samedi 15 février 2014

Les attaques spéculatives



Loin, sans doute, des tourments du citoyen palestinien la finance internationale poursuit un chemin où parmi ses instigateurs il y a les inquisiteurs de son infortune.
Ces inquisiteurs ne se bornent pas à maltraiter ces êtres innocents du malheur  qui les frappe par un "Dieu" qui ne fait, finalement, que dénoncer une dictature de la puissance financière qui permet par l'alliance soutenue, le martyr d'un peuple étrangement loin du bourreau qui l'avait frappé.
J'ai nommé le SIONISME, la racine du mal qui frappe nos sociétés et où les escrocs de la mondialisation financière y trouvent leur liant*. La globalisation ne se réalise pas pour l'émergence d'un meilleur monde, mais pour le Meilleur des Mondes où chaque citoyen se verra obligé d'aimer le travail pour lequel a été fait. Les vicissitudes rencontrées permettront à ces escrocs de nous faire accepter ce que normalement nous aurions refusé... N'ayons pas la stupidité de croire que nous en Europe soyons à l'abri de leurs manigances. Car si nous avons unifié l'espace commercial et plus ou moins l'espace économique, trop de nos dirigeants exécutent les directives d'"Aldous Huxley" qui sous la prétendue crise voudraient nous faire accepter ce que normalement nous aurions refusé. Notre indépendance financière dépendra des hommes que nous aurons élus. Et élire un sioniste équivaut à renoncer à cette indépendance. C'est une évidence.      

[* Réseau d'amitiés où le népotisme est la valeur de référence.]


Traduction : Domingo67

07-02-2014

L'Argentine et le Venezuela en particulier, mais tous les pays d'Amérique latine-, les appelés émergents et d'autres pays aussi, souffrent des attaques de capitaux spéculatifs. Il s'agit d'une caractéristique structurelle de la période néolibérale du capitalisme.
Le capital financier, qui est né pour soutenir l'investissement productif, dans la période historique a été autonomisé et s'est vêtu du rôle du capitalisme hégémonique. Le système bancaire n'est pas utilisée principalement pour financer les investissements ou la recherche ou encore la consommation productive mais pour acheter et vendre du papier monnaie, dans une activité strictement spéculative.

C'est un capital qui reçoit un traitement préférentiel parce que les taux d'intérêt sont plus élevés que les taux de la production, ils gagnent plus en bourse qu'en finançant le capital productif. Les impôts sont inférieurs, parce que les gouvernements attirent ces capitaux, en minorant l'imposition. Et bénéficient de l'énorme pouvoir de liquidité, qui peut se déplacer vers d'autres places, quand cela les arrange pour des raisons financières et / ou politiques.

Ils disposent ainsi, d'une grande capacité de pression politique sur les gouvernements. Vous n'avez même pas besoin de quitter un pays, il suffit de les menacer de le faire pour obtenir des concessions, telles que la hausse des taux d'intérêt, par exemple, en leur faveur. Dans les années 90 un cabinet de conseil américain des capitaux spéculatifs, réussit, dans un accès de franchise, à conseiller: "que participent à la fête, mais restant près de la porte (sortie)." La «fête» consistait dans les procédés de privatisation, les jeux de prêts à intérêts très élevés, de l'achat d'entreprises en faillite.

Dans de nombreux pays du continent la fête a disparu, mais l'hégémonie du capital financier à l'échelle mondiale continue de faire pression pour orienter les capitaux vers la spéculation, au détriment des investissements productifs. Chaque jour, nous entendons les chiffres astronomiques des Bourses, qui n'ont pas produit ni un bien, ni un emploi, ils n'ont fait qu'accentuer le processus de concentration des rentes.

Nos pays rencontrent des difficultés pour se défendre de ces actions prédatrices du capital financier. La Banque du Sud est encore un projet naissant, qui ne parvient pas à articuler des stratégies pour la région dans son ensemble, qui puissent élaborer des mesures de défense à ces attaques spéculatives. Les monnaies nationales sont plus faibles face à ces manœuvres, principalement par rapport au dollar, surtout, s'il était possible de construire une monnaie commune pour l'intégration régionale. Le président de l'Equateur, Rafael Correa, a déclaré que son pays est prêt à quitter la "dollarisation", mais ne peut pas retourner à Sucre, il faudrait le faire dans le cadre d'une monnaie régionale.
C'est le plus grand combat auquel sont confrontés les pays qui cherchent à construire des alternatives à la face du modèle néolibéral. Un modèle axé sur l'hégémonie du capital financier dans son mode spéculatif. Une proposition où nos sociétés seront réduites au marchés, où tout est marchandise, tout peut se vendre, que tout peut être acheté, tout a un prix, au détriment des droits des individus.

La composition plus large et plus homogène du nouveau Mercosur est un espace privilégié pour que la région puisse faire des projets d'intégration à caractère économique et technologique, financiers, éducatifs et de communication, entre autres. Il est donc essentiel d'imposer un nouveau rythme au Mercosur, laissant derrière la période où les sociétés brésiliennes et argentines traitent du marché entre eux. Comme l'affirmait l'ancien ministre des Affaires étrangères brésilien, Celso Amorim, ministre actuel de la Défense, qui a déclaré: "il pas question de concurrencer le marché des réfrigérateurs entre Argentins et Brésiliens, mais de construire le réfrigérateur du Mercosur".

Ainsi pour que la région puisse mieux se défendre en des meilleurs conditions des pressions de la récession arrivant du centre du capitalisme et de l'intérieur même de nos pays, il est essentiel que l'Unasur résolve, une fois pour toutes, le thème de sa direction, et reprendre son rôle fondamental en Amérique du Sud. Au moment même où la proposition de l'Alliance pour le Pacifique perd de son inertie, avec une perspective plus intégrante pour la région que cherche à impulser Michelle Bachelet à sa politique extérieure et l'affaiblissement des autres économies du projet, briser l'hégémonie du capital spéculatifs est la condition décisive pour nos pays de reprendre un cycle économique d'expansion, cette fois sous des projets d'intégration régionale plus larges.




vendredi 14 février 2014

Un groupe sioniste espionne des étudiants Américains.



Certains documents du T.E.I. révèlent qu'un groupe sioniste a espionné une délégation d'étudiants Américains qui allaient visiter la Palestine

Ce que veut démontrer ce "post", c'est que la communauté juive favorable à Israël cherche à contrôler toute émergence d'un concept contraire à ses intérêts. La défense d'Israël sous les auspices de l'antisémitisme dépasse les contours de la Méditerranée. Il démontre aussi que les associations juives pro-israéliennes répètent leur histoire et rééditent l'ignominie qu'a représenté Le plan d’expulsion « Daleth » du Yichouv  en 1940, a la différence que ce ne sont plus les villages palestiniens qui son visés, mais l'ensemble des personnes qui n'agréent pas la politique israélienne. Aux USA mais aussi en Europe et particulièrement en France où la sémantique employée condense une vérité apocryphe contraire à la réalité. L'important n'est pas de savoir si la résistance que rencontre le sionisme est légitime, mais de la dénigrer pour quelle perde sa substance en la qualifiant d'antisémite. Pourtant le sémitisme et le sionisme sont antonymes l'une décrit des personnes, l'autre une idéologie. Comment se prévaloir d'une idéologie raciste ou/et agir pour la pérenniser et qualifier de raciste ceux qui la combattent ?

Ce "post" se perd un peu dans les détails, s'est vrai, mais ce qu'il faut retenir c'est qu'aux USA les groupes de juifs pro israéliens établissent des listes de citoyens Américains, (étudiants mais pas seulement) considères comme favorables à la Palestine.
Mes craintes: est que si nous leur permettons d'atteindre leur but, nos descendants deviendront des populations laissées pour compte. Car il s'agit moins de Palestine, que de suprématie au plan mondial. 

The Electronic Intifada
07-02-2014


Résumé du rapport:
Un groupe de la droite sioniste de Californie s'est infiltre en 2012 lors d'un voyage d'étudiants américains en Palestine, comme le montre une série de documents secrets obtenus par The Electronic Intifada.
Les fichiers donnent un aperçu inhabituel du monde ténébreux de la surveillance des étudiants et d'autres militants sur les campus aux États-Unis de la part des groupes pro-israéliens.

Prescott Watson, un étudiant pro-Israël espionnait les membres de la délégation et les organisateurs de l'Initiative Olive Tree (OTI), un projet d'"analyse des conflits" de l'Université de Californie, qui répond au siège de Santa Cruz d' AMCHA Initiative.
AMCHA est un groupe anti-palestinien responsable d'une série d'initiatives visant à réduire au silence et intimider les étudiants et les enseignants qu'ils jugent critiques à Israël.

Dans un premier temps, Watson a refusé de l'écrire, affirmant qu'il était l'œuvre du leader d'AMCHA Tammi Rossman-Benjamin  (qui est un professeur, pas un étudiant) - et a ajouté que c'était "quelque chose de plus que son" travail. Dans une seconde entrevue plus tard dans la journée, après qu'il ait dit qu'il avait été en contact avec Rossman-Benjamin, Watson déclara, cependant, que "je ne veux pas faire de commentaire sur si oui ou non j'ai écrit le rapport".

Professeur d'hébreu employé par l'Université de Californie à Santa Cruz, Rossman-Benjamin est un militant connu anti-palestinien et antimusulman accusé de harcèlement, d'intimidation et menaces de poursuites contre les étudiants et l'Université.
Le rapport indique que Watson avait la tâche de construire une affaire contre les étudiants de l'OTI et d'étudiants individuellement dans le cadre de la lutte croissante des groupes sionistes contre le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) et le militantisme solidaire avec la Palestine du campus.

"Enorme abus de confiance"
Ces étudiants ont dit à The Electronic Intifada que l'infiltration constitue une "énorme violation de confiance". Leurs noms ont été enregistrés et ainsi que leurs conversations privées et catalogués par AMCHA, et peut-être partagés avec d'autres groupes anti-palestiniens. Un avocat a dit à The Electronic Intifada que cette surveillance pourrait être en violation de plusieurs lois.


Bien que Watson était connu sur le campus de Santa Cruz comme pro-israélien, semble avoir mis de côté sa sympathie quand il a été appelé pour le voyage d'Olive Tree. Cependant dans la biographie qu'il a présentée aux organisateurs ne l'à pas mentionné, par contre s'il a fait référence à sa motivation en tant que professionnel et universitaire, il a parlé: "J'ai été attiré par le conflit israélo-arabe et israélo-palestinien en raison de sa nature apparemment insoluble... le futur État de Palestine requiert, sans doute,  une croissance des institutions".

Fausses accusations
Le rapport est l'un des nombreux documents du Groupe de travail Initiative AMCHA Iniciative et le groupe de recherche dans le domaine de l'antisémitisme (CTIA), obtenu par The Electronic Intifada. Aussi bien CTIA que AMCHA sont administrés par Rossman-Benjamin.
Indépendamment, The Electronic Intifada a vérifié l'authenticité des documents, et Watson lui-même a confirmé que le rapport était un projet d'AMCHA Initiative. Les documents de CTIA se focalisent sur ​​la collecte des listes de noms de militants solidaires avec la Palestine, généralement pris à partir de pétitions et des prospectus annonçant les événements de solidarité avec Palestine y compris des photos de brochures imprimées.

Les documents comprennent les rapports d'événements, considérés antisémites. Certains des fichiers les plus récents d'AMCHA se réfèrent à l'Association American Estudies qui a voté en Décembre une résolution en faveur d'un boycott des institutions universitaires israéliennes.

La base de données du document indique que le fichier a été créé en Janvier 2014, ce qui indique que les opérations de contrôle Rossman-Benjamin sont actives en permanence.
De manière que, tout boycott d'Israël est -par définition- considéré comme «antisémite» comme une sorte de "diabolisation" ou "délégitimation" de la politique israélienne. Les rapports d'événements catégorisent le type de l'antisémitisme. Une de ces catégories est le "BDS". Rossman-Benjamin a par le passé tenté, sans succès, condamner les étudiants, les professeurs et le système universitaire lui-même, affirmant que le militantisme en solidarité avec la Palestine ou  la critique d'Israël est "antisémite".

Le rapport s'est concentre sur l'itinéraire du Voyage et de quelle manière les étudiants participants ont réfléchi sur leur expérience.
"Les informations que les étudiants ont publiés après leur expérience de Voyage dans les médias sociaux suggère que la plupart peuvent avoir une perspective résolument pro-palestinienne qui s'est développe ou s'est renforcé au cours du voyage," dit le rapport.

Base de données privée
Ceci suggère que Watson - ou d'autres informateurs de l'AMCHA - ont continué à surveiller les participants du voyage pendant un certain temps après le retour de Palestine mais séparé du rapport, ce qui représente une tentative de cacher des documents du Groupe de Travail d'Investigation sur l'antisémitisme au sein du Campus.
La plupart sont des rapports d'enquête sur les événements en solidarité avec la Palestine, afin de déterminer si l'affaire est ou n'est pas: «antisémite» (généralement marqué «oui»). Il semble aussi être une tentative de Rossman-Benjamin pour confectionner une base de données d'organisations politiques individuelles dans les universités et les événements aux États-Unis. Ces groupes sont classés selon les «types» suivants, «arabe», «chrétien», «musulman», «Juifs», «politiquement à gauche", "droite / néo-nazi", "Autres" ou "Non sûr. "

La base de données de Rossman-Benjamin comprend également des billets vendus aux particuliers. Une entrée assez longue détaille le travail du poète palestinien-américain et activiste Remi Kanazi, le désignant comme une personne impliquée dans des «activités antisémites» (classifiés: «BDS», «dé-légitimation» et «diabolisation»). Et cite ensuite une longue liste de vidéos sur YouTube de Kanazi et des messages publics sur Facebook et un article publié par The Electronic Intifada.

La stratégie de l'infiltration
Cette stratégie d'infiltration et de surveillance s'inscrit dans une tendance plus générale qui a émergé au cours des quatre dernières années. En 2010, un influent penseur israélien de Reut Institut a fait valoir qu'«Israël doit identifier et concentrer ses efforts sur les centres mondiaux de délégitimation (y compris Londres, Toronto, Madrid, et la Baie de [San Francisco]). Dans ce contexte, Israël devrait saboter les catalyseurs de réseau et ouvrir une brèche entre ses «membres».

Les recommandations de Reut sur la lutte contre la "délégitimation" ont été rapidement adoptées par le gouvernement et les groupes pro-israéliens leaders dans la lutte contre les droits des Palestiniens aux États-Unis.
L'année dernière, il a été révélé que les agences d'espionnage israélien ont décidé en 2010, après une vague mondiale de répulsion contre l'attaque meurtrière israélienne sur le Mavi Marmara, navire d'aide médicale pour Gaza, de concentrer leur travail sur le  "suivi" des activistes étrangers.


Pureté idéologique
En essayant de saper et surveiller les efforts d'un groupe qui a été critiquée par des groupes d'étudiants en solidarité avec la Palestine, AMCHA & ITCA trahiraient-ils  leur obsession de la pureté idéologique sioniste. L'à est l'hostilité extrême envers quelque chose d'aussi vague, que peut l'être  de militer en faveur des droits des Palestiniens.
Le rapport sur le voyage d'OTI est daté, mais il n'est pas fait mention dans le texte de l'opération "Pilier Défensif" agression mortelle à partir d'Israël contre Gaza en Novembre 2012. Le fichier de base de données indique qu'il a été écrit à ce moment là, entre alors et le 1er Avril 2013.

Délégitimer Israël est un droit qui appartient à chaque être humain. En effet, Israël est un Etat qui a obtenu sa légalité d'un chantage. Le chantage des USA sur les pays du Tiers-Monde poussé au crime par le lobby juif américain, lors du vote de la résolution 181 du 26 novembre 1947 à l'ONU. Que les Juifs veuillent trouver paix et sérénité en Palestine -surtout après la Seconde guerre mondiale-  il n'y aurait rien à redire, les palestiniens ne s'y opposaient d'ailleurs pas. Mais en aucun cas comme ils l'on fait, pas comme le sionisme le voulait, les Juifs ont eu tord d'adopter l'idéologie sioniste, surtout au vu des crimes commis. Le sionisme de voulait pas "un foyer" en Palestine, il voulait un Etat belliqueux et va-t-en-guerre à la place de la Palestine et des palestiniens. Cela est inacceptable. Et au vu du soutient qu'Israël obtient, son impunité est devenue la huitième plaie, non d'Egypte, mais universelle. Le sionisme le sait bien, se sera lui et ses souteneurs ou tous les hommes qui défendent l'honnête, intellectuelle et morale.     

"Sesgo anti-Israel grave"
Le résumé affirme que le rapport "considère que l'expérience d'infiltration à permis la connaissance d'un parti pris anti-Israël systémique grave."
Il ressort clairement qu'à partir du matériel publicitaire de l'OTI qui s'en enorgueillit de l'inclusion des étudiants "différentes religions", les perspectives et horizons. Le rapport, a toutefois, fait ressortir la tendance que les étudiants ayant participé au voyage "avaient tendance à suivre la pensée de groupe contre Israël."

Une autre préoccupation pour l'auteur du rapport était que le message global du voyage n'était pas suffisamment pro-israélien. Tout en admettant, que les interventions du fondateur de l'OTI, Daniel Wehrenfennig, "étaient souvent favorable à Israël," en général "l'itinéraire favorise un message relativement unifiée et positif pour les Palestiniens." AMCHA également critiqué ce que disent les  qualifiés de "messages simplistes et négatif sur Israël et les Israéliens." Malgré les interventions Wehrenfennig soi-disant équilibrés, l'auteur se méfie de lui: «Les idées de Daniel sur le sionisme ne sont pas claires», a déclaré le rapport. Le BDS reste "Une préoccupation majeure"
De la même manière, le rapport ne fait pas confiance à Corey Feinstein, un leader de l'OTI à l'Université de Californie, a Los Angeles: "Comme étudiant, Corey a suggéré qu'il était du coté israélien", mais que [depuis] s'est déplacé plus au centre de l'échiquier. "

Une autre préoccupation centrale dans le rapport est la possibilité que les étudiants peuvent s'impliquer dans l'activisme solidaire au retour de Palestine. "Le BDS est une préoccupation majeure, et le soutien des membres de l'OTI est un sujet digne de l'enquête», dit le rapport. "Parmi les orateurs palestiniens [sur le voyage ...] le soutien au BDS sous différentes formes a été universel".
Le directeur de la collecte de fonds auprès des étudiants de l'UCLA pour Olive Tree Initiative "a été crédité d'avoir recueilli plus de 100.000 dollars par an" et est dit avoir "groupes connexions BDS" et est "un Palestinien-Américain" selon l'auteur du rapport.

Violation des lois
Laissant de côté les infractions à l'accord communautaire, Liz Jackson, avocate pour l'équipe pour l'Appui Solidaire Légal a la  Palestine et conseillère coopérant avec le Centro des Droits Constitutionnels, a déclaré que les actions de surveillance de AMCHA peuvent être en violation de plusieurs lois.
"Les militants soucieux de leur vie privée ne peuvent être rassurés sachant que des citoyens privés violent les lois de l'État de Californie en espionnant d'autres citoyens dans une expectative  raisonnable de vie privée", a déclaré à The Electronic Intifada.

"Préjudiciable"
Les étudiants ont ajouté collectivement que ce comportement "sape complètement les efforts pour de réunification dans cette question complexe, et est particulièrement préjudiciable pour les étudiants palestiniens qui sont l'objectif de groupes comme AMCHA". Karmalawy ajouta, "AMCHA essaye de trouver le sentiment anti-israélien dans les plus petites choses. Essaye de convaincre les étudiants juifs de ne pas s'impliquer dans l'OTI."

Histoire de l'incitation
AMCHA et la co-fondatrice de l'ITCA, Tammi Rossman-Benjamin, ont accusé précédemment, les étudiants participant à la solidarité avec les organisations palestiniennes d'avoir des liens avec des «organisations terroristes» et que «beaucoup d'entre eux sont des étudiants étrangers en provenance de pays et les cultures où l'antisémitisme est la manière de penser générale". Ses déclarations racistes ont été capturées sur vidéo en 2012. Les étudiants de Santa Cruz, de l'Université de Californie ont à l'époque demandé à l'université de condamner le discours de haine de Tammi Rossman-Benjamin. L'administration a refusé de le commenter, et des fonctionnaires n'ont réussi à écarter Rossman-Benjamin.
À une occasion, elle a demandé au procureur général de Californie à poursuivre David Klein, professeur à l'Université d'État de Californie à Northridge, pour avoir osé afficher son  soutien au mouvement BDS sur sa page web de la faculté.

Cependant, Rossman-Benjamin il réussit encore à faire pression sur les universités et l'État, pour qu'ils s'actionnent ce genre de professeurs.
AMCHA Initiative était également à l'origine des plaintes pour discriminations d'étudiants juifs qui affirmaient avoir été victimes de discrimination sur le campus de la part de militants de Solidarité  Palestine. Les plaintes ont été rejetées ​​par le Département d'Education en août.

Selon les informations du Service des Rentes Internes, AMCHA est répertorié comme organisme de bienfaisance exonérée de l'impôt 501 (c) (3), et a reçu $ 199 155 en recettes en 2012. Il lui a été versé également plus de $ 48 000 en «honoraires professionnels et autres paiements à des entrepreneurs indépendants."

Bien que AMCHA et ITCA ne cotise pas en bourse, ses concédants ont reçu un financement de la Fondation MZ, basée à Oakland, en Californie. AMCHA apparait sur leur site Web à titre de courtier.
La fondation a été financée par le magnat de l'immobilier Myron Zimmerman pour un montant  de 2 millions de dollars en 2012, comme l'indiquent les déclarations informatives. Les formulaires montrent également que cette année, la Fondation a accordé une subvention de 1000 $ à ITCA.
En plus de financer AMCHA et ITCA, la Fondation MZ a donné des subventions à une surprenante variété de groupes anti-palestiniens, islamophobes et de l'extrême droite sioniste.
En France les groupes juifs islamophobes ne sont pas clairement identifiés, mais des associations comme le CRIF et la LYCRA*, pour ne citer qu'elles se chargent très bien du "travail"  qui conjointement avec l'intelligentsia pro-israélienne, quelle provienne du monde universitaire ou politique (comme la plupart des élites socialistes, mais aussi quelques-uns à droite) étouffent (dénigrent) toute émergence de démarches ou réflexions qu'ils jugent contraires à leurs intérêts.
La LYCRA (association de lutte contre le racisme) ne lutte contre le racisme de manière générale, mais se porte systématiquement partie civile dans toutes les actions qui peuvent porter (à tord ou à raison) attente aux intérêts non de la "race" juive, mais a Israël et au sionisme. C'est à dire que la LYCRA prend les législateurs et tribunaux français pour des demeurés.  
La liste comprend le mouvement de jeunesse de la droite sioniste israélienne Im Tirtzu ; au groupe de presse de la droite israélienne CAMARA et de Institut de Recherche  sur les Médias du Moyent-Orient (MEMRI) ; l'organisation sioniste chrétienne Chrétiens Unis pour Israël, dirigé par le pasteur antisémite John Hagee ; l'American Freedom Defense Initiative, dirigée par la célèbre islamophobe Pamela Geller ; Américains pour la paix et la tolérance, un groupe sioniste basé à Boston lié aux menaces de mort* contre un membre juif de Etudiants pour la Justice en Palestine à l'Université de Boston ; le groupe anti-palestinien StandWithUs ; et le David Horowitz Freedom Center, d'extrême droite, parmi beaucoup d'autres.
* On le remarque aisément, le sionisme -contrairement à ses affirmations- se retourne aussi contre les Juifs dès que ces derniers pourraient porter atteinte à ses intérêts. L'incompréhensible ne réside pas dans ce fait, encore aujourd'hui principalement en France, dans le soutient que les Juifs lui apportent. Ou subséquemment il faudrait admettre que ceux qui soutiennent le sionisme, juifs ou non, le réalisent pour des raisons étrangères à la communauté juive.

mercredi 12 février 2014

Yichouv - Le plan d’expulsion « Daleth »



« LA NAKBA », ou « Le nettoyage Ethnique de la Palestine »,

Ainsi débute un crime contre l’humanité qui encore aujourd’hui est niée par les instances internationales. A la honte d’hier on rajoute  le cynisme d’aujourd’hui. Ce cynisme qui caractérise si bien nos dirigeants.



Le plan d’expulsion « Daleth » ajoute : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une  inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration  britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était  « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).



Nous pensons que l'on est protégés, que cataloguer des gens, d'établir des dossiers sur les êtres humains, de lister les événements,  appartient au passé.
Qu'aujourd'hui Informatique & Libertés veuille sur nous. Pourtant nous savons tous que nous exposer sur la "toile" peut nous dévoiler au-delà de ce que nous aurions souhaité.

Mais aujourd'hui la "chose" est bien plus grave et va plus loin, puisque à notre insu des groupes  nous listent avec des visées précises.
Nous le constatons en France où des journalistes, des intellectuels [...] se brident pour ne pas ruiner leurs carrière. Et ce que l'on remarque c'est que dès qu'une personne déclare au grand jour son désaccord avec la politique israélienne, risque de voir sa carrière au mieux ralentie. C'est si flagrant que l'on n'a même pas besoin de donner d'exemple.

Mais alors le Plan Daleth  serait remis en route ? En réalité il n'a jamais cessé  mais cette fois il ne se réalise pas en  vu d'une quelconque conquête,  pas plus d'ailleurs que, pour mettre en cause cette conquête, contrairement à l'argumentaire déployée, qui voudrait sous prétexte des crimes (qu'ils ont eux même provoqués) cette conquête ne puisse être remise en cause, non cette fois tel que l'on peut le remarquer clairement aux États-Unis : il s'agit de classer les gens en fonctions de leurs sympathies, du tord que leur engagement pourrait faire à la d'idéologie sioniste dont la communauté juive organisée "gère" les avancées.  L'argument qui ne convainc que les irresponsables, éventuellement les cupides,  c'est que le sionisme existe parce que les Juifs sont persécutés. Mais se gardent bien de dire y compris aux Juifs lambda, qu'ils en sont à l'origine. Comment croire que les exigences d'un Patrick Cohen, par exemple, sans compter les manipulations de cette intelligentsia pro israélienne, que ces agissements dignes de la  Gestapo, puissent rester impunis ?  
Car on ne peut pas traiter ainsi l'être humain sans qu'un jour, il dise ce la suffit. Je reconnais cependant que le génocide des Juifs par les nazis est un crime contre l'humanité et qu'il ne doit plus se reproduire. Mais est-ce la bonne méthode qui est employé, est-ce la bonne méthode de commettre le même crime (en Palestine), est-ce la bonne méthode de lister des personnes, qui finalement ne sont pas d'accord avec  les crimes qu'au nom du sionisme commet cette secte qui se veut le Peuple élu ?
Si le nazisme avait eu la même méthodologie, s'il avait pris son temps, s'il avait listé les êtres à combattre, je crois que l'histoire aurait pris un tournant encore plus dramatique. Dans ces conditions il est inacceptable que les souteneurs des crimes commis en Palestine viennent nous dire ce que nous devons faire ou penser. Qui croient-il être pour dresser des listes de ceux a qui ils vont faire du tord ?



lundi 10 février 2014

Israélien menace deux lieux emblématiques



Le mur de l'apartheid israélien menace deux lieux emblématiques Palestiniens

31-01-2014,

Comme dans nos sociétés, les arguments sécuritaires, culturels, sociétaux  sont avancés lorsqu'il s'agit en réalité de la déconstruction socioculturelle, ici une partie du patrimoine palestinien. La construction d'un mur pour raisons sécuritaires est un leurre, comme d'ailleurs les Check-points contrôlant les différents point de passage entre les bantoustans. Le mur est un outil d'appropriation illégale, sans recours aux armes, de territoires qui ne leur appartiennent pas, le deuxième point, est utilisé d'avantage pour rendre la vie impossible aux palestinien qu'un véritable contrôle du déplacement des populations encerclées. Des palestiniens qui doivent se rendre de l'autre coté du mur -pour y travailler illégalement- sont aussi nombreux qu'avants, (autrement dit, si l'objectif actuel était d'agir en kamikaze, il pourrait le faire) les check-points, que vous ayez des papiers en règle ou non, ne change rien puisque s'est au bon vouloir de la "sentinelle" que vous serez soumis, que vous soyez une femme, un vieillard, un enfant.
Les gouvernements israéliens, comme l'intelligentsia qui lui est favorable en France et généralement en Occident n'ont aucun respect des convenances, des règlements, des lois. Ils se savant, du moins jusqu’à aujourd'hui, invulnérables, puisqu'ils sont présents par nos votes, jusqu'au centre des décisions gouvernementales, mais aussi des décisions des instances internationales.
La résistance internationale, contre le sionisme, s'organise, c'est vrai, autant pour que le Droit International s'applique en Palestine, que pour tenter de desserrer l'étau qui étreint nos gouvernements et ces instances internationales.
Autrement dit, il s'agit autant de donner la voix aux palestiniens pour connaitre quelle est leur vision de l'avenir de la Palestine. Quelles populations pourront rester et quels criminels devront partir, mais aussi d'épurer nos gouvernements, les instances internationales de ces êtres cupides qui nous malmènent pour des considérations...     

Le sort des deux sites du patrimoine palestinien, la vile de Battir, célèbre pour son ancien système d'irrigation, et la vallée de Cremisan, attendent la décision de la Cour suprême israélienne sur le tracé du mur qui fragmente les terrains en Cisjordanie. La Cour suprême israélienne examine un recours contre le tracé du mur qui morcelle les terres où terrasses agricoles de Battir, qui remontent à la période romaine et sont considérés comme un candidat sérieux au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
 «La construction du mur détruira des parties de systèmes d'irrigation qui existaient depuis 2500 ans, y compris les canaux en pierre romains», a expliqué le maire de Battir, Akram Badr. "Ce serait catastrophique, non seulement pour les Palestiniens mais pour ce site du patrimoine mondial", a-t-il averti. L'inhabituel de l'appel déposée par l'ONG Amis de la Terre, c'est d'avoir reçu l'appui de l'autorité israélienne des réserves et des parcs naturels, dirigé par les partisans de la colonisation, au nom de la protection de l'environnement. L'ONG a déclaré que le gouvernement est divisé. et doit aussi répondre à un appel sur Cremisan; une vallée, couverte d'oliviers, de citronniers, connue pour ses vignobles, des ressources qui sont la principale source de revenus pour des centaines de palestiniens et qui vont rester hors de leur portée, une fois le mur construit. Ces terres feraient partie d'Israël et seraient annexés aux colonies israéliennes. Nael Salman, maire de Beit Jala, Bethléem municipalité voisine où 80% de la population est chrétienne, a expliqué que la décision finale pourrait encore être retardée de deux mois.

La Cour Internationale de Justice, comme l'Assemblée de l'ONU, a jugé le mur de l'apartheid illégal en 2004 et a exigé son démantèlement.
En outre, le ministre de l'économie d'Israël d'extrême-droite Naftali Bennett, a présenté ses excuses hier au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour les attaques lancées ces derniers jours, qui ont menacé de rompre la coalition gouvernementale. "Si le Premier ministre s'est offensé, ce n'était pas mon intention," Bennett, chef du parti Habayit Hayehudi, lié au mouvement des colons.

La crise a comme origine un avis du ministre Netanyahu qui, dans le cas d'un éventuel  accord avec les Palestiniens, certains colons juifs pourraient rester sous souveraineté palestinienne afin de ne pas les déplacer de leur domicile. Netanyahu a sommé Bennet de s'excuser.