samedi 18 octobre 2014

PROPAGANDE médiatique - Révélations CHOC d’Udo Ulfkotte, ancien grand re...


Ce journaliste allemand a le courage de reconnaitre les mensonges auxquels il a participé et qu'il dénonce aujourd'hui. Je ne crois pas que cela se produise en France, nos "journalistes" (grands média) et les jeunes des écoles de journalisme, mais aussi de sciences-po, sont totalement endoctrinés et n'ont pas l’intelligence que leurs métiers exige. Il sont des moutons a qui l'on a greffé des vérités a réciter par cœur. Leurs ainés, des journaliste de brocante dominées par leur égo et leur cupidité. 




La manipulation des populations culmine, c'est vrai, à de très hautes sphères, et on le remarque aisément, cette manipulation n'est pas a verser exclusivement, au compte de la cupidité, ni par ailleurs au compté de la raison d’État.
Au sortir de Seconde guerre mondiale les USA représentent 50% de la richesse mondiale et s'autorisent pas la Déclaration de Georges Kennan a  mener la politique autocratique qui est la sienne, depuis cette date. Les False Flags, comme l'a été Pearl-Harbour ce sont généralisés, actions inavouables qu'il a fallu masquer a leurs propres citoyens. Non, ces  False Flags sont utilisées comme prétexte pour assoir sa prédominance sur les États qui n'agréent pas leur politique. Nous en sommes les témoins tous les jours. Attaques sous de faux arguments en Irak, (GW Bush) en Libye, en Syrie, au Mali, en Centre Afrique, la lutte contre le terrorisme fait partie intégrante de l'idéologie qui cherche l'argument qui ne peut être contesté. Qui contesterait la lutte contre Al-Qaïda, État islamique [...], pour tant ce terrorisme islamiste a été mis en place par les USA. L'autre "méthode" consiste à déstabiliser ou dénigrer, parfois les deux, les États (fussent-ils souverains) qui n’approuvent la politique occidentale, comme L'Ukraine, la Syrie, l'Iran, la Russie, l’Égypte (après l'élection de Morssi, pourtant élu démocratiquement, comme l'a été le Hamas) [...] . Cependant celui qui "tire" le mieux les "marrons du feu" c'est Israël aidé, c'est une réalité, par la communauté juive qui lui est favorable, mais pas exclusivement, il s'y greffe des personnalités, sionistes ou non, intellectuels, financiers, journalistes, politiques, cherchant à favoriser leur carrières. C'est une évidence et nous le remarquons en France, dans les média, en politique, dans la finance, ces intellectuels (pour ânes bâtés) ces personnalités favorables à Israël y son omniprésentes, rares sont les débats où elles n'y son pas en majorité.

L'Occident est composé de Républiques bananières, soumises à l'idéologie de la mondialisation et à la finance privé, dont leurs propres populations en sont également les victimes. 
Quel plus bel exemple que la Palestine, où le sionisme sous des prétextes qu'ils ont eux même favorisé maintiennent un Peuple, étranger à l'argument développé, sous une dictature des plus féroces, que pourtant les USA, l'Europe et plus largement l'Occident cautionne et absous, contre toute logique, contre toute intelligence humaine. Mais s'agit-il réellement de logique, d'intelligence humaine ? Non, Israël est un État illégal et doit pour se maintenir utiliser la puissance des armes, et de ce qu'il sait faire de mieux, la puissance de l'argent, mais aussi de la communauté qui lui est favorable (juifs ou non) dans les États où il y ont su utiliser l'influence nécessaire y compris sur sa plus haute instance, se servant des ces États (USA ; France ; Allemagne...) dans ententes préalables pour qu'ils absolvent leurs crimes fusse-t-il au détriment de leurs propres citoyens.
Il s'en suit des conflits un peu partout dans le monde, contre tous ceux qui n'agréent pas sa politique, israélienne bien entendu.

vendredi 17 octobre 2014

Israël s’est-il rendu coupable de génocide dans son agression contre Gaza ?




Richard Falk – 6 octobre 2014 – The Nation
11 October 2014

Photo: Des Palestiniens fuient leurs maisons dans Gaza ville. (AP/Lefteris Pitarakis)

Le Tribunal Russell sur la Palestine, inspiré par l’enquête de 1967 sur les crimes de guerre des États-Unis au Vietnam, a examiné le dossier.
Le 24 septembre, une session spéciale du Tribunal Russell a procédé à un examen critique de l’agression israélienne de cet été contre la bande de Gaza, l’opération Bordure protectrice, sous l’angle du droit international, y compris de l’allégation principale de génocide. Le processus a conduit à une série de témoignages d’experts juridiques et en armement, de personnels de santé, de journalistes et d’autres, certains d’entre eux ayant vécu directement les cinquante jours de l’agression militaire.
Un jury, composé d’éminentes personnalités du monde entier, connues pour leur engagement moral pour les problèmes du jour, a évalué les éléments de preuve, aidé en cela par une équipe d’experts juridiques bénévoles qui a aidé à préparer les conclusions et analyses pour leur examen par le jury, lequel a délibéré et débattu sur tous les points soulevés – et par-dessus tout, sur celui de savoir comment répondre à l’accusation de génocide.

Le Tribunal Russell sur la Palestine a été inspiré par le premier Tribunal Russell qui s’est réuni en 1967 en pleine guerre du Vietnam. Convoquées par le grand philosophe anglais Bertrand Russel et présidées par Jean-Paul Sartre, ces premières sessions ont évalué les accusations de crimes de guerre commis par les États-Unis au Vietnam. Les Tribunaux qui suivirent comprennent le Tribunal Russell sur l’Amérique latine qui a enquêté sur les dictatures militaires en Argentine, au Brésil et au Chili. Les premières procédures du Tribunal Russell sur la Palestine, qui fut convoqué à la suite de l’agression israélienne de 2008-2009 contre la bande de Gaza, se sont tenues en quatre sessions, de 2010 à 2012.
Il faut reconnaître que cette dernière initiative n’a jamais été destinée à être une enquête neutre, sans aucune prédisposition. Le Tribunal s’était réuni en raison de l’énormité de la dévastation et d’un spectacle d’horreur, associés à l’utilisation d’un armement haute technologie agressant la population civile de la bande de Gaza, une population enfermée dans une zone de combats qui ne lui laissait aucun endroit pour se cacher.
Le Tribunal était aussi une réponse à l’incapacité de la communauté internationale à faire plus pour arrêter le carnage, ou même condamner l’utilisation par Israël d’une force disproportionnée contre une population civile avant tout impuissante, une force qui avait pris pour cibles une variété d’objectifs qui sont interdits par le droit, entre autres les immeubles des Nations-Unies qui servaient d’abris, des quartiers résidentiels, des hôpitaux et des cliniques, et des mosquées.

Même si le Tribunal a procédé en partant de l’hypothèse qu’Israël était responsable d’un grave méfait, il a tout fait pour être scrupuleux dans la présentation des preuves et l’interprétation du droit international applicable, et il s’est appuyé sur les témoignages de personnes qui avaient une réputation établie en matière d’intégrité et de conscience. Parmi les temps forts de ces témoignages : un rapport sur les dommages causés aux hôpitaux et cliniques, remis par le Dr Mads Gilbert, médecin norvégien qui exerçait dans un hôpital de Gaza durant les attaques ; Mohammed Omer, journaliste gazaoui grandement respecté, qui écrit quotidiennement depuis la zone de combats ; Max Blumenthal, journaliste primé qui a été à Gaza tout au long de Bordure protectrice et qui a analysé, pour le jury, la conception politique globale qui semblait expliquer le concept du ciblage des civils ; et David Sheen, qui a rapporté, avec des détails atroces, sur la haine raciste manifestée par des Israéliens de premier plan durant l’agression, une haine dont se sont fait l’écho les Israéliens sur les médias sociaux, et jamais désavouée par la direction à Jérusalem.

Le jury n’a guère eu de difficultés pour conclure que le concept de l’attaque, de même que le ciblage, constituaient des crimes de guerre, des crimes aggravés par la commission de crimes contre l’humanité. Cela incluait l’imposition d’une punition collective sur toute la population civile de la bande de Gaza, violation flagrante et soutenue de l’article 33 de la Quatrième Convention de Genève. Autre conclusion notable, le rejet de l’argument central d’Israël selon lequel il avait agi en état de légitime défense contre les attaques de roquettes depuis Gaza. Plusieurs motifs ont conduit à cette conclusion de rejet : en vertu du droit international, l’argument de la légitime défense ne peut être utilisé pour justifier une réponse à une résistance organisée par un peuple occupé, et du point de vue du droit international, Gaza est toujours occupée en raison du contrôle israélien persistant, en dépit du prétendu « désengagement » d’Israël en 2005 (qui se qualifie plus justement de redéploiement militaire). Les roquettes tirées depuis Gaza étaient, au moins en partie, une réaction à des provocations illégales israéliennes antérieures, notamment la détention massive de plusieurs centaines de personnes plus ou moins associées au Hamas en Cisjordanie, et l’incitation à la violence contre les Palestiniens comme vengeance de l’assassinat de trois jeunes colons israéliens enlevés. Et enfin, les dommages minimes causés par les roquettes – la mort de sept civils sur toute la période – représentent une menace sécuritaire trop faible pour être qualifiés d’ « attaque armée », ce qu’exige la Charte des Nations-Unies pour que soit soulevée la légitime défense. Dans le même temps, le jury n’avait aucun doute sur l’illégalité des tirs de roquettes par les militants palestiniens sur Israël, roquettes qui ne peuvent faire aucune distinction entre cibles militaires et cibles civiles.
La grande préoccupation dans les délibérations du jury, avant et après les procédures elles-mêmes, a été de savoir comment aborder l’allégation de génocide, qui a été décrit comme étant « le crime des crimes ». Le jury a été sensible aux différences entre les usages populaire et politique du mot « génocide » pour décrire des formes variées de violence collective dirigée contre des minorités ethniques et religieuses, et la définition juridique, plus rigoureuse, du génocide, laquelle requiert des preuves irréfutables de l’ « intention spécifique de détruire ».

Les témoignages ont rendu cette question complexe et sensible. Il s’est fait un consensus au sein du jury selon lequel les preuves suffisaient pour qu’il y ait à prendre en considération la question de savoir si le crime de génocide avait effectivement été commis par Israël. Consensus qui constituait, en lui-même, la reconnaissance qu’il existait une atmosphère génocidaire en Israël, dans laquelle des dirigeants de haut niveau avaient fait des déclarations qui défendaient la destruction ou l’élimination des Gazaouis en tant que peuple.

De telles assertions incendiaires n’ont, à aucun moment, été désavouées par la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ni soumises à une enquête criminelle, à plus forte raison à une quelconque procédure officielle. En outre, les bombardements soutenus sur la bande de Gaza, en des circonstances où la population n’avait aucune possibilité de partir, ou de chercher refuge à l’intérieur de la bande de Gaza, donnaient une plus grande crédibilité à l’accusation. Le fait que Bordure protectrice était la troisième opération à grande échelle, agression militaire soutenue contre cette population illégalement assiégée, paupérisée et mise en danger, s’inscrivait aussi dans le cadre plus large d’un génocide.

Malgré ces éléments, il y a eu des doutes juridiques quant au crime lui-même. Les dirigeants politiques et militaires d’Israël n’ont jamais approuvé explicitement la poursuite d’objectifs génocidaires, et ils ont prétendu rechercher un cessez-le-feu durant la campagne militaire. Le Tribunal a documenté de façon convaincante l’objectif du gouvernement d’intensifier le régime de punition collective, mais il n’existe aucune expression officielle claire de l’intention de commettre un génocide. La présence d’un comportement et d’un langage génocidaires, même venant des milieux gouvernementaux, ne suffit pas en elle-même pour conclure que Bordure protectrice, malgré son énormité, a constitué une perpétration de crime de génocide.
Ce sur quoi le jury a été d’accord, cependant, c’est que certains citoyens et dirigeants israéliens semblent s’être rendus coupable à plusieurs occasions du crime distinct d’incitation au génocide, spécifié à l’article 3-c de la Convention sur le génocide. Il a été également reconnu que l’engagement supplémentaire d’Israël et des autres parties à prévenir tout génocide, particulièrement par les États-Unis et l’Europe, demandait sans aucun doute d’être respecté en raison du comportement israélien. À cet égard, le Tribunal Russel envoie un message incriminant d’avertissement à Israël et un appel aux Nations-Unies et à la communauté internationale pour qu’ils respectent la Convention sur le génocide, et pour prévenir tout comportement futur d’Israël qui franchirait la ligne.

Beaucoup vont réagir à cette évaluation de Bordure protectrice disant qu’elle n’a aucune autorité juridique et en la rejetant comme un simple enregistrement des opinions prévisibles d’un « tribunal irrégulier ». Ces allégations sont dirigées contre le Tribunal Russel depuis sa fondation, il y a près de cinquante ans. Bertrand Russel a présenté les premières procédures comme une tribune pour les citoyens de conscience « contre le crime de silence ».

Cette session 2014 du Tribunal a une mission identique concernant les actions d’Israël à Gaza, bien que moins contre le silence que contre l’indifférence. De tels tribunaux, créés presque toujours dans des circonstances exceptionnelles et en réponse au mépris des contraintes les plus élémentaires du droit international, produisent des contributions cruciales pour la prise de conscience de l’opinion – spécialement quand les réalités géopolitiques excluent les procédures institutionnelles établies, tel que le recours à la Cour pénale internationale et celui au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale des Nations-Unies.

Quand les intérêts de l’Occident sont en jeu, comme en Ukraine, nul besoin d’activer des initiatives non officielles de droit international.

Cependant, dans le cas d’Israël-Palestine, quand le gouvernement des États-Unis et la plus grande partie de l’Europe occidentale soutiennent sans réserve ce qu’Israël a choisi de faire, le besoin de faire un bilan est particulièrement urgent, même si les perspectives de condamnation sont minimes. La population qui souffre depuis si longtemps à Gaza a subi trois agressions criminelles au cours de ces six dernières années, qui ont laissé pratiquement toute la population, et spécialement les petits enfants, traumatisée par ces épreuves.

Le Tribunal Russell a comblé un vide normatif dans le monde. Il ne prétend pas être un tribunal. En fait, parmi ses recommandations, il y a un appel à l’Autorité palestinienne à rejoindre la Cour pénale internationale et à présenter ses griefs aux autorités de La Haye pour leur enquête et leurs possibles inculpations. Même alors, les poursuites pénales seront impossibles, car Israël n’est pas partie au traité instituant la CPI et il refuserait certainement d’exécuter les mandats d’arrêt délivrés par La Haye. Un tribunal ne pourrait procéder sans la présence physique des accusés. Il est remarquable que le Hamas se soit joint pour pousser à un recours devant la CPI malgré la possibilité distincte que des allégations contre ses tirs de roquettes soient également examinées et que ses dirigeants soient accusés de crimes de guerre présumés.

Comme pour le jugement de Nuremberg, qui a documenté la criminalité nazie mais exclu toute prise en compte des crimes commis par les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, le processus du Tribunal Russell a été vicié et on peut le critiquer comme partial. Dans le même temps, j’ai la certitude que, tout compte fait, cette évaluation du comportement d’Israël envers la population de Gaza corroborera le long combat pour que la règle du droit soit applicable au fort comme au faible.

Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, 9 décembre 1948 : https://www.icrc.org/dih/INTRO/357?OpenDocument

Source: the Nation

Message aux investisseurs en Palestine





"Ne planifiez pas notre expulsion!"
Stop the wall
13-10-2014

La politique israélienne de nettoyage ethnique des communautés bédouines palestiniennes dans la vallée du Jourdain et de la zone de Jérusalem-Est comprennent la construction de trois municipalités de type apartheid, où vont y être placés des communautés après avoir été 'expulsées de leurs lieu d'origine. Toutefois, au cours des dernières semaines les Palestiniens font campagne et les communautés bédouines ont fait de grands progrès pour contrecarrer ce plan: et ont ciblé directement les entreprises impliquées dans la construction des municipalités qui se développent actuellement.

Une des municipalités sera construite près d'Al Aizariya. Ce lieu devrait accueillir environ 2.300 Palestiniens qui vivent aujourd'hui dans 20 communautés bédouines dans les collines à l'est de Jérusalem sur une tronçon d'environ 14 km qui va  de Jérusalem-Est à Jéricho, et comprend 4.800 hectares. Israël considère maintenant que cette zone se trouve dans les limites municipales de la colonie illégale de Maale Adumim. Cette situation particulière nourrit de sérieuses préoccupation sanitaires en raison de son emplacement à proximité d'une décharge à ciel ouvert.*(1)

Le second est planifié à Inweimeh dans la vallée du Jourdain, près de Jéricho. Ce serait le lieu de 12.500 personnes de 28 communautés bédouines, qui seraient expulsés du reste de la zone est de Maale Adumim jusqu'à Jéricho et Bethléem jusqu'à Al-Ouja, au nord de Jéricho. Le terrain sur lequel cette municipalité sera construite est considéré comme «terres d'Etat», c'est à dire, pour les autorités israéliennes, terre sans maître. De fait, c'est une terre qui historiquement a toujours été utilisé par les communautés bédouines que le gouvernements israélien est maintenant en train de voler pour permettre l'expulsion des Bédouins du reste de leurs terres.
Jamal Juma ', coordinateur de la campagne Stop the Wall, explique comment les gens ont réalisé des actions efficaces contre ce programme, contre l'impacts sur les communautés bédouines si le programme de réinstallation est appliquée, soulignant aussi les antécedents politiques et historiques des plans relocalisation et l'aide de la lutte populaire pour résister à ces plans.

Le pouvoir du peuple contre les intérêts corporatistes
"Il y a environ deux semaines les communautés bédouines, les comités populaires de Stop The Wall et le Comité de Coordination Populaire ont appris que trois sociétés palestiniennes étaient impliqués dans le programme de réinstallation *(2) et dans la construction des municipalités. Pour Inweimeh, une entreprise a été contacté pour faire la planification urbaine, la seconde pour la planification de l'infrastructure et l'autre pour la reconnaissance de terrain.

"Quand nous avons réalisé le fait que les entreprises palestiniennes ont été impliqués dans ce plan de nettoyage ethnique, on a organisé immédiatement la première manifestation devant la société qui a planifié l'urbanisme. Il y avait environ 50 militants et des représentants des communautés bédouines. Nous avons organisé une conférence de presse juste là, sur la rue et les militants ont peint des graffitis sur les murs de l'entreprise dénonçant son implication dans la politique israélienne de nettoyage ethnique. Nous avons attirée l'attention de la presse locale.
"Cette action a été organisée la veille d'une visite annoncée des autorités d'occupation israéliennes à al Aizariya pour montrer aux soumissionnaires potentiels l'emplacement de la deuxième ville a construire. Nous étions aussi là le deuxième jour.

"Les militants et les représentants des communautés bédouines se sont affrontés aux autorités israéliennes et les sociétés présentes. Cette fois, aucun employeur de Cisjordanie n'a osé se montrer. Il y avait seulement trois entreprises israéliennes et une palestinienne de Naqab/Néguev. Les trois compagnies israéliennes ont quitté la zone immédiatement en voyant la protestation. Après les Bédouins leur ont expliqué la société palestinienne que toute construction serait confrontée à de nouvelles manifestations et de la résistance populaire, la compagnie a expliqué qu'ils n'avaient pas été "prévenus" de la signification du projet et qu'il ne participeraient pas à aucune appel d'offres.

"Cette protestation, le soutien de toutes les parties de la Palestine à notre appel pour arrêter toute participation à ces projets et boycotter ces entreprises ainsi que l'attention de la presse pour quelle maintienne la situation présente. Dans une interview en direct du directeur de la société d'urbanisme a admis avoir 28 autres contrats avec l'Administration civile israélienne, démontrant que, en fait, nous n'avons touché que la pointe de l'iceberg. Au cours des débats il a été clair qu'Israël planifie ces municipalités depuis 2011. Ce qui explique pourquoi l'Autorité nationale palestinienne, qui a toujours voulu construire sur cette terre, il n'a jamais obtenu de permis de construire de la part d'Israël. En fin de compte, les entreprises palestiniennes ont déclaré qu'ils avaient été trompés par l'administration civile israélienne et ne savaient pas que ces sites ont été conçus pour concentrer les Bédouins victimes d'un nettoyage ethnique dans leur propre pays.

"Nous allons continuer de construire un consensus général pourque les entreprises s'abstiennent de toute implication dans ces projets ou dans la coopération avec l'occupation israélienne de notre terre. Enfin, la semaine dernière, la société a renoncé et ont demandé une réunion avec toutes les parties concernées. Au cours de ces débats, ils ont promis de répondre à nos demandes. Nous attendons maintenant leur position officielle avec soin et nous surveillerons toute action future".

Le plan de déconnexion: les bantoustans du 21e siècle
Environ 28 000 Bédouins vivent dans la zone C, qui constitue 60% de la Cisjordanie, sur la rive ouest du Jourdain. Selon les accords d'Oslo, la Cisjordanie a été divisée en trois types de contrôle administratif différents. La zone C est censé être sous contrôle israélien complet jusqu'à la fin de la «période de transition» vers un Etat palestinien et devait se terminer en 1999, 15 ans plus tard, nous sommes encore plus loin de notre autodétermination ou d'un Etat Palestinien. Le résultat réel de cette classification est qu'Israël a depuis négocie avec la zone C comme si elle était annexée. L'occupation a étouffe systématiquement les communautés palestiniennes pour les forcer à quitter la région et placer la population palestinienne  dans de véritables bantoustans, superposés aux accords définis a Oslo par les zones B et A.

En 2002, Israël a commencé à institutionnaliser et littéralement cimenté ces politiques sur le terrain en construisant le Mur de l'Apartheid dans les zones A et B pour libérer la zone C afin d'étendre les colonies. Trois ans plus tard, en 2005, Israël a présenté et a commencé la mise en œuvre du «plan de déconnexion», ce qui affecte pas seulement la bande de Gaza, mais aussi tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967. Gaza a été transformée en une prison a Ciel ouvert  et en premier des bantoustans, la Cisjordanie en laboratoire. Dans le même temps, la construction d'infrastructures pour édifier les bantoustans en Cisjordanie s'est accéléré, et l'expulsion de la population palestinienne de la zone A et l'expansion des colonies dans ces zones.

"En 2007, Israël a déplacé 300 familles bédouines et détruit leurs campements à l'est de Maale Adumim et les a déplacé de force sur des terres confisquées au village d'Abou Dis dans la zone B. Après des pression de l'UE sur Israël pour qu'il cesse les démolitions des communautés bédouines, Israël a autorisé l'Autorité palestinienne a commencer une planification urbaine pour les communautés bédouines dans la zone C. Cela n'aurait pas altéré beacoup les plans israéliens ou le sort des communautés bédouines. Pourtant Israël a rejeté tous les plans de l'Autorité Palestiniènne et a commencé au travers de l'appel d'oofres lancé par l'administration civile israélienne la planification des municipalités palestiniennes dans ces zones.

Cette évacuation massive de la zone A sera suivie par la fermeture de l'ancienne route de Jéricho à Jérusalem. Cette mesure isolera les différents villages palestiniens d'avantage et coupera complètement le Sud de la Cisjordanie du Centre.
Finalement, tandis que ces politiques sont une nouvelle Nakba, un désastre à grande échelle pour l'autodétermination de la Palestine et pour les communautés bédouines la fin de leur style de vie. Ce plan pour concentrer les communautés bédouines dans les dites municipalités sape la culture traditionnelle et le mode de vie des communautés affectées. Les empêche l'accès aux pâturages, ce qui signifie qu'ils devront vendre leur bétail et de perdre leur mode de subsistance. Dans la région de Jérusalem, 85% des 200 familles bédouines délocalisées en 1997 à Abou Dis a dû abandonner leur mode de vie traditionnel ".

Porter atteinte à la durabilité de l'apartheid israélien
"Une des réactions les plus fortes, après la dernière attaque militaire israélienne sur Gaza, a renforcée la détermination du peuple palestinien pour mettre fin à la durabilité de la politique israélienne et de ne plus permettre à Israël de profiter de l'occupation. Ce qui veut dire, prendre comme cible les produits israéliens, les contrats avec Israël et la reconstruction de Gaza, où des plans sont échafaudés pour s'assurer aux entreprises israéliennes les bénéfices des cette reconstruction.
Depuis Oslo, il ya eu un intérêt particulier d'Israël pour s'assurer que l'occupation de notre terre leur soit bénéficiaire, plutôt que dépenses. Cela inclut de maintenir le peuple palestinien comme un marché captif pour une consommation exclusive des produits israéliens et encourager la coopération avec les hommes d'affaires palestiniens comme «constructeurs de paix» et «créateurs du futur l'Etat».
Maintenant que les campagnes réussissent à vider les magasins palestiniens, de tout ce qui est possible, de produits israéliens (en raison de restrictions à l'importation de certains produits qui ne peuvent pas être remplacés ou fabriqués en Palestine), les entreprises palestiniennes s'efforcent à un plus grand contrôle. Le cas des trois entreprises de construction aura certainement créé un précédent important. En outre, il est un message à toutes les entreprises -palestinienne ou internationale - que des responsabilités seront exigées.

.*(1) Comment ne pas qualifier les autorités israéliennes et les colons juifs de vulgaires maraudeurs, pilleurs de tombes. Oh!, pardon pilleurs de terres.

*(2) Evidemment pour les autorités israéliennes, impliquer des entreprises palestiniennes, [je suppose favorables a l'Autorité palestinienne de Abbas, soumise au pouvoir israélien] est la garantie de leur "bonne foi", elles n'ont pas de mauvaises intentions puisque les palestiniens ils y son associés... Et les Hypocrites occidentaux acquiesceront. Et personne ne fera remarquer que les voleurs israéliens s'emparent, en passant, de terres qui ne leurs appartiennent pas, par un tour de passe-passe cautionné par les manipulations exercées.




  

mercredi 15 octobre 2014

Le Parlement britannique veut reconnaître l'État palestinien

Publié le

Les parlementaires ont adopté une motion appelant leur gouvernement britannique à leur emboîter le pas. Un vote qui reste toutefois symbolique.

Le Parlement britannique (ici en photo) a adopté par 274 voix contre 12 
une motion appelant le gouvernement à 
"reconnaître un État palestinien aux côtés de l'État d'Israël". 
© STEPHANE FRANCES / AFP

Les députés britanniques se sont prononcés lundi soir pour la reconnaissance d'un État palestinien dans une motion appelant leur gouvernement à en faire de même, mais le vote était non contraignant. Dix jours après l'annonce faite par la Suède, immédiatement critiquée par Israël, qu'elle allait reconnaître l'État de Palestine, les parlementaires du Royaume-Uni ont adopté par 274 voix contre 12 une motion appelant le gouvernement britannique à "reconnaître un État palestinien aux côtés de l'État d'Israël" comme une "contribution pour assurer une solution négociée consacrant deux États" dans cette région.
Des nations européennes comme la Pologne ou la Bulgarie ont reconnu l'État palestinien en 1988, alors qu'elles faisaient encore partie du bloc soviétique. Au total, l'autorité palestinienne se prévaut de la reconnaissance de 134 pays, dont le Brésil et l'Argentine. Le vote des députés britanniques ne va rien changer dans l'immédiat puisqu'il revêt un caractère purement symbolique et que le gouvernement de David Cameron ne sera pas contraint de s'y conformer. La position du gouvernement "est très claire et ne va pas changer", quelle que soit l'issue du vote, avait insisté un porte-parole de Downing Street à l'ouverture des débats lundi après-midi. Le Royaume-Uni s'était abstenu en 2012 lors du vote sur le statut d'État observateur à l'ONU pour la Palestine.

"Responsabilité historique et morale" (député)

Durant les débats, le ministre chargé du Moyen-Orient Tobias Ellwood a souligné qu'un État palestinien ne serait reconnu que lorsque le moment serait jugé approprié. "Les aspirations du peuple palestinien ne peuvent être pleinement réalisées tant qu'on ne mettra pas fin à l'occupation (...) et nous pensons que cela n'arrivera que par le biais de négociations", a indiqué Tobias Ellwood. Seule la fin de l'occupation assurera qu'un État palestinien puisse devenir une réalité sur le terrain, selon lui. "Le Royaume-Uni reconnaîtra un État palestinien lorsque nous estimerons que cela pourra apporter la paix", a-t-il insisté.
La motion avait été déposée par le député travailliste Grahame Morris et a obtenu l'appui de nombreux débutés du Labour et des partis conservateur et libéral-démocrate au pouvoir. La coalition avait assuré n'avoir donné aucune consigne, alors que plusieurs députés travaillistes pro-Israël s'opposaient à la motion. "La Grande-Bretagne a une responsabilité historique et morale" de reconnaître l'État de Palestine, a estimé le député conservateur Alan Duncan, ancien secrétaire d'État au développement international, renvoyant au mandat britannique sur la Mésopotamie et sur la Palestine au XXe siècle.

Selon le vice-président Joe Biden, "Les Etats-Unis et ses alliés arabes ont armé et financé l'État islamique"




Agence PIA
10-10-2014


Le vice-président lui-même, Joe Biden a reconnu, lors d'une conférence, la responsabilité des USA et de ses vassaux, les Etats arabes, avoir armé l'organisation terroriste Etat islamiques (EI ou Daesh, pour son sigle en arabe), sous prétexte d'une nouvelle croisade de l'Amérique au Moyen-Orient.

Lors d'un discours la semaine dernière devant des étudiants de l'Université de Harvard (Le Forum John Kennedy), le vice-président étatsunien a révélé le côté sombre de la nouvelle croisade de Washington au Moyen-Orient: l'Etat Islamique  est une création des États-Unis et ses alliés, a partir de la stratégie développée en Syrie pour tenter de renverser le gouvernement de Bachar Al Assad.
Ce que nous savions déjà...

Interrogé sur la relation de la Maison Blanche avec la Turquie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, M. Biden a soutenu, "ils étaient déterminés à en finir avec Assad avec une guerre entre chiites et sunnites manipulée de l'extérieur. Qu'ont-ils fait? Ils ont envoyé des centaines de millions de dollars et des dizaines, des milliers de tonnes d'armes à tous ceux qui voulaient se battre contre Bachar el-Assad. Le problème est que les organisations a qui le matériel et l'argent était fourni, étaient à Nusra et Al-Qaïda et les extrémistes "djihadistes" recrutés en Europe et dans le monde.

"Vous devez penser que j'exagère", a-t-il poursuivi en toute impunité. "Jetez un coup d'œil! D'où vient tout cela? "C'est interrogé Biden et juré que les Etats-Unis avaient affirmé qu'ils s'étaient opposés a livrer des armes a des organisations liés à Al-Qaïda, E.I. et autres groupes terroristes. "Nous n'avons pas pu convaincre nos collègues d'arrêter de leur livrer des armes" a-t-il dit.

Selon le vice-président, c'est seulement a l'été 2014 que d'autres nations se sont rendu compte que l'E.I. représentait une menace régionale et ont alors décidé de s'impliquer dans la lutte contre l'organisation terroriste que pilotaient les Etats-Unis en Irak et en Syrie.

Comme exemple, il a cité la position du président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, suggérant que le mandataire s'est rendu compte de l'erreur de sa politique permissive avec les extrémistes: "Le président Erdogan, qui est un vieil ami, me dit que j'avais eu raison dans le sens où nous leur avons permis de traverser trop souvent la frontière que nous tentons, actuellement, de rendre hermétique".

Ces remarques ont provoqué une forte gêne dans les relations des États-Unis avec ses alliés arabes, parce que Biden devrait présenter des excuses aux dirigeants de ces pays. Comme l'a signalé mardi dans un  communiqué officiel, «le vice-président Biden a parlé aujourd'hui avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal" qui l'a remercié pour son "soutien dans la lutte contre Etat Islamique et avoir clarifié ses récents commentaires sur les premières étapes du conflit en Syrie. Les deux parties ont convenu que l'affaire était close ".

C'est ainsi que, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a dû défendre Biden cette semaine en soulignant que le vice-président "est une personne avec assez de caractère pour admettre quand il a fait une erreur."

Pour sa part, le gouvernement de Syrie continue de faire face à l'assaut impérial sur son territoire depuis trois ans, tout en continuant à dénoncer la Turquie, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabe d'être les principaux responsables de l'armement des groupes d'opposition sous l'égide des États-Unis.


Une fois de plus l'impérialisme américains, sa volonté a s'approprier des ressources naturelles et matières premières des Etats, est établi, l'hégémonie que les USA veulent imposer au monde est clairement démontrée.  Dommage que cet article ne dise pas quelles étaient les finalités du renversement Bachar el-Assad ou les réelles motivations de la défense des Kurdes. [Pour mémoire on a découvert en Syrie des grandes réserves de gaz, les le 3es après la Russie et l'Iran. Le Kurdistan irakien  renferme les 3/4 du pétrole de l'Irak.] Il est donc aisé de comprendre l'intérêt des maraudeurs pour ces territoire...]

lundi 13 octobre 2014

Les États-Unis sont une pire menace que l'Etat islamique, disent les étudiants de Harvard




Argenpress
13-10-2014

Voila que le bel édifice de la démocratie occidentale commence à s'effriter, les USA et les chevaliers d' "eon" européens vont devoir, leur belle queue entre les jambes, faire leur mea-culpa. Et j'espère que les dindons de cette farce seront ces êtres répugnants qui martyrisent un peuple, parce qu'il gêne leurs desseins.      

Les étudiants de l'Université américaine de Harvard considèrent que les États-Unis constituent une plus grande menace pour la paix internationale que l'État islamique (AI) a révélé aujourd'hui une étude du site Digital Campus Reform.

«À bien des égards, je pense que le principal danger est mon pays, car il est celui qui prend les décisions qui affectent le monde et qui provoquent des actions destructrices", a déclaré une jeune femme dans un entretien avec les réalisateurs de l'enquête.

Le journaliste qui a mené l'enquête a filmé les réactions des jeunes et placé sur YouTube.
"Dans le cadre de la civilisation occidentale nous sommes les coupables  de la plupart des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui et dans ce cas, la majorité des Américains ont une vision déformée des djihadistes", a déclaré un autre étudiant.

La Maison Blanche a lancé des frappes aériennes contre des onjextifs EI en Irak, le 8 Août et après a élargi les opérations contre les fondamentalistes en Syrie a partir du 23 Septembre, contre la volonté du gouvernement de Damas.

Un article du New York Times a mis en garde aujourd'hui que la campagne contre les extrémistes islamiques en Syrie peut devenir un nouveau Vietnam pour les USA, comme il y a 50 ans, après que le président Lyndon B. Johnson a autorisé une opération aérienne stratégique contre le Vietnam Nord.
Cette escalade du conflit a été rapidement suivie par le déploiement de troupes au sol et a conduit Johnson à une longue lutte qui s'est terminée par une défaite amère, a conclu le Times.


Argenpress
13-10-2014

Voila que le bel édifice de la démocratie occidentale commence à s'effriter, les USA et les chevaliers "eon" européens vont devoir, leur belle queue entre les jambes, faire leur mea-culpa. Et j'espère que les dindons de cette farce seront ces êtres répugnants qui martyrisent un peuple, parce qu'il gêne leurs desseins.      

Les étudiants de l'Université américaine de Harvard considèrent que les États-Unis constituent une plus grande menace pour la paix internationale que l'État islamique (AI) a révélé aujourd'hui une étude du site Digital Campus Reform.

«À bien des égards, je pense que le principal danger est mon pays, car il est celui qui prend les décisions qui affectent le monde et qui provoquent des actions destructrices", a déclaré une jeune femme dans un entretien avec les réalisateurs de l'enquête.

Le journaliste qui a mené l'enquête a filmé les réactions des jeunes et placé sur YouTube.
"Dans le cadre de la civilisation occidentale nous sommes les coupables  de la plupart des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui et dans ce cas, la majorité des Américains ont une vision déformée des djihadistes", a déclaré un autre étudiant.

La Maison Blanche a lancé des frappes aériennes contre des onjextifs EI en Irak, le 8 Août et après a élargi les opérations contre les fondamentalistes en Syrie a partir du 23 Septembre, contre la volonté du gouvernement de Damas.

Un article du New York Times a mis en garde aujourd'hui que la campagne contre les extrémistes islamiques en Syrie peut devenir un nouveau Vietnam pour les USA, comme il y a 50 ans, après que le président Lyndon B. Johnson a autorisé une opération aérienne stratégique contre le Vietnam Nord.
Cette escalade du conflit a été rapidement suivie par le déploiement de troupes au sol et a conduit Johnson à une longue lutte qui s'est terminée par une défaite amère, a conclu le Times.

dimanche 12 octobre 2014

Conférence internationale sur la reconstruction de la bande de Gaza



Un jeune Palestinien sur le toit des décombres de son immeuble, 
le 19 septembre à Gaza.

Le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale, est entré solennellement dans la bande de Gaza, le jeudi 9 octobre. Revenant sur ses positions antérieures, Israël a accepté de laisser passer le gouvernement dirigée par Rami Hamdallah.

L’événement est considérable. Annoncé en avril, le gouvernement de réconciliation devait commencer à travailler en juin. L'agression israélienne de cet été, a retardé l’initiative. Mais, une fois le cessez-le feu conclu fin août, le Hamas et le Fatah, ont jugé que l’union était la seule option, après sept ans de rivalité. « Les années de conflit entre factions sont derrière nous », a assuré Rami Hamdallah. Dimanche, les donateurs internationaux se réunissent au Caire. L’Autorité palestinienne espère 4 milliards de dollars – 3,15 milliards d’euros.

Contrairement à 2009, où une conférence similaire s’était tenue à Charm El-Cheikh (Egypte) après l'agression israélienne « Plomb durci », la réconciliation Fatah-Hamas a été cette fois exigée en préalable par les donateurs.

Première réunion du gouvernement d’union nationale à Gaza
C'est du jamais vu depuis 2007. Le Premier ministre Rami Hamdallah s'est rendu hier dans l'enclave dirigée par le Hamas.
[Le Hamas qui contrairement au mensonges et articles orientées du journal le "Monde" a été, ne leur en déplaise, élu démocratiquement. Ce journal est une poubelle où seul des sionistes (juifs ou non) peuvent trouver ses manipulations acceptables. Des journalistes de brocante qui se complaisent dans les malheurs que sèment leurs commanditaires.]  

Le premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre dans la bande de Gaza. 
AFP / Khalil Hamra

Des Palestiniens préparent l'arrivée du premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre dans le bande de Gaza. 
AFP / SAID KHATIB

Des Palestiniens attendent le premier ministre Rami Hamdallah, 
le 9 octobre. 
AFP / MOHAMMED ABED


LE CAIRE -
Le Caire accueille dimanche une Conférence internationale sur la reconstruction de la bande de Gaza au cours de laquelle le secrétaire d'État américain John Kerry veut plaider pour une relance du processus de paix israélo-palestinien.

Les délégués d'une cinquantaine de pays, une trentaine de ministres des Affaires étrangères, le secrétaire général des Nations unies ainsi que les représentants de multiples organisations humanitaires, financières ou politiques comme le Fonds monétaire ou la Ligue arabe sont attendus dans la capitale égyptienne.
Co-organisée par l'Égypte et la Norvège, cette conférence des donateurs dira si la communauté internationale est vraiment prête à financer la reconstruction d'un territoire dévasté cet été par sa troisième guerre en six ans car si le besoin d'argent est énorme, les motifs de réticence sont considérables.

Après 50 jours de guerre entre Israël et des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, qui ont fait plus de 2100 morts palestiniens et 73 israéliens, la bande de Gaza est à genoux.

Quelque 100 000 Palestiniens se retrouvent sans abri dans cette enclave exiguë et surpeuplée, où 45 % de la population active et 63 % des jeunes étaient au chômage avant même la guerre.
Infrastructures et entreprises ont été endommagées alors que l'électricité et l'eau manquent dans ce territoire qui reste sous blocus israélien et égyptien.

L'Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Gaza de 76 pages, pour un montant de 4 milliards de dollars US dont la plus grande partie est affectée à la construction de logements.
D'autres chiffres encore plus importants ont été avancés, la reconstruction devant durer de longues années.
La conférence pourrait produire un chiffre de promesses élevé, mais «un certain pessimisme est de rigueur, les gens en ont assez de payer sans horizon politique», affirme un diplomate sous couvert d'anonymat.

Les États-Unis sont les seuls pour le moment à avoir pris un engagement pour verser 118 millions de dollars mais l'Europe et les pays arabes devraient aussi promettre des sommes importantes.


«Casser le cycle»
Une grande partie de la communauté internationale espère pouvoir miser à terme sur plus de stabilité politique à Gaza avec la réconciliation récente entre l'Autorité palestinienne, dominée par le parti nationaliste Fatah de Mahmoud Abbas, et le Hamas islamiste, qui contrôle la petite enclave coincée entre l'Égypte et Israël.

Il s'agit d'envoyer aux donateurs un message clair: l'argent destiné à la reconstruction sera bien utilisé par une autorité composée de personnalités indépendantes et non pas acquises à tel ou tel bord.
Car le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon l'a dit lui-même: pas de solution durable aux problèmes de Gaza sans règlement global entre Palestiniens et Israéliens.
Et c'est d'ailleurs pour une relance du dialogue que va plaider John Kerry durant la conférence, en marge de laquelle il devrait rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas, selon des diplomates américains.
«Plus largement, nous avons un intérêt à casser le cycle de guerres et de reconstructions que nous voyons à l’œuvre depuis six ans», a souligné l'un de ces diplomates, qui a indiqué que M. Kerry exprimera la volonté des États-Unis «de ré-engager des négociations et de contribuer à faciliter leur succès».
Le secrétaire d'État «parlera de la nécessité de régler les questions sous-jacentes au conflit israélo-palestinien afin d'avoir vraiment une solution durable au problème de Gaza», a-t-il ajouté.

Ce matin les informations radiophoniques discourent de la reconstruction de Gaza. Que les voyous israéliens vont desserrer un peu l'étau. Cependant les responsables des association pour la reconstruction de Gaza assurent que les quelques camions supplémentaires de matériaux seront très insuffisants et qu'a ce rythme il faudra 10 ans pour une hypothétique reconstruction, si Israël ne bombarde à nouveau les civils palestiniens, leur habitat ou leurs infrastructures.

Sur France-Inter le journaliste expliquait que les entreprises israéliennes, moins chères que les palestiniennes, allaient conquérir la plus part des marchés de reconstruction. Et là je me dis qu'il n'est pas acceptable qu'un criminel tire profit de son forfait.  Cette rapacité, cette façon de privilégier le gain d'argent avants la condition humaine est insupportable, comment est-il possible que le monde accepte qu'un criminel tire profit de son forfait. Comment est-il possible qu'un Etat coupable d'un crime contre l'humanité, continue d'imposer sa loi, maintenir 1.800.000 êtres humains dans le dénouement le plus complet et non seulement cet Etat criminel impose son impunité, par le communautarisme que la religion prescrit et qui se dissout dans nos pays, a nos dirigeants les plus cupides