samedi 11 juin 2016

«Nous espérions que le drapeau de l’UE nous protégerait»





Dormez, dormez braves gens, n'ouvrez surtout pas les yeux,
ne faites pas fonctionner vos méninges
vous y verriez  vos petits enfants
nous cirer les chaussures...




— 2 juin 2016 à 19:51


Dans le village de Khirbet Tana, près de Naplouse,
un abri détruit par l’armée israélienne, le 7 avril.
Photo Abed Omar Qusini. Reuters


«Israël nous a menacés bien souvent, mais les démolitions sont plus dures que ce que nous avons vécu auparavant», se désole Abu Emad, représentant d’un village bédouin, Abu Nawar, qui s’étale sur plusieurs versants de gorges rocailleuses au nord de Jérusalem. En janvier, l’administration civile israélienne y a saisi ou détruit plusieurs habitations, une partie de l’école ainsi que des latrines, arguant qu’elles avaient été construites illégalement par des organisations non gouvernementales financées par l’Union européenne. Aujourd’hui, les chevreaux paissent entre les fleurs des champs et des morceaux de tôle ondulée, des gravats ou des parpaings brisés. Dans le village voisin, après la dernière visite israélienne, mi-mai, sept maisons ont été détruites, laissant 49 personnes sans abri, dont 22 mineurs. «Nous espérions que le drapeau de l’UE protégerait nos maisons, mais, désormais, les Israéliens détruisent même les tentes qui l’affichent», raconte Atallah Jalaheen, porte-parole de la petite quarantaine de familles de Jabal al-Baba. Pour Abu Emad, les Européens «empêchent Israël de nous expulser» et son homologue à Jabal al-Baba souligne que sans ces mêmes Européens, ils ne pourraient «pas résister à l’occupation israélienne».

Bétail

La malchance de ces villages est de se situer en zone C, contrôlée par l’Etat hébreu et qui recouvre 60 % de la Cisjordanie. L’Autorité palestinienne ne peut rien y développer. Environ 300 000 Palestiniens y habitent, souvent à côté des colonies israéliennes. Les services de base devraient être fournis par l’occupant, mais ce sont souvent les ONG qui s’en chargent, en grande partie grâce aux subsides de l’UE. Selon Bruxelles, 74 des structures qu’elle a financées en totalité ont été détruites depuis le 1er janvier, contre 75 pour l’année 2015, soit une perte de 280 000 euros. Ces structures incluent des habitations temporaires ou en dur, et des abris pour le bétail.
A chaque fois, c’est le même processus : l’UE alloue un budget à l’aide humanitaire et au développement dans les territoires palestiniens. Un consortium d’ONG demande alors des financements en fonction des projets et des urgences, puis agit sur le terrain, en lien avec le service de l’UE dédié à l’aide humanitaire. Pour 2016, le budget s’élève à 25 millions d’euros. La plupart de cette somme va à la bande de Gaza. En parallèle, la représentation de l’UE en Israël investit cet argent selon un plan stratégique soumis aux autorités israéliennes.
Depuis Bruxelles, les fonctionnaires européens répètent que leurs projets sont conduits dans le respect des lois internationales, tout en s’inquiétant de la recrudescence des démolitions depuis ces dernières semaines et des conséquences pour les Palestiniens. Début avril, le village de Khirbet Tana a subi sa quatrième démolition depuis le début de l’année, privant 69 personnes, dont 49 mineurs, de leur toit. A Jérusalem, un diplomate européen insiste : «Israël occupe ces territoires et doit, en accord avec la convention de Genève, fournir une assistance. Mais puisque ce n’est pas fait, nous sommes en devoir d’apporter une aide humanitaire aux Palestiniens.»
Les Israéliens insistent sur le fait que ces structures sont construites sans permis. Ils les détruisent après avoir émis un ordre de démolition, estimant, eux aussi, conduire une action légale. «Si on demande un permis, il est refusé. Alors, lorsque les gens vivent dehors dans le froid, sans un toit sur la tête, on ne peut pas attendre éternellement avant de leur donner une tente», réagit le diplomate européen. A la Knesset, plusieurs députés exigent de l’administration civile israélienne qu’elle ne faiblisse pas et qu’elle continue à détruire systématiquement ces constructions sans permis. Moti Yogev, député conservateur et membre de la commission des affaires étrangères et de la défense, s’insurge contre ce qu’il qualifie être «un terrorisme de la construction dirigé par l’Autorité palestinienne et financé par l’UE».


«Confiscations»
«Bien entendu, c’est plus difficile de travailler dans ces conditions et, depuis janvier, c’est particulièrement tendu», raconte un humanitaire basé en Cisjordanie. «Nous faisons face à plus de destructions de masse et surtout plus de confiscations immédiates, c’est-à-dire parfois dans l’heure où nous fournissons de l’aide d’urgence ! Nous avons aussi moins d’accès aux villages dans lesquels nous conduisons des projets et, si les démolitions continuent à ce rythme, on peut se demander si notre budget pour l’année sera suffisant», détaille une chargée de projets du consortium d’ONG. Certains de ces collègues questionnent désormais le système d’aide en lui-même. «Avec toutes ces polémiques, on se demande si le mécanisme actuel permet vraiment d’aider les Palestiniens… Le problème, c’est qu’on est instrumentalisés par la politique générale [dont les accords commerciaux, ndlr] entre l’UE et Israël», analyse le diplomate européen de Jérusalem.
Cette vision est partagée jusqu’au cœur de la zone C, où Abu Emad fait presque chanceler son keffieh sur la tête - façon Yasser Arafat - en assénant : «L’Europe nous a toujours soutenus, mais elle doit être plus ferme envers Israël.» Mêmes attentes pour un membre du bureau de l’UE à Jérusalem : «Il faut aller plus loin et assumer que ce qu’on fait.»
Officiellement, ce bureau rappelle déjà «l’obligation d’Israël à donner un accès total aux fournisseurs de l’aide humanitaire en zone C». L’ambassadeur de l’UE en Israël, Lars Faaborg-Andersen, prévient l’unité de l’armée israélienne en charge des Territoires palestiniens : la poursuite des démolitions pourrait gravement nuire aux relations entre l’UE et Israël. Federica Mogherini, cheffe de la diplomatie européenne, pourrait par exemple réclamer des indemnités à l’Etat hébreu.

vendredi 10 juin 2016

Anne Hidalgo ; Daniel Cohn-Bendit



Anne Hidalgo parle sur RMC comme une personne responsable on se demande même comment cette personne apparemment humaine a pu organiser Tel-Aviv sur plage et mettre en lumière un État criminel, qui avec beaucoup de ruse, de mensonges, d'argent et cherchant à faire de la mythologie religieuse une histoire réelle*, (que les moutons de Panurge s'empressent d'appliquer) faisant d'un crime contre l'humanité un passeport pour ses propres crimes vole la terre d'un peuple, l'emmure, l'emprisonne, l'assassine, arase ses cultures,  le prive d'eau, démolit ses maisons [...] 
Dans ces conditions comment cette femme peut encore aujourd'hui prétendre  qu'Israël est un État acceptable ? Qu'un Hollande, Valls, Fabius des hommes issus des fleurs rudérales on peut le comprendre, mais Anne Hidalgo... serait-elle aussi sortie des décombres sionistes ?   
* Il ne viendrait à l'idée d'aucun homme intelligent d’affirmer que la Mythologie Nordique, Romaine, Grecque est de l'Histoire et de le faire croire (à la limité une histoire romancée) et bien le sionisme si. Il y en a même, les colons juifs en Palestine qui affirment, sans, plaisanter,  que cette terre leur a été donné par Dieu... , que le Peuple Juifs est le peuple élu, que les Juifs sont plus intelligents...  [Comme dans toutes les communautés il y en a des intelligents et d'autres parfaitement sots, la Preuve Israël fabrique de l'antisémitisme...]

Il n'y a que les politiques malhonnêtes pour soutenir de telles balivernes.  La preuve: 

Article:
Parce qu'il enverrait un message positif aux français musulmans, ce qu’Israël lui interdit.  Ah ! vous ne saviez pas que le sionisme "fait la pluie et le beau temps" en Occident.  Pourquoi croyez-vous que Pompidou (ancien directeur de la banque Rothschild) mit la France sur les rails du financement privé ? Pourquoi que l'on doit la courbe exponentielle de la dette à DSK ? Parce l'un comme l'autre étaient et son sous influence sioniste...

jeudi 9 juin 2016

2 morts à Tél-Aviv Journal de France2

Sur France2 Journal du Soir, David Pujadas, annonce l'arrestation de deux palestiniens ayant commis un attentat à Tél-Aviv qui a fait 2 morts. A part le fait que d'habitude les palestiniens son désignés entant que terroristes, ici  leur origine sert à identifier le terroriste, sans autre explication, bien entendu, sur les motivations de ces deux hommes, rien, niente, nada, res...
Il est clair que ces hommes commettent des actes terroristes (puis qu'ils touchent des civils) pour le plaisir, pour rien, juste pour faire parler d'eux...

Mais où étaient ces media escrocs lorsque Israël bombardait des civils à Gaza, pour la troisième fois avec des milliers de morts à la clé, assassinait des enfants jouant au foot sur la plage, détruisait des écoles, des hôpitaux ... et maintient un blocus (entre-nous illégal et condamné par l'ONU) qui maintient les palestiniens en dessous du minimum nécessaire à leur survie, par ce manque les enfants auront de séquelles leur vie durant. Et ces conards s'indignent parce que ces hommes résistent et se révoltent. mais dans quel monde vivons-nous. 
Et comble de la manipulation ce journaliste déclare que le Hamas s'est félicité des morts israéliens, laissant sous entendre que s'il (Hamas) n'a pas revendiqué l'attentat il pourrait en être à l'origine, ce journalisme là c'est mélasse pour pour les cons, journalisme de brocante pour adeptes de Panurge.




mercredi 8 juin 2016

L'Ukraine nomme un faucon de l'OTAN conseiller présidentiel



Cet article explique du point de vue Historique, ce que les médias et instances internationales ont tenté de cacher..., mais au-delà comment cet Occident peut croire que le monde peut être assujetti, par des dirigeants cupides aux méthodes de Bandit-de-grand-chemin, soumis a une bande de milliardaires ? 


Higinio Polo docteur en histoire contemporaine de l'Université de Barcelone

 07-06-2016

Petro Porochenko, le président ukrainien qui a émergé du coup d'état de Maidan à Kiev en 2014, est un homme reconnaissant. Au moins, voilà sa dernière décision importante: signer un décret nommant le conseiller présidentiel l'ancien Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, danois ancien libéral qui a accompagné George W. Bush dans ses agressions et les guerres Moyen-Orient quand il était premier ministre de son pays et que déjà dans les années quatre-vingt-dix, avant d'être Premier ministre danois a publié un livre (parfaitement oubliable) du titre révélateur: l'état social à l'état minimal.

Puis Rasmussen a été nommé au secrétariat général de l'OTAN en Avril 2009, lors du sommet de Strasbourg (étant Premier ministre danois, il a démissionné quelques jours plus tard), juste au moment où Obama, Merkel et Sarkozy ont commencé à concevoir le nouveau cours de l'alliance militaire. Rasmussen a été relevé de ses fonctions à l'OTAN en Octobre 2014, après le début de la guerre civile en Ukraine. Au cours des mois précédents, a fortement soutenu les putschistes à Kiev quand et commencé son «opération punitive» contre le territoire de Donbass qui avait refusé d'accepter le nouveau gouvernement issu du coup d'Etat. Rasmussen croyait devoir écraser rapidement les partisans à Donetsk et Lugansk. Puis son agression l'a amené à faire des déclarations sévères contre Moscou, indicatrices des nouveaux-airs belliqueux que Washington et l'OTAN, lancent depuis son siège à Bruxelles vers l'Europe de l'Est.

Rasmussen a joué un rôle actif dans le soutien du gouvernement putschiste ukrainien entre les partenaires de l'alliance et des instances internationales, comme indiqué par les instructions venant de Washington, a insisté parmi les alliés européens de l'OTAN (réticents au réarmement de nouvelles bases près des frontières de la Russie) pour qu'ils acceptent les nouvelles urgences: ni Berlin, ni Paris ne voyaient la convenance a presser Moscou au point de mettre en évidence de nouvelles unités militaires aux frontières de la Russie, en tenant compte du fait que la construction du bouclier antimissile nord-américain a aggravé la tension, mais Rasmussen a déployé sa diplomatie et ses manières de faucon pour alarmer et assurer au monde que «l'expansion» Russe menace l'Occident.

Sous sa direction, l'OTAN a renforcé sa présence dans les trois Etats baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, et en Pologne, toujours prête à suivre une politique agressive à l'égard de la Russie. Rasmussen, comme Washington, qui considèrent raisonnable le déploiement du bouclier antimissile américain qui menace de détruire l'équilibre nucléaire stratégique dans le monde, ont augmenté, à la catégorie des «menace» l'incorporation de la Crimée à la Russie, refusant de reconnaître le référendum de la population. Dans le même temps, Washington, qui a accepté les accords de Minsk, mais ne fait pas partie des engagements du "quartet de Normandie", a supervisé la réorganisation de l'armée de Kiev, la planification de nouvelle offensive dans le Donbass, et a tenté de stimuler l'opposition des Tatars de Crimée, par une aide financière, Kiev suggérant un renforcement du blocus sur le commerce entre la péninsule et l'Ukraine, et le sabotage énergétique.

En Avril 2016, après des tensions, l'ancien premier ministre, Arseniy Yatseniuk a été démissionné (autre extrémiste de Maidan, un complice des groupes paramilitaires qui affligent le pays), ennuyé par l'attitude de Porochenko, qui avait ouvert la crise exigeant son départ du gouvernement. Le président prétendait depuis le début de l'année remplacer Yatseniuk. La Verkhovna Rada a nommé Vladimir Groisman, un homme fidèle à Porochenko, comme nouveau Premier ministre. Pendant ce temps, Kiev refuse toujours de mener des recherches sur les victimes du massacre des syndicats de la construction à Odessa, continue de réprimer l'opposition (le Parti communiste a été déclarée illégal), et même les voyous nazis du bataillon Azov (qui dépendent du ministère de l'intérieur!) patrouillent en se pavanant dans Odessa, la scène du crime.

La situation sociale en Ukraine demeure très grave: des millions de personnes souffrent de la faim à cause de la guerre et de la mauvaise gestion, la corruption et le vol des budgets publics est la norme des responsables gouvernementaux ; la crise économique et la destruction de la structure productive du pays n'a pas cessé, et la situation politique ne s'est pas amélioré avec le nouveau changement de gouvernement, au point qu'à la fin du mois de mai 2016, une commission de l'ONU pour la prévention de la torture a suspendu sa tournée du pays après que le nouveau gouvernement ait refuse de permettre une inspection des prisons et centres de détention. Les motifs de suspicion sur les arrestations illégales de nombreuses personnes, sans aucun contrôle judiciaire, et les plaintes au sujet de la pratique de la torture des détenus, ont été effacés par le cabinet Groisman ... avec l'offre à la commission d'une réunion de l'ONU avec les responsables du ministère ukrainien de la Justice. La délégation de l'ONU, qui avait des informations et des preuves de la présence de personnes détenues illégalement, prétendait visiter les postes de police et des prisons sans prévenir les geôliers, prtention que le gouvernement de Kiev a considérée comme irrecevable.

L'Ukraine, pion de la stratégie américaine contre la Russie, voit menace son existence même entant qu'Etat, et, conscient de cela, Porochenko fait confiance dans l'approche  de l'OTAN et l'Union européenne, et les garanties de Washington. Toutefois, l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, l'Autriche et la Belgique refusent l'intégration de l'Ukraine a l'Union européenne, bien que, selon les sondages, les deux tiers de la population du pays sont opposés à un rapprochement avec l'Union européenne, Porochenko poursuit son idée d'intégration. Avec les mains boueuses de la corruption, les tachés de sang de la répression politique, Porochenko n'a pas hésité à dire que "l'Ukraine, comme la liberté, ne peut pas être emprisonné".
Peut-être pour ces raisons, la discrétion s'imposait: il n'y a pas eu de conférences de presse ou des annonces importantes pour le pays. Porochenko a seulement autorisé la nomination d'un faucon de OTAN comme Rasmussen pour servir de conseiller présidentiel fusse annoncé sur le site Internet du président. Après tout, le président ukrainien est un homme reconnaissant.


Higinio Polo est diplômé en géographie et d'histoire et docteur en histoire contemporaine de l'Université de Barcelone. Spécialisée dans l'Europe de l'Est, il a publié de nombreux articles et essais sur les questions politiques, sociales et culturelles, et travaille régulièrement dans les médias comme le magazine El Viejo Topo, les travailleurs du papier journal et d'autres du monde, à la fois traditionnelle et numérique.

Et là on commence à comprendre le pourquoi du mécontentement d'une partie du Peuple ukrainien. [ Extrême-droite ; nazis ; pro-occidentaux ; libéraux ... et naturellement quelques citoyens mécontents, comme dans toute démocratie ]
Bien entendu, le Président déchu était un despote, un corrompu, un je ne sais quoi, tel que l'Occident sait si bien les nommer dès que ses intérêts géostratégiques ou économiques sont en jeu. Pourtant, comme par exemple Bachar el-Assad, cet homme avait été élu démocratiquement et la majorité de son peuple derrière-lui, contrairement, par exemple, à François Hollande qui après trois ans de "règne" n'a plus derrière-lui qu'une infime partie et de ses adeptes et de la population française... Mais nous attendons patientèrent... Dans ces conditions pourquoi qu'en Ukraine les choses se son passées différemment ? Parce que cet Occident si démocratique, mécontent de l'opposition de la Russie (qui après Eltsine, l'ivrogne que les USA aimaient tant) était devenue, sous le "dictateur" Poutine (on l'à constaté en Syrie) une puissance qui comptait et donc dérangeante.
L'encerclement de la Russie par les bases de l'OTAN n'a pas d'autre objectif que de la réduire au silence politiquement et économiquement.

mardi 7 juin 2016

Palestine, un État pour tous !



Loin des discours fumeux des conférences internationales, les réalités palestiniennes parlent d’elles-mêmes. En pulvérisant son assise territoriale, la colonisation juive a tué dans l’œuf la possibilité concrète d’un Etat palestinien.


mardi 7 juin 2016

Loin des discours fumeux des conférences internationales, les réalités palestiniennes parlent d’elles-mêmes. En pulvérisant son assise territoriale, la colonisation juive a tué dans l’œuf la possibilité concrète d’un Etat palestinien. Cette impossibilité saute aux yeux comme une évidence géographique : on ne bâtira jamais un Etat viable sur les fragments épars d’un territoire rabougri. Avec les funestes accords d’Oslo, les Palestiniens ont obtenu par charité quelques miettes de leur propre pays. Mais ce n’était pas assez humiliant. Lacérée de routes flambant neuf et truffée de colonies, la Palestine a été laminée par le rouleau compresseur de l’occupation. Les dirigeants occidentaux peuvent toujours prononcer des incantations magiques en faveur de la solution à deux Etats, elle est bel et bien finie.

La spoliation territoriale
Cette mainmise sur la Palestine n’est pas un accident de l’histoire, mais le résultat d’une planification délibérée. De l’achat privé de terres au XIXème siècle jusqu’aux conquêtes militaires de 1948 et 1967, le mouvement sioniste a accompli son rêve séculaire. Il a saisi par la force ce qu’il estimait lui appartenir de plein droit au nom de la Bible, puis ce qu’il estimait devoir lui revenir en réparation de l’Holocauste. Cette spoliation territoriale, cette appropriation coloniale de la Palestine est l’essence même du sionisme, et il faut faire preuve d'un robuste optimisme pour croire qu’Israël lâchera la moindre parcelle des territoires qu’il a ravis à leurs propriétaires.
C’est pourquoi l’idée d’un Etat palestinien coexistant avec l’Etat d’Israël sur le territoire de la Palestine historique n’a aucun sens. Aussi longtemps que le sionisme demeure la doctrine de l’Etat autoproclamé en 1948, cette solution à deux Etats est une aberration. L’OLP a eu la mauvaise idée de s’y jeter à corps perdu, et on voit le résultat. Désireuse de rompre son isolement, elle a fait en 1993 le choix de la collaboration. La bourgeoisie palestinienne et la bureaucratie du Fatah ont touché les dividendes d’une autonomie fantoche. Mais cette reddition spectaculaire du courant majoritaire de l'OLP n’a porté que des fruits pourris.
La direction palestinienne a déposé les armes en échange de vagues promesses. Reniant sa propre histoire, elle a non seulement renoncé à la libération de la Palestine, mais elle a accepté de jouer les supplétifs. Abandonnant sa carte maîtresse, elle a lâché la proie de l’indépendance nationale pour l’ombre d’une autonomie illusoire. Des dirigeants qui ont acquis leur légitimité dans la lutte l’ont dilapidée dans la compromission. Ils ont tout cédé à Israël, mais Israël n’a rien cédé. Mettant fin à la résistance, une OLP épuisée a renoncé à 78% de sa patrie pour un plat de lentilles. Et en guise de remerciement, la puissance occupante est en train de s’approprier le reste.

L’idée binationale
Une fois cette supercherie dénoncée, la solution binationale, tout naturellement, devait revenir au devant de la scène. Elle repose sur une idée simple : si deux Etats ne peuvent se partager la Palestine, alors un seul Etat devra voir le jour. Faute de pouvoir faire coexister les Etats, il faudra faire coexister les peuples. Pour certains Israéliens, comme Avraham Yehoshua, « la solution binationale n’est pas idéale, mais elle est la seule disponible » si l’on veut réellement la paix. Elle consisterait à élargir progressivement la citoyenneté israélienne aux Palestiniens des territoires, à l’exception de Gaza, « sous une forme fédérale ou cantonale ».
Inspirée par le sionisme de gauche, cette version de l’Etat binational compte sur une évolution graduelle des mentalités, elle parie sur l’apprentissage du vivre-ensemble. Mais si elle reconnait des droits civiques aux Palestiniens des territoires, elle élude la question des droits politiques du peuple palestinien. Elle ouvre la porte à l’intégration des populations arabes, mais elle ne conteste pas le caractère sioniste de l’Etat d’Israël. Enfin, et c’est l’essentiel, elle fait l’impasse sur le sort des habitants de Gaza et de millions de réfugiés chassés de leur terre natale. En faisant le tri parmi les Palestiniens, un tel projet s’interdit en réalité de fonder un véritable Etat binational.
Un seul Etat pour tous
Compte tenu de l’échiquier politique israélien, la solution binationale est vouée à demeurer un vœu pieux du côté sioniste. Mais qu’en est-il des Palestiniens ? Avant de se rallier à la solution à deux Etats sous les auspices des puissances occidentales, l’OLP en avait fait son cheval de bataille. Dans la charte de 1969, le Fatah prônait le remplacement de l’Etat d’Israël par « un Etat palestinien indépendant et démocratique dont tous les citoyens, quelle que soit leur confession, jouiront de droit égaux ». Les autres formations palestiniennes proposent des formules analogues fondées sur l’égalité civile au sein d’un même Etat. Le Hamas préconise dans sa charte historique l’instauration d’un Etat islamique en Palestine, mais il affirme le droit des juifs et des chrétiens à y vivre en paix.

Les Palestiniens, au fond, n’ont pas tous la même idée du futur Etat, mais l’idée d’un Etat unique est le fil rouge qui relie toutes les sensibilités politiques. Seul un Etat binational permettrait de reconnaître les droits de tous ceux qui vivent dans la Palestine historique. En même temps, seul un tel Etat permettrait de reconnaître les droits de tous les Palestiniens où qu'ils vivent. L’Etat unique est le seul qui garantisse à la fois l’égalité entre tous et le retour des réfugiés. Il leur offrirait ce qu’aucun accord avec l’occupant ne leur offrira jamais : non pas une « solution équitable », comme disent les textes avalisés par l’OLP, mais une solution véritable.
Les réfugiés palestiniens jouissent du droit imprescriptible de rentrer chez eux, et aucun compromis ne saurait y porter atteinte. Aucune indemnisation, aucun quota, aucun pays d’accueil ne peut remplacer le retour au pays de tous ceux qui le veulent. Par la résolution 194 du 11 décembre 1948, l’assemblée générale des Nations Unies a inscrit ce droit dans la loi internationale. Croire que la Palestine puisse renoncer à ses enfants exilés constitue à la fois un déni de droit et une insulte au bon sens. Les bonnes âmes qui recommandent aux Palestiniens de se montrer raisonnables et d’accepter une compensation oublient l'essentiel : le droit à l’autodétermination et le droit au retour, c’est la même chose.

La fin du projet colonial
La réussite de ce projet unitaire suppose évidemment la disparition de l’Etat colonial au profit d’un Etat démocratique. La Palestine s’élèvera sur les décombres du sionisme comme le sionisme s’est élevé sur les décombres de la Palestine. Aucun faux-semblant, aucun plan B ne permettra de s’y soustraire. La Palestine pour tous, c'est l’abandon définitif du projet colonial, l’entrée effective dans l’ère post-sioniste. Artefact colonial bâti au forceps, l'Etat sioniste se croit éternel. Mais la ténacité de la résistance, les changements d'alliances et les bouleversements géopolitiques dans un monde en mutation pourraient changer la donne. A moyen et long terme, Israël doit s’attendre à des révisions déchirantes.
Car les Palestiniens vont poursuivre la résistance armée, ils vont signifier à l’occupant que la colonisation a un prix qu'il va falloir acquitter. Le Hezbollah a balayé le mythe de l’invincibilité israélienne en chassant l’envahisseur du Liban, puis en le repoussant victorieusement en 2006. La résistance palestinienne, elle aussi, rend coup pour coup à l’agresseur, elle se dote peu à peu d’un instrument de dissuasion, elle transforme progressivement le rapport de forces. Les combattants du Hamas ont appris à se battre contre une armée que sa brutalité n’immunise pas contre la défaite. Les Palestiniens savent que si leur mouvement national parvient à conjurer ses divisions, les lignes finiront par bouger. Ils savent que leur libération nationale sera obtenue de haute lutte et qu'aucune conférence internationale ne les aidera à briser le joug colonial.


Mais les escrocs du genre humain, les profiteurs de toute nature, les penseurs d'idéologies rudérales continueront de scander : "Hamas est un parti terroriste". 
Parti terroriste auquel on ne peut reprocher d'acte terroriste hormis un fait de résistance.  Son tort, avoir des dirigeants incorruptibles... 
Alors quand j'entends ces âmes dénaturées avancer dans les médias pour adeptes de Panurge: Hamas ci, Hamas ça, je ne peux éviter la pense de que le genre humain est son propre prédateur.
Nos dirigeants sont des fossoyeurs, qui vivent en se sustentant de leur travail ...  

lundi 6 juin 2016

Le RESCOP demande à Miguel Poveda et Luz Casal de ne pas légitimer l'apartheid israélien.




1 juin 2016

Chers Miguel Poveda y Luz Casal.
Nous vous écrivons au nom du Réseau de solidarité contre l'occupation de la Palestine, organisation composée de plus de 40 ONG, associations et comités de solidarité pour le respect des droits du peuple palestinien, pour vous demander que vous n'alliez pas chanter en Israël.

Nous voulons exprimer notre trouble et la déception en apprenant que vous allez participer au Festival Méditerranée d'Ashdod, ville et base militaire très près de Gaza, une petite bande de territoire dans lequel plus 2 millions de personnes, y compris des milliers d'enfants traumatisés par la agressions continues de l'armée israélienne  survivent dans des conditions inhumaines et enfermés sous le blocus illégal israélien. Au cours des 10 dernières années ont subi six attaques militaires, le dernier en Juillet 2014 où plus de 500 enfants palestiniens ont été tués par Israël pendant 52 jours de bombardement de la bande de Gaza, considéré comme le plus grand camp de concentration monde.

Nous avons du mal à comprendre que Miguel Poveda, chanteur de sonnets et poèmes pour la liberté, quelqu'un qui est capable de transmettre dans ses chansons une sensibilité particulière et une émotion profonde, quelqu'un qui ne supporte pas l'injustice et fait preuve d'empathie avec des causes multiples, telles que demander de l'aide pour les enfants en Équateur après le tremblement de terre ou pour les réfugiés, ait accepté de participer a un festival d musique en Israël.

Et aussi nous ne comprenons pas Luz Casal, quand il y a deux ans, nous lui avons demandé de ne pas se produire en Israël et nous a écouté, maintenant, deux ans plus tard, ait changé d'avis et ait décidé de se produire en Israël malgré que, lamentablement, la situation de la population palestinienne est bien pire et la complicité de la «communauté internationale» avec Israël, qui lui garantit l'impunité, demeure absolue.

Peut-être parce que, comme Roger Waters disait à Caetano Veloso en lui demandant d'annuler son concert à Tel Aviv, vous aussi apercevez la politique israélienne avec des lunettes roses. Peut-être que tes sources d'information soutiennent Israël et considèrent terroriste à la population palestinienne. Peut-être que vous ignorez qu'il y a près de 5 millions de réfugiés palestiniens, depuis 67 ans, survivent dans les camps de réfugiés parce qu'Israël leur refusé le droit au retour a la terre dont Israël les expulsés. Ou encore Gaza qui a également été dévasté, non par un tremblement de terre, mais par l'armée israélienne, en plus, de maintenir le blocus qui empêche la reconstruction.

Alors que beaucoup, de ceux qui soutiennent le blocus et les bombardements de Gaza, pourront profiter de votre spectacle dans un festival méditerranéen qui ne participe pas, ni ne peut y aller, la population palestinienne de la bande de Gaza, essayant de survivre dans les décombres, les eaux usées et la pollution, sans toit, sans électricité ou l'eau courante, sans le minimum nécessaire. Vous pouvez facilement vérifier ces informations en vous rendant à Gaza avant que votre participation à Ashdod. Comme le disait Roger Waters dans sa lettre a Caetano, :" allez et voyez par vous-même, vous n'aurez pas besoin d'utiliser votre imagination. La réalité est dévastatrice au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer".

Malgré les lettres de Roger Waters, Caetano s'est produit à Tel-Aviv, mais a son retour a publié une longue lettre  dans laquelle il a dit : je crois que plus jamais je ne retournerais en Israël. Quand je suis revenu au Brésil, j'ai reçu une vidéo où Nasser, le palestinien avec qui j'avais conversé dans Susiya, a été battu avec des bâtons par les jeunes israéliens d'une colonie. C'était une image brutale. Les soldats de l'armée israélienne assistaient, impassible à la scène.

Au connaître la réalité quotidienne de l'occupation, des personnalités du monde entier de l'art et la culture, ont déclaré publiquement leur refus de se produire en Israël. Parmi les plus connus il-y-a: Elvis Costello, Emma Thompson, Roger Waters, Eduardo Galeano, Santana, Pixies, Mike Leigh, Ken Loach, Snoop Dogg, Damon Albarn, Klaxons, Jean-Luc Godard, ou Devendra Banhart.
Le chanteuse algérienne Souad Massi a annulé son concert lors d'un festival à Tel-Aviv: "J'ai le  devoir de ne pas participer dans un pays qui tue les enfants".

En août 2014 Brian Eno disait dans une lettre ouverte:" Aujourd'hui, j'ai vu une photo d'un Palestinien qui a pleurait, tout en tenant un récipient en plastique et un sac de viande. C'était son fils. Il a été touché (selon l'hôpital) par une attaque de missile israélien, apparemment utilisant leur fantastique nouvelle arme, les bombes a fragmentation. Vous les connaissez probablement: des centaines de petites fléchettes en acier montés autour d'un explosif qui arrache la peau humaine. L'enfant était Mohammed Khalaf al-Nawasra. Il avait quatre ans. Soudain, je me suis dit que l'un de mes enfants pourrait être celui de ce sac  et cette idée m'a mis en colère, plus que beaucoup d'autres choses.

Roger Waters affirme que: "L'occupation me dérange. Le meurtre des enfants me fait horreur. L'oppression me déconcerte. Les attaques aériens dans la bande de Gaza me font perdre le sommeil. Je suis arrivé à la conclusion que les Israéliens doivent payer pour leurs crimes et que les boycotts sont un instrument juste et efficace".

Marinah a renoncé a sa participation dans la précédente édition du Festival d'Ashdod Méditerranée: "famille, je veux vous dire que, après beaucoup de réflexion et après m'être informé en profondeur, j'ai décide de ne pas aller en Israël pour chanter. Il y avait quelques concerts que je ne ferais pas, me joignant à la cause humanitaire que propose le BDS. pour les Droits de l'homme, pour la paix et pour dormir en paix la nuit.
Dans une lettre ouverte a Vicente Amigo, Marinah avec Juan Pinilla y el Niño d'Elche, attachés aussi au boycott culturel, en expliquant les raisons de son refus de se produire en Israël: "Nous refusons catégoriquement un système qui opprime brutalement et en toute impunité, a tout un peuple, nous utilise pour nettoyer laver ses crimes. Y plus encore, nous détestons que soit utilisé le flamenco et riches racines communes qui serviraient pour normaliser une situation de discrimination raciale et d'apartheid plus grave et plus profonde qu'a connu la population noire en Afrique du Sud".
Par conséquent, et rappelant ces valeurs, dans lesquelles vous vous reconnaissez, nous vous demandons, de ne pas vous produire à Ashdod et de soutenir le boycott culturel contre Israël.

Nous sommes à votre disposition pour de plus amples informations ou des éclaircissements. Nous adjoignons un Guide sur les raisons du boycott d'Israël  et informations plus détaillés sur la Palestine, ainsi que des témoignages de personnes adhérentes au BDS Culturel.
Quelques liens qui peuvent vous aider a comprendre cette campagne et les raisons qui le justifient comme étant une forme non violente d'exiger d'Israël l'arrêt de l'occupation d'un territoire qui ne lui appartient pas:  

Attentivement
RESCOP

dimanche 5 juin 2016

José Bové et Jean-Marie Bigard face vs Guy Konopnicki (sioniste) chez Ar...



Le Mossad a commis des attentats contre des synagogues, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'au Maghreb, pour apeurer les juifs natif de ces pays pour qu’ils immigrent en Israël, grossir les rangs sionistes. Refuser cette vérité là c'est faire, aussi, du négationnisme...

Pour être aussi précis que possible. Le Mossad avec les sionistes des pays concernés ont commis des attentats contre les Juifs. C'est un fait. Cependant le départ des Juifs d'Irak et plus généralement des pays musulmans est du autant à ces attentats terroristes qu'à la création de l’État d'Israël, considéré par les musulmans, comme le voleur des terres palestiniennes, et "naturellement" les citoyens du monde musulman ont vu ces juifs avec lesquels ils ont toujours vécu, comme des agresseurs d'autres musulmans et "naturellement" la vie en commun devenait difficile...

Et il y a un point que nous semblons oublier. Ce point est que le sionisme s'est servi de l'étoile de David et de la religion des Juifs a des fins de domination depuis 1897, ce n'est qu’après la Deuxième guerre mondiale et le Génocide des Juifs par les nazis que le sionisme c'est emparé de ce crime contre l'humanité pour en faire un laissez-passer à ses propres crimes.

Vous allez dire il n'y a pas preuves. La déclaration Balfour, qui voudrait donner un semblant de légitimité au sionisme a été conclu entre lord Balfour représentant du gouvernement britannique et lord Rothschild représentant de l’organisation sioniste mondiale. Mais il se trouve aussi que Rothschild est l'un des chantres de la mondialisation qui opprime les peuples. 
Donc si nous réfléchissons, un peu, le lien y compris aujourd'hui, entre le sionisme et la globalisation et le chemin suivi, on est obligé de faire le rapprochement a moins bien entendu de n'y voir pas plus loin que le bout de son nez...