que le département d'État a répertorié comme un collaborateur nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. (Capture d'écran de Fox News)


Heinz-Christian Strache, chef de l'extrême droite, Parti autrichien de la liberté, et le ministre adjoint des Affaires étrangères du pays ont été reçu par les membres du parti de gouvernement le Likoud à plusieurs reprises au cours des dernières années , en dépit des racines nazies du parti et tout comme Strache, dans imagerie de l'antisémitisme.
Alors qu'en décembre, le ministère israélien des Affaires étrangères a pris la décision de restreindre temporairement les contacts avec les ministres du gouvernement de la FPA après les élections autrichiennes, ils n'ont pas l'interdiction de se rendre en Israël. Et dans le bureau de Netanyahou, on dit qu'ils sont en faveur de l' acceptation de la prétention du parti  sur le fait, qu'il aurait rompu avec ses racines antisémites.

En janvier dernier, le secrétaire général du Front national d'extrême droite en France (FN), qui traditionnellement est considéré l'antisémitisme tel l'une de ses principales idéologies malgré les tentatives de Marine Le Pen pour renouveler l'image du parti, s'est rendu en Israël, pour une série de réunions avec des représentants du gouvernement et de l'armée. Comme avec le Parti de la liberté autrichien, Israël s'abstient officiellement d'avoir un contact direct avec le FN à cause de son histoire, mais permet néanmoins à ses membres d'entrer dans le pays.

Lors de ses élections, le gouvernement israélien a montré que sa préoccupation n'est pas ce que les nazis ou l'extrême-droite pensent des Juifs, mais plutôt ce qu'ils pensent des musulmans, des gauchistes, c'est-à-dire la forme autoritaire de gouverner un pays. Gorka, Strache et d'autres reflètent la culture politique dominante en Israël aujourd'hui, une culture antidémocratique, raciste, populiste, virulemment islamophobe et intolérante à l'égard de la moindre suggestion de valeurs libérales de gauche. Et bien que ses liens avec les nazis peuvent faire que l'Israël "officiel" pince ses lèvres, fronce les sourcils, sont clairement les bienvenus pour visiter le pays.


Les manifestants brandissent des pancartes appelant au boycott, au désinvestissement et aux sanctions (BDS) lors d'une manifestation à Washington contre l'offensive israélienne contre Gaza, le 2 août 2014. (photo: Ryan Rodrick Beiler / Activestills.org)


Cependant, il y a un élément supplémentaire dans la dernière liste noire d'Israël, qui se réfère spécifiquement à la Voix juive pour la paix. Bien sûr, ils ne sont pas les seuls à être expulsés du pays en raison de leur perspective politique; comme la directrice exécutive Rebecca Vilkomerson a déclaré à +972 ce samedi, les membres du JVP «sont maintenant avec les Palestiniens, musulmans du monde entier, gens de couleur et autres militants qui ne peuvent plus entrer». Les membres de Voix juives pour la paix aussi sont loin d'être les premiers militants de gauche qui se sont vu refuser l'entrée en Israël-Palestine.

Mais la formalité de cette démarche, qui interdit aux dirigeants et membres d'une organisation juive, est une preuve supplémentaire de ce qui est clair depuis un certain temps: que même lorsque le gouvernement israélien exprime clairement son engagement à n'accepter qu'une minorité de non-juifs à l'intérieur de ses frontières , il devient également de plus en plus insolent quant aux critères pour les différents types de juifs qu'il considère kasher.

Ce dernier incident devrait être ajouté à une galerie d'agressions physiques et morales contre les Juifs qui ne répondent pas à ces critères, soit la récente expulsion d'un Juif kenyan avec un visa valide («Voulez-vous que la moitié de l'Afrique vienne? a crié un fonctionnaire du ministère de l' intérieur), la détention des femmes qui tentent de mener une Torah au mur occidental et le profond mépris pour les Juifs réformistes, a qui le grand rabbin de Jérusalem a déclaré il n'y a pas si longtemps « pire que les négationnistes de l'Holocauste ».


Ici, il y a un mélange toxique de préjugés: racisme, libéralisme, chauvinisme religieux. A mesure que les contrôles de ces impulsions baisse, et pas seulement en Israël, ces listes noires continueront à croître. 

Pour l'instant, cependant, cette dernière interdiction envoie un message clair: agir en faveur des droits humains et civils palestiniens fait de vous une persona non grata en Israël. 




jeudi 11 janvier 2018

GLOBAL JEWS: According to the 'israeli' regime.





GLOBAL JEWS: According to the 'israeli' regime, the most barbaric hordes of Neanderthals behaving like murderous predators & psychotic thieves without a sliver of empathy towards fellow humans represent you. OWN THEM. Like all human groups have had to do with their Frankenstein monsters and DO SOMETHING. I.E., have them return PALESTINE to the Palestinians, where the illegal zionist occupiers are speaking in your name. THEY are your worst enemies, not the world or the 'antisemitism' lamentation fraud. THEY are manufacturing an artificial antisemitism formula to sustain the unsustainable. That Palestine is their ancestral land. Such legendary fiction has taken a heinous enough toll, don't you think? When this breakthrough happens, all good willing jews staying in Palestine will have the choice of applying for Palestinian citizenship. ONLY TRUE JUSTICE WILL MITIGATE & UNDO THE HORRENDOUS DAMAGE CAUSED TO THE PALESTINIANS. THERE CAN BE NO JUSTICE WITHOUT TRUTH. THERE CAN BE NO PEACE WITHOUT JUSTICE.

TRADUCTION AUTOMATIQUE  !!!
Les Juifs du monde :

Le régime " Israélien, des hordes barbares de néandertaliens qui se comportent comme des prédateurs meurtriers et voleurs psychotiques sans un éclat d'empathie envers les autres humains.  Possède-les. Comme tous les groupes humains ont eu à voir avec leurs monstres Frankenstein et font des something. :., qu'ils reviennent la Palestine aux palestiniens, où les occupants sionistes illégaux parlent en votre nom. Ce sont vos pires ennemis, pas le monde ou la fraude à l'antisémitisme. Ils fabriquent une formule d'antisémitisme artificielle pour maintenir le non-durable. Cette Palestine est leur terre ancestrale. Cette fiction légendaire a fait assez de victimes, tu ne trouves pas ? Lorsque cette percée se produit, tous les bons juifs disposés à rester en Palestine auront le choix de demander la citoyenneté palestinienne. Seule une véritable justice va et annuler les dégâts horribles causés aux palestiniens. Il ne peut y avoir de justice sans vérité. Il ne peut y avoir de paix sans justice.

Comment est-il possible qu'un homme en possession de ses facultés mentales soutienne encore ces criminels?


Faites suivre, dénonce-les SVP.

lundi 8 janvier 2018

Théorie du complot...


Le sujet ou un des sujets du jour sur RMC aussi sur France27: est la "Théorie du complot". Qu'il y ait des auditeurs ou téléspectateurs pour ou contre c'est l'objet même du débat, ce qui me parait injuste c'est l'inflexion que donne JJ Bourdin et ses adjoints  et pire encore les "Grandes Gueules" qui ironisent sur ce fait, pourtant inéluctable, a moins d'être un imbécile, le sondage de France 27 était surtout empreinte de niaiserie, aussi bien la part de l’intervieweur, que de l’interviewé.  

En effet et je ne vais citer que deux exemples dont nous subissons encore aujourd'hui les conséquences:

Sans oublier Henri Kissinger, (juif américain d'origine allemande) qui,a lui seul est l'exemple parfait du complot. Qui à mis : a feu et a sang le Vietnam, le Moyen-Orient […]
C'est aussi lui qui a théorisé l'idée (et que les USA ont suivi à la lettre): "Que la diplomatie n'était pas une œuvre de charité, et que l'Amérique ne pouvait pas se permettre une quelconque indulgence".

A un moment donné un des intervenants en vient à l'antisémitisme, incompréhensible à ses yeux. Antisémitisme contre une communauté, qui selon lui, avait commis le crime d'être plus avancée que les autres.

Et ma question est la suivante. Depuis quand berner son prochain est établi comme  une preuve quelconque d'un avance intellectuelle?

Ce que je reproche aux antisémites, c'est de faire l'amalgame entre tous les juifs, en effet la communauté juive, comme dans toutes les communautés, il y a des gens respectables et d'autres qui ne le sont pas. Leur tort et c'est ce qui fait aussi leur force, c'est le népotisme qu'exercent certains membres de la communauté. Je dis bien certains. Prenons l'exemple de la Palestine, le sionisme qui phagocyte un peuple qui n'avait rien fait à aucun juif, bien au contraire, est martyrisé par lui (sionisme) et est cautionné par la majorité des juifs. Et là, est le drame.

Comme je connais la mauvaise-foi des Grandes-Gueules, je dis: "ne me sortez pas l'argument de l'Holocauste (Shoah, pour les juifs)". En effet, le sionisme date, de 1897 après le pamphlet de Theodore Herzl en 1896 et la Shoah de 1939/45.

On ne peut pas prendre l'homme pour matière négligeable et vouloir en plus qu'il vous aime. C'est stupide.      

Pain, Pétrole et Corruption.

Comment ISIS a émergé ; qui le finance ; quels intérêts il y a derrière?

Vidéo qui démontre le caractère d'un Occident qui se veut le détenteur de la justice.


Si je devais résumer la déstabilisation du monde et le terrorisme islamiste, je dirais que: " Que les Etats-Unis, conscients de sa puissance militaire au sortir de la Deuxième guerre mondiale, a déclaré la guerre à tout concept qui pourrait y porter atteinte.
L'Occident, et bien entendu Israël, s'est greffé à cette volonté pour asseoir son influence.
La fragilité de l'équilibre du monde doit beaucoup à cette volonté où la justice l'honnêteté a perdu sa substance. La politique aujourd'hui est un amalgame plus proche du cloaque, qui permet aux rats de surnager, qu'une rivière où les truites éclosent.  
Je ne suis pas étonné de cette réalité, ce qui m'étonne c'est la stupidité des hommes en général et des Occidentaux en particulier qui refusent de voir: "Qu'il n'y a pas un conflit dans le monde où l'Occident y est mêlé, qu'il n'en soit pas à l'origine".    


23-08-2017

Compte tenu de l'énorme notoriété qu'a acquis le terrorisme djihadiste après les attentats en Europe, nous publions divers articles qui peuvent apporter un éclairage sur ce phénomène politico-social, étroitement lié aux interventions militaires occidentales au Moyen-Orient, le rôle central des USA et des monarchies pétrolières dans sont développement. 

Olga Rodríguez
Comment est né ISIS, comment est-il financé, qui ferme les yeux (1) 

ISIS est né de l'occupation et de la fragmentation de l'Irak. Le démantèlement des forces armées irakiennes par les États-Unis a contribué à son renforcement. Et la guerre en Syrie a été la clé de sa croissance.

La Turquie et l'Arabie Saoudite, alliés de l'Occident, sont le territoire de l'épicentre du financement d'ISIS. La Turquie a permis le flux de camions traversant la frontière chargés de pétrole depuis les champs syriens contrôlés par l'"Etat islamique".

L' ISIS (Daech) a affaibli et occupé les ennemis d'Israël (Hamas, Hezbollah, Syrie), de la Turquie et de l'Arabie Saoudite.

Les débuts de ce qui deviendra plus tard ISIS
Le contexte qui a donné naissance à ISIS émerge dans l'occupation de l'Irak. Après la prise du pays par les troupes britanniques et américaines (espagnoles jusqu'en 2004), divers groupes armés se sont formés pour lutter contre l'envahisseur.

Parmi eux se trouve l'organisation autoproclamée de la base djihadiste en Mésopotamie (de Jamaa al-Tawhid wal-Jihad, née en 1999), connue dans la presse sous le nom d'Al-Qaïda en Irak. Postérieurement, s'unira à d'autres groupes sous le nom de Conseil de Muyaidines et plus tard, en 2006, l'État islamique d'Irak


Le contexte en Irak
Des milliers d'Irakiens ont été détenus dans des prisons secrètes des États-Unis (Guantánamo, entre-autres), où ils ont été quotidiennement torturés. Certains détenus ont disparu pour toujours. D'autres sont réapparus des années plus tard, dévastés par la torture et avec une soudaine foi religieuse, inébranlable et extrémiste.

Après l'occupation, les États-Unis ont immédiatement dissous les forces armées irakiennes et a criminalisé le parti Baas, a intégré des milices sectaires dans les nouvelles forces de sécurité irakiennes pour combattre la résistance. A fomenté les divisions et formé des milices de police qui ont semé la terreur.

Qui furent appelé les escadrons de la mort, des commandos qui ont arrêté des milliers de jeunes sunnites, et dont beaucoup d'entre eux sont réapparus, des semaines plus tard, morts dans les rues de villes comme Bagdad, avec des balles dans la tête, les pieds ou les poumons, les os du crânes brisés et écrasés, la peau brûlée ou arrachée, signes d'électrocution ou les yeux sortis de leurs orbites.

Des centaines de milliers de familles ont fui le pays. En seulement quelques mois, plus de cinq millions d'Irakiens sont devenus des réfugiés. Deux millions et demi d'entre eux se sont installés en Syrie. 

En peu de temps l'Irak, qui avait été un pays où cohabitaient de nombreux chiites et sunnites, où un pourcentage élevé de mariages étaient mixtes, où il n'y avait pas de grandes tensions sectaires, devint un enfer. Beaucoup d'anciens membres des forces armées démantelées partageaient leur cellule avec des membres de groupes religieux qui se radicalisaient au fur et à mesure que la violence et la répression augmentaient. 

Le groupe de la prison de Camp Bucca
Abu Baker Al Bagdadi, qui deviendra en 2010 le chef de l'Etat islamique d'Irak, a été arrêté par les Américains en 2004 dans la ville de Falloudja, durement frappé par les forces d'occupation, qui ont bombardé des maisons, des marchés, des écoles et des hôpitaux et ont utilisé des bombes au phosphore blanc, une arme mortelle qui brûle la peau de leurs victimes. La douleur provoquée dans cette ville est rappelée jusqu'à aujourd'hui par ses habitants. 
[Bombes au Phosphore blanc interdites par la 4e. Convention de Genève, sur les populations. Tout comme Israël l'a fait sur la Bande de Gaza où il-y-a la plus forte densité de population au monde].

Al Bagdadi a été envoyé à la prison de Camp Bucca, où les tortures étaient à l'ordre du jour. Certains se sont imprégnés des doctrines les plus extrémistes et altérées de l'islam, comme le wahhabisme. De cette prison sont sortis des hommes prêts à rejoindre les rangs de l'État islamique.

Les révoltes en Irak
En 2010, dans un Irak totalement brisé, apparaît un mouvement de protestation pacifique contre le gouvernement central, qui s'est renforcé après le déclenchement des soulèvements en Tunisie et en Egypte en 2011. 

J'ai interviewée à l'époque l'un des organisateurs de ces manifestations irakiennes, Udai Al Zaidi, frère du célèbre journaliste qui a jeté une chaussure à George Bush et a été emprisonné pour cela. Al-Zaidi, un chiite, a manifesté en Irak avec des milliers de sunnites et de chiites, contre un gouvernement qu'ils ont qualifié de corrompu et de sectaire. 

Le gouvernement d'Al Maliki, accroché au pouvoir, a réprimé ces innombrables manifestations en utilisant des balles réelles contre les manifestants, et appuyé par l'armée américaine. des centaines de personnes sont mortes et des milliers ont été emprisonnées. 

L'État islamique en Syrie
La répression du gouvernement irakien contre toutes sortes de plaintes ou protestations a augmenté et a conduit certains secteurs de l'opposition à l'extrémisme. 

La même chose s'est produite en Syrie, où les révoltes avaient éclaté en mars 2011. L'«État islamique» d'Irak a envoyé une délégation en Syrie en août 2011, lorsque que la guerre civile syrienne était déjà en marche, après l'écrasement des révoltés par Bashar al Assad. 

Le chef de "l'Etat islamique" d'Irak, le clérical Al Bagdadi, formaté après son passage dans la prison de Camp Bucca et a la guerre, a annoncé en 2013 la création de "l'Etat Islamique" d'Irak et du Levant (Syrie).

La montée de l'ISIS
En 2014, «l'État islamique» est devenu fort en Syrie et en Irak. Des milliers d'hommes de l'Etat islamique, armés et protégés par des engins blindés et des chars, ont pris plusieurs villes irakiennes avec peu de résistance. 

Contacté alors par des anciens membres des forces armées irakiennes démantelées par les États-Unis et plusieurs groupes de résistance irakiens. A une époque où ils avaient eux-mêmes gagné des positions sur le territoire irakien, se sont posé la question suivante: 
  • Devons-nous interrompre notre lutte contre notre ennemi, le gouvernement d'Al Maliki [soutenu par les Etats-Unis], pour lutter contre l'Etat islamique, supérieur en nombre et en forces.
  • Ou est-ce que nous nous joignons au Daesh, malgré nos différences, pour éviter d'être vaincu?
La réponse choisie par beaucoup était la seconde. Ils préféraient être complices plutôt qu'ennemis.

Qui pouvait dire à quelques officiers des forces laïques Baas irakien en 2003 que des années après lutteraient main dans la main avec les djihadistes extrémistes proclamant un Califat et dictant les normes plus violentes d'un autre âge au nom d'un déformé et instrumentalisé Islam. 

La prise de plus de territoires
Les groupes sunnites d'origines diverses, unis seulement par un ennemi commun, ont fini par intégrer les rangs de Daesh. Ils ont pris plusieurs villes irakiennes et sont venus tout près de Bagdad. Et c'est a peine s'ils ont rencontré de résistance de la part de l'armée irakienne, marquée par la corruption:
  • "Les militaires se sont enfuis, il n'y avait pas d'avions, il n'y avait rien pour les arrêter. Pour être honnête, les seuls qui ont fait quelque chose pour les arrêter [Daesh] a été l'armée iranienne et les milices chiites », confessait récemment l'ancien ministre irakien de la Défense Ali Allawi dans un documentaire d'Al Jazeera. 
  • Dissocier l'Irak du contexte et du développement de Daech reviendrait à faire une analyse incomplète de son évolution. En 2014, après la prise d'un large territoire en Irak, Daech a proclamé le califat de l'Etat islamique d'Irak et de Syrie, contrôlant un espace similaire à celui de la Jordanie. Dans ses rangs se sont unis les Tchétchènes, les musulmans des Balkans, d'Afrique du Nord et d'Asie.
  • En août 2014, arriva la réponse internationale. Obama a promettait d'en finir avec  Daesh, et une coalition militaire composée des Etats-Unis, de l'Arabie Saoudite, des Emirats a commencé à bombarder des foyers supposés être contrôlés par le groupe terroriste.

Qui ferme les yeux et qui  finance:
Daesh a été vue par quelques acteurs régionaux - Israël, Turquie, Arabie Saoudite, etc. - comme une arme potentielle contre l'Iran.  Et maintenu l'affaiblissement du régime chiite d'Irak et a occupé les groupes ennemis d'Israël, tels que le Hezbollah, qui combat en Syrie contre divers groupes d'opposition, y compris Daech.

La Turquie, membre de l'OTAN, a fermé les yeux sur Daech. Le Premier ministre Erdogan a voulu voir dans les mouvements islamistes radicaux un moyen d'arrêter à la fois l'influence chiite dans la région et les Kurdes. La Turquie a permis le passage des djihadistes à travers sa frontière, a bombardé les YPG Kurdes [Unités kurdes de protection populaire] quand on supposé que ces attaques devaient se diriger contre Daesh, et a permis la circulation des camions qui traversent la frontière chargée du pétrole des camps syriens contrôlés par ISIS.

De cette façon, il veut entraver les aspirations a la souveraineté des Kurdes - qui combattent Daesh - dans leur territoire.

L'achat de pétrole sur le marché noir turc a été l'un des moyens les plus efficaces de financer Daesh, ainsi que les rançons pour la libération de victimes d'enlèvements.

Daesh reçoit également un soutien financier de la part d'individus saoudiens, pour qui le régime de Riyad ferme les yeux. Ces gens donnent de l'argent à Daesh et font du lobbying pour cela, poussant d'autres sources à le soutenir.

La guerre contre la terreur
Les alliés de l'Amérique en Syrie dans la coalition qui bombarde le pays, il y a entre autres la monarchie absolutiste de l'Arabie saoudite, qui continue a soutenir Daesh.
Rappelons que la France (Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères et sioniste notoire a avec l'argent des français armé les oppositions en Syrie pour rendre service à Israël qui occupe toujours le Golan, territoire syrien] sous des arguments humanitaires a fait partie de la coalition qui a bombarde et détruit la Syrie et fourni des armes autant à l'opposition qu'aux terroristes.

Washington et les Saoudiens ont également opéré ensemble, avec les Emirats, à la coalition qui a bombardé le Yémen, où ils créent un terrain de culture plus fertile encore pour les  attaques terroristes que celles de Septembre dernier qui a tué 131 personnes et blessé des centaines d'autres. 

Les massacres tels qu'à Paris sont fréquents au Moyen-Orient, que ce soit par des armées ou par des groupes terroristes. La soi-disant guerre contre la terreur, la stratégie des bombes et des interventions se sont révélées inefficaces: loin de diminuer, le terrorisme et la violence se multiplient.

François Hollande a déclaré samedi que le massacre de Paris est un acte de guerre. En réalité, l'Occident participe dans le conflit depuis qu'il s'est impliqué en Afghanistan, en armant les moudjahidin, devenus les talibans. Viennent ensuite l'Irak, la Libye, la Syrie, le Yémen ... Mais étant des guerres qui se déroulent loin de nos frontières, nous ne nous souvenons d'eux que lorsqu'un fait macabre atteint nos territoires.
Là, encore une fois, les faits sont têtus. Les USA ont armée les Taliban pour lutter contre la domination Russe, par la suite les Taliban se sont retournés contre les USA, la résistance et la société afghane, imposant leur lecture de la Charria. Cependant on ne peut comprendre l'interventionnisme des USA, si l'on fait abstraction de leur volonté à pacifier le pays pour y construire un pipeline qui transporterait le pétrole et gaz du Turkménistan (au nord-est de l'Afghanistan) via le Pakistan jusqu'à un terminal en mer d'Oman. Et naturellement: implanter une base (de plus) près des frontières Russes.     
 Le pas en avant de la France, la croissance ISIS, les ingérences (2) 

Olga Rodriguez
Cet article est la deuxième partie de: "Comment nait ISIS, comment il est financé, qui ferme les yeux".

La domination étrangère, au service d'intérêts étrangers à la population locale, n'a jamais été bien perçue au Moyen-Orient. Les ingérences et les opérations militaires actuelles ne le sont pas non plus.

Ces dernières années, Paris a voulu se situer dans la 1e ligne de la géopolitique, fomentant des opérations militaires en Libye ou au Mali, avec des conséquences désastreuses. 

Le pas en avant de la France
Hollande a déclaré que le massacre à Paris est un acte de guerre, mais la vérité est que la France participe à des guerres, hors sol, depuis un certain temps.

Au cours des dernières années, la France a voulu être à la pointe de la géopolitique, à la recherche d'une plus grande influence internationale. À cette fin, elle a défendu l'intervention militaire en Libye, dirigée par le philosophe Bernard-Henri Levy, (
sioniste notoire) qui hier même demandait, dans une fuite en avant, plus de troupes sur le terrain syrien et plus de guerre.  Une des explications à la déstabilisation de la Libye et de la Syrie, est que  Kadhafi comme Bachar El-Assad ne cautionnent pas la politique israélienne.

Sous couvert de libérer une ville des griffes de Kadhafi, une coalition militaire dirigée par la France et la Grande-Bretagne, avec des compagnons de réputation douteuse, a armé en 2011 des groupes djihadistes et des individus qui avaient déjà participé à la guerre contre les Etats-Unis en Afghanistan.

Cette opération s'est poursuivie pendant des mois et n'a pas cessé jusqu'à l'assassinat extrajudiciaire de Kadhafi. [
Comme celui de Saddam Hussein] Il était frappant que les États-Unis et la France se disputaient le butin, la paternité de l'attaque contre le convoi dans lequel voyageait le dictateur libyen, au cours de laquelle plusieurs personnes sont mortes. Un drone américain piloté depuis Las Vegas et deux avions à réaction français ont attaqué les véhicules. Kadhafi a pu sortir de sa voiture, a été arrêté à environ 200 mètres, arrêté et abattu par les rebelles libyens. 

"Arrivâmes, avons vu, il est mort"
La Libye était fragmentée et divisée en milices armées par l'Occident, certaines d'entre-elles  extrémistes. Cela n'avait pas d'importance. Hillary Clinton n'a pas pu éviter celle de «nous sommes arrivés, nous avons vu et il est mort», commentant l'assassinat de Kadhafi. Le sauvage Far West a été une fois de plus revendiqué.  Pourquoi les prisons et des tribunaux quand on peut exécuter sans autre forme de procès.


La Libye est devenue un arsenal pour djihadistes armés qui participeraient à l'horreur actuelle que vit ce pays et la Syrie.

La France a également promu une intervention militaire au Mali en 2013, envoyant des troupes françaises à la terre.

Les rôles en Syrie
Depuis 2011, plusieurs services secrets occidentaux, ainsi que des unités spéciales des Etats-Unis, étaient présents en Syrie, étudiant les groupes d'opposition à soutenir et à armer.

Déjà en 2012, j'ai écrit dans le livre "Je meurs aujourd'hui. Les révoltes dans le monde arabe" comment la France ou le Royaume-Uni, ainsi que l'Arabie Saoudite, les Emirats ou le Qatar, offraient un soutien logistique, militaire ou de renseignement à divers groupes" rebelles", dont certains groupes djihadistes.

Le pari d'Obama était la stratégie d'érosion: laisser les parties impliquées s'affaiblir entre elles, soutenir certains groupes d'opposition sans fournir d'armes lourdes et attendre le résultat. 

En 2014, a commencé une campagne de bombardement aérien par les États-Unis et les alliés du Golfe et en septembre de cette année la France les a rejoint. Ce n'est donc pas la première fois que les avions français attaquent les positions de Daech.

L'Iran et la Russie étaient présents pour soutenir le régime de Bachar al- Assad, qui n'a pas hésité à frapper de leurs bombardements des zones urbaines pour tenter de mettre fin à l'opposition, causant mort et destruction, ce qui a contribué à la montée de l'extrémisme.

Le Daesh en Syrie
Avec l'arrivée en Syrie d'une délégation du « Etat islamique » d'y Irak en Août 2011 a lancé l' « Etat islamique » en Irak et en Syrie, qui et s'est installé dans plusieurs régions sunnites du pays, certains d'entre eux près de la frontière Turque, où les services secrets turcs ont opéré, fermant les yeux sur les allées et venues des djihadistes. Comme je l'ai souligné dans la première partie de cet article, plusieurs acteurs régionaux ont bénéficié de l'existence d'ISIS.

En 2013, après la prise de certaines villes importantes en Irak, l'EI est devenu fort et populaire parmi certains secteurs de jeunes musulmans marqués par la guerre ou la désaffection. Cela a été aidé par sa campagne de propagande sophistiquée à travers Internet. 


Sykes-Picot
ISIS a proclamé dans une vidéo que Sykes-Picot est terminée, et beaucoup dans la région croient qu'il s'agit d'un second Sykes-Picot.

L'accord Sykes-Picot, nommé d'après les noms de ses deux signataires de l'accord conclu secrètement en 1916, lors de la Première Guerre mondiale, entre la France et le Royaume-Uni. Grâce auquel ils exerceraient contrôle de l'Empire Ottoman du Moyen-Orient en cas d'une victoire militaire: La France exercerait son influence sur la Syrie et le Liban, le Royaume-Uni sur la Jordanie, la Palestine et l'Irak. 

Ainsi ils se sont accordés et ainsi cela fut fait, malgré le fait que les promesses à la population locale avaient été différentes. L'indépendance espérée par les Arabes sont tombées dans les oubliettes. Sykes-Picot convertit les anciennes provinces de l'Empire ottoman en pays, dessina les frontières factices et répartit un succulent gâteau entre Paris et Londres. 
La Société des Nations prit l'engagement de mener les populations de Palestine à l'autodétermination lors de la Conférence de San Remo. Au lieu de cela, le Mandat (Angleterre) permit au sionisme: de s'armer, aux hordes juives de semer la terreur et au lieu de mener les populations à l'autodétermination démocratiquement. (Selon son propre engagement) Mais a "fermé les yeux" sur les crimes sionistes en Palestine.      

Le rôle de la France dans la région
De 1920 jusqu'aux années 40, la France a exercé son contrôle sur la Grande Syrie, qui comprenait ce que nous appelons maintenant le Liban et la Syrie. Au Liban, un système de partage du pouvoir a été imposé sur la base de la confession religieuse encouragée par Paris, qui devait bénéficier aux chrétiens. 

Ce système a établi la présence au Parlement de six chrétiens pour cinq musulmans, même s'ils étaient majoritaires dans le pays. Cela a établi une division de facto entre les différentes religions. 

"La croix sur le croissant"
En Syrie, la France a également exercé son mandat en imposant ses intérêts, violant l'indépendance que le roi Fayçal I (roi d'Irak) avait déclarée en 1920 et déclarant que la Syrie était sa "colonie".

L'officier français Goraud a commandé ses troupes jusqu'à Damas, occupé la ville et écrasé une révolte populaire contre le mandat (Que la Société des Nations avait accordé à la France), dans la bataille de Maysalum. Après cela, Goraud est allé à la tombe de Saladin, a donné un coup de pied et, comme on lui attribue aujourd'hui, a dit: 
"Réveille-toi, Saladin. Nous sommes retournés. Ma présence ici consacre la victoire de la Croix sur le Croissant.

Malgré la répression française, dans les années suivantes, il y eut plusieurs révoltes en Syrie et au Liban contre la domination étrangère. Il est important de garder à l'esprit comment cela a été perçu pendant des décennies. 

Les ingérences
En 1948, sur le territoire voisin de la Syrie, naissait Israël, parrainé par l'ONU, les puissances occidentales et l'URSS et contré par les pays arabes de la région, qui voyaient leurs propres territoires en danger. 

Quatre ans plus tôt, lorsque deux rabbins s'étaient rendus à la Maison-Blanche pour demander un état juif en Palestine au président Roosevelt, il a déclaré: «En y pensant bien, deux hommes, deux hommes sacrés, viennent me demander de permettre la mort de millions de personnes dans un djihad".

Aussi alors Hannah Arendt a expliqué son opposition au sionisme arguant que les politiques juives en Palestine dépendraient de la protection des grandes puissances. Et c'est précisément ce qui s'est passé et ce qui se passe. L'Occident n'a cessé depuis de prendre parti pour l'occupation israélienne, qui se poursuit en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, à Gaza et sur les hauteurs du Golan en Syrie. 

La permissivité de l'Occident avec de telles politiques, en comparaison de ses punitions envers les Arabes, a des conséquences incontestables qu'il faudrait reconsidérer. 

L'époque coloniale au Moyen-Orient et l'ingérence, comme le coup de la CIA et la Grande-Bretagne contre le gouvernement démocratique iranien de Mossadeq, a conduit à la création d'organisations arabes de résistance armée ou, dans le cas de l'Iran dans la révolution islamique de 79.
Le Général Mossadeq: Premier ministre d'Iran qui privatisa le pétrole iranien au détriment des USA. Suivez mon regard…

Dans les années soixante-dix, les mouvements arabes laïques ont dominé la scène, mais certains groupes religieux islamiques ont commencé à se développer, impulsés et soutenus par des régimes conservateurs qui voulaient diminuer l'influence de ce nationalisme arabe laïc prédominant jusque-là. 

Le point d'inflexion
Nous sommes a nouveau au point d'inflexion: la guerre en Afghanistan dans les années quatre-vingt et les fondamentalistes islamiques qui ont reçu des armes et des fonds des Etats-Unis ou de l'Arabie saoudite pour combattre l'URSS sur le sol afghan. 

En même temps, Israël a envahi le Liban, ce qui a conduit à la création du Hezbollah, qui a commis en 1983 un attentat-suicide contre la caserne des Marines à Beyrouth et contre un poste de commandement français.

En même temps, la première Intifada a éclaté en Palestine et, dans le feu de la répression israélienne, l'organisation de la résistance armée palestinienne a émergé. Le Jihad islamique et les groupes égyptiens extrémistes sont également nés. 

A quelques années plus tard en Algérie, ancienne colonie française, un coup d'Etat a eu lieu pour empêcher le Front islamique du salut, qui avait remporté l'élection au premier tour, pouvait gouverner. C'est ainsi qu'est né le GIA, le groupe islamique armé, protagoniste d'un des premières attaques djihadistes en France.

Tout cela impliquait la consolidation de l'islamisme et de l'extrémisme dans les groupes armés qui luttaient pour l'indépendance, ou contre l'occupation, ou simplement à cause du djihad. Le dernier coup a été l'invasion de l'Afghanistan en 2001, l'occupation de l'Irak en 2003 et l'enfer qu'ils ont provoqué. 

En 2006, l'Occident a de nouveau refusé de reconnaître le vainqueur d'une élection démocratique lorsque le Hamas sorti vainqueur des territoires palestiniens.
Postérieurement en 2013, en Egypte, un coup d'état Militaire soutenu par l'Occident renverse le gouvernement de Mohamed Morsi (issu des Frères musulmans) démocratiquement élu. L'armée établit une forte répression, qui pousse de jeunes Egyptiens, à se radicaliser et à se rendre en Syrie pour rejoindre la guerre.

La même chose s'est produite en Syrie, où l'ingérence et la répression n'ont fait qu'engendrer le fanatisme et la souffrance. 

A chaque intervention ...
L'ancien général américain Wesley Clark a déclaré il y a quelques mois que "les Etats-Unis ont utilisé l'Islam radical pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan. Nous supplions les Saoudiens de mettre de l'argent; et ils l'ont fait. " 

De plus, cette année, un ancien envoyé spécial de l'ONU Lakdar Brahimi, qui a travaillé en Irak et en Afghanistan, a attribué l'émergence d'ISIS à l'invasion de l'Irak

« Il n'y avait aucune justification pour la guerre en Irak et tous nous payons les conséquences»

Les guerres dans lesquelles l'Occident s'est impliqué pendant des années non seulement n'ont pas arrêté le terrorisme, mais elles l'ont renforcé et amplifié.

Avec chaque pompe larguée en Syrie, avec les discours provocants et mensongers, avec les discours racistes, en particulier de la France, ISIS gagnera de nouveaux adeptes non seulement au Moyen-Orient, mais aussi dans les quartiers défavorisés de l'Europe et en particulier de la région Parisienne.

Cet écrit est une simple révision, incomplète parce que ce format ne le permet, mais assez pour montrer que, malgré ce que certains insinuent dans les programmes et les rassemblements, l'extrémisme violent qui s'exerce au nom de l'Islam ne vient pas d'un ADN d'une religion ou un groupe ethnique; qui ne surgit pour science infuse de rien; que tout a un contexte politique et historique. Le fanatisme de Daech est effrayant et la responsabilité de celui-ci est seulement de ceux qui le pratiquent. Mais cette horreur ne vient pas de rien. Pour trouver des solutions aux problèmes, il faut analyser leurs causes. 

Trop souvent nous jugeons les actes des accusées, au lieu de juger la raison des accusés… A méditer.

http://www.eldiario.es/zonacritica/Francia-crecimiento-ISIS-injerencias-soluciones_6_453264718.html

 Noam-Chomsky, écrivain et philosophe bien connu des Etats-Unis, a critiqué la politique américaine au Moyen-Orient et a lié l'émergence de l'État islamique (EI) à l'intervention de ce pays en Irak. 

Dans une interview accordée à Truthout, il a affirmé que "l'émergence de Daech et la propagation générale du djihadisme radical est une conséquence tout à fait naturelle du martèlement de Washington sur la société fragile de l'Irak". 

"Je crois que les Etats-Unis sont l'un des créateurs fondamentaux de l'EIIL. (...) Leurs interventions destructrices au Moyen-Orient et la guerre en Irak ont
​​été les causes fondamentales de la naissance de l'EIIL ", a déclaré Chomsky.

Prenant en compte le soutien militaire, le soutien économique, diplomatique et idéologique de Washington au régime de Tel - Aviv, Chomsky accuse les autorités israéliennes de mener à bien ses politiques expansionnistes dans les territoires palestiniens occupés « en parquant les Palestiniens dans les cantons démembrés».

En référence à la récente agression israélienne contre le peuple palestinien de la bande de Gaza au cours de laquelle plus de 2 160 personnes sont mortes, Chomsky a critiqué l'approvisionnement en armes par les Etats-Unis, au régime israélien.

"A un moment donné, Israël semblaient manquer d'armes, les Etats-Unis  ont gentiment fourni au (régime d') Israël des armes plus avancées et plus modernes, ce qui lui a permis de mener l'assaut", a déploré Chomsky. 

Dans les 51 jours d'attaques israéliennes, qui ont commencé début Juillet dernier contre la nation palestinienne à Gaza, non seulement ont été assassinés, au moins, 2.160 Palestiniens, mais aussi 11.100 ont été blessés et les infrastructures de base ont été sérieusement endommagés, y compris Hôpitaux, Ecoles, bâtiment publics, bâtiment de l'ONU à Gaza… 


Le créateur principal
Chomsky affirme être d'accord avec les récentes déclarations de l'écrivain et ancien agent de la CIA, Graham Fuller, qui a accusé les Etats-Unis. D'être l'un des «principaux créateurs» du groupe terroriste, à la suite de la guerre contre l'Irak entreprise en 2003.

"La situation est un désastre pour les Etats-Unis, mais c'est un résultat naturel de leur invasion", a déclaré Chomsky. 

"L'une des graves conséquences de l'agression des Etats-Unis et du Royaume-Uni a été d'attiser les conflits sectaires qui détruisent maintenant l'Irak et qui se sont répandus dans toute la région avec des conséquences terribles", ajoute-t-il en universitaire. 

Chomsky prévient que le fanatisme religieux ne se propage pas seulement dans les pays du Moyen-Orient, mais aussi aux Etats-Unis, phénomène qui rend partiellement le Parti républicain responsable. 

"Il n'y a pas beaucoup de pays dans le monde où la grande majorité de la population croit que la main de Dieu guide l'évolution, et où presque la moitié d'entre eux pensent que le monde a été créé il y a quelques milliers d'années". A-t-il dit.

"Et au-fur-et-a mesure que  le Parti républicain devenait de plus en plus extrême au service des riches et des lobbys, qu'il ne peut pas faire appel à l'opinion publique pour soutenir sa réal politique, s'est vu obligé de se tourner vers ces secteurs en tant que base des votants, en leur donnant une influence substantielle sur la politique», a dénoncé Chomsky. 


Cuba Debate 
10/08/2014
http://www.eldiario.es/zonacritica/Francia-crecimiento-ISIS-injerencias-soluciones_6_453264718.html 


WikiLeaks a publié une lettre de Hillary Clinton , qui reconnaît que l' Arabie saoudite et le Qatar financent l'Isis


Daniel Bellaco
Selon WikiLeaks, le Qatar et l'Arabie Saoudite ont soutenu financièrement et logistiquement les terroristes de l'Etat islamique avec la complaisance des Etats-Unis pendant l'administration Obama, prix Nobel de la paix. 

Comme publié par RT, WikiLeaks a mis en lumière l'une des lettres, envoyée en août 2014, Hillary Clinton, ancien secrétaire d'Etat avec le conseiller de Barack Obama, John Podesta. 

«Nous devons utiliser nos ressources diplomatiques d'intelligence et traditionnels pour faire pression sur les gouvernements du Qatar et de l'Arabie saoudite, qui fournissent un soutien financier et logistique clandestin à l'Etat islamique et d'autres groupes radicaux sunnites dans la région», dit la lettre intitulée « Les sources, y compris les sources de renseignement occidental et les renseignements américains dans la région».

À son tour, dans la lettre, Hillary Clinton propose à Podesta la possibilité d'«équiper» l'Armée syrienne libre et d'autres groupes d'opposition armé. 

Lundi, l'Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, l'Egypte, le Yémen, la Libye, les Maldives et Maurice, leur a été ordonné de couper les relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent de  soutenir le terrorisme djihadiste. 

Cette décision intervient après les déclarations de l'émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, dans lesquelles il a souligné la nécessité de maintenir les liens avec l'Iran et Israël. 

Julian Assange, fondateur de Wikileaks a déclaré en 2016 que «le Qatar et l'Arabie Saoudite ont financé l'ISIS et Clinton». Il a dit que Clinton avait détruit la Libye dans un tweet.

À son tour, il a assuré que les élites américaines ne permettraient pas à Donald Trump d'être président. "Les médias, l'CIA, FBI ... et les banques sont avec Clinton", a-t-il déclaré. 

Dans une interview réalisée par le journaliste australien John Pilger, émis par RT, Assange a confirmé que les terroristes d'Isis, l'Etat islamique ou Daesh avaient été créés « principalement » avec de l'argent des pays du Moyen - Orient qui ont donné des ressources monétaires à la Fondation Clinton. 

Le journaliste australien a noté que l'email envoyé par Hillary Clinton détaille comment l'argent qui finance l'Etat islamique, de l'Arabie Saoudite et du Qatar, est distribué "partout, y compris les médias".

Assange, est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis plus de 5 ans, a déclaré que Donald Trump "n'a pas l'élite de son côté" et qu'il ne sera pas autorisé à gagner. 

Il y a quelques jours, Donal Trump a ordonné à l'Arabie Saoudite de cesser de financer les terroristes, bien que la plupart des médias aient gardé le silence. La terrible dictature saoudienne est alliée des États-Unis, du Royaume-Uni, d'Israël et de l'OTAN. Les médias achètent les nouvelles internationales à Reuters, une agence de presse britannique qui fournit des informations financières et internationales.