La mission de la vie du Premier ministre Benjamin
Netanyahu, d'attaquer l'Iran pour sauver Israël, il est devenu impossible.
Netanyahu, ton rêve iranien est terminé.
Sefi
Rachlevsky ; Haaretz ; 6-07-2013
Il faut dire clairement. La mission de la vie du Premier
ministre Benjamin Netanyahu d'attaquer l'Iran pour sauver Israël, il est devenu
impossible. C'est fini.
Pour la plupart des Israéliens, cela ne semble pas pertinent.
La plupart d'entre eux n'a jamais cru que l'attaque allait se produire. Mais la
plupart d'entre eux ne savent pas a quel point Netanyahu désire cette attaque.
Ce n'est pas un canular ni une rhétorique. Le désir est toujours présent et
Netanyahu dédie le plus clair de son temps à cela. Il fonde ses décisions sur ce
rêve. Mais jamais il ne pourra se produire.
C'est vrai que l'on pourrait le
croire, Netanyahu comme la plupart des israéliens fanatisés aimeraient attaquer
l'Iran pensant sécuriser Israël. Mais je ne pense pas que la motivation première
des dirigeants sionistes, soit basée sur une quelconque crainte qui justifierait
cette menace. Ils ont toujours, c'est vrai, joué la carte de la victimisation
malgré leurs velléités guerrières ou leur volonté de soumettre tous ceux qui
s'opposent à leurs intérêts et menaçant d'utiliser la bombe nucléaire pour se
défendre, les USA, pour qu'Israël ne se serve de cette arme, cède aux exigences
sionistes, avalisent sa politique et lui fournissent l'aide logistique et
financière dont Israël a besoin.
Il est vrai, aussi, que ce ne serait
pas la première fois que les va-t-en-guerre israéliens attaquent un Etat
souverain se prévalant de la méthode préventive, inventé par le lobby juif
américain (David Froom, juif et père de l'Axe du mal, Bush et la CIA). [Le véritable
axe du mal]. Les dirigeants sionistes ont bombardé des
installations militaires en Irak, Egypte, Syrie mais je crois que bombarder
l'Iran aurait des conséquences internationales, que les dirigeants sionistes
n'ignorent pas. Pour sa part l'Iran n'a pas été dans l'ère moderne (2000 ans) à
l'origine d'aucun conflit armé, on peut donc supposer que si l'Iran n'est pas
d'accord avec la politique que mène Israël, principalement à l'égard de la
Palestine, il n'a pas, au jour d'aujourd'hui, menacé d'attaquer Israël, même si
dans ces déclarations Mahmoud Ahmadinejad prêchait l'éradication du sionisme.
Quel être intelligent pourrait le blâmer ?
La véritable crainte reste le
principe de l'attaque préventive, qui pour y faire face vous oblige à vous y
préparer, de mon point de vue, là est principale motivation de l'Iran dans sa
tentative pour posséder un armement nucléaire qui le mettrait à l'abri d'une
attaque israélienne, par la menace qu'il ferait peser ensuite sur son
agresseur. Israël est la seule puissance nucléaire de la région et il veut le
rester, pour poursuivre sa politique guerrière d'un autre temps. C'est par la
cupidité et la prévarication de nos gouvernants qu'Israël fait peser sur le
monde la menace d'un conflit nucléaire généralisé.
En effet, il faut être un être
stupide pour ignorer : que les sionistes joueront la carte de la "terre
brûle" s'ils doivent abandonner les aspirations que Theodore Herzl fit lors du
premier congrès sioniste de Bâle en 1897, le sionisme utilisera la bombe
nucléaire plutôt que d'y renoncer.
En résumé : Israël
menace d'utiliser l'arme nucléaire ou d'attaquer l'Iran comme un chantage par
lequel les USA et même l'Europe, s'obligent à cautionner les exactions
israéliennes, pour que Israël n'utilise pas l'arme nucléaire dans le conflit
israélo/palestinien ou lors d'une attaque contre les installations iraniennes,
c'est une politique que aucun homme
honnête n'avaliserait. Le laisser faire occidental me rappelle la couardise des
Etats européens à l'égard d'Hitler.
Israël est une puissance nucléaire
non déclarée, c'est à dire illégale...
Après des mois que la tempête ait éclaté dans la région,
que nous appelons «l'Orient Moyen-Turk". Du Pakistan au Maroc, y compris
Israël, bien sûr, la répression était terminée. Trois piliers fondamentaux ont surgi
à la surface: une fondation religieuse contenant un groupe messianique-raciste,
mais avec un certain degré de spéculation, une entité économico/militaire pragmatique
et une population importante, jeune, qui aspire à la liberté et veut vivre. Et,
comme en Turquie, ce trio cherche un équilibre viable.
Le drame de ces dernières semaines en Iran et en Egypte en
donne l'image. Aucun élément, quel que soit sa radicalité, ne peut empêcher l'entendement
de la volonté de vivre de ces millions de gens. Tout comme nous avons du
écouter le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, maintenant nous devons
écouter son successeur, Hassan Rohani. Leurs appels à l'égalité, la liberté
d'expression et la liberté contre la coercition religieuse ne sont pas un
rideau de fumée ou une conspiration. Ils sont la conséquence de la volonté de
la plupart des gens pour la vie.
Ceux qui sont attachés au langage «viril» peuvent parler
d'une victoire israélienne. La position israélienne principale (le dernier
défenseur le plus marquant est l'ancien ministre de la Défense Ehud Barak)
qu'Israël doit reporter les guerres a chaque fois que c'est possible avec
l'espoir que le temps apporte un effet modérateur et que la force ne doit être
utilisée que lorsque tous les autres options ont été épuisées et que le succès arrive
tel une opportunité claire a été éprouvée. Il ne s'agit d'une affaire
personnelle. Le quatuor de l'ancienne armée et ses chefs du renseignement, Gabi
Ashkenazi, Meir Dagan, Yuval Diskin et Amos Yadlin ont gagnée du temps et contrecarrèrent
la menace de Barak. A la différence de Netanyahu, Barak a l'intention
d'appliquer une pression par l'action internationale, ce qui a contribué à la
décision de l'Iran de choisir la vie.
Je veux bien le croire, mais force est de constater qu'Israël
n'a pas une seule fois évité de se "lancer" dans un conflit armé. Et
quand il l'à fait c'est que les USA ont réussi à les en dissuader. Le sionisme,
comme le nazisme, ne peut être ramené à la raison que par une force encore plus
brutale que celle dont il est en mesure d'appliquer.
Les choses doivent être dites clairement. Le choix n'est
pas entre bombarder l'Iran et l'Iran d'obtenir une bombe. Le choix est entre un
bombardement qui rapprocherait l'Iran de la bombe nucléaire et le déclenchement
messianique d'une escalade régionale à l'armement et à l'application continue
de la pression conjointe vers un véritable calme régional et vers de
pourparlers de paix, conformément à la doctrine que ramena Yitzhak Rabin d'Oslo.
Ce processus retarderait considérablement l'Iran à rejoindre le club des Etats
possesseurs de l'arme nucléaire.
Deux conditions doivent être remplies avant d'envisager
une attaque: Il doit y avoir une menace claire d'un régime et un peu «fou» et
qu'Israël devrait avoir une capacité autonome de perturber à long terme. À
l'heure actuelle, cette condition n'existe qu'au niveau de l'hallucination. De
la même manière qu'Israël a été incapable d'attaquer le Pakistan, et de même il
ne peut pas attaquer la Turquie si elle franchit le seuil, vous ne pouvez pas
attaquer l'Iran parce que ses populations optent pour la vie et ne veut pas d'un
suicide nucléaire.
Je ne suis pas sur, que la retenue des iraniens soit une
quelconque crainte nucléaire. L'Iran, comme annoncé ci-dessus, n'est pas un
Peuple va-t-en-guerre, mais si est attaqué, restera-t-il sans réaction ?
Personne n'a l'autorité pour forcer l'armée israélienne de
faire quelque chose qui ne peut être fait en utilisant des moyens
conventionnels et dont l'efficacité à long terme dépend d'une attaque continue
États-Unis, qui a juré de ne pas se laisser influencer. Même ceux qui croient
que le président américain Barack Obama fait partie des Frères Musulmans
doivent comprendre que la pression israélienne contribué au retard qui va
garder Iran au seuil nucléaire jusqu'à la fin de sa présidence.
Il est vrai que le sionisme a cette faculté, comme une secte,
d'illuminer ses adeptes, mais de là a déclarer que Obama fait partie des Frères
Musulmans est sans doute le même raccourci qui accuse Obama de sioniste. Non,
Barack Obama est un arriviste, un homme cupide qui ne se soucie que de lui et
sa famille proche. Quand au retard, que la pression israélienne, contribuerait
à maintenir l'Iran au perron du club nucléaire est un peu prétentieux.
En attendant, nous ferions mieux de regarder vers
l'intérieur. Dans le Moyen-Orient turc, Israël est le dernier pays dans lequel
les "Frères Musulmans" gagnent du terrain. Il s'agit plutôt d'une
menace interne et régionale de premier ordre: Gog et Magog dans le Mont du
Temple à Téhéran.
Que les Frères Musulmans gagnent en pouvoir dans la région en
particulier les islamistes en général,
semble être une réalité. Mais à qui devons-nous la radicalisation de ces
sociétés musulmanes ? A notre terrorisme et à notre politique inique vis-à-vis des populations de ces
sociétés. Le Hamas en Palestine, les Frères Musulmans en Egypte, le Hezbollah
au Liban [...] n'avons-nous pas soutenu les dictateurs Égyptien et Tunisien !
Non, cette radicalisation est la conséquence de nos propres turpitudes. C'est
d'ailleurs pour cela que la CIA a œuvré
et financé le coup d'état militaire contre Mohamed Morsi en Egypte, qui grâce à
la manipulation des médias occidentaux, ce dernier, était désigné comme un
dictateur nommant les membres de son parti au gouvernement. Or Mohamed Morsi
avait proposé des postes ministériels à l'opposition -qui refusa- et
contrairement aux mensonges répandus par ces médias et les dirigeants
occidentaux il n'y avait que dix ministres appartenant aux Frères Musulmans,
dont acte. Si ces "partis" veulent appliquer la Charria aujourd'hui
ils ne s'en sont jamais caché, pourtant les populations les ont élus ! Qui
sommes-nous pour leur imposer la société dans laquelle ils doivent vibre ?
Avant tout, nous devons continuer à prendre en compte la
volonté de Netanyahu, qui dit-on,
partage son temps entre 70% à vouloir attaquer l'Iran, 20% à la sécurité
et 10% à la politique. Aucune mention du processus de paix. Le but de tous les
soi-disant processus de paix est une attaque.
Cela laisse un an de négociations, donc reporter l'attaque
contre l'Iran en raison du choix de Rohani pouvaient être attribués à un
assouplissement de la politique étrangère. Cette attaque est devenu impossible pour
ne pas dire impossible, du point de vue de l'homme qui a orchestré la phrase «a sang et feu, nous allons expulser Rabin"
avec des manifestations contre le Premier ministre, le ministre de la Défense
et le chef armée israélienne.